Roland C Wagner est un auteur d'imaginaire français qui oeuvre dans le milieu depuis plusieurs décennies, les années 80 (autant dire qu'il appartient à une espèce protégée !). Il appartient à l'espèce des Multiprimés science-fictionneux, polystyle !
Il a notamment écrit Rêve de Gloire aux editions l'atalante qui a reçu un paquet de prix (prix Actusf de l’Uchronie, prix européen des Utopiales et du prix du Lundi.) Pour les ignorants, il s'agit d'une uchronie algérienne...
On lui doit aussi un cycle les futurs mystères de Paris dont je ne vous dirai rien car je ne l'ai pas lu (j'attends que tout soit publié !)
J'ai eu le plaisir de faire publier Wagner en Tchéquie avec le texte ayant gardé l'éphémère prix tour Eiffel.
Achetée il y a quelques années lors d'un salon, voici une novella plutôt sympathique à l'inverse de HPL, 1890 1991, texte réservé, à mon sens, aux initiés Lovecraftiens et relevant davantage de la private joke pour érudits des genres de l'imaginaire...
Un résumé ?
Disons que dans l'ouest américain les Indiens secondés par des aliens attaquent les colons, lesquels se retrouvent aidés par d'autres créatures spatiales.
Au milieu, vous retrouverez Calamity Jane, les Dalton, Nath Pinkerton et bien d 'autres encore.
C'est un texte enlevé qui ne se prend pas toujours au sérieux, où Wagner instille quelques réflexions sur la place des femmes, des Indiens, où il embarque son lecteur dans un scenar rock n roll ; animé, en y mêlant un peu de mythologie lovecraftienne.
Hormis la fin que j'ai trouvé trop rapide et pas à la hauteur du reste, je me suis bien amusé avec cet ouvrage. Ne l'ayant pas lu d'une traite, j'avais tout de même eu le plaisir de retrouver les persos, bien clairs dans mon esprit, preuve que Wagner a su rendre tangible son monde.
Plus réussi que l'antilegende, dont j'ai parlé il y a quelques temps, Celui qui bave et qui glougloute s'avère une lecture plaisir sans prise de tête. Un bon moment de lecture..
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Monday, December 26, 2011
Friday, December 23, 2011
Petite revue de presse...
Ce mois ci (décembre)
National Geographic, des articles très intéressants sur l'expédition d'Admunsen, sur la place du tigre dans notre société, un article trop bref sur après Fukushima, un autre sur les villes, solutions pour la planète ?
Un numéro toujours aussi intéressant avec des photos magnifiques, preuve que la photographie est aussi un art.
National Geographic hors série consacré à la Grèce...
Alternatives économiques, où l'on apprend que l'Allemagne est moins en crise car elle a perdu plus de 400 000 habitants tandis que la France en gagnait 570 000. Où l'on apprend que le développement des énergies renouvables a crée quelques centaines de milliers d'emplois pour un pays de plus de 80 millions d'habitant, loin du million que l'on nous a laissé miroiter... Des articles intéressants sur la place des lobbys pharmaceutiques, sur la situation désastreuse de certains Espagnols... un article aussi sur l'inefficacité du tutorat à la fac (mal ciblé, mal évalué) , un article brillant sur le colbertisme, une réaction aux attitudes anglaises et hollandaises...
Je ne connaissais pas trop cette revue, mais j'avoue qu'en deux jours je l'avais dévoré. Bien sûr, on ne sera pas d'accord sur tout les sujets développés, mais au moins certaines questions sont posées....
Bonne journée.
National Geographic, des articles très intéressants sur l'expédition d'Admunsen, sur la place du tigre dans notre société, un article trop bref sur après Fukushima, un autre sur les villes, solutions pour la planète ?
Un numéro toujours aussi intéressant avec des photos magnifiques, preuve que la photographie est aussi un art.
National Geographic hors série consacré à la Grèce...
Alternatives économiques, où l'on apprend que l'Allemagne est moins en crise car elle a perdu plus de 400 000 habitants tandis que la France en gagnait 570 000. Où l'on apprend que le développement des énergies renouvables a crée quelques centaines de milliers d'emplois pour un pays de plus de 80 millions d'habitant, loin du million que l'on nous a laissé miroiter... Des articles intéressants sur la place des lobbys pharmaceutiques, sur la situation désastreuse de certains Espagnols... un article aussi sur l'inefficacité du tutorat à la fac (mal ciblé, mal évalué) , un article brillant sur le colbertisme, une réaction aux attitudes anglaises et hollandaises...
Je ne connaissais pas trop cette revue, mais j'avoue qu'en deux jours je l'avais dévoré. Bien sûr, on ne sera pas d'accord sur tout les sujets développés, mais au moins certaines questions sont posées....
Bonne journée.
Wednesday, December 14, 2011
LE ROMAN DE L'ESPIONNAGE VLADIMIR FEDOROVSKI
Je vous ai déjà dit combien j'apprécie la collection "le roman de" aux editions du Rocher. C'est le genre de livres dont on ressort avec un sentiment d'enrichissement culturel et d'ouverture au monde.
Dernièrement, j'étais au salon du Touquet et l'un des invités était justement Vladimir Fedorovski, occasion pour moi d'aller lui dire ce que je pensais de sa collection et de lui acheter son petit dernier : le roman de l'espionnage.
Bon, disons le clairement, le titre est plutôt mal choisi car le roman de l'espionnage ne parle que de l'URSS/ Russie. Vous me direz, "tu n'avais qu'à lire la 4eme de couv"... Oui, mea culpa, mais l'émotion et tutti quanti...
Néanmoins, une fois de plus, au fil des pages, l'auteur nous offre un instantané d'un pays sur plus d'un siècle.
Il va nous montrer combien la Russie a évolué, connu des crises majeures, subi la folie de certains dirigeants (on ne pourra pas considérer Staline le paranoïaque comme Saint d'esprit après cette lecture ! Idem de Beria...). De la police du tsar qui encourageait les agents provocateurs dans les mouvements révolutionnaires au F.S.B moderne en passant par le KGB, Vladimir Fedorovski s'attache à nous restituer une atmosphère, l'ambivalence de l'âme russe.
Que ce soit la manipulation des intellectuels au nom du Komintern au putsch contre Gorbatchev sans oublier l'ambiance dans les ambassades de l'ouest où services secrets et diplomates se livraient à une lutte d'influence, ce livre est l'occasion de traverser des décennies... De découvrir des détails ignorés de nous, pauvres Européens de l'Ouest, ignorants de l'est.
A la fin, Vladimir Fedorovski nous assure que Poutine est encore là pour longtemps... Au vu de la conjoncture, on verra s'il a raison. Quoi qu'il en soit dissocier l'histoire de la Russie de ses services secrets semble une pure hérésie.
Un très bon opus, à mon avis.
Chers amis Belges
Chers amis Belges,
en ces jours de tragédie qui ont frappé votre pays, mes pensées les plus émues, les plus sincères, les plus humaines vont vers vous.
Mes plus sincères condoléances aux familles des victimes, des blessés de cette attaque ignoble qui a ensanglanté votre magnifique pays.
Avec tout mon attachement à votre patrie pour laquelle j'éprouve le plus profond respect pour des raisons liées à la proximité, à la convivialité naturelle qui est votre essence,
Bien cordialement.
en ces jours de tragédie qui ont frappé votre pays, mes pensées les plus émues, les plus sincères, les plus humaines vont vers vous.
Mes plus sincères condoléances aux familles des victimes, des blessés de cette attaque ignoble qui a ensanglanté votre magnifique pays.
Avec tout mon attachement à votre patrie pour laquelle j'éprouve le plus profond respect pour des raisons liées à la proximité, à la convivialité naturelle qui est votre essence,
Bien cordialement.
Jess Kaan.
Tuesday, December 13, 2011
En numérique
Bonjour à toutes et tous,
Le numérique, c'est paraît-il l'avenir du livre.
Je n'en sais rien, je ne suis pas la Pythie. Et puis même si j'étais la Pythie, je vous parlerais de façon si abstraite que vous comprendriez ce que vous voudriez comprendre.
Disons que le monde de l'édition est à la croisée des chemins, que le fichier numérique séduira un nouveau lectorat ou pas. Que le livre papier continuera de séduire ses amateurs dont votre serviteur...
Que ceux qui n'ouvrent pas un bouquin faute de temps, de moyen, d'envie ne le pourront ou ne le feront toujours pas....
Faute de temps, de moyen, c'est dépitant que notre société broie les gens à ce point.
Faute d'envie tant pis...
Cependant le numérique est là. Evidemment, posséder une liseuse, espérer qu'elle fonctionnera plus longtemps que mon ordinateur portable, sont des plus...
Fort de ces considérations et conscient qu'un fichier numérique avec 30% de reduc par rapport au livre papier, ce n'est pas forcément un bon plan (question de rentabilisation de la liseuse, parait-il...), j'ai donc accepté que trois de mes opus figurent en numérique après l'aventure désastreuse des textes en ligne que l'on retrouve repompés sans citation du nom de l'auteur sur des sites, voire des blogs.
Il s'agit de
Réfractaires / editions EONS 2 euros 90 au lieu de 9euros 40
INVESTIGATIONS AVEC UN TRITON, EDITIONS MILLE SAISONS . 2euros 99 au lieu de 20 !!!!
et dernièrement Hors Garantie coécrite avec Antoine Lencou, editions asteroides. 79 centimes la nouvelle !
Voilà, si vous êtes arrivé(e) sur ce blog via l'un des mots clefs stupides ci-dessous, vous le savez... Si vous aimez mes écrits, que l'on vous a offert une liseuse et que vous avez envie essayer de trouver de la litterature d'imaginaire à un prix correct, vous pourrez m'essayer... Si vous ne me connaissez pas et que vous avez envie de tenter le coup aussi....
Maintenant, cette ouverture au numérique trahit une envie de séduire des lecteurs plus férus de nouvelle technologie, de m'essayer à ce créneau... De voir. Néanmoins, je continuerai de publier en papier.
et j'espère vous faire un bilan d'ici l'an prochain
maintenant Joyeuses fêtes à toutes et tous !!!!!!!!!!!!!!!!
Le numérique, c'est paraît-il l'avenir du livre.
Je n'en sais rien, je ne suis pas la Pythie. Et puis même si j'étais la Pythie, je vous parlerais de façon si abstraite que vous comprendriez ce que vous voudriez comprendre.
Disons que le monde de l'édition est à la croisée des chemins, que le fichier numérique séduira un nouveau lectorat ou pas. Que le livre papier continuera de séduire ses amateurs dont votre serviteur...
Que ceux qui n'ouvrent pas un bouquin faute de temps, de moyen, d'envie ne le pourront ou ne le feront toujours pas....
Faute de temps, de moyen, c'est dépitant que notre société broie les gens à ce point.
Faute d'envie tant pis...
Cependant le numérique est là. Evidemment, posséder une liseuse, espérer qu'elle fonctionnera plus longtemps que mon ordinateur portable, sont des plus...
Fort de ces considérations et conscient qu'un fichier numérique avec 30% de reduc par rapport au livre papier, ce n'est pas forcément un bon plan (question de rentabilisation de la liseuse, parait-il...), j'ai donc accepté que trois de mes opus figurent en numérique après l'aventure désastreuse des textes en ligne que l'on retrouve repompés sans citation du nom de l'auteur sur des sites, voire des blogs.
Il s'agit de
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INVESTIGATIONS AVEC UN TRITON, EDITIONS MILLE SAISONS . 2euros 99 au lieu de 20 !!!!
et dernièrement Hors Garantie coécrite avec Antoine Lencou, editions asteroides. 79 centimes la nouvelle !
Voilà, si vous êtes arrivé(e) sur ce blog via l'un des mots clefs stupides ci-dessous, vous le savez... Si vous aimez mes écrits, que l'on vous a offert une liseuse et que vous avez envie essayer de trouver de la litterature d'imaginaire à un prix correct, vous pourrez m'essayer... Si vous ne me connaissez pas et que vous avez envie de tenter le coup aussi....
Maintenant, cette ouverture au numérique trahit une envie de séduire des lecteurs plus férus de nouvelle technologie, de m'essayer à ce créneau... De voir. Néanmoins, je continuerai de publier en papier.
et j'espère vous faire un bilan d'ici l'an prochain
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Sunday, December 11, 2011
Shuttle
Eh, eh pas question de vous parler du tunnel sous la manche aujourd'hui, juste d'un thriller horrifique qui pourrait vous séduire, si vous ne l'avez pas encore vu. Bon sang, on regrette presque que les medias ne couvrent plus le festival de Gerardmer comme ils le faisaient de celui d'Avoriaz dans les années 80 !
Shuttle, c'est donc l'histoire de deux jeunes américaines qui partent trop tard de l'aéroport et embarquent dans la dernière navette pour rentrer en ville...
Hélas pour elles et leurs compagnons, le chauffeur n'est pas un bon samaritain, juste un psychopathe, bien décidé à les livrer à bon port, le sien : celui de l'horreur.
Pour ce faire, tous les moyens sont bons, de la mutilation à la terreur psychologique. Evidemment, devant un tel désaxé, il faut réagir en conséquence...
Le jeu des actrices n'est pas exceptionnel, mais le thème, son traitement, vous scotchent du début à la fin...
Et la fin, quelle fin !
Un film d'horreur qui ose traiter d'un thème de société... Bref, je vous le recommande !
Shuttle, c'est donc l'histoire de deux jeunes américaines qui partent trop tard de l'aéroport et embarquent dans la dernière navette pour rentrer en ville...
Hélas pour elles et leurs compagnons, le chauffeur n'est pas un bon samaritain, juste un psychopathe, bien décidé à les livrer à bon port, le sien : celui de l'horreur.
Pour ce faire, tous les moyens sont bons, de la mutilation à la terreur psychologique. Evidemment, devant un tel désaxé, il faut réagir en conséquence...
Le jeu des actrices n'est pas exceptionnel, mais le thème, son traitement, vous scotchent du début à la fin...
Et la fin, quelle fin !
Un film d'horreur qui ose traiter d'un thème de société... Bref, je vous le recommande !
Wednesday, December 07, 2011
LE SALON DE SOMAIN
Ce week-end avait lieu la seconde édition du salon du livre de Somain où l'on m'avait gentiment invité.
Le thème : le fantastique.
Durant ces deux jours, 50 auteurs ont pu rencontrer un public venu discuter, échanger... Bref un grand moment de convivialité.
Parmi les invités, j'ai retrouvé le Stamboulot Nicolas Cluzeau, grâce à qui j'ai publié mes premiers textes pros chez Nestiveqnen en 2000( jour de l'an 2000, jour de l'an 3000, sciences et sortilèges). On a discuté du bon vieux temps, de sa vie à Istanbul, de romans etc, de la condition d'auteur, d'un logement de 6 M2... Super de le revoir ! Nicolas a aussi pété ses couverts lors du repas du samedi midi... Comme quoi le plastique ce n'est pas fantastique ! Par chance pour lui, je lui ai dégoté des couverts en inox le dimanche midi...
Et le pire, c'est que je ne l'ai pas photographié !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Catsacha montre la voie à Christine Vauchel. Elles ont édité ensemble le Noel de Theo aux EDITIONS NORD AVRIL
Valery au naturel !
J'ai aussi revu Valéry Coquant avec qui j'ai eu des discussions très intéressantes sur la politique, les liens cliqués sur Facebook, l'avenir de notre pays... Moments toujours appréciables. Valéry publie depuis quelques années aux editions saint martin, mais il a récemment sorti un ouvrage sur Onassis...
D'autres auteurs comme Christine Vauchel, Catsacha, mon épouse, présentaient leurs nouveautés, le Noel de Theo aux Editions NORD AVRIL. Il y avait aussi Sandrine Bethencourt et son Etoile en enfer, là aussi aux editions Nord Avril...
Frédéric Silva avec un roman intrigant - les dragons de Chaghal- qui se déroule dans le Nord / Pas de calais, le pays des boyaux rouges ! Frederic sait vous emballer lorsqu'il évoque son oeuvre...
Bref beaucoup d'échanges, de discussions, une rencontre avec Lhisbei, la blogueuse, qui avançait masquée, mais que j'ai reconnu cette fois !!!
Une édition très intéressante....
A renouveler !!!!
et encore des photos.... servez vous §
UN AMI HEUREUX DE ME RETROUVER : Il l'a écrit !
ETRANGE APPARITION échappée de Venise Noire ?
FREDERIC SILVA
JEANNICK ELARD et son univers fantastique...
remerciements à la mairie de SOMAIN, LAURENCE DE GREEF ET TOUTE L'EQUIPE AYANT FAIT DE CE SALON UNE REUSSITE !!!
Le thème : le fantastique.
Durant ces deux jours, 50 auteurs ont pu rencontrer un public venu discuter, échanger... Bref un grand moment de convivialité.
Parmi les invités, j'ai retrouvé le Stamboulot Nicolas Cluzeau, grâce à qui j'ai publié mes premiers textes pros chez Nestiveqnen en 2000( jour de l'an 2000, jour de l'an 3000, sciences et sortilèges). On a discuté du bon vieux temps, de sa vie à Istanbul, de romans etc, de la condition d'auteur, d'un logement de 6 M2... Super de le revoir ! Nicolas a aussi pété ses couverts lors du repas du samedi midi... Comme quoi le plastique ce n'est pas fantastique ! Par chance pour lui, je lui ai dégoté des couverts en inox le dimanche midi...
Et le pire, c'est que je ne l'ai pas photographié !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
les editions saint martin aux aguets !
Catsacha montre la voie à Christine Vauchel. Elles ont édité ensemble le Noel de Theo aux EDITIONS NORD AVRIL
Valery au naturel !
J'ai aussi revu Valéry Coquant avec qui j'ai eu des discussions très intéressantes sur la politique, les liens cliqués sur Facebook, l'avenir de notre pays... Moments toujours appréciables. Valéry publie depuis quelques années aux editions saint martin, mais il a récemment sorti un ouvrage sur Onassis...
D'autres auteurs comme Christine Vauchel, Catsacha, mon épouse, présentaient leurs nouveautés, le Noel de Theo aux Editions NORD AVRIL. Il y avait aussi Sandrine Bethencourt et son Etoile en enfer, là aussi aux editions Nord Avril...
Frédéric Silva avec un roman intrigant - les dragons de Chaghal- qui se déroule dans le Nord / Pas de calais, le pays des boyaux rouges ! Frederic sait vous emballer lorsqu'il évoque son oeuvre...
Bref beaucoup d'échanges, de discussions, une rencontre avec Lhisbei, la blogueuse, qui avançait masquée, mais que j'ai reconnu cette fois !!!
Une édition très intéressante....
A renouveler !!!!
et encore des photos.... servez vous §
UN AMI HEUREUX DE ME RETROUVER : Il l'a écrit !
ETRANGE APPARITION échappée de Venise Noire ?
FREDERIC SILVA
JEANNICK ELARD et son univers fantastique...
remerciements à la mairie de SOMAIN, LAURENCE DE GREEF ET TOUTE L'EQUIPE AYANT FAIT DE CE SALON UNE REUSSITE !!!
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Wednesday, November 30, 2011
Le projet Bleiberg de David S Khara
J'adore les thrillers à la Maxime Chattam ou les livres mêlant la grande histoire avec la fiction.
Ils me titillent les méninges et je les appelle littérature adrénaline. On y plonge, on s'en prend plein les mirettes.
Au vu de sa quatrième de couverture, le Projet Bleiberg aurait donc dû me séduire... Cependant, j'en ressors assez mitigé.
L'histoire :
Pendant la seconde guerre mondiale, des chercheurs expérimentent divers traitements sur des prisonniers des camps de concentration. De nos jours, un ex trader alcoolique et dépressif, Jay Novacek, voit débarquer deux émissaires de l'armée pour lui annoncer le décès de son père parti du domicile familial lorsqu'il était enfant... La mort brutale de sa mère, la remise d'une clef avec une croix gammée, l'arrivée de la CIA dans sa vie, vont le faire basculer dans un monde des complots avec société secrète, agent du mossad et tutti quanti...
Sur le fond :
Dans son roman, Khara mêle l'histoire avec l'action. En effet, les chapitres sont courts, les péripéties s'enchaînent, on est dans l'esprit page-turner. Des flashs backs, des intrigues qui se recoupent : l'auteur maîtrise la technique narrative à n'en pas douter...
Mais, en ce qui me concerne, ça n'a pas marché. (je sens que je vais me faire des copains moi.!.)
Les chapitres historiques m'ont plutôt emballé, même s'ils manquent à mon humble avis de quelques détails supplémentaires, de petites anecdotes bien cherchées qui pourraient emporter l'adhésion totale du lecteur. J'ai même regretté qu'il n'y ait pas davantage de retours en arrière, de clefs livrées au lecteur que j'étais.
Je suis en revanche plus dubitatif sur le fil narratif mettant en scène Novacek, Morg, l'agent du Mossad et le chaperon de Novacek. Novacek est déprimé, alcoolo, et hormis une crise de delirium tremens à un moment donné, l'occasion d'introduire une scène vaguement érotique, il a plutôt une bonne condition physique, notamment lorsqu'il se frite avec des tueurs.
Morg, l'agent du Mossad, est l'élément efficace par excellence. Tueur froid, oeuvrant parce qu'il a derrière lui une armée de plusieurs millions de morts (cette réplique m'a paru cliché, désolé), il ne doute pas... On dirait l'agent Zhiva David du NCIS avant qu'elle n'obtienne la nationalité américaine.
Quant au chaperon de Novacek, elle titille sa libido, commet des gaffes, se veut cassante parfois... Bref, là il y a une faille. Sans être parfaite, elle aurait pu être plus importante dans l'intrigue, plus pro et le roman aurait gagné en crédibilité.
Les péripéties s'enchaînent, le méchant consortium qui a amené Hitler au pouvoir, abat ses cartes, envoie ses pires séides à l'abattoir. Et là, on se demande longtemps pourquoi...
Quant au dénouement, l'attaque de la grande base des méchants, par trois (enfin deux agents secrets et demi), elle m'a paru trop facile. Bon sang, les mecs vont lancer une attaque d'envergure et la sécurité de leur base est médiocre !
Et la dernière page tournée, j'avoue être resté sur ma faim.
SPOILER : Marier Novacek et son chaperon m'a dépité. On a une femme qui est une agent secret, qui abandonne tout cela pour épouser Novacek et fonder une gentille famille... Ca fait très consensuel.
Clairement, je vois BLEIBERG comme un roman introductif, l'occasion d'amener un héros, agent du Mossad au passé tourmenté dans une lutte contre une société secrète oeuvrant depuis plus de 80 ans (le consortium existe au moins depuis 1924 dixit le roman), mais il va vraiment falloir que les prochains tomes justifient le pourquoi de ce travail de l'ombre sur une si longue période. Bref bon courage, Monsieur Khara. Il y a vraiment des choses très bien dans votre roman, (les passages historiques), mais pour le reste, évitez le cliché politiquement correct, la bien pensance.
Soit dit en passant, ceci n'est que ma chronique avec mon ressenti de lecteur. Le livre a super bien marché, il va être adapté en film. Bonne continuation.
LIVRE ACHETE EN EDITION FRANCE LOISIRS.
Ils me titillent les méninges et je les appelle littérature adrénaline. On y plonge, on s'en prend plein les mirettes.
Au vu de sa quatrième de couverture, le Projet Bleiberg aurait donc dû me séduire... Cependant, j'en ressors assez mitigé.
L'histoire :
Pendant la seconde guerre mondiale, des chercheurs expérimentent divers traitements sur des prisonniers des camps de concentration. De nos jours, un ex trader alcoolique et dépressif, Jay Novacek, voit débarquer deux émissaires de l'armée pour lui annoncer le décès de son père parti du domicile familial lorsqu'il était enfant... La mort brutale de sa mère, la remise d'une clef avec une croix gammée, l'arrivée de la CIA dans sa vie, vont le faire basculer dans un monde des complots avec société secrète, agent du mossad et tutti quanti...
Sur le fond :
Dans son roman, Khara mêle l'histoire avec l'action. En effet, les chapitres sont courts, les péripéties s'enchaînent, on est dans l'esprit page-turner. Des flashs backs, des intrigues qui se recoupent : l'auteur maîtrise la technique narrative à n'en pas douter...
Mais, en ce qui me concerne, ça n'a pas marché. (je sens que je vais me faire des copains moi.!.)
Les chapitres historiques m'ont plutôt emballé, même s'ils manquent à mon humble avis de quelques détails supplémentaires, de petites anecdotes bien cherchées qui pourraient emporter l'adhésion totale du lecteur. J'ai même regretté qu'il n'y ait pas davantage de retours en arrière, de clefs livrées au lecteur que j'étais.
Je suis en revanche plus dubitatif sur le fil narratif mettant en scène Novacek, Morg, l'agent du Mossad et le chaperon de Novacek. Novacek est déprimé, alcoolo, et hormis une crise de delirium tremens à un moment donné, l'occasion d'introduire une scène vaguement érotique, il a plutôt une bonne condition physique, notamment lorsqu'il se frite avec des tueurs.
Morg, l'agent du Mossad, est l'élément efficace par excellence. Tueur froid, oeuvrant parce qu'il a derrière lui une armée de plusieurs millions de morts (cette réplique m'a paru cliché, désolé), il ne doute pas... On dirait l'agent Zhiva David du NCIS avant qu'elle n'obtienne la nationalité américaine.
Quant au chaperon de Novacek, elle titille sa libido, commet des gaffes, se veut cassante parfois... Bref, là il y a une faille. Sans être parfaite, elle aurait pu être plus importante dans l'intrigue, plus pro et le roman aurait gagné en crédibilité.
Les péripéties s'enchaînent, le méchant consortium qui a amené Hitler au pouvoir, abat ses cartes, envoie ses pires séides à l'abattoir. Et là, on se demande longtemps pourquoi...
Quant au dénouement, l'attaque de la grande base des méchants, par trois (enfin deux agents secrets et demi), elle m'a paru trop facile. Bon sang, les mecs vont lancer une attaque d'envergure et la sécurité de leur base est médiocre !
Et la dernière page tournée, j'avoue être resté sur ma faim.
SPOILER : Marier Novacek et son chaperon m'a dépité. On a une femme qui est une agent secret, qui abandonne tout cela pour épouser Novacek et fonder une gentille famille... Ca fait très consensuel.
Clairement, je vois BLEIBERG comme un roman introductif, l'occasion d'amener un héros, agent du Mossad au passé tourmenté dans une lutte contre une société secrète oeuvrant depuis plus de 80 ans (le consortium existe au moins depuis 1924 dixit le roman), mais il va vraiment falloir que les prochains tomes justifient le pourquoi de ce travail de l'ombre sur une si longue période. Bref bon courage, Monsieur Khara. Il y a vraiment des choses très bien dans votre roman, (les passages historiques), mais pour le reste, évitez le cliché politiquement correct, la bien pensance.
Soit dit en passant, ceci n'est que ma chronique avec mon ressenti de lecteur. Le livre a super bien marché, il va être adapté en film. Bonne continuation.
LIVRE ACHETE EN EDITION FRANCE LOISIRS.
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Saturday, November 19, 2011
UN PEU DE REVE
Oublions les banques, la crise, les lendemains qui déchantent...
Voici un moment de magie...
appréciez tout simplement !
Voici un moment de magie...
appréciez tout simplement !
LES BAISERS DE CORNELIUS
Agnès de Lestrade et Charlotte Cottereau signent là un très bel album.
Un vieux monsieur invente une machine à baisers et ceux ci vont rencontrer une vilaine sorcière. C'est bien écrit comme toujours chez Balivernes, c'est superbement illustré avec un côté rétro... Charlotte Cottereau a un sacré talent...
C'est un magnifique conte qui saura séduire les enfants à partir de 6 ans.
un beau cadeau pour la sainte catherine ou la saint nicolas ?
Un vieux monsieur invente une machine à baisers et ceux ci vont rencontrer une vilaine sorcière. C'est bien écrit comme toujours chez Balivernes, c'est superbement illustré avec un côté rétro... Charlotte Cottereau a un sacré talent...
C'est un magnifique conte qui saura séduire les enfants à partir de 6 ans.
un beau cadeau pour la sainte catherine ou la saint nicolas ?
LE CAMP DES SAINTS de Jean Raspail.
Il est des chroniques difficiles à écrire, celle-ci en est une. Elle s'efforce de rendre compte d'une lecture en toute objectivité.
« Par son lexique, sa brutalité et ses provocations, le Camp des Saints est assurément un ouvrage d’extrême-droite. » Jérôme Dupuis, l’express le 6 avril 2011
Il est certains ouvrages dont l’évocation suscite des prises de position, des tollés de l’opinion publique. Le Camp des Saints de Jean Raspail est l’un de ces ouvrages prompts à susciter l’ire d’une partie de l’opinion publique et à s’attirer les lauriers d’une autre, preuve que notre société est traversée par une ligne de faille.
Commençons par le commencement : un résumé de l’histoire.
A l’origine, un millions d’Indiens pauvres embarquent sur une flottille de navires qui n’en ont que le nom. En fait ce sont des épaves flottantes, héritées de la colonisation. Assez de la misère, assez de voir leurs enfants dépérir, ils décident de fuir leurs bidonvilles et de gagner le riche Occident. Ils partent car ils savent que s’ils restent chez eux, il n’y a aucune issue, juste la mort habituelle… Injuste. Ils partent, guidés par une Foi absolue. Le Temps du "dieu blanc" est fini, place au Leur.
De l’autre côté, l’Occident blanc, je précise d’emblée cette nuance car elle est d’importance, accueille cette nouvelle sans savoir comment réagir. Peut-on décemment refuser à ces malheureux le droit d’accoster sur nos terres ? Peut-on être égoïste au point de ne pas partager ? Peut-on ordonner à ces hordes de rebrousser chemin quand leurs propres autorités s’en délestent comme l’on se débarrasse d’un fardeau ? Comment les accueillir ? Où les accueillir ? Car ils sont multitude, légions… Et personne n’en veut, mais soyons hypocrites !
Et si on les accepte, n’en viendra-t-il pas d’autres de ces crève-la-faim ? Il n’en manque pas, on en parle depuis des décennies !!! sans rien faire évidemment....
Tandis que les politiques tergiversent guidés par les sondages et les éditorialistes, que l’opinion publique boit jusqu’à la lie à la coupe de médias bien-pensants, droits de l’hommistes dirait-on aujourd’hui de façon péjorative, la société occidentale va constater toute sa vacuité, sa lâcheté, sa démission.
Jean Raspail a écrit le Camp des Saints en 1973, bien avant les débarquements de réfugiés à Lampedusa… Depuis, ce roman a été réédité à plusieurs reprises, traduits dans plusieurs langues (Pologne, USA, Afrique du Sud évidemment…)
Et son fond ?
Disons le d’emblée, Raspail écrit dans un style percutant, très fort, insoutenable parfois. Il ne met pas en scène de vrais héros, juste des Français (un prof de lettres, des militaires, des ecclésiastiques, le président de la république, beaucoup de journalistes - universalistes, nationalistes- un couple d’ouvriers Marcel et Josiane dans leur HLM…). Tous sont blancs et représentent un monde sur lequel Raspail porte un regard plus que critique. Lorsqu’il les dépeint, c’est de façon acerbe pour montrer leur faiblesse, leur renonciation ou au contraire leur collaboration avec la horde qu’il dépeint comme l’ennemi.
En fait à l’exception du prof de lettres qui butera un gauchiste venu le narguer, à l’exception de quelques personnages comme un quarteron de militaires, un ancien colonisé, personne ne trouve grâce aux yeux de Raspail.
L’armée en général ? Depuis 40, elle n’est que l’ombre d’elle-même, clame-t-il. Prompte à tirer au dessus de l’ennemi… (je cite de mémoire)
Les ecclésiastiques ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, ne comprennent pas le danger… veulent se faire voir. Etre considérés comme des saints. Les ouvriers sont trop heureux de vivre dans un appartement confortable quand leurs voisins arabes s’entassent dans un petit deux pièces. Pourtant convaincus par les médias, ils participeront à une sorte de grand messe médiatique pour recueillir des fonds destinés aux réfugiés. Ils suivront le troupeau.
La gauche ne trouve aucune grâce aux yeux de l’auteur, elle est la Bête, celle de l'Apocalypse. Celle qui permet aux légions d’entrer dans la nouvelle Rome. Les journalistes participent à saper les fondements de la société traditionnelle. Ils insufflent dans le quotidien ce que Pascal Bruckner qualifie de Tyrannie de la Pénitence, la repentance exacerbée pour les crimes passés.
Raspail a le verbe crû, acéré, trop quelquefois où la haine viscérale sourd soudain au détour d’un paragraphe. Car l’autre pue, il est abject. Déshumanisé. Une bête rêvant d’échapper à sa prison.
Ce livre, l’auteur l’a écrit avec ses tripes, on le sent, on ne peut pas lui nier cette intégrité. Mais il omet certains détails notamment sur le laisser-faire des politiques, les corruptions etc…
A mesure que la flotte progresse vers une Europe totalement dépassée, Raspail dépeint l’évolution des deux sociétés. Celle des bateaux où l’on ne reculera plus, où l’on n’acceptera plus des mains tendues, signes de charité. Où l'on se forge une conscience collective.
Et l’autre société, celle des nantis qui cachait ses pauvres dans les caves, celle des nantis aux bras lourds qui refusaient d’accomplir les tâches difficiles, celle des nantis qui ne sait pas comment réagir et s’effondre de façon médiocre sans orgueil. Personne ne réchappera à cet écroulement et les plus faibles, les femmes notamment, paieront le prix fort.
Alors que penser de ce roman ?
Il a été écrit, il y a presque 40 ANS ; Pourtant il est plus que jamais d’actualité. La misère pousse déjà des milliers de personnes sur les mers pour gagner une société qu’elles pensent riche et conforme à leurs aspirations. Et le retour à la réalité est souvent source de déchirement, de fossé qui se creusent davantage encore.
Sur un site web, un lecteur disait « Raspail ne propose aucune solution. » ce n’est pas son rôle ai-je envie d’écrire. Il montre avec sa sensibilité à laquelle on adhère ou non. Après tout, chacun lira ce roman avec son histoire personnelle. Les lecteurs sont des personnes capables de raisonnement.
Ce qui est sûr, c’est que le Camp des Saints est un sacré coup de poing dans la gueule du lecteur, il brise la mer gelée en nous. Personnellement, je l’ai dévoré avec cette sensation de malaise chevillée au ventre.
Le Camp des Saints est donc un ouvrage prompt à susciter la polémique, à alimenter la discussion, la dispute. Mais il vous appartient ou non de le découvrir, de le conseiller à vos amis. Au risque de les perdre ?
Libellés :
CAMP DES SAINTS,
IDENTITES,
IMMIGRATION,
RASPAIL
Wednesday, November 09, 2011
FRINGE les X FILES DES ANNEES 2000 ?
Bon, je suis en retard, TF1 a diffusé à 22h et des briquettes les deux premières saisons de cette série, la troisième vient de sortir en vidéo. Donc pas eu l'occasion de la mater.
Un peu comme France 2 qui diffusa Millenium la série de Chris Carter de plus en plus tard à la fin des années 90... Car les scénars étaient glauques. Au passage pour Millenium, vous apprécierez la dépense de votre redevance.
Bref si vous bossez de bonne heure le matin, que vous allez coucher à une heure décente, si vous ignoriez qu'il y avait une nouvelle série entre fantastique et sf intéressante, cet article est pour vous. Sinon ciao.
FRINGE /
7 DVD, 20 épisodes, accroches impeccables, fil conducteur excellent (le complot !!! ah on n'en parlera jamais assez), un peu d'humour, des personnages complémentaires, l'agent Dunham déterminée, Walter Bishop, le scientifique extirpé de l'asile et génial, son fils Peter remettant en cause ses jugements et pratiquant l'ironie à doses bien gérées, des effets spéciaux efficaces, des scénars qui tiennent la route... Voici les ingrédients de nos nouveaux X FILES;
Tout commence avec une attaque biologique dans un avion, Olivia Dunham se retrouve impliquée puis incorporée dans une unité spéciale du FBI.
Elle ne tardera pas à réaliser que quelque chose se prépare contre le monde, une attaque basée sur l'emploi de technologies dangereuses... Au fil des épisodes des révélations vont l'impliquer davantage encore.
Bref pour JJ ABRAMS à qui l'on doit déjà ALIAS et la maison de prod BAD ROBOT qui avait commis les Buffy dans les années 2000, FRINGE est l'occasion de démontrer leur talent.
J'émettrai juste une réserve sur le jeu de l'agent Dunham en famille... Moins crédible.
On regrette juste que ce genre de série soit toujours basée aux States... Mais bon le Français semble vouloir de la série avec des problèmes de société, de l'amour, de la bien-pensance et nothing else matters...
Un peu comme France 2 qui diffusa Millenium la série de Chris Carter de plus en plus tard à la fin des années 90... Car les scénars étaient glauques. Au passage pour Millenium, vous apprécierez la dépense de votre redevance.
Bref si vous bossez de bonne heure le matin, que vous allez coucher à une heure décente, si vous ignoriez qu'il y avait une nouvelle série entre fantastique et sf intéressante, cet article est pour vous. Sinon ciao.
FRINGE /
7 DVD, 20 épisodes, accroches impeccables, fil conducteur excellent (le complot !!! ah on n'en parlera jamais assez), un peu d'humour, des personnages complémentaires, l'agent Dunham déterminée, Walter Bishop, le scientifique extirpé de l'asile et génial, son fils Peter remettant en cause ses jugements et pratiquant l'ironie à doses bien gérées, des effets spéciaux efficaces, des scénars qui tiennent la route... Voici les ingrédients de nos nouveaux X FILES;
Tout commence avec une attaque biologique dans un avion, Olivia Dunham se retrouve impliquée puis incorporée dans une unité spéciale du FBI.
Elle ne tardera pas à réaliser que quelque chose se prépare contre le monde, une attaque basée sur l'emploi de technologies dangereuses... Au fil des épisodes des révélations vont l'impliquer davantage encore.
Bref pour JJ ABRAMS à qui l'on doit déjà ALIAS et la maison de prod BAD ROBOT qui avait commis les Buffy dans les années 2000, FRINGE est l'occasion de démontrer leur talent.
J'émettrai juste une réserve sur le jeu de l'agent Dunham en famille... Moins crédible.
On regrette juste que ce genre de série soit toujours basée aux States... Mais bon le Français semble vouloir de la série avec des problèmes de société, de l'amour, de la bien-pensance et nothing else matters...
Sunday, November 06, 2011
Fériel au royaume du Noir / ERIC SANVOISIN / GAELLE DUHAZE
Une fois n'est pas coutume, un petit coup de projo sur un roman jeunesse, à partir de 7 ans paru chez Nathan : Fériel au Royaume du Noir d'Eric Sanvoisin.
Eric Sanvoisin est l'auteur de la série des Buveurs d'encre, des romans dans lesquels on suit Odilon, vampire se nourrissant de l'encre des livres. Evidemment, il s'agit de fantastique pour les enfants et l'occasion surtout pour l'auteur d'évoquer le plaisir de la lecture. Entre humour, intertextualité, imaginaire, Sanvoisin nous régale avec la série des Draculivre.
Fériel est sa nouvelle série. Elle met en scène une petite fille ayant perdu son jumeau six mois plus tôt. Ne supportant plus que la mort les ait séparé, elle décide de consulter une voyante capable de communiquer avec les morts. Et l'impossible se produit ! une porte s'ouvre entre le monde des vivants et celui des morts... Mais en pénétrant sur les sombres territoires, Fériel se met en danger...
Ecriture efficace, thème difficile très bien traité, illustrations rappelant certains univers de Tim Burton, Fériel s'avère un très bon petit roman pour les enfants, l'occasion d'amorcer une discussion sur le thème de la mort...
Eric Sanvoisin est l'auteur de la série des Buveurs d'encre, des romans dans lesquels on suit Odilon, vampire se nourrissant de l'encre des livres. Evidemment, il s'agit de fantastique pour les enfants et l'occasion surtout pour l'auteur d'évoquer le plaisir de la lecture. Entre humour, intertextualité, imaginaire, Sanvoisin nous régale avec la série des Draculivre.
Fériel est sa nouvelle série. Elle met en scène une petite fille ayant perdu son jumeau six mois plus tôt. Ne supportant plus que la mort les ait séparé, elle décide de consulter une voyante capable de communiquer avec les morts. Et l'impossible se produit ! une porte s'ouvre entre le monde des vivants et celui des morts... Mais en pénétrant sur les sombres territoires, Fériel se met en danger...
Ecriture efficace, thème difficile très bien traité, illustrations rappelant certains univers de Tim Burton, Fériel s'avère un très bon petit roman pour les enfants, l'occasion d'amorcer une discussion sur le thème de la mort...
Wednesday, October 19, 2011
L'Antilégende de Fabien Clavel
Fabien Clavel est un auteur sympathique croisé sur plusieurs salons. Je me souviens notamment d'un gros délire à propos d'un gnomon avec son comparse Colin Marchika, lors de l'éphémère salon du livre de fantastique / sf de Douai. Depuis Fabien a beaucoup écrit (des romans adultes, quelques uns en jeunesse notamment chez Baam)
Je lorgnais depuis un bout de temps sur son Antilégende...
l'histoire : L'Antilégende met en scène Don Juan. Un Don Juan revenu des enfers et enquêtant sur le meurtre de ses innombrables maîtresses afin de laver son honneur.
L'histoire de l'antilégende a tout pour séduire... Enfin sur le papier...
Car si Fabien Clavel a une jolie plume, très descriptive, usant du mot juste, visuelle. Si la couverture est intrigante et réussie, si le pitch est accrocheur, s'il a fait de son roman l'occasion d'expérimenter l'extratextualité - on va ainsi rencontrer Don Quichotte, Cyrano de Bergerac, Manon Lescaut, Gulliver, Munchausen, les trois mousquetaires, Milady...- l'intrigue devient vite lassante .
Personnage de fiction et donc prisonnier de sa condition, Don Juan reste un fieffé connard (oups) tout le long du livre. Il claque des doigts, séduit chaque femme rencontrée, pire que James Bondn reste imbu de sa personne. Sganarelle, son valet, se pose des questions mais comme dans la pièce de Molière n'évolue pas non plus, ne remet jamais en question l'autorité du maître. C'est un veule, un lâche qui finit par ne susciter que l'indifférence. Et c'est justement cette non évolution qui m'a vraiment gavé sur la longueur.
L'enquête devient le prétexte à voyager de la lune (oui vous avez bien lu) à Venise, surtout une justification pour rencontrer les héros que Fabien Clavel apprécie en bon littéraire. Les rencontres avec les méchants se soldent par des centaines de morts embrochés, ressuscités pour certains par la suite... ON est dans l'univers de la fiction ne l'oublions pas ! Tout devient possible.
Bref, si Fabien Clavel s'est fait plaisir, un vrai trip ; en tant que lecteur, je suis resté au bord du chemin. J'ai poursuivi ma lecture jusqu'à son terme avec beaucoup de mal (non pas pour le style, je le répète), mais bel et bien parce que l'intrigue ne suscitait en moi aucune empathie, des aventures vite oubliées...
Pour une rencontre avec l'univers de Fabien Clavel, je crois que je me suis trompé de roman. J'essaierai sans doute l'un de ses romans jeunesse par la suite.
Mais pour l'heure, je préfère oublier l'Antilégende. Dommage...
Livre acheté en solderie.
Je lorgnais depuis un bout de temps sur son Antilégende...
l'histoire : L'Antilégende met en scène Don Juan. Un Don Juan revenu des enfers et enquêtant sur le meurtre de ses innombrables maîtresses afin de laver son honneur.
L'histoire de l'antilégende a tout pour séduire... Enfin sur le papier...
Car si Fabien Clavel a une jolie plume, très descriptive, usant du mot juste, visuelle. Si la couverture est intrigante et réussie, si le pitch est accrocheur, s'il a fait de son roman l'occasion d'expérimenter l'extratextualité - on va ainsi rencontrer Don Quichotte, Cyrano de Bergerac, Manon Lescaut, Gulliver, Munchausen, les trois mousquetaires, Milady...- l'intrigue devient vite lassante .
Personnage de fiction et donc prisonnier de sa condition, Don Juan reste un fieffé connard (oups) tout le long du livre. Il claque des doigts, séduit chaque femme rencontrée, pire que James Bondn reste imbu de sa personne. Sganarelle, son valet, se pose des questions mais comme dans la pièce de Molière n'évolue pas non plus, ne remet jamais en question l'autorité du maître. C'est un veule, un lâche qui finit par ne susciter que l'indifférence. Et c'est justement cette non évolution qui m'a vraiment gavé sur la longueur.
L'enquête devient le prétexte à voyager de la lune (oui vous avez bien lu) à Venise, surtout une justification pour rencontrer les héros que Fabien Clavel apprécie en bon littéraire. Les rencontres avec les méchants se soldent par des centaines de morts embrochés, ressuscités pour certains par la suite... ON est dans l'univers de la fiction ne l'oublions pas ! Tout devient possible.
Bref, si Fabien Clavel s'est fait plaisir, un vrai trip ; en tant que lecteur, je suis resté au bord du chemin. J'ai poursuivi ma lecture jusqu'à son terme avec beaucoup de mal (non pas pour le style, je le répète), mais bel et bien parce que l'intrigue ne suscitait en moi aucune empathie, des aventures vite oubliées...
Pour une rencontre avec l'univers de Fabien Clavel, je crois que je me suis trompé de roman. J'essaierai sans doute l'un de ses romans jeunesse par la suite.
Mais pour l'heure, je préfère oublier l'Antilégende. Dommage...
Livre acheté en solderie.
Sunday, October 16, 2011
PROJETS
Dédicace au Salon du Touquet / Paris Plage le 12 novembre sur le stand de la librairie opied de la lettre.
Parution prochaine de Picegamorti Forever, dans l'antho Ghost Stories dont voici la couverture
Parution en fin d'année de Reflets d'un ancien monde, nouvelle
Parution prochaine aussi de Chute d'une damnée, nouvelle.
Et pour le reste ?
Un recueil en 2012.
Pas de news pour le roman jeunesse :-(
Polar en cours d'écriture....
Je reviens vers vous dès qu'il y a plus de neuf.
Parution prochaine de Picegamorti Forever, dans l'antho Ghost Stories dont voici la couverture
Parution en fin d'année de Reflets d'un ancien monde, nouvelle
Parution prochaine aussi de Chute d'une damnée, nouvelle.
Et pour le reste ?
Un recueil en 2012.
Pas de news pour le roman jeunesse :-(
Polar en cours d'écriture....
Je reviens vers vous dès qu'il y a plus de neuf.
Wednesday, October 05, 2011
Est-ce que je cogite trop quand je fais les courses ?
Allez, un petit billet d'humeur.
J'adore faire les courses. Pas les boutiques de fringues, ça, ça a le don de me gaver rapidement. Vous entrez, une vendeuse mignonne (20/ 30 ans maxi) arrive et vous assure que ce pantalon ou ce pull moche vous iront à merveille. Vous vous montrez gentil parce que :
1° vous regardez les étiquettes (flûte, c'est encore fait en Asie ce truc), les prix (ça coûte cher cette merde faite ailleurs que chez nous, doivent être riches les ouvriers là-bas ?),
2° que vous aimez votre look aussi démodé soit-il,
elle s'accroche la bougresse et... Moi je repars.
C'est comme avec la démarcheuse de panneaux solaires qui a débarqué l'autre jour à la maison et voulait nous laisser à mon épouse et à moi le temps de la réflexion (le temps qu'elle fume sa clope). Elle aussi, elle est repartie et fissa.
Bref on s'éloigne du sujet central.
On entre dans le magasin et on se sent sollicité de toutes parts. D'abord le rayon DVD où des trucs achetables 20 euros, il y a quelques mois, sont vendus à 30 euros avec 5 autres films... On se dit qu'on est content de ne plus acheter de nouveautés et que si on attend encore, on les aura à 3 euros à Noel...
Le rayon high tech avec ses tele en 3 D me fait sourire.... Ma vieille cathodique a dix ans et je n'ai pas envie de changer. N'empêche ça baisse le prix de la high tech, dommage qu'on ne puisse pas la bouffer !!!
Puis on fait les rayons bouffe (pas les fringues, cf au-dessus) et là blam la blinde. Un centime ici, dix là... C'est sournois l'euro, surtout qu'on a tendance à convertir...
Le café équitable changera-t-il le monde ? J'ai envie d'y croire, mais punaise, il a encore augmenté et pas qu'un peu. Presque un euro. Vive la rentrée. Je sais que sur le site de l'entreprise qui le commercialise je le paierai plus cher. C'est débile, mais c'est ainsi... Le café, c'est un luxe, je le concède. Je pourrais acheter une marque premier prix ou basqiue, mais le café, c'est le début de la journée, l'envie de savourer quelques instants un arôme... J'ai renoncé à la brûlerie où les prix augmentaient à chaque visite. Et puis équitable, la vendeuse ne connaissait pas le mot !
Je décide de changer de marque. Finalement, il est pas mal. Différent moins chocolaté au goût, mais très sympa.
Rayon fruits et légumes... Ils en ont font du chemin les fruits. Costa-Rica, Chine, Maroc... Que de carburant brûlé pour des aliments qui restent sur les étals. J'ai lu l'autre jour dans le National geographic que la moitié de la nourriture récoltée est gaspillée. C'est une honte !
Je regarde les paquets de carottes et je dépite. Les belges sont moins chères que les françaises. Je pense au producteur. Punaise, je pense trop. L'écart est trop grand cette fois et je prends les carottes belges. Et je m'en veux... D'un autre côté, la Belgique c'est notre voisin immédiat... Bilan carbone ?
Rayon viande : si les producteurs gagnaient la moitié de ce que l'on paye le prix au kilo, ils seraient ravis... Vraiment, y a quelque chose qui cloche dans cette société et moi je pense trop. Le cheval vient d'Argentine, il est à un prix prohibitif. Terminé cette fois, on oubliera et puis il n'a pas un look folichon. Faut dire qu'au niveau du débit, ce n'est pas ça le rayon viande ! Beaucoup de clients passent... D'autres s'attardent près des rayons dates de péremption proches. D'autres renoncent. C'est l'aveu d'un échec pour nos gouvernants...
Et en regardant ces rayons, j'imagine ces personnes qui vont bosser pour un petit salaire et n'arrivent plus à nourrir la famille correctement, la gorge nouée. Il y en a de plus en plus. Et qu'est-ce qui va les aider ?
Il faudrait que les prix baissent effectivement, une renonciation de l'état à la tva de 5,5 % ???? Est-ce que ce geste suffirait, est-ce qu'il serait un début ? Je pense trop.
Je passe dans le rayon flotte. La nôtre au robinet est blanchâtre et pue le chlore... Je repense à cet été où mon fils était surpris de voir un ami qui buvait l'eau du robinet chez lui.... Mes trois citernes de 5L suscitent des regards curieux... J'ai quand même vérifié que le litre était moins cher en grand volume. Parce que ce n'est pas toujours le cas. Et après on vous parlera environnement... Il y a le discours et la pratique.
Gâteaux, pâtes (même vérif que pour l'eau)... Des produits made in France le plus souvent... Mon hypermarché augmente ses prix, mais à l'inverse d'autres, il n'importe pas tout. Est-ce que mes achats sauveront des emplois ? Pourquoi je cogite autant ? Est-ce que je devrais me lancer en politique ?
Je suis content de repartir, je me suis posé tellement de questions pendant cette heure.
Et vous, vous vous en posez aussi lorsque vous faites vos courses ?
J'adore faire les courses. Pas les boutiques de fringues, ça, ça a le don de me gaver rapidement. Vous entrez, une vendeuse mignonne (20/ 30 ans maxi) arrive et vous assure que ce pantalon ou ce pull moche vous iront à merveille. Vous vous montrez gentil parce que :
1° vous regardez les étiquettes (flûte, c'est encore fait en Asie ce truc), les prix (ça coûte cher cette merde faite ailleurs que chez nous, doivent être riches les ouvriers là-bas ?),
2° que vous aimez votre look aussi démodé soit-il,
elle s'accroche la bougresse et... Moi je repars.
C'est comme avec la démarcheuse de panneaux solaires qui a débarqué l'autre jour à la maison et voulait nous laisser à mon épouse et à moi le temps de la réflexion (le temps qu'elle fume sa clope). Elle aussi, elle est repartie et fissa.
Bref on s'éloigne du sujet central.
On entre dans le magasin et on se sent sollicité de toutes parts. D'abord le rayon DVD où des trucs achetables 20 euros, il y a quelques mois, sont vendus à 30 euros avec 5 autres films... On se dit qu'on est content de ne plus acheter de nouveautés et que si on attend encore, on les aura à 3 euros à Noel...
Le rayon high tech avec ses tele en 3 D me fait sourire.... Ma vieille cathodique a dix ans et je n'ai pas envie de changer. N'empêche ça baisse le prix de la high tech, dommage qu'on ne puisse pas la bouffer !!!
Puis on fait les rayons bouffe (pas les fringues, cf au-dessus) et là blam la blinde. Un centime ici, dix là... C'est sournois l'euro, surtout qu'on a tendance à convertir...
Le café équitable changera-t-il le monde ? J'ai envie d'y croire, mais punaise, il a encore augmenté et pas qu'un peu. Presque un euro. Vive la rentrée. Je sais que sur le site de l'entreprise qui le commercialise je le paierai plus cher. C'est débile, mais c'est ainsi... Le café, c'est un luxe, je le concède. Je pourrais acheter une marque premier prix ou basqiue, mais le café, c'est le début de la journée, l'envie de savourer quelques instants un arôme... J'ai renoncé à la brûlerie où les prix augmentaient à chaque visite. Et puis équitable, la vendeuse ne connaissait pas le mot !
Je décide de changer de marque. Finalement, il est pas mal. Différent moins chocolaté au goût, mais très sympa.
Rayon fruits et légumes... Ils en ont font du chemin les fruits. Costa-Rica, Chine, Maroc... Que de carburant brûlé pour des aliments qui restent sur les étals. J'ai lu l'autre jour dans le National geographic que la moitié de la nourriture récoltée est gaspillée. C'est une honte !
Je regarde les paquets de carottes et je dépite. Les belges sont moins chères que les françaises. Je pense au producteur. Punaise, je pense trop. L'écart est trop grand cette fois et je prends les carottes belges. Et je m'en veux... D'un autre côté, la Belgique c'est notre voisin immédiat... Bilan carbone ?
Rayon viande : si les producteurs gagnaient la moitié de ce que l'on paye le prix au kilo, ils seraient ravis... Vraiment, y a quelque chose qui cloche dans cette société et moi je pense trop. Le cheval vient d'Argentine, il est à un prix prohibitif. Terminé cette fois, on oubliera et puis il n'a pas un look folichon. Faut dire qu'au niveau du débit, ce n'est pas ça le rayon viande ! Beaucoup de clients passent... D'autres s'attardent près des rayons dates de péremption proches. D'autres renoncent. C'est l'aveu d'un échec pour nos gouvernants...
Et en regardant ces rayons, j'imagine ces personnes qui vont bosser pour un petit salaire et n'arrivent plus à nourrir la famille correctement, la gorge nouée. Il y en a de plus en plus. Et qu'est-ce qui va les aider ?
Il faudrait que les prix baissent effectivement, une renonciation de l'état à la tva de 5,5 % ???? Est-ce que ce geste suffirait, est-ce qu'il serait un début ? Je pense trop.
Je passe dans le rayon flotte. La nôtre au robinet est blanchâtre et pue le chlore... Je repense à cet été où mon fils était surpris de voir un ami qui buvait l'eau du robinet chez lui.... Mes trois citernes de 5L suscitent des regards curieux... J'ai quand même vérifié que le litre était moins cher en grand volume. Parce que ce n'est pas toujours le cas. Et après on vous parlera environnement... Il y a le discours et la pratique.
Gâteaux, pâtes (même vérif que pour l'eau)... Des produits made in France le plus souvent... Mon hypermarché augmente ses prix, mais à l'inverse d'autres, il n'importe pas tout. Est-ce que mes achats sauveront des emplois ? Pourquoi je cogite autant ? Est-ce que je devrais me lancer en politique ?
Je suis content de repartir, je me suis posé tellement de questions pendant cette heure.
Et vous, vous vous en posez aussi lorsque vous faites vos courses ?
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ENVIRONNEMENT,
EQUITABLE,
PATRIOTISME ECONOMIQUE,
POUVOIR ACHAT
Tuesday, September 27, 2011
Saturday, September 24, 2011
IMPRESARIO DU TROISIEME TYPE : John Scalzi
J'ai découvert John Scalzi par l'entremise de Laurent, le libraire de Vortex à Lens. Laurent est un passionné qui vous fait découvrir des bouquins auxquels vous n'auriez pas forcément jeté un oeil, son enthousiasme est communicatif et son conseil sincère. J'avais adoré le vieil homme et la guerre de Scalzi, excellent roman mettant en scène des vieux recyclés pour servir de chair à canon dans des conflits spatiaux.
J'avais ensuite eu le privilège de rencontrer Scalzi lors des Utopiales (la dernière fois où j'y suis allé).
Avec Impresario du troisième type, et au vu de la 4eme de couv', je m'attendais à un roman de SF humoristique.
Commençons par l'histoire, vous êtes Tom Stein, impresario à Hollywood, un jour votre patron vous confie de nouveaux clients, des aliens pas très beaux. Ce sont en fait des blobs gélatineux. Votre mission, les faire accepter par la terre entière. Commence alors pour Tom Stein un périple entrecoupé de la gestion des stars caractérielles et autres clients habituels.
J'avais ensuite eu le privilège de rencontrer Scalzi lors des Utopiales (la dernière fois où j'y suis allé).
Avec Impresario du troisième type, et au vu de la 4eme de couv', je m'attendais à un roman de SF humoristique.
Commençons par l'histoire, vous êtes Tom Stein, impresario à Hollywood, un jour votre patron vous confie de nouveaux clients, des aliens pas très beaux. Ce sont en fait des blobs gélatineux. Votre mission, les faire accepter par la terre entière. Commence alors pour Tom Stein un périple entrecoupé de la gestion des stars caractérielles et autres clients habituels.
Bien sûr le roman comporte quelques scènes franchement drôles, bien sûr, il dresse un portrait acerbe d'Hollywood,, de ses stars, de son fonctionnement mais ça ne marche pas complètement. Mon pote Philippe Halvick m'avait garanti une grosse marrade, je ne l'ai pas eue. J'avoue que l'humour est un art difficile, surtout lorsqu'il s'inscrit dans la référence.
et l'histoire ?
Quelques facilités scénaristiques permettent à Tom de gérer son affaire, tout en contrant un méchant et odieux journaliste. La fin m'a également paru trop facile.
Je ne dirai pas que Impresario du troisième type est un mauvais roman, je le qualifierais plutôt de roman un brin décevant. Cependant, il s'agit du premier roman de Scalzi, celui qu'il avait mis en ligne sur son site avant d'écrire son vieil homme et la guerre.
En conclusion, Scalzi est comme tout auteur : variable. Si vous avez vraiment envie de découvrir son oeuvre, lisez plutôt le Vieil homme et la guerre et ses suites.
Juste un mot sur la couverture, personnellement, elle ne me faisait guère envie, mais là je reste dans le domaine du subjectif.
LIVRE ACHETE A LA FNAC DE LILLE. et sans réduction de 5 % !!!!!
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chronique littéraire,
impresario du troisième type,
l'atalante,
scalzi,
sf
Wednesday, September 21, 2011
azf / 1O ANS plus tard
Une explosion terrifiante, des morts, des blessés, un accident industriel.
10 mots qui ne refléteront et ne prendront jamais en compte ces vies brisées, ces destins bouleversés.
Un accident industriel, un accident est si vite arrivé.
De tout coeur, de sincères pensées envers les victimes et leurs proches.
Ce n'est pas en ce jour que vous portez la douleur, c'est chaque jour depuis ce 21 SEPTEMBRE 2001.
Cordialement.
Jess Kaan.
10 mots qui ne refléteront et ne prendront jamais en compte ces vies brisées, ces destins bouleversés.
Un accident industriel, un accident est si vite arrivé.
De tout coeur, de sincères pensées envers les victimes et leurs proches.
Ce n'est pas en ce jour que vous portez la douleur, c'est chaque jour depuis ce 21 SEPTEMBRE 2001.
Cordialement.
Jess Kaan.
Sunday, September 18, 2011
LE DISCOURS D'UN ROI
A la veille de la seconde guerre mondiale, le Roi Georges VI est incapable de parler sans bégayer. Pourtant, nous sommes à l'heure de la montée des périls, de la démocratie qui se diffuse par le biais de la TSF et face au tribun qu'est Hitler, le monde libre a besoin d'une voix.
Aidé d'un orthophoniste, Georges VI parviendra-t-il à surmonter son trouble ?
Le langage, c'est le pouvoir. Parler aisément en public est la force de bien des hommes politiques actuels, bien avant leur capacité à prendre des décisions. Dans le discours d'un roi, les bégaiements empêchent le futur Georges VI de croire en son destin, de se révéler un grand homme.
Ce film réussit le tour de force de nous tenir en haleine pendant près de deux heures avec une histoire banale, mais dont la grande force est de se mettre au niveau de l'humain. D'un côté, le futur roi arrogant, convaincu de sa supériorité et pourtant affecté d'une tare selon lui ; de l'autre son thérapeute, sans diplôme, mais nanti d'une expérience, acteur raté qui continue de mener sa vie...
La confrontation des deux est ordinaire, et d'emblée l'on ressent de l'empathie pour deux êtres que tout devrait séparer. Aucun effet mélodramatique ne vient accentuer cette rencontre, cette évolution...
Juste des images fortes, la séparation du roi et de son orthophoniste lors d'une promenade, superbement mise en scène.
Et des répliques qui font mouche "autrefois un roi pouvait se contenter de parader pourvu qu'il ne tombe pas de cheval".
Ou cet excellent "que dit cet homme ? (à propos d'Hitler).
Je ne sais pas, mais il le dit très bien."
Le discours d'un roi est donc comme vous l'aurez compris un excellent film qui mérite ses oscars. Il est le rappel qu'à un moment, le discours politique est devenu celui de la voix, puis celui de l'image.
Il est surtout un hymne aux gens affectés d'un trouble qui se surpasse.
BRAVO.
Aidé d'un orthophoniste, Georges VI parviendra-t-il à surmonter son trouble ?
Le langage, c'est le pouvoir. Parler aisément en public est la force de bien des hommes politiques actuels, bien avant leur capacité à prendre des décisions. Dans le discours d'un roi, les bégaiements empêchent le futur Georges VI de croire en son destin, de se révéler un grand homme.
Ce film réussit le tour de force de nous tenir en haleine pendant près de deux heures avec une histoire banale, mais dont la grande force est de se mettre au niveau de l'humain. D'un côté, le futur roi arrogant, convaincu de sa supériorité et pourtant affecté d'une tare selon lui ; de l'autre son thérapeute, sans diplôme, mais nanti d'une expérience, acteur raté qui continue de mener sa vie...
La confrontation des deux est ordinaire, et d'emblée l'on ressent de l'empathie pour deux êtres que tout devrait séparer. Aucun effet mélodramatique ne vient accentuer cette rencontre, cette évolution...
Juste des images fortes, la séparation du roi et de son orthophoniste lors d'une promenade, superbement mise en scène.
Et des répliques qui font mouche "autrefois un roi pouvait se contenter de parader pourvu qu'il ne tombe pas de cheval".
Ou cet excellent "que dit cet homme ? (à propos d'Hitler).
Je ne sais pas, mais il le dit très bien."
Le discours d'un roi est donc comme vous l'aurez compris un excellent film qui mérite ses oscars. Il est le rappel qu'à un moment, le discours politique est devenu celui de la voix, puis celui de l'image.
Il est surtout un hymne aux gens affectés d'un trouble qui se surpasse.
BRAVO.
Thursday, September 15, 2011
Le Triton a des écailles numériques !!!
Paru en mai 2010 aux Editions Mille Saisons , version papier, Eidonius vient de se cloner en version numérique.
Les Editions Mille saisons ont en effet compris l'intérêt de proposer aux heureux possesseurs de liseuses des fichiers à un prix plus qu'abordable entre 49 centimes pour une nouvelle et 4, 99 euros pour des romans.
Si personnellement, je reste réfractaire à la lecture sur écran, j'espère que cette offre suscitera l'intérêt effectif de ces lecteurs modernes se plaignant de prix prohibitifs concernant le numérique (environ 70% du prix papier) et désirant rentabiliser leur matériel.
On en reparle dans quelques temps....
Investigations avec un triton est mon second roman publié aussi en version numérique.
Le premier est REFRACTAIRES, editions EONS
Maintenant, voici les liens pour montrer un éventuel intérêt et le matérialiser par un acte d'achat...
Chez Mille saisons : LA BOUTIQUE NUMERIQUE
Chez Eons : REFRACTAIRES EN NUMERIQUE
J'espère que l'expérience numérique sera plus concluante que la publication de textes sur le net que l'on retrouve sur certains sites, voire forums sans mention du nom de l'auteur, sans même un lien vers son site.
J'attends vos réactions ! ?????????????? Ou pas.
Les Editions Mille saisons ont en effet compris l'intérêt de proposer aux heureux possesseurs de liseuses des fichiers à un prix plus qu'abordable entre 49 centimes pour une nouvelle et 4, 99 euros pour des romans.
Si personnellement, je reste réfractaire à la lecture sur écran, j'espère que cette offre suscitera l'intérêt effectif de ces lecteurs modernes se plaignant de prix prohibitifs concernant le numérique (environ 70% du prix papier) et désirant rentabiliser leur matériel.
On en reparle dans quelques temps....
Investigations avec un triton est mon second roman publié aussi en version numérique.
Le premier est REFRACTAIRES, editions EONS
Maintenant, voici les liens pour montrer un éventuel intérêt et le matérialiser par un acte d'achat...
Chez Mille saisons : LA BOUTIQUE NUMERIQUE
Chez Eons : REFRACTAIRES EN NUMERIQUE
J'espère que l'expérience numérique sera plus concluante que la publication de textes sur le net que l'on retrouve sur certains sites, voire forums sans mention du nom de l'auteur, sans même un lien vers son site.
J'attends vos réactions ! ?????????????? Ou pas.
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Sunday, September 11, 2011
Tristes anniversaires
10 ANS déjà que les tours du World Trade Center se sont effondrées après un premier attentat manqué dans les années 90.
Images à jamais gravées, appels directs à l'âme ou à la colère.
Choisir le camp de l'humanité ou celui d'une civilisation ?
Autant d'interrogations lancées à notre face en quelques secondes à peine.
Il y a 10 ans, j'étais au boulot lorsque j'ai appris qu'un avion avait touché une tour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai aussitôt pensé attentat. Manque de confiance dans mes contemporains ?
Puis j'ai passé la nuit devant la télé à fixer l'écran ressassant les mêmes images. Notre société a beau traiter l'information en temps réel, nos journalistes sont décevants en cela qu'ils commentent encore et encore de la même manière... Faute de mieux.
Le mal de notre monde n'est-il pas quelque part cette instantanéité forcenée que l'on veut nous voir intégrer ?
Nous ne sommes pas des machines, nous enregistrons des informations, mais il nous faut le temps pour les intégrer sinon nous buggons.
6 mois déjà et le tsunami touchait le Japon.
Et pendant ce temps-là à Fukushima ?
Tout s'accélère... Vers quoi ?
La fin ?
Il n'y a pas de fin ou alors ce sera la nôtre.
Les dinosaures ont disparu et ensuite ?
Il y a eu cinq extinctions massives... Après la vie a fini par l'emporter.
Toujours l'émotion puis le temps passant la suite.
A nous de l'écrire.
Images à jamais gravées, appels directs à l'âme ou à la colère.
Choisir le camp de l'humanité ou celui d'une civilisation ?
Autant d'interrogations lancées à notre face en quelques secondes à peine.
Il y a 10 ans, j'étais au boulot lorsque j'ai appris qu'un avion avait touché une tour. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai aussitôt pensé attentat. Manque de confiance dans mes contemporains ?
Puis j'ai passé la nuit devant la télé à fixer l'écran ressassant les mêmes images. Notre société a beau traiter l'information en temps réel, nos journalistes sont décevants en cela qu'ils commentent encore et encore de la même manière... Faute de mieux.
Le mal de notre monde n'est-il pas quelque part cette instantanéité forcenée que l'on veut nous voir intégrer ?
Nous ne sommes pas des machines, nous enregistrons des informations, mais il nous faut le temps pour les intégrer sinon nous buggons.
6 mois déjà et le tsunami touchait le Japon.
Et pendant ce temps-là à Fukushima ?
Tout s'accélère... Vers quoi ?
La fin ?
Il n'y a pas de fin ou alors ce sera la nôtre.
Les dinosaures ont disparu et ensuite ?
Il y a eu cinq extinctions massives... Après la vie a fini par l'emporter.
Toujours l'émotion puis le temps passant la suite.
A nous de l'écrire.
Thursday, September 01, 2011
Le roman des maisons closes / Nicolas Charbonneau / Laurent Guimier
Il est des ouvrages qui vous intriguent, parce que leur sujet vous paraît proche et éloigné de votre culture
Intrigué par l'accorte demoiselle figurant en couverture, je me suis plongé dans cet ouvrage appartenant à l'excellente collection "le roman de" aux editions du rocher.
Je ne pensais guère être surpris, voire déçu par un sujet que je pensais racoleur, mais d'emblée, le ton employé par les auteurs m'étonna. Car c'est une invitation à découvrir ces lieux qui s'offrit à moi.
Remontant les siècles, passant de Rome au royaume de France puis au camp de Boulogne sur mer où Napoléon remit les premières légions d'honneur,
(qui a dit que ce blog n'était pas culturel parfois ???), je m'étonnai, me confrontai à mes préjugés.
Histoire avec un grand H, histoire de filles paumées, maltraitées, ou de filles devenant la patronne de ces lieux titillant l'imagination et les fantasmes comme le Chabanais, le Sphinx, il y a dans cet ouvrage de quoi vous inciter à la perplexité, notamment lorsque les auteurs évoquent la grosse orgie accompagnant l'exposition universelle de 1889, mêlant des politiciens de pays ennemis deux décennies plus tôt. Il y aussi dans cet ouvrage matière à interrogation car la prostitution, les maisons closes sont indissociables de la syphilis et des MST, mais aussi d'une frustration de certains / certaines, d'une dichotomie entre lieux raffinés et maison d'abattage où les filles enchaînent parfois jusqu'à 60 passes voire davantage par jour.
Il faudra attendre l'intervention d'une ancienne prostituée Marthe Richard pour que toutes les maisons closes ferment. Le portrait de la dame par les auteurs est assez incendiaire, je trouve.
Les documents d'annexe, les documents iconographiques figurant dans cet ouvrage sont très intéressants, je pense notamment à la tarification de chaque position en des termes fleuris...
Bref, vous l'aurez compris, cet ouvrage m'a tout simplement emballé.
Loin de toute hypocrisie et de tout moralisme, il démontre que la prostitution a toujours existé et qu'elle existera toujours. Il sépare bien les deux prostitutions, celle de luxe et l'autre plus brutale, bestiale. Dans tous les cas, la misère sexuelle, la misère tout court ne sont jamais loin. Les cercles d'influence et de pouvoir non plus.
(ouvrage reçu en service de presse)
Pour une vue de la misère sexuelle, voir la série suivante
Intrigué par l'accorte demoiselle figurant en couverture, je me suis plongé dans cet ouvrage appartenant à l'excellente collection "le roman de" aux editions du rocher.
Je ne pensais guère être surpris, voire déçu par un sujet que je pensais racoleur, mais d'emblée, le ton employé par les auteurs m'étonna. Car c'est une invitation à découvrir ces lieux qui s'offrit à moi.
Remontant les siècles, passant de Rome au royaume de France puis au camp de Boulogne sur mer où Napoléon remit les premières légions d'honneur,
(qui a dit que ce blog n'était pas culturel parfois ???), je m'étonnai, me confrontai à mes préjugés.
Histoire avec un grand H, histoire de filles paumées, maltraitées, ou de filles devenant la patronne de ces lieux titillant l'imagination et les fantasmes comme le Chabanais, le Sphinx, il y a dans cet ouvrage de quoi vous inciter à la perplexité, notamment lorsque les auteurs évoquent la grosse orgie accompagnant l'exposition universelle de 1889, mêlant des politiciens de pays ennemis deux décennies plus tôt. Il y aussi dans cet ouvrage matière à interrogation car la prostitution, les maisons closes sont indissociables de la syphilis et des MST, mais aussi d'une frustration de certains / certaines, d'une dichotomie entre lieux raffinés et maison d'abattage où les filles enchaînent parfois jusqu'à 60 passes voire davantage par jour.
Il faudra attendre l'intervention d'une ancienne prostituée Marthe Richard pour que toutes les maisons closes ferment. Le portrait de la dame par les auteurs est assez incendiaire, je trouve.
Les documents d'annexe, les documents iconographiques figurant dans cet ouvrage sont très intéressants, je pense notamment à la tarification de chaque position en des termes fleuris...
Bref, vous l'aurez compris, cet ouvrage m'a tout simplement emballé.
Loin de toute hypocrisie et de tout moralisme, il démontre que la prostitution a toujours existé et qu'elle existera toujours. Il sépare bien les deux prostitutions, celle de luxe et l'autre plus brutale, bestiale. Dans tous les cas, la misère sexuelle, la misère tout court ne sont jamais loin. Les cercles d'influence et de pouvoir non plus.
(ouvrage reçu en service de presse)
Pour une vue de la misère sexuelle, voir la série suivante
Saturday, August 27, 2011
HEL de Graham Masterton
Peggy était une petite fille de 5 ans. Mais Peggy est morte en 1941, noyée dans la piscine familiale.
Seulement Peggy n'est pas vraiment morte, elle continue de hanter ses soeurs Lizzie et Laura... Et ceux qui leur veulent du mal n'en ont plus pour longtemps à vivre. Car Peggy est devenue une vengeresse, bercée de contes de fées.
Graham Masterton, je vous en parle depuis un bout de temps. Un maître de l'horreur capable de petites perles de noirceurs, mais aussi de bouquins mineurs. Hel appartient aux meilleurs Masterton. L'intrigue se déroule sur une dizaine d'années, offrant à la petite fille Peggy l'occasion d'exercer ses pouvoirs maléfiques.
Les scènes gore sont très bien rendues, la psychologie des personnages est plutôt bien appréhendée. Un peu de sexe, notamment une scène de sodomie plutôt hard, viennent faire monter la tension. On regrettera juste que dans l'édition illustrée par P.O Templier et datant de 1997 des coquilles impardonnables et des phrases bancales gâchent un peu le plaisir de lecture. Je pense notamment à un boucher de bouteille au lieu du bouchon... Mais ce n'est pas le seul. Dans ce roman, Masterton rend hommage aux auteurs de contes (je n'ai pas dit de fée car ce serait dénaturer ce que sont les contes) à Andersen, à Dickens... Il dépeint les milieux de la création littéraire et cinématographique sans complaisance... En conclusion, un très bon Masterton, un peu moins bon que le Portrait du Mal, mais très prenant...
CRITIQUE REALISEE A PARTIR D'UN LIVRE ACHETE CHEZ UN BOUQUINISTE DE MONTMORILLON. (désormais, je préciserai cela car dans les semaines à venir, je traiterai de Service de Presse)
Friday, August 26, 2011
PLANETE DES SINGES / CAPTAIN AMERICA
Vive l'été et le temps mauvais, au moins on peut aller au ciné !
LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES
L'histoire, un bébé chimpanzé, enfant d'une femelle dopé à un virus devient hyper intelligent et se retrouve confronté à la violence du monde des hommes. Il deviendra le leader de sa communauté.
Bon, avec un titre pareil, inutile de vous dire que ce film vient expliquer le chef d'oeuvre avec C Heston. Je préciserai juste que le roman ayant donné lieu au film originel était l'oeuvre de M Pierre Boulle, auteur français, aussi auteur du Pont de la Rivière Kwai.
A quand des monuments dédiés à ce génial auteur ?
Le film est visuellement réussi avec des scènes formidables, des morceaux d'anthologie comme seuls savent les faire les américains. Mais à côté, on notera aussi des faiblesses dans le scénar notamment au début du film.
Grand spectacle pour la famille, bon film, mais attention à absorber sans chercher la petite bête !
CAPTAIN AMERICA
Ce qu'il y a de génial dans les comics, c'est qu'on nous ressert souvent la même thématique et que l'on en sort ébahi. Captain america est à l'origine un gringalet à qui l'armée et la science vont donner la possibilité de devenir un héros pour combattre le mal. Oui ca rappelle spiderman...
Pourtant la magie fonctionne. L'empathie est immédiate car le héros a des principes, des valeurs. Le soin apporté aux décors, au casting font de ce film un très très bon divertissement non dénué d'humour. Marvel a inventé une nouvelle mythologie et l'on attend avec impatience comme les 10 personnes dans la salle après le générique les premières images de the avenger.
En parlant de the avenger, l'adaptation en dessin animé est formidable elle aussi. Scénario avec rebondissement, dessins superbes...
Il est tout de même dommage que la bd française n'ait pas été capable d'accoucher de quelque chose aussi abouti que ces comics... Bien sûr, il y a de bonnes séries, je ne le nie pas, mais elles ne durent guère...
En conclusion, Captain America est une très bonne adaptation du comics, un bon spectacle.
C'est aussi ça la magie du cinéma.
LA PLANETE DES SINGES : LES ORIGINES
L'histoire, un bébé chimpanzé, enfant d'une femelle dopé à un virus devient hyper intelligent et se retrouve confronté à la violence du monde des hommes. Il deviendra le leader de sa communauté.
Bon, avec un titre pareil, inutile de vous dire que ce film vient expliquer le chef d'oeuvre avec C Heston. Je préciserai juste que le roman ayant donné lieu au film originel était l'oeuvre de M Pierre Boulle, auteur français, aussi auteur du Pont de la Rivière Kwai.
A quand des monuments dédiés à ce génial auteur ?
Le film est visuellement réussi avec des scènes formidables, des morceaux d'anthologie comme seuls savent les faire les américains. Mais à côté, on notera aussi des faiblesses dans le scénar notamment au début du film.
Grand spectacle pour la famille, bon film, mais attention à absorber sans chercher la petite bête !
CAPTAIN AMERICA
Ce qu'il y a de génial dans les comics, c'est qu'on nous ressert souvent la même thématique et que l'on en sort ébahi. Captain america est à l'origine un gringalet à qui l'armée et la science vont donner la possibilité de devenir un héros pour combattre le mal. Oui ca rappelle spiderman...
Pourtant la magie fonctionne. L'empathie est immédiate car le héros a des principes, des valeurs. Le soin apporté aux décors, au casting font de ce film un très très bon divertissement non dénué d'humour. Marvel a inventé une nouvelle mythologie et l'on attend avec impatience comme les 10 personnes dans la salle après le générique les premières images de the avenger.
En parlant de the avenger, l'adaptation en dessin animé est formidable elle aussi. Scénario avec rebondissement, dessins superbes...
Il est tout de même dommage que la bd française n'ait pas été capable d'accoucher de quelque chose aussi abouti que ces comics... Bien sûr, il y a de bonnes séries, je ne le nie pas, mais elles ne durent guère...
En conclusion, Captain America est une très bonne adaptation du comics, un bon spectacle.
C'est aussi ça la magie du cinéma.
Sunday, August 21, 2011
Les démons des Carpathes tome III
3 eme et dernier volet des aventures de nos héros traquant les créatures les plus célèbres du fantastique
hop une présentation, fainéantise oblige, ce sera celle de l'éditeur.
hop une présentation, fainéantise oblige, ce sera celle de l'éditeur.
Présentation de l'éditeur
Depuis le château du comte dans les Carpathes, où ils étaient séquestrés, Sean Mulligan et Bruce Mackinlay viennent d'être " téléportés " vers la Grande-Bretagne pour tenter de retrouver Brasov et sa cohorte de créatures monstrueuses qui, après avoir ravagé Vienne et Paris, semblent se diriger vers Londres. Plutôt que de les suivre dans leur voyage à travers le temps, sir Arthur Conan Doyle arrête sa machine et écoute attentivement le plan fomenté par Victor lordanescu, le serviteur " fantôme " du château. Nos détectives ne sont pas au bout de leurs surprises, car le machiavélisme du comte Brasov dépasse les limites de l'imagination...
.... >>> D'emblée le ton est donné et nos deux héros se retrouvent confrontés à un premier mystère, premier rebondissement inattendu pour le lecteur. Puis l'histoire se déploie, scénario impeccable et ambiance lourde.
Le trait est précis, les couleurs superbement rendues. L'histoire ne manque pas de rebondissements. Jusqu'au final... Un final qui m'a déçu car il survient en trois pages, ce qui est vraiment dommage.
POur le reste, les Démons des Carpathes témoigne de la vivacité de l'imaginaire, de la force des hommes et de la puissance créatrice des auteurs comme Poe, Conan Doyle, Bram Stoker... Dommage que parmi ces noms, il n'y ait aucun français...
En conclusion, une très bonne BD qui a su s'inspirer du fantastique moderne et le sublimer. Bravo !
Monday, August 15, 2011
Sunday, August 14, 2011
Milla et les aliens (phénomènes paranormaux)
Milla Jojovitch s'était déjà frottée aux Aliens dans le cinquième élément, un film euh comment dire.... un peu fourre-tout avec des costumes JPG (Jean Paul Gaultier) et Bruce Willis dans son taxi volant et un scenar euh... simple, dans Jeanne d'Arc (ah non, là c'étaient des Anglois !!! A ma décharge, ils avaient de drôles de casques et parlaient un langage insolite).
La brave remet le couvert dans Phénomènes Paranormaux qui est tiré de faits divers authentiques survenus en 2000 et la preuve que c'est de l'authentique, les différents protagonistes ayant vécu ces évènements ont refusé d'être impliqués dans la réalisation !!!
Bref, commençons par le commencement.
Milla Jojovitch incarne donc une psy dont le mari a été assassiné et enquêtant sur des patients souffrant de troubles du sommeil en Alaska à Nome, USA.
En hypnotisant l'un d'eux, elle l'amène à se flinguer et à buter sa famille, (qui vient de dire dommage collatéral ? C'est petit ! Moi je dirai l'hypnose, on évitera.), puis comme si cela ne suffisait pas, elle en hypnotise un autre, volontaire cette fois.
Le mec gerbe sur le tapis du cabinet - ça fout la trouille parce que si on n'a pas de K2R, ces taches là on ne les nettoie pas... Ou alors au vinaigre ? Il paraît que le vinaigre c'est le top !!!
Bon je disgresse, stop !
Le patient qui a vomi. lui parle de gens venant le chercher, la nuit. Ils sont déguisés en chouette, mais ils ne sont pas chouettes !! C'est un déguisement.
Alors Milla la psy pige qu'il s'agit d'Aliens.
Forcément, y a 11 millions de personnes qui ont été kidnappés par des E.T ou qui connaissent des personnes ayant été kidnappés par des aliens. On remarquera qu'il s'agit surtout d'Américains... Perso, j'ai quelques allumés dans mon entourage, mais ce sont des chats...
Je me demande si mon pote Antoine a été enlevé par des aliens ?
De fil en aiguille, Milla pige que les Aliens parlent sumérien (enfin quelques mots. De toute façon sur Terre, on parle rarement sumérien)... qu'ils s'éclatent à enlever les gens, à leur faire des expériences avec des sondes, façon X FILES...
Comme elle enquiquine les E.T, ils vont se venger of course. Ils rentrent chez elle, en sortent, passent par le toit, salopent son parquet en la traînant dessus... Des pourris, je vous dis !!!
Je n'en dis pas trop parce que si vous achetez le film via ce site, je toucherai une comm ... mais bon je sais que vous n'en ferez rien !!! La crise et tout ça...
Mais comme je suis bon prince, je vous livre ma conclusion :
Les Aliens venant sur Terre sont les psychopathes aliens, ils sont mégalos, se prennent pour Dieu, baragouinent une vieille langue et jouent à poser des sondes aux humains. En fait, ils ne sont pas loin de l'image de la pub Lustucru où ils enlevaient Germaine !!! sauf que là, ils mangeaient des pates.
Bref, la prochaine fois que vous sortirez uriner à la nuit tombée sur le sapin ou dans la pelouse ou sur le mur du voisin, keep watching the sky.
Ah dernier truc les aliens ont besoin de lumière sur leurs soucoupes qui roulent, non filent à 2700 km/h. D'après une experte (mon épouse qui refuse d'être impliquée dans ce billet), ce serait pour être visible de leurs congénères et éviter un accident type Tunguska (1908).
Maintenant à vous de décider, si vous voulez croire ou non ?
Soit dit en passant, le film se laisse voir...
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Friday, August 12, 2011
La promesse des Ténèbres de Maxime Chattam
J'ai eu la chance de rencontrer Maxime Chattam, il y a de cela quelques années au salon du Polar de Lens.
Il venait de sortir son second roman chez Lafon
Je me souviens être resté à discuter fantastique, inspiration, King, Lovecraft...
Ce fut l'une de ces riches rencontres que l'on a parfois avec un auteur...
Pour moi, Chattam est un auteur adrénaline. Il sait vous embarquer dans son monde et vous oblige à raccourcir vos nuits tant vous aspirez à savoir comment son opus va se terminer.
La promesse des Ténèbres est à mon sens un très bon Chattam.
En fait, jusqu'ici je n'ai été déçu qu'avec le sang du temps et le cinquième règne.
L'histoire de la Promesse des ténèbres : Brady, l'époux d'Annabel, la détective de la trilogie du mal, commence une enquête dans les milieux underground du porno. Il ne tarde pas à découvrir une bande d'azimutés, érigeant la jouissance totale en religion...
Très vite, le ton est donné. Chattam parvient à mener en parallèle deux intrigues, l'enquête d'Annabel, celle de son époux. Et il nous emmène dans un new york cauchemardesque, parmi les rélégués économiques...
Thriller efficace, jouant avec les artifices du genre fantastique, la Promesse des Ténèbres tient son lecteur en haleine. On regrettera juste une facilité scénaristique qui permet un tour de passe-passe.
¨Pour le reste, il serait très avisé de lire cette promesse des Ténèbres avant la trilogie du mal.
En conclusion, un très bon Chattam pour passer des nuits d'horreur.
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Thursday, August 11, 2011
Une décision...
Lorsque Leika est arrivée chez nous, elle ressemblait à une petite boule de laine, une mère câlin. Elle était là, nous suivant, aimante comme le sont les animaux à l'inverse de certains humains. Aucune contrepartie à cet amour, c'était là en elle... Naturel. Une relation instinctive, basée sur le contact.
Puis Leika a développé une allergie.
A quoi ?
On ne l'a jamais su. Les allergies des chats n'intéressent pas les labos, nous a expliqué le vétérinaire. Pas assez rentable. Cela pouvait être lié au poisson -oui, des chats sont allergiques au poisson y compris des boîtes, à des acariens.
Bref pendant un bout de temps, Leika est allée chez le véto, se faire injecter diverses substances, prendre des cachetons. Cela lui évitait de se gratter frénétiquement, car Leika souffrait tellement quand les crises la prenaient qu'elle s'est mise à s'arracher les poils.
Et puis vint le mois d'août 2009. La situation est devenue ingérable. La petite n'avait plus un poil sur le ventre, quasi plus sur la tête, vous la touchiez, elle était trempée de sa salive. La voir ainsi me dépitait.
Elle nous sautait dessus, s'agrippait...Elle souffrait. Dans la maison, dès qu'elle entrait, elle déféquait ou pissait, incapable de se contrôler. Pas possible de lui en vouloir, c'était ce mal qui la rongeait.
Ce mal aux accalmies imprévisibles...
Le 10, elle s'est mise à se jeter contre la fenêtre parce qu'elle voulait rentrer. Il y avait le bébé, on l'avait surprise plusieurs fois tentant d'aller dans sa chambre pour se lover contre lui. On ne l'a pas laissée entrer, en revanche on l'a gâtée, le repas du condamné.
Il a fallu prendre la décision. La piqûre. Ultime alternative.
A un moment, il faut arrêter de vouloir aller contre la Nature. De braver ses règles.
Le 11 au matin, j'ai conduit Leika chez le vétérinaire et je suis resté pour assister à sa "mise à mort" ou sa délivrance. Ce fut horrible, l'occasion de se poser un tas de questions. S'il y a quelque chose au dessus de nous, est-ce qu'il me comprendrait ? Je me suis dit qu'un jour ou l'autre, il faudrait se justifier. Quand ce jour viendra, je dirai que je n'étais qu'un homme.
Aujourd'hui encore, quand j'y repense, je m'en veux. Mais d'un autre côté, je me dis que j'ai abrégé le calvaire de cette pauvre bête qui n'avait rien demandé à personne.
On va me dire qu'il y a pire dans le monde, pauvres humains etc...
Mais l'homme peut faire des choix que les bêtes ne font pas.
Leika était une chouette chatte, je ne l'oublie pas.
Puis Leika a développé une allergie.
A quoi ?
On ne l'a jamais su. Les allergies des chats n'intéressent pas les labos, nous a expliqué le vétérinaire. Pas assez rentable. Cela pouvait être lié au poisson -oui, des chats sont allergiques au poisson y compris des boîtes, à des acariens.
Bref pendant un bout de temps, Leika est allée chez le véto, se faire injecter diverses substances, prendre des cachetons. Cela lui évitait de se gratter frénétiquement, car Leika souffrait tellement quand les crises la prenaient qu'elle s'est mise à s'arracher les poils.
Et puis vint le mois d'août 2009. La situation est devenue ingérable. La petite n'avait plus un poil sur le ventre, quasi plus sur la tête, vous la touchiez, elle était trempée de sa salive. La voir ainsi me dépitait.
Elle nous sautait dessus, s'agrippait...Elle souffrait. Dans la maison, dès qu'elle entrait, elle déféquait ou pissait, incapable de se contrôler. Pas possible de lui en vouloir, c'était ce mal qui la rongeait.
Ce mal aux accalmies imprévisibles...
Le 10, elle s'est mise à se jeter contre la fenêtre parce qu'elle voulait rentrer. Il y avait le bébé, on l'avait surprise plusieurs fois tentant d'aller dans sa chambre pour se lover contre lui. On ne l'a pas laissée entrer, en revanche on l'a gâtée, le repas du condamné.
Il a fallu prendre la décision. La piqûre. Ultime alternative.
A un moment, il faut arrêter de vouloir aller contre la Nature. De braver ses règles.
Le 11 au matin, j'ai conduit Leika chez le vétérinaire et je suis resté pour assister à sa "mise à mort" ou sa délivrance. Ce fut horrible, l'occasion de se poser un tas de questions. S'il y a quelque chose au dessus de nous, est-ce qu'il me comprendrait ? Je me suis dit qu'un jour ou l'autre, il faudrait se justifier. Quand ce jour viendra, je dirai que je n'étais qu'un homme.
Aujourd'hui encore, quand j'y repense, je m'en veux. Mais d'un autre côté, je me dis que j'ai abrégé le calvaire de cette pauvre bête qui n'avait rien demandé à personne.
On va me dire qu'il y a pire dans le monde, pauvres humains etc...
Mais l'homme peut faire des choix que les bêtes ne font pas.
Leika était une chouette chatte, je ne l'oublie pas.
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Wednesday, August 10, 2011
Héros
Non, je ne vous parlerai pas de moi, le terme serait plus que mal choisi, mais je vais vous faire une comparaison rapide (parce que j'ai un boulot à terminer, faut pas croire) entre Harry Potter, dernier opus et Green Hornet.
Pour Harry Potter, il s'agit du dernier opus.
8 films pour 7 bouquins.
Harry a grandi, c'est l'Elu dans toute sa splendeur... Il combat des méchants sorciers nazis. Non ?
Si parce que le programme de Voldemort, c'est tout de même de préserver la """"race""" des sorciers.
Mais on vous l'a dit, Harry est l'élu et tout le monde le suit, y compris quand il n'a pas de plan pour trouver un horcruxe... Bref, autant le septième volet m'avait emballé car il était entraînant, sombre.
Autant celui-là m'a laissé un peu sur ma faim. Car en étant l'Elu, Harry ne craint pas grand chose.
Oh bien sûr, il perd des compagnons dans la bataille, mais le ressort dramatique est mal exploité...
Ah dernier truc lors de l'ultime bataille, les méchants s'en vont, mais comment pfft aucune idée...
Green Hornet, encore un film de super héros !!!
Oui, j'adore les comics, je l'avoue.
Mais là, c'est du french touch de Michel Gondry, de la parodie assumée...
L'histoire : un fils d'un magnat de la presse perd le père avec lequel il ne s'entendait guère... Aidé de son mécano, il décide de devenir un super héros qui entretient le doute sur ses intentions...
Et franchement, c'est très réussi.
Un héros, pas très adepte des combats, plutôt grande gueule. Sans pouvoir. Mégalo...
Des répliques cinglantes. De l'humour omniprésent. Des effets spéciaux qui s'intégrent parfaitement dans le film.
Bref, un très bon film...
Pour Harry Potter, il s'agit du dernier opus.
8 films pour 7 bouquins.
Harry a grandi, c'est l'Elu dans toute sa splendeur... Il combat des méchants sorciers nazis. Non ?
Si parce que le programme de Voldemort, c'est tout de même de préserver la """"race""" des sorciers.
Mais on vous l'a dit, Harry est l'élu et tout le monde le suit, y compris quand il n'a pas de plan pour trouver un horcruxe... Bref, autant le septième volet m'avait emballé car il était entraînant, sombre.
Autant celui-là m'a laissé un peu sur ma faim. Car en étant l'Elu, Harry ne craint pas grand chose.
Oh bien sûr, il perd des compagnons dans la bataille, mais le ressort dramatique est mal exploité...
Ah dernier truc lors de l'ultime bataille, les méchants s'en vont, mais comment pfft aucune idée...
Green Hornet, encore un film de super héros !!!
Oui, j'adore les comics, je l'avoue.
Mais là, c'est du french touch de Michel Gondry, de la parodie assumée...
L'histoire : un fils d'un magnat de la presse perd le père avec lequel il ne s'entendait guère... Aidé de son mécano, il décide de devenir un super héros qui entretient le doute sur ses intentions...
Et franchement, c'est très réussi.
Un héros, pas très adepte des combats, plutôt grande gueule. Sans pouvoir. Mégalo...
Des répliques cinglantes. De l'humour omniprésent. Des effets spéciaux qui s'intégrent parfaitement dans le film.
Bref, un très bon film...
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Sunday, August 07, 2011
IL Y A UNE SEMAINE : LA ZOMBIE WALK
Voici une AUTRE vidéo...
J'en ai une autre de 166 MO, je la mettrai sur le site d'ici quelques jours...
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Friday, August 05, 2011
L'Assaut
Enfin un film français à hauteur d'homme et efficace.
L'assaut, c'est l'histoire de cette prise d'otage des passagers d'un vol d'air France sur l'aéroport d'Alger en 94 , côté passagers justement, mais aussi côté GIGN, côté autorité.
D'emblée le ton est donné avec une immersion dans la vie des flics confrontés aux forcenés. Mise en scène au scalpel, images nettes et cruelles.... on est happés aussitôt.
Pendant ce temps, en Algérie, quatre terroristes se préparent à passer à l'acte, mais un grain de sable va précipiter l'exécution de leur plan.
Suivent des heures interminables et cruelles, suit la montée de la peur, les tractations où l'on voit les autorités joindre aisément un contact proche des milieux islamistes, la remise du fric à une organisation terroriste...
Il y a des moments chocs dans ce film, des tragédies personnelles. Le pire est de savoir qu'il s'agit de la réalité...
Puis arrive Marignane et le dénouement que l'on connaît, que l'on vit en direct...
Et une question subsiste, que se serait-il passé si la cellule terroriste avait réussi son plan ?
En conclusion, l'assaut réveille le cinéma français. C'est un documentaire clinique en même temps qu'un film d'action sans les exagérations inhérentes à ce genre, c'est surtout la preuve qu'il existe dans ce pays des réalisateurs de talent à qui l'on doit pouvoir confier des scénarios sortant des sentiers battus. Ici, il s'agit de faits authentiques, mais on espère vraiment qu'avec un tel talent à la mise en scène, au scénar, l'équipe de ce film redynamisera la fiction française qui en a bien besoin.
L'assaut, c'est l'histoire de cette prise d'otage des passagers d'un vol d'air France sur l'aéroport d'Alger en 94 , côté passagers justement, mais aussi côté GIGN, côté autorité.
D'emblée le ton est donné avec une immersion dans la vie des flics confrontés aux forcenés. Mise en scène au scalpel, images nettes et cruelles.... on est happés aussitôt.
Pendant ce temps, en Algérie, quatre terroristes se préparent à passer à l'acte, mais un grain de sable va précipiter l'exécution de leur plan.
Suivent des heures interminables et cruelles, suit la montée de la peur, les tractations où l'on voit les autorités joindre aisément un contact proche des milieux islamistes, la remise du fric à une organisation terroriste...
Il y a des moments chocs dans ce film, des tragédies personnelles. Le pire est de savoir qu'il s'agit de la réalité...
Puis arrive Marignane et le dénouement que l'on connaît, que l'on vit en direct...
Et une question subsiste, que se serait-il passé si la cellule terroriste avait réussi son plan ?
En conclusion, l'assaut réveille le cinéma français. C'est un documentaire clinique en même temps qu'un film d'action sans les exagérations inhérentes à ce genre, c'est surtout la preuve qu'il existe dans ce pays des réalisateurs de talent à qui l'on doit pouvoir confier des scénarios sortant des sentiers battus. Ici, il s'agit de faits authentiques, mais on espère vraiment qu'avec un tel talent à la mise en scène, au scénar, l'équipe de ce film redynamisera la fiction française qui en a bien besoin.
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Thursday, August 04, 2011
LA LOCATAIRE
Production de la hammer, la locataire met en scène une femme médecin trouvant un appart idéal à New York.
Mais très vite, notre belle doctoresse va éprouver des sensations curieuses comme si elle n'était pas seule dans son home sweet home...
La locataire m'a furieusement rappelé une histoire lue il y a une paire d'années dans une antho chez pocket terreur. L'intrigue tente de jouer avec nos nerfs, nos peurs. On saura gré à la hammer d'avoir réemployé christopher lee et d'éviter les clichés sexe, horreur... Bref de la jouer plus fine.
Le montage est nerveux, use d'artifices bienvenus comme le flash back permettant de mieux cerner les motivations des persos...Jeffrey Dean Morgan trouve là un rôle convenable, il incarne à la perferction le pervers tentant de batailler avec ses démons. Quant à Hilary Swank, elle est surtout une belle femme crevant l'écran. Souhaitons leur de trouver des rôles plus étoffés à l'avenir
au final, la locataire reste un petit film sympathique, pas mémorable, mais de là à aller le voir au ciné il y a un pas que je ne vous invite pas à franchir.
Mais très vite, notre belle doctoresse va éprouver des sensations curieuses comme si elle n'était pas seule dans son home sweet home...
La locataire m'a furieusement rappelé une histoire lue il y a une paire d'années dans une antho chez pocket terreur. L'intrigue tente de jouer avec nos nerfs, nos peurs. On saura gré à la hammer d'avoir réemployé christopher lee et d'éviter les clichés sexe, horreur... Bref de la jouer plus fine.
Le montage est nerveux, use d'artifices bienvenus comme le flash back permettant de mieux cerner les motivations des persos...Jeffrey Dean Morgan trouve là un rôle convenable, il incarne à la perferction le pervers tentant de batailler avec ses démons. Quant à Hilary Swank, elle est surtout une belle femme crevant l'écran. Souhaitons leur de trouver des rôles plus étoffés à l'avenir
au final, la locataire reste un petit film sympathique, pas mémorable, mais de là à aller le voir au ciné il y a un pas que je ne vous invite pas à franchir.
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Wednesday, August 03, 2011
Le cas Jack Spark,Ete mutant, Victor Dixen
Une couverture qui attire l'oeil, une quatrième de couve' efficace, l'éditeur de Victor Dixen (Jean-Claude Gawsewitch) sait accrocher le lecteur potentiel.
L'histoire, un ado insomniaque/perturbé Jack Spark est envoyé en camp de vacances à Redrock pour être repris en main. Mais ce camp abrite une menace redoutable.
Tandis que d'étranges signes apparaissent dans sa chair, Jack va réaliser que lui seul peut espérer sauver ses amis.
Victor Dixen est un jeune auteur plutôt doué qui frappe fort avec ce premier roman d'une tétralogie.
Si j'ai d'abord trouvé très maladroit d'utiliser la première personne du singulier et de s'adresser parfois aux lecteurs, ce défaut ne m'a pas empêché de me régaler des aventures de Jack Spark.
Présent de narration efficace, descriptions qui font mouche, rythme soutenu, rebondissements à la pelle, Dixen n'a pas volé son grand prix de l'imaginaire catégorie jeunesse. Il y a dans son écriture une nervosité, une adrénaline bienvenue dans le paysage de l'imaginaire français. Bon, il y a encore des aspects trop manichéens, du politiquement correct de bon aloi, des notes de bas de page agaçantes.
Bon sang, les notes de bas de page ne se justifient jamais, il suffit de développer l'idée dans le contexte me disait mon ancienne éditrice.
Mais pour le reste Victor Dixen, vous avez bien bossé en mêlant l'histoire avec le fantastique, en veillant à ce que le rythme ne baisse jamais, c'est un cocktail très efficace, hormis sur la fin avec Napoléon où ça devient too much...
On passera le détail des indices d'octane dans une voiture.
En tout cas, lecteurs de ce blog, n'hésitez pas à découvrir les aventures de Jack Spark, c'est une excellente lecture.
D'ailleurs, elle existe déjà en poche
chronique réalisée à partir de l'édition JC Gawsewitch.
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