seront au sommaire de l'anthologie DONS des EDITIONS ATELIER MOSESU
Cette anthologie version papier sortira en septembre 2017, le 12.
Elle est déjà disponible en version électronique.
A LA FNAC par exemple (ici)
chez AMAZON (là)
sur la place des libraires (à ce lien)
Un pourcentage du prix sera versé à l'ADOT, association pour le don d'organes et de tissus humains.
VOICI LE SITE DE L"ASSOCIATION EN QUESTION
Alors si vous avez envie de lire du polar et de contribuer à soutenir cette cause importante, achetez cette anthologie.
En attendant, partagez l'info un maximum
merci d'avance.
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Wednesday, May 24, 2017
Thursday, May 18, 2017
Serre Moi fort, Claire Favan
Lana a disparu... Sans laisser de traces.
Depuis ses parents la cherchent partout, convaincus qu'elle a été victime de l'origamiste un tueur en série.
Et que dire de son frère Nick pour qui la vie est devenu un enfer à cause de cette frangine portée aux nues par ses géniteurs.
Avant dernier roman de Claire Favan, Serre Moi fort est un roman efficace.
Présent de narration, immersion totale dans la psyché des personnages, construction en 3 actes, l'auteure du Tueur Intime nous livre un opus percutant.
Pourquoi ? tout d'abord parce que stylistiquement, le présent s'avère un booster de lecture. Vous dévorez, vous voulez savoir. L'écriture est fluide...
Bon ok, je vais juste pinailler en disant que le décor américain n'est pas toujours justifié vu le peu de descriptions de l'univers américain, mais bon c'est vraiment pour pinailler.
La psyché des personnages, beaucoup de rebondissements en série, de coups de poing dans la figure du lecteur, de mise à bas des personnages comme chez Karine Giébel. On les croit sauvés et le destin s'en mêle !!! Bref chapeau bas.
Pour une certaine scène, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à laisser de côté mon empathie...
construction en 3 actes, comme dans le tueur intime, Claire Favan propose une construction éclatée dans le temps et ça marche à merveille. D'ailleurs ca marche aussi chez OLivier Norek dans surtensions...
Et l'histoire ? Le tueur en série, c'est pas trop casse pied ?
Mais non messieurs dames !!! au contraire, par rapport à ses précédents, Claire Favan parvient à se renouveler, à surprendre.
Alors, je ne ferai pas plus long. Très bon roman.
Depuis ses parents la cherchent partout, convaincus qu'elle a été victime de l'origamiste un tueur en série.
Et que dire de son frère Nick pour qui la vie est devenu un enfer à cause de cette frangine portée aux nues par ses géniteurs.
Avant dernier roman de Claire Favan, Serre Moi fort est un roman efficace.
Présent de narration, immersion totale dans la psyché des personnages, construction en 3 actes, l'auteure du Tueur Intime nous livre un opus percutant.
Pourquoi ? tout d'abord parce que stylistiquement, le présent s'avère un booster de lecture. Vous dévorez, vous voulez savoir. L'écriture est fluide...
Bon ok, je vais juste pinailler en disant que le décor américain n'est pas toujours justifié vu le peu de descriptions de l'univers américain, mais bon c'est vraiment pour pinailler.
La psyché des personnages, beaucoup de rebondissements en série, de coups de poing dans la figure du lecteur, de mise à bas des personnages comme chez Karine Giébel. On les croit sauvés et le destin s'en mêle !!! Bref chapeau bas.
Pour une certaine scène, j'ai vraiment eu beaucoup de mal à laisser de côté mon empathie...
construction en 3 actes, comme dans le tueur intime, Claire Favan propose une construction éclatée dans le temps et ça marche à merveille. D'ailleurs ca marche aussi chez OLivier Norek dans surtensions...
Et l'histoire ? Le tueur en série, c'est pas trop casse pied ?
Mais non messieurs dames !!! au contraire, par rapport à ses précédents, Claire Favan parvient à se renouveler, à surprendre.
Alors, je ne ferai pas plus long. Très bon roman.
Libellés :
bete noire,
claire favan,
origamiste,
serial killer,
serre moi fort
Friday, May 12, 2017
Maîtres du jeu, Karine Giebel.
De trop nombreux lecteurs considèrent la nouvelle comme un genre mineur.
En effet, ils pensent que le roman est noble, nécessitant des centaines de pages,gage d'une histoire bien développée.
Ce discours, je l'entends assez souvent en dédicace.
La nouvelle, elle, serait une idée jetée sur le papier mais ne nécessitant pas ces centaines de pages...
ILS SE GOURENT !!!
La nouvelle, c'est un genre à part, celui qui demande la concentration de l'intrigue en un espace utile de développement. En peu de pages, vous devez poser vos personnages, développer l'intrigue et conclure, si possible avec une chute, source de frustration. L'idée est, selon moi, de laisser une liberté au lecteur que le roman lui dénie.
Des nouvelles ont produit d'excellents films quand des romans ont fourni des daubes.
Lors du dernier salon du polar, j'ai pris à KARINE GIEBEL , Maîtres du jeu. Un livre à 2,9 euros paru chez pocket et contenant deux nouvelles, peut -on parler de recueil ?
Oui.
post mortem et j'aime votre peur sont donc les deux nouvelles composant ce recueil.
Dans la première, une actrice reçoit d'un admirateur une maison en héritage.
Après avoir affronté une famille en partie hostile, elle décide de s'y rendre avec son mari, un raté de première.
C'est du Giebel, imprévisible, plein de rebondissements avec des personnages riches en noirceur.
C'est efficace, on sent le crescendo, mais en une phrase Karine Giébel vous claque la tête au sol quand vous ne vous y attendez plus.
Certes le thème peut paraître classique, mais la narration est brillante, l'histoire suffisamment tordue pour vous la faire apprécier.
EXCELLENT
J'aime votre peur, met en scène un tueur en série échappé de l'asile où on l'avait enfermé et réfugié au sein d'une colonie pour enfants déficients mentaux.
Là encore, Giebel met en scène des héros torturés, tordus... Violent contraste avec ces enfants innocents.
L'intrigue monte, le malaise aussi...
Les retournements se succèdent, preuve que ce n'est pas la longueur du texte qui fait, mais l'efficacité du metteur en scène, en l'occurrence l'écrivain.
Si j'avais senti la fin venir, ce qui atténue un peu mon plaisir, Karine Giébel confirme (si besoin en était !) qu'elle est une écrivain talentueuse, méritant sa place au firmament des auteurs français de thriller.
Novelliste et romancière, avec ses deux textes, Karine Giebel nous offre un concentré d'adrénaline à un prix sympathique.
En effet, ils pensent que le roman est noble, nécessitant des centaines de pages,gage d'une histoire bien développée.
Ce discours, je l'entends assez souvent en dédicace.
La nouvelle, elle, serait une idée jetée sur le papier mais ne nécessitant pas ces centaines de pages...
ILS SE GOURENT !!!
La nouvelle, c'est un genre à part, celui qui demande la concentration de l'intrigue en un espace utile de développement. En peu de pages, vous devez poser vos personnages, développer l'intrigue et conclure, si possible avec une chute, source de frustration. L'idée est, selon moi, de laisser une liberté au lecteur que le roman lui dénie.
Des nouvelles ont produit d'excellents films quand des romans ont fourni des daubes.
Lors du dernier salon du polar, j'ai pris à KARINE GIEBEL , Maîtres du jeu. Un livre à 2,9 euros paru chez pocket et contenant deux nouvelles, peut -on parler de recueil ?
Oui.
post mortem et j'aime votre peur sont donc les deux nouvelles composant ce recueil.
Dans la première, une actrice reçoit d'un admirateur une maison en héritage.
Après avoir affronté une famille en partie hostile, elle décide de s'y rendre avec son mari, un raté de première.
C'est du Giebel, imprévisible, plein de rebondissements avec des personnages riches en noirceur.
C'est efficace, on sent le crescendo, mais en une phrase Karine Giébel vous claque la tête au sol quand vous ne vous y attendez plus.
Certes le thème peut paraître classique, mais la narration est brillante, l'histoire suffisamment tordue pour vous la faire apprécier.
EXCELLENT
J'aime votre peur, met en scène un tueur en série échappé de l'asile où on l'avait enfermé et réfugié au sein d'une colonie pour enfants déficients mentaux.
Là encore, Giebel met en scène des héros torturés, tordus... Violent contraste avec ces enfants innocents.
L'intrigue monte, le malaise aussi...
Les retournements se succèdent, preuve que ce n'est pas la longueur du texte qui fait, mais l'efficacité du metteur en scène, en l'occurrence l'écrivain.
Si j'avais senti la fin venir, ce qui atténue un peu mon plaisir, Karine Giébel confirme (si besoin en était !) qu'elle est une écrivain talentueuse, méritant sa place au firmament des auteurs français de thriller.
Novelliste et romancière, avec ses deux textes, Karine Giebel nous offre un concentré d'adrénaline à un prix sympathique.
Libellés :
KARINE GIEBEL,
MAITRES DU JEU,
nouvelles,
POCKET
Monday, May 08, 2017
Oscar Pill, la révélation des Médicus Tome 1
Orphelin de père, Oscar Pill vit avec sa mère et sa soeur un peu bizarre à Pleasantville.
Jusqu'au jour où on vient le chercher pour intégrer l'école des médicus, ces personnages capables d'entrer dans les corps humains et d'y combattre les pathologicus...
Attention roman jeunesse excellentissime !
franchement, l'auteur prend un malin plaisir à créer un monde de toutes pièces, à transformer le corps humain en lieu de bataille avec ses habitants l'hépatocyte, l'erythrocyte...
Un régal véritable avec des inventions : l'arbre joueur de foot surnommé Zizou, la bibliothèque des savoirs aux livres étonnants...
Car outre une facilité de lecture, un univers sympathique, des héros attachants, Eli Anderson nous permet de découvrir l'univers médical avec un foisonnement d'idées. On se croirait dans ces romans d'autrefois où l'imaginaire avait droit de cité. Où l'on ne se contentait pas de repomper ce que les autres écrivaient.
De l'action, des retournements de situation, des révélations annoncent les tomes suivants dont je reviendrai vous entretenir prochainement...
dernier truc : c'est meilleur qu'Harry Potter !
Jusqu'au jour où on vient le chercher pour intégrer l'école des médicus, ces personnages capables d'entrer dans les corps humains et d'y combattre les pathologicus...
Attention roman jeunesse excellentissime !
franchement, l'auteur prend un malin plaisir à créer un monde de toutes pièces, à transformer le corps humain en lieu de bataille avec ses habitants l'hépatocyte, l'erythrocyte...
Un régal véritable avec des inventions : l'arbre joueur de foot surnommé Zizou, la bibliothèque des savoirs aux livres étonnants...
Car outre une facilité de lecture, un univers sympathique, des héros attachants, Eli Anderson nous permet de découvrir l'univers médical avec un foisonnement d'idées. On se croirait dans ces romans d'autrefois où l'imaginaire avait droit de cité. Où l'on ne se contentait pas de repomper ce que les autres écrivaient.
De l'action, des retournements de situation, des révélations annoncent les tomes suivants dont je reviendrai vous entretenir prochainement...
dernier truc : c'est meilleur qu'Harry Potter !
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oSCAR pILL
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