Une fois n'est pas coutume, je ne vous parlerai pas d'un roman aujourd'hui.
Le cancer est une saloperie de maladie qui a bouffé tellement de proches que rien que de l'évoquer, j'en ai la haine.
Richard Béliveau, lui, explique en substance que cette maladie est certes favorisée par certains facteurs, mais qu'elle est potentiellement en chacun de nous. Le tout,c 'est de retarder l'apparition des maux, des tumeurs, de les bombarder de produits chimiques naturels pour agir de manière préventive.
Au fil des pages, après un bref historique des aliments toujours fort intéressants et un discours à la portée du lecteur, l'oncologue va nous présenter divers aliments qui pourraient nous procurer du bien être. Grâce à lui, on comprend soudain l'intérêt de manger 5 fruits et légumes et on entrevoit une autre possibilité d'action que les chimio bombes atomiques sur l'organisme.
Une certitude, préférons les aliments originaux aux compléments alimentaires, dit-il...
Je ne saurais que vous recommander la lecture de cet ouvrage, au moins parce que dans ces pages, vous ne trouverez que des aliments facilement mangeables, non onéreux.
Parce que vous avez peut-être des gosses et que tout se joue avant l'adolescence.
Bonne lecture.
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Monday, September 19, 2016
les aliments anticancer, Richard Béliveau
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Richard Béliveau
Friday, September 02, 2016
Claire Favan, une touche de noir.
Bonjour, à toi visiteur de ce blog.
Une interview exclusive de Claire Favan par votre serviteur.
En l'espace de quelques années, la talentueuse auteur a su se faire une place dans le paysage du thriller et du policier français. Un succès compréhensible et que je voulais vous faire partager car Claire (louée soit-elle) a en effet accepté de répondre à quelques-unes de mes questions...
Bonjour Claire et merci pour cette interview. Plutôt qu’une présentation à l’américaine ou style show télévisé voire un repompage sur wikipédia, pouvez-vous vous définir en 3 qualités, 3 défauts, une fleur, une série télé et un plat ?
Pour les qualités, je suis bosseuse, rapide et je sais me remettre en question quand c'est nécessaire. Quant aux défauts, je suis défaitiste, bourrée de doutes et gourmande.
Une fleur... si vous saviez... À la maison, on dit de moi que j'ai la main noire. Je touche une plante, elle crève. Quand j'étais jeune, j'ai même réussi à perdre un pied de lierre, c'est dire ! Pour vous répondre, je vais donc vous donner la fleur qui a réussi à survivre le plus longtemps en ma compagnie. C'était une azalée blanche grimpante.
Concernant les séries, mon éventail va être réduit, car faute de temps, je n'en regarde pas beaucoup. Je dirais donc Game of thrones.
Pour le plat, je choisis le pain-surprise!
De quelle personnalité, historique ou contemporaine, je ne parle pas forcément d’auteur, vous sentez-vous proche ? Et pourquoi ?
À l'heure où le droit des femmes recule dans le monde entier, où des combats qui semblaient gagnés reprennent, je pense à Simone de Beauvoir et Simone Veil. Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
De la finance à la littérature policière, avec souvent en arrière-plan la figure du serial killer, pourquoi ce cheminement ? Si vous deviez caractériser votre relation à l’écriture, qu’en diriez-vous ?
Mes deux parcours n'ont strictement rien à voir entre eux et je ne souhaite pas qu'ils se croisent. Ce sont mes goûts littéraires qui m'ont portée vers les romans sur les SK. J'aimais écrire des histoires, je me suis dit pourquoi pas un roman sur ce thème-là. Et comme, le tueur intime a été publié, j'ai poursuivi dans cette voie.
L'écriture, c'est un besoin. Au tout début, je la vivais comme la lecture, c'est à dire comme un moyen d'échapper à la réalité. Et quand les idées des autres ne suffisaient plus, je mettais les miennes en mots. C'est aussi une passion, un plaisir et un rêve accompli.
Dans vos récits, il y a la marque de fabrique Claire Favan, des intrigues aux rebondissements multiples, la mise en abîme des personnages, des serial killer vicieux, comment travaillez-vous au niveau de la construction de vos récits ?
Quand les premières idées prennent forme, je les note. Au début, ça peut être une simple scène autour de laquelle tout le reste s'emboite, un personnage et ses failles, un sujet d'actualité... Je laisse ce premier jet arriver à maturation. Ensuite, j'écris un plan détaillé et complet, c'est à dire fin comprise. Puis, la phase écriture démarre dès que je tiens tous mes personnages et toutes leurs caractéristiques.
La plupart de vos premiers romans se déroulent aux USA, une volonté, un besoin ?
J'ai plus de latitude au niveau du sujet traité. De plus, je cherche à échapper au quotidien quand j'écris, d'où mon choix de m'éloigner de la France.
Peu à peu, votre talent vous a permis de vous installer dans le paysage du thriller français, vous en êtes donc arrivée à l’étape cruciale du « 1 livre par an », consécration et synonyme de pression pour les auteurs, comment bossez-vous désormais pour satisfaire cette nécessité qui demande de ne pas être confrontée à l’angoisse de la page blanche ? Un livre en écriture, des recherches sur le suivant en parallèle ? Une chose à la fois ? Déléguez-vous les recherches ?
Pour le moment, ça passe. Avant la fin du roman en cours, les premières idées arrivent et ont le temps de se former. Toute la période de correction et de relecture, je laisse reposer. Puis, je me mets à écrire avant la parution de mon petit dernier. Mis à part le choix des lieux qui est préalable, je mène mes recherches quand j'ai besoin des réponses, au fil de l'écriture. Le timing est serré, mais j'ai la chance d'être rapide. Et quand je me lance, les idées sont déjà toutes là, difficile de sécher dans ce cas. De plus, je ne vis pas de ma plume, donc je n'ai pas besoin d'écrire pour pouvoir manger. Si un soir, j'ai envie de faire autre chose, si j'ai une période sans, il n'y a rien de dramatique.
Au niveau stylistique, êtes-vous adepte, comme certains auteurs, des logiciels type Antidote ? Ou êtes-vous torturée par des béta-lecteurs impitoyables ? Voire par un éditeur et des correcteurs encore plus impitoyables ?
J'utilise toutes ces méthodes à la fois. Je lance des corrections avec antidote, j'ai des relecteurs de confiance, et ensuite mon éditeur prend le relais.
Et le prochain roman, vous nous en parlez un peu ?
Il paraîtra en février 2017. Cette fois, j'ai voulu travailler sur les thèmes de la vengeance et l'endoctrinement.
Et le mot de la fin, hormis « Jess Kaan mourra dans un de mes prochains romans ??? »
Merci Jess !
INTERVIEW REALISEE PAR MAIL...
MERCI
Une interview exclusive de Claire Favan par votre serviteur.
En l'espace de quelques années, la talentueuse auteur a su se faire une place dans le paysage du thriller et du policier français. Un succès compréhensible et que je voulais vous faire partager car Claire (louée soit-elle) a en effet accepté de répondre à quelques-unes de mes questions...
Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
Bonjour Claire et merci pour cette interview. Plutôt qu’une présentation à l’américaine ou style show télévisé voire un repompage sur wikipédia, pouvez-vous vous définir en 3 qualités, 3 défauts, une fleur, une série télé et un plat ?
Pour les qualités, je suis bosseuse, rapide et je sais me remettre en question quand c'est nécessaire. Quant aux défauts, je suis défaitiste, bourrée de doutes et gourmande.
Une fleur... si vous saviez... À la maison, on dit de moi que j'ai la main noire. Je touche une plante, elle crève. Quand j'étais jeune, j'ai même réussi à perdre un pied de lierre, c'est dire ! Pour vous répondre, je vais donc vous donner la fleur qui a réussi à survivre le plus longtemps en ma compagnie. C'était une azalée blanche grimpante.
Concernant les séries, mon éventail va être réduit, car faute de temps, je n'en regarde pas beaucoup. Je dirais donc Game of thrones.
Pour le plat, je choisis le pain-surprise!
De quelle personnalité, historique ou contemporaine, je ne parle pas forcément d’auteur, vous sentez-vous proche ? Et pourquoi ?
À l'heure où le droit des femmes recule dans le monde entier, où des combats qui semblaient gagnés reprennent, je pense à Simone de Beauvoir et Simone Veil. Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
De la finance à la littérature policière, avec souvent en arrière-plan la figure du serial killer, pourquoi ce cheminement ? Si vous deviez caractériser votre relation à l’écriture, qu’en diriez-vous ?
Mes deux parcours n'ont strictement rien à voir entre eux et je ne souhaite pas qu'ils se croisent. Ce sont mes goûts littéraires qui m'ont portée vers les romans sur les SK. J'aimais écrire des histoires, je me suis dit pourquoi pas un roman sur ce thème-là. Et comme, le tueur intime a été publié, j'ai poursuivi dans cette voie.
L'écriture, c'est un besoin. Au tout début, je la vivais comme la lecture, c'est à dire comme un moyen d'échapper à la réalité. Et quand les idées des autres ne suffisaient plus, je mettais les miennes en mots. C'est aussi une passion, un plaisir et un rêve accompli.
Dans vos récits, il y a la marque de fabrique Claire Favan, des intrigues aux rebondissements multiples, la mise en abîme des personnages, des serial killer vicieux, comment travaillez-vous au niveau de la construction de vos récits ?
Quand les premières idées prennent forme, je les note. Au début, ça peut être une simple scène autour de laquelle tout le reste s'emboite, un personnage et ses failles, un sujet d'actualité... Je laisse ce premier jet arriver à maturation. Ensuite, j'écris un plan détaillé et complet, c'est à dire fin comprise. Puis, la phase écriture démarre dès que je tiens tous mes personnages et toutes leurs caractéristiques.
La plupart de vos premiers romans se déroulent aux USA, une volonté, un besoin ?
J'ai plus de latitude au niveau du sujet traité. De plus, je cherche à échapper au quotidien quand j'écris, d'où mon choix de m'éloigner de la France.
Peu à peu, votre talent vous a permis de vous installer dans le paysage du thriller français, vous en êtes donc arrivée à l’étape cruciale du « 1 livre par an », consécration et synonyme de pression pour les auteurs, comment bossez-vous désormais pour satisfaire cette nécessité qui demande de ne pas être confrontée à l’angoisse de la page blanche ? Un livre en écriture, des recherches sur le suivant en parallèle ? Une chose à la fois ? Déléguez-vous les recherches ?
Pour le moment, ça passe. Avant la fin du roman en cours, les premières idées arrivent et ont le temps de se former. Toute la période de correction et de relecture, je laisse reposer. Puis, je me mets à écrire avant la parution de mon petit dernier. Mis à part le choix des lieux qui est préalable, je mène mes recherches quand j'ai besoin des réponses, au fil de l'écriture. Le timing est serré, mais j'ai la chance d'être rapide. Et quand je me lance, les idées sont déjà toutes là, difficile de sécher dans ce cas. De plus, je ne vis pas de ma plume, donc je n'ai pas besoin d'écrire pour pouvoir manger. Si un soir, j'ai envie de faire autre chose, si j'ai une période sans, il n'y a rien de dramatique.
Au niveau stylistique, êtes-vous adepte, comme certains auteurs, des logiciels type Antidote ? Ou êtes-vous torturée par des béta-lecteurs impitoyables ? Voire par un éditeur et des correcteurs encore plus impitoyables ?
J'utilise toutes ces méthodes à la fois. Je lance des corrections avec antidote, j'ai des relecteurs de confiance, et ensuite mon éditeur prend le relais.
Et le prochain roman, vous nous en parlez un peu ?
Il paraîtra en février 2017. Cette fois, j'ai voulu travailler sur les thèmes de la vengeance et l'endoctrinement.
Et le mot de la fin, hormis « Jess Kaan mourra dans un de mes prochains romans ??? »
Merci Jess !
INTERVIEW REALISEE PAR MAIL...
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