Thursday, May 31, 2012

EPINAL

SAMEDI / DIMANCHE Les Imaginales à Epinal, un festival plutôt orienté fantasy quand les Utopiales sont axés SF... Néanmoins, tel un défenseur de Fort Alamo, je viendrai défendre mon recueil... de fantastique... On verra bien.

Thursday, May 24, 2012

Première radio

Hier, première radio... Eh oui, je continue de parler de FISSURES, mon dernier né dans tous les médias intéressés par mes humbles écrits. Cela se passait donc sur radio plus, une radio du bassin minier où je me suis entretenu avec Christophe Sueur. Une interview fort intéressante, un interviewer qui avait potassé son sujet et est allé en détail dans le recueil. Dommage qu'il n'y ait pas eu davantage de questions !!! un lien (avec de la pub) : ECOUTEZ ICI
LA QUESTION QUI SE POSE DESORMAIS EST : A QUAND LA PREMIERE TELE ???? :-)))

Sunday, May 20, 2012

En tournage...

Quelque part dans la région lilloise en un lieu tenu secret, ce samedi 19 mai 2012 Arrivant de façon séparée, quatre individus masculins et louches sur les bords (mais sur les bords uniquement) se rassemblent : l'instant est critique.
Vous avez déjà reconnu celui que certains, dans le milieu de l'imaginaire français (compter 50 âmes... Non je blague), surnomment l'engeance Jess Kaan. Il semblerait qu'il (enfin je) soit le cerveau de ce qui va devenir une nouvelle réalisation pour l'association Dunkerquoise NANAZ PROD, organisatrice entre autre de la gore night et de la zombie walk. En effet, Nanaz et Jess ont opéré un rapprochement stratégique quelques mois auparavant et l'un des scénars de l'auteur va devenir.... COURT METRAGE !!!!! Evidemment, j'ai privilégié un film à petit budget, à la complexité calculée, reposant sur le jeu d'un acteur expressif. J'ai ensuite été invité à assister au passage d'une idée version papier à une idée version pellicule... Tandis que l'équipe technique a pris position dans le décor aménagé, je m'installe et observe tout en prenant quelques clichés... Le travail en amont a été carré, je suis épaté par certains éléments...
Quelques plans, quelques remarques de part et d'autre, puis vient l'heure du barbecue.
Zdevan nous parle de phallus... ou pas ? Le repas pris, retour à un travail de fou, je me rends compte qu'il est difficile d'écrire un scénario et que certaines scènes auraient dû être découpées davantage (je prends note) Les NANAZ ont bossé d'arrache-pied. Maxime qui avait chaud a été enturbanné, Laurent a payé de sa personne et a mis son coeur et ses tripes dans son personnage... 19H : fin du tournage des plans les plus importants... L'idée version papier est devenue un ensemble de prises... On attend le montage avec impatience et la diffusion à la gore night de Dunkerque en octobre...

Wednesday, May 16, 2012

SKYLINE

Un lendemain de fête, vous vous réveillez et des lumières bleues sont là dans la ville, attirant les humains, les aspirant vers le ciel... L'invasion alien vient de commencer et rien ne semble en mesure de l'arrêter. C'est le postulat de skyline, un film d'extra-terrestres, trouvable à bas prix dans les rayons dvd !! Skyline met en scène un petit groupe humain qui va se retrouver confronté à toutes sortes de créatures bio-robotiques avides de cerveaux humains... Si les monstres rappellent pour partie les pieuvres de Matrix, l'horreur de Cloverfield... Si certaines scènes d'exploration par les aliens nous font penser à la guerre des mondes, on est dans un film où l'empathie pour les héros ne tarde pas à naître. Comment espérer survivre dans un monde où des aspirateurs géants happent les humains par milliers, où les créatures que l'on pensait avoir détruites se réveillent pour mieux vous attaquer... ??? Et surtout quelle attitude adopter... Sans temps mort, Skyline nous montre une humanité submergée, où les dernières forces militaires ne servent plus à rien... Jusqu'à un dénouement qui m'a un peu laissé sur ma faim... Il est vrai que comme dans toute invasion, on veut voir les nôtres triompher... Personnellement, j'aurais bien aimé que le film annonce une suite... et ne me laisse pas un brin frsutré. SKYLINE EST DONC UN BON FILM D ALIENS AVEC DE TRES BONS EFFETS SPECIAUX MAIS IL LUI MANQUE UNE SUITE;

Dédicaces... instants privilégiés ou pas ?

Allez aujourd'hui, un petit billet sur les dédicaces... Pourquoi ? Parce que j'en ai envie tout simplement. Parce qu'il faut aussi briser les mythes...
Lorsqu'on est un auteur inconnu du grand public, (comprendre ni Musso, ni Levy), on ne peut compter que sur quelques opportunités pour être différencié de la surproduction littéraire
ambiante. a) avoir des critiques qui parleront de votre livre. Pour ce faire, on peut entretenir des relations avec des gens influents (sexuelles ou morales à vous de choisir, n'oubliez pas que les corps flétrissent et que les gens qui comptent cessent un jour de compter.), les solliciter, les harceler, bref il faut être un mec ou une nana sympa à la personnalité remarquable (à défaut que ce soit vos écrits). L'auteur peut aussi avoir un gosier à la pente raide et une opinion politique qui penche du bon côté... Quoi qu'il en soit, tous les supports vous le confirmeront, ils reçoivent chaque jour des tonnes de service de presse et il n'est pas possible de tout chroniquer. Ne vous offusquez pas d'être écarté. b) avoir créer le buzz sur le net... Alors là, il faut l'idée, des moyens, des compétences ou le corps parfait... Rien à voir avec vos écrits encore une fois, mais nous sommes dans une société du spectacle. C'est un peu comme avec les chanteurs qui autrefois chantaient et désormais doivent en plus savoir danser. vOUS IMAGINEZ Piaf de nos jours ??? c) compter sur le bouche à oreille... Euh oui... Pour générer ce bouche à oreille, il n'y a pas dix mille façons de faire ! Il faut occuper le terrain amis ZAUTEURS / ZAUTRICES... Comment ? 1) l'homme ou la femme sandwich... très mauvaise technique. 2) le salon du livre : tu veilleras à le sélectionner sinon tu vas vite t'y faire suer. 3) La dédicace La dédicace est un moment particulier, l'opportunité d'aller à la rencontre d'un public qui ne vous aurait pas forcément remarquer parmi la masse de livres (et le dernier Musso ou Levy oui je sais, j'insiste), c'est l'occasion de présenter ce que vous écrivez... VOS UNIVERS. Une haleine correcte, la vessie vidée, et les tripes... Il faut tout donner, même si souvent les gens entrent dans la librairie et vous regardent comme un sdf que l'on aurait assis là pour occuper l'espace (tiens il n'a pas de chien celui là)... Même si désormais les clients de la librairie entrent, prennent ce qu'ils sont venus chercher et s'en vont, faute de moyens, faute d'envie aussi. On les comprend, ils n'osent pas trop prendre ce livre dont ils n'ont pas entendu parler. Il faut tout donner, même si l'on vient vous demander la dernière biographie de Dalida, même si l'on vous confond avec un vendeur. Il faut tout donner pour que l'on consente à vous écouter. Il faut donner, se faire jeter souvent et parfois, il se passe un truc. Un je vais essayer par curiosité... Merci à ces curieux qui osent, à ces curieux qui nous rendent un avis. Sachez vous qui découvrirez ce blog qu'un auteur en dédicace est seul avec lui-même, mais il n'a qu'une envie c'est de vous parler de ce qu'il fait. Alors la prochaine fois, n'hésitez pas à aller causer quelques minutes avec lui... EH Messieurs Musso et Levy, vous avez vu, j'ai mis des liens vers vos livres... :-)

Wednesday, May 09, 2012

REAL TV : HIERONYMUS DONNOVAN

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman autopublié REAL TV. L'auteur est arrageois (ou peu s'en faut), fan des années 90, il tient d'ailleurs un blog sur le sujet et bosse à la médiathèque. Il est d'un abord sympathique ! Qu'est-ce que l'autopublication ? C'est le fait pour un auteur de se dispenser de la case éditeur et de partir en quête du public. Un choix risqué mais assumable à l'heure de la publication à la demande. eT SI JE VOUS FAISAIS un résumé de l'histoire.?. Arnaud et Rémi sont deux potes lycéens, ils habitent à Machin Les Mines, petite cité du pas de calais qui vivote après la fermeture des mines. Ce week-end du 13 juin, les parents de Rémi se rendent à un mariage, laissant la maison à leur rejeton, bien décidé à en profiter pour se mater des films, jouer aux jeux videos... On est dans les années 90, on ne parle pas encore de skin party ! Hélas, rien ne va se passer comme prévu. SUR LA FORME. Bien que Real Tv soit un livre autopublié, quasiment pas de coquilles ! Niveau de la mise en page, c'est plutôt pas mal du tout, excepté les dialogues... Quelques expressions régionalisées resitueront l'histoire dans son contexte. et sur le fond ??? Hieronymus Donnovan a choisi la narration à la première personne du singulier, ce qui à mon sens, est l'une des narrations les plus casse gueule qui soit. Pourtant, il s'en tire bien le bougre, surtout pour un premier roman. Le langage est celui de jeunes ados, abondance de "bon", expressions familières... Les évènements s'enchaînent assez bien, on tourne les pages aisément... On pénétre dans la psychologie de ces deux amis, tout en s'immergeant dans les années 90. Puis intervient la bascule dans le fantastique... L'arrivée entre autres de Steven Spielberg !! Yess, vous avez bien lu et une sombre histoire qui se déroule dans le voisinage. Un peu d'horreur ponctue le récit. C'est bien raconté, vivant. L'arrivée du fantastique est un peu bizarre, on a l'impression de se laisser perdre, puis Hieronymus Donnovan sauve son roman par de nombreux rebondissements et une fin digne de ce nom... Là encore il choisit la narration 1ere personne... Mon reproche ira essentiellement à cette narration 1ere personne pour tous les personnages, alors que pour certains on se demande à qui ils parlent. L'un des narrateurs pourtant "adulte" reste sur le ton des ados et ça aussi, cela m'a gêné un peu. Néanmoins, au final, c'est un premier roman plus que correct que nous livre Donnovan. Avec davantage de métier, son style ira s'affermissant, les défauts minuscules disparaîtront. on ne peut que lui souhaiter de rencontrer son public, de se confronter à des éditeurs. Il le mérite. Real Tv n'est donc pas le livre inoubliable ! Mais dans la production actuelle, c'est un roman recommandable.

Sunday, May 06, 2012

AGENCE TOUS RISQUES

L'agence tous risques... C'est vraimeeent la dernière chance... Ah les mythiques années 80 où l'insouciance prédominait encore malgré les débuts de la crise... A la télé, une bande de 4 militaires envahissait l'écran et aidait la veuve et l'orphelin tout en étant pourchassés par les autorités militaires. Stephen J Cannel que l'on a pu apercevoir via des caméos dans Castle et d'autres series, scénariste productif et décédé depuis, nous offrait un feuilleton où les personnalités bien arrêtées des héros primaient sur des intrigues un brin répétitives... Quelques années plus tard, le cinéma s'empare de cette série après avoir massacré Wild Wild West, Starsky et Hutch et l'on s'attend au pire... SAUF QUE ... Si l'agence tous risques new look n'est pas du cinéma intellectuel, on passe un très bon moment. Humour omniprésent, grosses explosions, jolies filles, personnalités archétypales ayant chacune leur rôle à jouer. Les scénaristes ont su offrir aux spectateurs un bon spectacle. Avoir choisi des personnages physiquement proches des acteurs originaux est un choix judicieux. En ce qui concerne l'intrigue, pas de vraie suprise, mais des répliques cultes comme "ils font voler un char" "avant de te connaître, j'étais un para, mais maintenant j'ai peur de monter en avion, je ne suis qu'un pedzouille.." les facéties de looping, le final blockbuster qui emprunte au mythe avec la bidouille font de l'agence tous risques un bon film pour se replonger dans l'ambiance d'une série qui a bercé notre enfance....
(eh non, ce n'est pas ma voiture !!! tant qu'ils ne la feront pas électrique...)

Friday, May 04, 2012

DOME (tome I &II) Stephen King

Cela faisait quelque temps que je n'avais pas lu de romans et d'ouvrages de Stephen King. Puis je suis tombé sur Dôme dont le design m'a intrigué... La 4eme de couv' était très courte, elle m'a interpellé. Mais en même temps, elle m'a un peu refroidi... Je n'avais pas envie de retrouver un livre digne de Roadmaster qui m'avait plutôt déçu. Heureusement, mon entourage m'offre des livres avec plaisir.... Bref je me suis fait offrir Dôme. Dôme, c'est plus de 1200 pages de lecture. l'histoire : un beau jour, un dôme électromagnétique empêche les habitants d'une bourgade américaine de sortir de leur territoire et les habitants des alentours d'y entrer. Dès lors, les passions vont se déchaîner dans ce coin de l'Amérique rurale. Commençons par le commencement : ce n'est pas l'argument fantastique / Sf qui prime dans Dôme mais bel et bien l'étude de personnages, leurs réactions face à une situation qui les dépasse. En romancier chevronné, en conteur habile, Stephen King va faire évoluer des dizaines d'individus, policier, politicien, ex militaire, journaliste, fermier, dealer, fille mère... Comme un joueur d'échec, il va mener ses pions vers une intrigue qui jamais à mon sens ne faiblit. Rien n'est gratuit dans DÔME. Tous les personnages ont un rôle clef. Dôme c'est un instantané de nos sociétés... de l'Amérique. Avec cette notion de frange que l'on pourrait appliquer à la France. D'un côté, le gouvernement, les grandes villes mondialisées, de l'autre ces territoires laissés pour compte où l'on se défie de l'autorité centrale. Où l'on a appris à ne compter que soi ! Où l'on n'a plus confiance aux promesses. C'est d'ailleurs parce qu'on se défie de cette autorité centrale qu'un politicien véreux de la trempe de Big Jim Rennie va pouvoir imposer son ordre et sa loi dans la zone livrée à elle-même. Qu'en quelques jours à peine, la société de base va se muer en régime policier. Pourtant, face à cette mutation pathogène, King va opposer quelques héros. Barbara, l'ex militaire, une journaliste, un ex prof, des enfants, des retraités. Dôme devient la lutte d'un pouvoir corrompu contre l'espoir représenté par l'enseignement, l'information, le bras armé. Tandis que l'action va crescendo, que la société se délite, la catastrophe se profile... Je ne vous raconterai pas davantage ce roman si ce n'est pour vous dire que la liberté est un combat qui s'acquiert de haute lutte, que beaucoup des personnages de King périront au cours de ces deux tomes. En conclusion, Dôme est un très bon Stephen King. Découvrez le !