Prochaine parution : Reflets d'un Ancien Monde dans l'anthologie dirigée par RICHARD D NOLANE aux Editions ODS, la Bibliothèque d'Atlantis.
Le challenge dans ce cas précis, mêler la grande histoire et le fantastique...
L'antho pourra être commandée sur le site de l'éditeur en cliquant ici
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Sunday, May 29, 2011
Wednesday, May 25, 2011
PROCHAINEMENT
Le joli mois de mai touche à sa fin...
Les écrits avancent, cela compense le temps perdu sur certains salons où l'on attend le lecteur. Où l'on subit les réflexions du genre "ah le fantastique, je déteste ça !"
Viva Mimi ange gardien et plus belle la vie. Ou les Contes de Maupassant !!
Des réponses attendues en juin, ... Angoissé ?
Oui... Il est toujours difficile de savoir ce que l'on va faire si on se gamelle.
En attendant sortent sous peu ces deux anthologies chez des petits editeurs (HYDROMEL / MALPERTUIS)
Vous connaissez la problématique, il est rare de trouver ces anthos en librairie, mais ces bouquins sont réalisés par des passionnés et sont différents de la production actuelle. Ils valent sans doute le détour !
Dans le premier texte, je me replonge dans l'histoire de l'Irlande du Nord. La période où Thatcher était au pouvoir chez les british... Sale temps pour la cause irlandaise... Ma doc m'a fait frémir.
Comment on devient un terroriste ou un combattant de la liberté ? Voilà la problématique.
Terroriste ou combattant de la liberté, quel fossé entre les deux ? L'approbation des médias ???
Clairement oui !
Dans le second texte, j'ai choisi de montrer l'Irak de 2003...
Tandis que les Américains se rapprochent de Bagdad, des Irakiens dans l'un des plus grands musées de la ville... Pour quoi faire ? Où est l'âme d'un peuple ?
Voilà, vous savez tout désormais, vous pourrez vous procurer ces anthos aux imaginales à Epinal, où je ne mettrai pas les pieds cette année.
Pour l'antho Museums, si vous êtes parisien ( personne n'est parfait !:-)), vous pourrez vous la faire dédicacer le 18 JUIN, jour de l'appel à la libraire l'antre monde près du cimetière du Père Lachaise.
Sur ce je vous laisse, mon chat réclame à manger et s'apprête à monter sur le clavier après avoir bu dans mon verre AHGSUJGFHDFKLHGKJH
Les écrits avancent, cela compense le temps perdu sur certains salons où l'on attend le lecteur. Où l'on subit les réflexions du genre "ah le fantastique, je déteste ça !"
Viva Mimi ange gardien et plus belle la vie. Ou les Contes de Maupassant !!
Des réponses attendues en juin, ... Angoissé ?
Oui... Il est toujours difficile de savoir ce que l'on va faire si on se gamelle.
En attendant sortent sous peu ces deux anthologies chez des petits editeurs (HYDROMEL / MALPERTUIS)
Vous connaissez la problématique, il est rare de trouver ces anthos en librairie, mais ces bouquins sont réalisés par des passionnés et sont différents de la production actuelle. Ils valent sans doute le détour !
Dans le premier texte, je me replonge dans l'histoire de l'Irlande du Nord. La période où Thatcher était au pouvoir chez les british... Sale temps pour la cause irlandaise... Ma doc m'a fait frémir.
Comment on devient un terroriste ou un combattant de la liberté ? Voilà la problématique.
Terroriste ou combattant de la liberté, quel fossé entre les deux ? L'approbation des médias ???
Clairement oui !
Dans le second texte, j'ai choisi de montrer l'Irak de 2003...
Tandis que les Américains se rapprochent de Bagdad, des Irakiens dans l'un des plus grands musées de la ville... Pour quoi faire ? Où est l'âme d'un peuple ?
Voilà, vous savez tout désormais, vous pourrez vous procurer ces anthos aux imaginales à Epinal, où je ne mettrai pas les pieds cette année.
Pour l'antho Museums, si vous êtes parisien ( personne n'est parfait !:-)), vous pourrez vous la faire dédicacer le 18 JUIN, jour de l'appel à la libraire l'antre monde près du cimetière du Père Lachaise.
Sur ce je vous laisse, mon chat réclame à manger et s'apprête à monter sur le clavier après avoir bu dans mon verre AHGSUJGFHDFKLHGKJH
Wednesday, May 11, 2011
PEUR AVEUGLE
Graham Masterton est un maître de la Terreur !!!
L'ayant découvert en 92/93 (au siècle dernier) donc, j'ai trouvé en lui un auteur à part dans les littératures de l'imaginaire, un homme capable de s'approprier les mythologies du monde, de les détourner et de nous offrir des romans de pure terreur. Masterton a été bercé par Lovecraft, Poe, et à l'occasion leur fait quelques emprunts.
A la fin des années 70, il a entamé la série des Manitou. Ces romans mettent en scène le sorcier indien Misquamacus, bien décidé à purifier la terre de ses ancêtres de ces fichus hommes blancs.
Malheureusement pour lui, Misquamacus va se retrouver confronté à un médium charlatan nommé Harry Erskine et à d'autres ennemis. Au fil des tomes, Erskine, ce anti héros, roublard, dragueur... humain dans les réactions devient le protecteur des hommes vivants.
Avec Peur Aveugle, on entre dans le cinquième tome de cette saga.
J'avais déjà dit tout le bien que je pensais du tome 4 mettant en scène les strigoï, mais cette fois Masterton m'a encore bluffé.
En effet dans le cinquième opus, de nombreux hommes blancs perdent la vue de façon subite, ce qui provoque un ensemble de catastrophes à travers le pays. Avions qui tombent sur des villes, carambolages... En peu de temps, les USA se retrouvent quasiment paralysés sans savoir d'où vient la menace.
Dans ce roman, on sent l'écho des peurs nées du onze septembre. Le "mon dieu" poussé par le témoin d'un crash m'a renvoyé à cette femme qui assiste au crash d'un des avions sur les tours du WTC.
Brusquement la technologie sur laquelle repose la civilisation blanche devient inutile, dangereuse car incontrôlable... La haine des uns envers les autres éclate au grand jour, révélant les pires passions.
Mais cette fois Masterton ne se complaît pas dans les scènes violentes, elles servent le propos. Le sexe qui gâchait quelquefois ses précédentes histoires est occulté au profit d'une réelle efficacité.
Et puis Masterton est capable de vous écrire un roman avec des intrigues d'abord parallèles... Et en quelques chapitres de susciter de l'empathie pour ses héros.
L'humour d'Erskine, quelques moments forts, les rêves de revanche de Misquamacus : autant d'éléments clefs de ce roman...
Congratulations Mister Masterton!
note à l'éditeur : continuez de ressusciter la collection Terreur, mais faites gaffe, il y a quelques cafouillages au début du livre (des symboles) , deux mots collés et une faute d'orthographe patente (mais quand le bouquin est bon, je ne note pas ces détails !)
L'ayant découvert en 92/93 (au siècle dernier) donc, j'ai trouvé en lui un auteur à part dans les littératures de l'imaginaire, un homme capable de s'approprier les mythologies du monde, de les détourner et de nous offrir des romans de pure terreur. Masterton a été bercé par Lovecraft, Poe, et à l'occasion leur fait quelques emprunts.
A la fin des années 70, il a entamé la série des Manitou. Ces romans mettent en scène le sorcier indien Misquamacus, bien décidé à purifier la terre de ses ancêtres de ces fichus hommes blancs.
Malheureusement pour lui, Misquamacus va se retrouver confronté à un médium charlatan nommé Harry Erskine et à d'autres ennemis. Au fil des tomes, Erskine, ce anti héros, roublard, dragueur... humain dans les réactions devient le protecteur des hommes vivants.
Avec Peur Aveugle, on entre dans le cinquième tome de cette saga.
J'avais déjà dit tout le bien que je pensais du tome 4 mettant en scène les strigoï, mais cette fois Masterton m'a encore bluffé.
En effet dans le cinquième opus, de nombreux hommes blancs perdent la vue de façon subite, ce qui provoque un ensemble de catastrophes à travers le pays. Avions qui tombent sur des villes, carambolages... En peu de temps, les USA se retrouvent quasiment paralysés sans savoir d'où vient la menace.
Dans ce roman, on sent l'écho des peurs nées du onze septembre. Le "mon dieu" poussé par le témoin d'un crash m'a renvoyé à cette femme qui assiste au crash d'un des avions sur les tours du WTC.
Brusquement la technologie sur laquelle repose la civilisation blanche devient inutile, dangereuse car incontrôlable... La haine des uns envers les autres éclate au grand jour, révélant les pires passions.
Mais cette fois Masterton ne se complaît pas dans les scènes violentes, elles servent le propos. Le sexe qui gâchait quelquefois ses précédentes histoires est occulté au profit d'une réelle efficacité.
Et puis Masterton est capable de vous écrire un roman avec des intrigues d'abord parallèles... Et en quelques chapitres de susciter de l'empathie pour ses héros.
L'humour d'Erskine, quelques moments forts, les rêves de revanche de Misquamacus : autant d'éléments clefs de ce roman...
Congratulations Mister Masterton!
note à l'éditeur : continuez de ressusciter la collection Terreur, mais faites gaffe, il y a quelques cafouillages au début du livre (des symboles) , deux mots collés et une faute d'orthographe patente (mais quand le bouquin est bon, je ne note pas ces détails !)
Saturday, May 07, 2011
la machine à explorer le temps de HG WELLS
Le séjour à Varsovie dont je vous ai déjà entretenu a été l'occasion de lire enfin la machine à explorer le temps de HG WELLS.
HG Wells est un auteur que j'inscris volontiers à mon panthéon. C'est l'auteur de SF visionnaire par excellence, capable de projeter dans ses écrits une dimension sociale et une réflexion développée, un auteur capable aussi d'écrire une histoire intéressante.
Pourquoi avoir donc remisé son roman au bas de ma pile à lire plusieurs fois ?
Peut-être parce que je pensais connaître l'histoire, ayant été happé par la version cinématographique de 1960 avec Rod Taylor .
Comment oublier ce soleil qui décrit une course folle dans le ciel tandis que les mannequins d'une boutique de mode changent continuellement ? Et les Morlocks ?
Puis la version récente avec Guy Pearce, mettant en scène un inventeur tentant de sauver sa bien-aimée m'a incité à aller me replonger aux sources mêmes de ce récit : le roman
HG Wells est un auteur que j'inscris volontiers à mon panthéon. C'est l'auteur de SF visionnaire par excellence, capable de projeter dans ses écrits une dimension sociale et une réflexion développée, un auteur capable aussi d'écrire une histoire intéressante.
Pourquoi avoir donc remisé son roman au bas de ma pile à lire plusieurs fois ?
Peut-être parce que je pensais connaître l'histoire, ayant été happé par la version cinématographique de 1960 avec Rod Taylor .
Comment oublier ce soleil qui décrit une course folle dans le ciel tandis que les mannequins d'une boutique de mode changent continuellement ? Et les Morlocks ?
Puis la version récente avec Guy Pearce, mettant en scène un inventeur tentant de sauver sa bien-aimée m'a incité à aller me replonger aux sources mêmes de ce récit : le roman
Dans la Machine à explorer le temps, il est certes question d'un explorateur dont on taira le nom et de héros désignés par des titres comme le rédacteur en chef..., parce que HG Wells entendait faire de son roman un conte philosophique. En effet le héros va se retrouver à disséquer le fonctionnement d'une société future, à comprendre comment on a évolué de notre société industrielle, productrice de masse, à cet univers dichotomique partagé entre des oisifs idiots ou peu s'en faut et les terribles morlocks, créatures de l'ombre, intelligentes mais primitives.
Personnellement, j'ai été frappé par ce constat affirmant que l'industrie est vouée à être enterrée. En effet, nos sociétés tendent à occulter les usines, à les envoyer dans les pays à bas coût de main d'oeuvre...
Bref, si vous en avez l'occasion, replongez vous vous aussi aux sources de la machine à explorer le temps, vous ne le regretterez pas. A l'heure où je tape ces lignes le livre en occase est proposé à moins de 2 euros...
Bonne lecture.
Sunday, May 01, 2011
Quelques jours à Varsovie
Heureux chanceux que je suis (et vilain pollueur je le reconnais), je suis parti à Varsovie quelques jours durant ces vacances. Varsovie, ça faisait 12 ANS que je n'y étais pas allé. Occasion de voir une ville et un pays changer, muter...
J'adore Varsovie car c'est une ville où l'histoire vous rattrape au détour d'une rue comme par exemple cette bande de pierre commémorant l'emplacement du mur ceinturant le Ghetto.
Vous ne pouvez que vous y sentir humble, vous remémorer ce passé pas si lointain... Vous ne pouvez que vous dire qu'en 44/45, il ne restait de cette capitale qu'un tas de ruines. Et qu'à force de volonté, de détermination, le peuple Polonais a reconstruit...
La lutte est partout que ce soit celle des petits insurgés contre les nazis...
Ou celle de l'Eglise contre les soviétiques, ceux-là même qui ont laissé les résistants polonais se faire massacrer lors du soulèvement de Varsovie..
L'histoire se dessine dans les rues de cette ville, la vieille inscrite au patrimoine mondial de l'humanité et la nouvelle, ensemble de cités imposantes.
L'histoire s'écrit aussi en points de ciment et d'acier.
Tandis que l'on regarde vers l'horizon, 2012, coupe de foot,
tandis que des cités commerciales pratiquant des tarifs semblables à ceux de France poussent dans un pays où le salaire est moindre et font miroiter la consommation comme promesse de nouvelle vie, la tradition persiste fort heureusement... On se fournit dans les échoppes de rue où l'on achète ses tickety tramwaj, sa woda...
Il y a dans cette ville une âme éternelle, un regard doucereux accordé à la France et pourtant les quelques rois venus de notre pays n'y furent pas glorieux, l'un d'eux aidé de ses mignons emporta même une part du trésor royal. La Pologne a de la France une image de pays raffiné, aristocratique... C'est bien triste quelque part de se leurrer à ce point ! C'est aussi triste de notre part de continuer à colporter cette image d'un pays prompt au luxe pour quelques uns seulement...
Fort heureusement, il y a à côté de cette pénétration des influences l'âme de Varsovie, cette magnificence que l'on retrouve dans le parc Lazienki, un lieu immaculé (d'une propreté irréprochable et respecté par les promeneurs), agencement d'essences vénérables où les écureuils et les oiseaux vous approchent sans peur, comme s'ils désiraient que vous racontiez ce que vous avez vu ici...
J'ai vu à Varsovie quelque chose de grandiose, un lieu où je me suis senti à l'aise... Quelques milliers de kilomètres m'ont transporté dans le temps, dans l'Histoire, dans la vie des Hommes...
En Pologne, toujours pas d'Euro (eh oui, ils vivent quand même, Messieurs et Mesdames les Politiciens), mais des zlotys, une monnaie qui ne ressemble pas à un fossile avec des personnages historiques locaux...
Bon, cela vous oblige à faire du change et
à choisir où vous allez le faire, car les Kantor sans commission ne pratiquent pas le même taux, mais c'est ça l'aventure !J'adore Varsovie car c'est une ville où l'histoire vous rattrape au détour d'une rue comme par exemple cette bande de pierre commémorant l'emplacement du mur ceinturant le Ghetto.
Vous ne pouvez que vous y sentir humble, vous remémorer ce passé pas si lointain... Vous ne pouvez que vous dire qu'en 44/45, il ne restait de cette capitale qu'un tas de ruines. Et qu'à force de volonté, de détermination, le peuple Polonais a reconstruit...
La lutte est partout que ce soit celle des petits insurgés contre les nazis...
Ou celle de l'Eglise contre les soviétiques, ceux-là même qui ont laissé les résistants polonais se faire massacrer lors du soulèvement de Varsovie..
L'histoire se dessine dans les rues de cette ville, la vieille inscrite au patrimoine mondial de l'humanité et la nouvelle, ensemble de cités imposantes.
Que ce soit la légende de la sirène ou celle de Chopin (la statue originale fut dynamitée par les nazis...)
Tandis que l'on regarde vers l'horizon, 2012, coupe de foot,
tandis que des cités commerciales pratiquant des tarifs semblables à ceux de France poussent dans un pays où le salaire est moindre et font miroiter la consommation comme promesse de nouvelle vie, la tradition persiste fort heureusement... On se fournit dans les échoppes de rue où l'on achète ses tickety tramwaj, sa woda...
Il y a dans cette ville une âme éternelle, un regard doucereux accordé à la France et pourtant les quelques rois venus de notre pays n'y furent pas glorieux, l'un d'eux aidé de ses mignons emporta même une part du trésor royal. La Pologne a de la France une image de pays raffiné, aristocratique... C'est bien triste quelque part de se leurrer à ce point ! C'est aussi triste de notre part de continuer à colporter cette image d'un pays prompt au luxe pour quelques uns seulement...
Fort heureusement, il y a à côté de cette pénétration des influences l'âme de Varsovie, cette magnificence que l'on retrouve dans le parc Lazienki, un lieu immaculé (d'une propreté irréprochable et respecté par les promeneurs), agencement d'essences vénérables où les écureuils et les oiseaux vous approchent sans peur, comme s'ils désiraient que vous racontiez ce que vous avez vu ici...
J'ai vu à Varsovie quelque chose de grandiose, un lieu où je me suis senti à l'aise... Quelques milliers de kilomètres m'ont transporté dans le temps, dans l'Histoire, dans la vie des Hommes...
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