Dean Koontz, un auteur qui a fait les riches heures de la collection Terreur autrefois avec des romans plus ou moins vénérables notamment ceux traduits par JD BREQUE... Depuis, on le retrouve surtout en thriller, je crois. Faut dire que le genre est porteur au moins !
Récemment, un camarade me file sa bibliothèque de vieux pocket terreur / épouvante chez j'ai lu.
Je pêche dedans l'heure des chauves-souris.
L'histoire : une mère célibataire et son fils sont traqués par les membres d'une secte persuadés que le petit est l'antechrist... Dès lors, il leur faudra fuir pour espérer survivre.
Ca démarre fort avec une scène banale : une vieille qui apostrophe une maman et son gamin sur le parking d'une zone commerciale et voue le gamin aux gémonies. Scène ordinaire qui est efficace et vous plonge dans l'intrigue.
Rentrés chez eux, la maman et le petit vont se retrouver confrontés à la vieille et son groupe de fanatiques religieux... Et de fil en aiguille, ils n'auront d'autre choix que de recourir à une agence de """"détectives privés"""" (je dirais plutôt gardes du corps. Mais la volonté divine guidant le groupe, le fanatisme les poussant à agir, ces protections seront-elles suffisantes ?
Dans l'heure des chauves-souris, Koontz oscille entre le fantastique et le bon vieux thriller avec quelques scènes choc... Meurtres, poursuites, confrontations, il ne lésine pas sur l'action adrénaline. On se pose des questions sur la nature du petit Joey, sur les manigances orchestrées par Mère Grace, la gourou charismatique de la secte... Mais ça ne marche pas pleinement, même si en film ce serait un très bon téléfilm. Quant au dénouement, pourquoi un imbécile l'a-t-il défloré dans le titre ?????
Sur la fin Koontz tire à la ligne et livre une conclusion un brin décevante à mon sens.
Un livre pour passer le temps. Pas le meilleur Koontz
Si vous voulez tenter le coup, il est pas cher en cliquant sur le bandeau ci-dessous.
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Sunday, December 29, 2013
L'heure des chauves-souris DEAN KOONTZ (Leigh Nichols)
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Sunday, December 15, 2013
Changez le Monde ! Valéry Coquant
Valéry Coquant est un auteur du Nord à qui l'on doit plusieurs romans policiers et des biographies de Onassis, Romain Gary... Il a sorti récemment Changez le Monde, un pamphlet.
Valéry Coquant est un ami, je vais le concéder tout de suite, et nous sommes assez d'accord sur notre vision politique du nord / pas de calais.
Changez le Monde ! est né de la lecture de Indignez vous de Hessel, livre au contact duquel Coquant a éprouvé un choc et l'envie d'écrire un pamphlet salvateur. Comment peut-on s'indigner alors qu'il est temps d'agir ?
En fait, on est entre le pamphlet et la novella. Youri est libraire, un libraire indépendant qui bataille fermement contre une grande surface jusqu'au jour où pressurisé de partout, il doit déposer les armes. Cet échec le confronte à lui même et à la société dans laquelle il évolue. Avec des amis, un soir, il décide de se révolter et d'amener à une prise de conscience.
Anonymous, parti pirate, écolos, bobos, politichiens, grande finance : Valéry Coquant n'égratigne pas, il incise et montre en quoi nous autres sommes passés du statut de citoyen à celui de consommateur politique, de lemmings liés à l'information et à la manipulation de celle-ci. L'indignation ne suffit plus car notre destinée commence à nous échapper au profit d'instances non élues. On dévore les courts chapitres , on rêve que la médiocrité ambiante, à laquelle quoi qu'on en dise nous contribuons par nos choix, vole en éclats. Youri prône l'action et la prise en main par des individus capables de s'assumer et non pas des suiveurs.
Mais jusqu'où faudra-t-il aller ?
Changez le Monde ! est trop court à mon sens. Si quelques coquilles auraient pu disparaître, il n'en reste pas moins que c'est un ouvrage à part, qui oblige à se poser les questions qui fâchent. C'est un livre qui fera naître le débat. Alors n'hésitez pas à le faire connaître autour de vous. Pour 5 euros, ce serait dommage de se contenter d'une banale indignation.
PS Valéry, l'engagement politique te conviendrait très bien pourvu que tu t'affranchisses de ces machines à élections et de ces engeances se complaisant dans le clientélisme.
Valéry Coquant est un ami, je vais le concéder tout de suite, et nous sommes assez d'accord sur notre vision politique du nord / pas de calais.
Changez le Monde ! est né de la lecture de Indignez vous de Hessel, livre au contact duquel Coquant a éprouvé un choc et l'envie d'écrire un pamphlet salvateur. Comment peut-on s'indigner alors qu'il est temps d'agir ?
En fait, on est entre le pamphlet et la novella. Youri est libraire, un libraire indépendant qui bataille fermement contre une grande surface jusqu'au jour où pressurisé de partout, il doit déposer les armes. Cet échec le confronte à lui même et à la société dans laquelle il évolue. Avec des amis, un soir, il décide de se révolter et d'amener à une prise de conscience.
Anonymous, parti pirate, écolos, bobos, politichiens, grande finance : Valéry Coquant n'égratigne pas, il incise et montre en quoi nous autres sommes passés du statut de citoyen à celui de consommateur politique, de lemmings liés à l'information et à la manipulation de celle-ci. L'indignation ne suffit plus car notre destinée commence à nous échapper au profit d'instances non élues. On dévore les courts chapitres , on rêve que la médiocrité ambiante, à laquelle quoi qu'on en dise nous contribuons par nos choix, vole en éclats. Youri prône l'action et la prise en main par des individus capables de s'assumer et non pas des suiveurs.
Mais jusqu'où faudra-t-il aller ?
Changez le Monde ! est trop court à mon sens. Si quelques coquilles auraient pu disparaître, il n'en reste pas moins que c'est un ouvrage à part, qui oblige à se poser les questions qui fâchent. C'est un livre qui fera naître le débat. Alors n'hésitez pas à le faire connaître autour de vous. Pour 5 euros, ce serait dommage de se contenter d'une banale indignation.
PS Valéry, l'engagement politique te conviendrait très bien pourvu que tu t'affranchisses de ces machines à élections et de ces engeances se complaisant dans le clientélisme.
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Wednesday, December 04, 2013
LE LABEL N, atelier MOSESU
Samedi 7 décembre, je serai au salon du livre policier de Morbecque (à côté d'Hazebrouck) pour la sortie de mon dernier né : LE LABEL N
Le Label N, c'est la sixième aventure de Luc Mandoline, l'embaumeur.
Voici le trailer pour vous donner envie
Le Label N est un roman très noir déconseillé aux moins de 16 ans.
Il y est question de perversion, de manipulation, de meurtres, de sexe...
L'intrigue débute à Auchel, petite ville du Pas de calais où Mandoline officie comme remplaçant de l'embaumeur local.
Il y découvre un pas de calais marqué par le poids du passé et des gens malmenés par la vie qu'il accompagne dans l'épreuve du deuil avec tact et patience.
Non pas de misérabilisme rassurez-vous, juste une volonté de justesse de ton qui pourra déplaire à certains (et disons le clairement tant pis pour eux).
Parmi toutes ces victimes, l'une d'elles va le confronter à ce que l'âme humaine a de plus sombre.
Le Label N, c'est un roman sur la souffrance, c'est mon Boulevard of broken dreams avec d'un côté un embaumeur rigoureux, animé de principes et de l'autre une figure du mal.
C'est un roman qui a nécessité un travail de recherche profond et surtout le besoin de trouver le mot juste, notamment quand Mandoline officie auprès des personnes endeuillées.
C'est un roman qui a fait resurgir quelques mauvais souvenirs. Car la mort c'est ce que l'on partage tous.
Cette fois, il n'est pas question de fantastique, juste d'hommes et de femmes frappés par le destin.
Ferez-vous le voyage en ma compagnie ?
Le Label N, c'est la sixième aventure de Luc Mandoline, l'embaumeur.
Voici le trailer pour vous donner envie
Le Label N est un roman très noir déconseillé aux moins de 16 ans.
Il y est question de perversion, de manipulation, de meurtres, de sexe...
L'intrigue débute à Auchel, petite ville du Pas de calais où Mandoline officie comme remplaçant de l'embaumeur local.
Il y découvre un pas de calais marqué par le poids du passé et des gens malmenés par la vie qu'il accompagne dans l'épreuve du deuil avec tact et patience.
Non pas de misérabilisme rassurez-vous, juste une volonté de justesse de ton qui pourra déplaire à certains (et disons le clairement tant pis pour eux).
Parmi toutes ces victimes, l'une d'elles va le confronter à ce que l'âme humaine a de plus sombre.
Le Label N, c'est un roman sur la souffrance, c'est mon Boulevard of broken dreams avec d'un côté un embaumeur rigoureux, animé de principes et de l'autre une figure du mal.
C'est un roman qui a nécessité un travail de recherche profond et surtout le besoin de trouver le mot juste, notamment quand Mandoline officie auprès des personnes endeuillées.
C'est un roman qui a fait resurgir quelques mauvais souvenirs. Car la mort c'est ce que l'on partage tous.
Cette fois, il n'est pas question de fantastique, juste d'hommes et de femmes frappés par le destin.
Ferez-vous le voyage en ma compagnie ?
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Sunday, November 03, 2013
Les Contes d'Amy, Frédéric Livyns
Un couple qui visite un asile désaffecté, un carnet griffonné par une petite fille et laissant apparaître autant d'histoires à dresser les cheveux sur la tête : voici les Contes d'Amy de Frédéric Livyns, preuve que les Belges peuvent aussi écrire et non simplement faire de la BD ou cuisiner de la bonne carbonnade. (ceci est une blague entre l'auteur et moi)
Sous une magnifique couverture de Jimmy Kerast se cache un très bon recueil de nouvelles en format poche qui plus est.
Si l'on regrettera quelques concordances de temps ratées et des coquilles qui auraient pu disparaître, si le lien entre la visite de l'asile et le carnet d'Amy aurait gagné à être renforcé (voilà pour le négatif à mon sens), disons le clairement Frédéric Livyns possède un réel talent de conteur.
Il vous emmène par la main et vous plonge dans des ambiances hétéroclites où surgissent des thèmes parfois récurrents comme la séparation, la mort tragique, la peur qui naît d'une situation banale. L'atmosphère est parfois pesante, oppressante et on se délecte de ces petites histoires que l'on pourrait se raconter devant une cheminée un soir de novembre ou d'hiver.
Livyns a su retrouver l'esprit des veillées inquiétantes et on lui en saura gré. Pas d'artifice, juste un fantastique qui se déploie peu à peu. Le Fantastique le plus efficace qui soit, celui de l'ambiance.
Bien sûr comme dans tout recueil de nouvelles, des textes vous parleront plus que d'autres. Personnellement, j'ai beaucoup aimé Cimetière, la véritable nature de l'homme, le village maudit, la forêt : du bon fantastique classique et prenant.
J'attends avec un intérêt sincère les prochaines oeuvres de Frédéric car je suis curieux de découvrir ses romans.
EN TOUT CAS LES CONTES D'AMY VAUT LE DETOUR.
Sous une magnifique couverture de Jimmy Kerast se cache un très bon recueil de nouvelles en format poche qui plus est.
Si l'on regrettera quelques concordances de temps ratées et des coquilles qui auraient pu disparaître, si le lien entre la visite de l'asile et le carnet d'Amy aurait gagné à être renforcé (voilà pour le négatif à mon sens), disons le clairement Frédéric Livyns possède un réel talent de conteur.
Il vous emmène par la main et vous plonge dans des ambiances hétéroclites où surgissent des thèmes parfois récurrents comme la séparation, la mort tragique, la peur qui naît d'une situation banale. L'atmosphère est parfois pesante, oppressante et on se délecte de ces petites histoires que l'on pourrait se raconter devant une cheminée un soir de novembre ou d'hiver.
Livyns a su retrouver l'esprit des veillées inquiétantes et on lui en saura gré. Pas d'artifice, juste un fantastique qui se déploie peu à peu. Le Fantastique le plus efficace qui soit, celui de l'ambiance.
Bien sûr comme dans tout recueil de nouvelles, des textes vous parleront plus que d'autres. Personnellement, j'ai beaucoup aimé Cimetière, la véritable nature de l'homme, le village maudit, la forêt : du bon fantastique classique et prenant.
J'attends avec un intérêt sincère les prochaines oeuvres de Frédéric car je suis curieux de découvrir ses romans.
EN TOUT CAS LES CONTES D'AMY VAUT LE DETOUR.
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Friday, October 25, 2013
ANVERS ET DAMNATION / MAXIME GILLIO / ATELIER MOSESU
5 eme aventure de Luc Mandoline, l'embaumeur, cet opus nous emmène à Anvers.
Anvers et contre tous ou plutôt contre les uns les autres car ce roman de Gillio fait la part belle à la perversion... Un délice
Tout commence avec le meurtre d'un futur président de la république française dans une chambre d'hôtel, assassinat commis par une prostituée. Luc Mandoline se voit appeler pour procurer les soins post mortem à cette éminente victime. Luc est capable de fermer sa bouche, c'est ce qu'il faut pour éviter le scandale. Evidemment, avec son ami de toujours Sullivan Mermet, ils vont se retrouver à enquêter au coeur de la ville flamande.
Comment des ressemblances avec l'actualité ? Je ne vois pas de quoi vous parler !!!
Authenticité, humour, sexe, décadence : ce sont les qualificatifs qui me viennent à l'esprit pour lire ce roman.
Après une préface de Paul Colize où on regrettera qu'il n'aime pas Lara Fabian (dire Brel eut été plus risqué !), on suit Mandoline et son ami dans une ville où parler français s'avère parfois très délicat, voire carrément un barrage. Mais nos deux ex-légionnaires ne s'en laissent pas conter. Il y a des notes d'humour qui viennent à point, (manger au restau quand vous avez enquiquiné un réceptionniste est parfois risqué). Des rebondissements parsèment cette enquête qui nous présente une ville où la prostitution prend ses aises, où les puissants usent de ce genre de services, où clandestinité, immigration servent les desseins de êrsonnes peu recommandables.
Le style vous happe dès la première page, il est efficace, empli de fulgurances. Vous entrez avec plaisir dans cette nouvelle aventure, moins san antonienne que les précédentes. Un peu de sexe, de la baston, des persos élaborés vous procurent un très agréable moment.
En conclusion, cet opus est une très bonne pioche qui me donne envie de me pencher sur les romans de Maxime Gillio.
PS LARA FABIAN, TU AS DU TALENT !!!!
pour commander du M GILLIO
Pour commander cet opus de l'embaumeur
C'est chez son éditeur !
Pour venerer Maxime Gillio,
Anvers et contre tous ou plutôt contre les uns les autres car ce roman de Gillio fait la part belle à la perversion... Un délice
Tout commence avec le meurtre d'un futur président de la république française dans une chambre d'hôtel, assassinat commis par une prostituée. Luc Mandoline se voit appeler pour procurer les soins post mortem à cette éminente victime. Luc est capable de fermer sa bouche, c'est ce qu'il faut pour éviter le scandale. Evidemment, avec son ami de toujours Sullivan Mermet, ils vont se retrouver à enquêter au coeur de la ville flamande.
Comment des ressemblances avec l'actualité ? Je ne vois pas de quoi vous parler !!!
Authenticité, humour, sexe, décadence : ce sont les qualificatifs qui me viennent à l'esprit pour lire ce roman.
Après une préface de Paul Colize où on regrettera qu'il n'aime pas Lara Fabian (dire Brel eut été plus risqué !), on suit Mandoline et son ami dans une ville où parler français s'avère parfois très délicat, voire carrément un barrage. Mais nos deux ex-légionnaires ne s'en laissent pas conter. Il y a des notes d'humour qui viennent à point, (manger au restau quand vous avez enquiquiné un réceptionniste est parfois risqué). Des rebondissements parsèment cette enquête qui nous présente une ville où la prostitution prend ses aises, où les puissants usent de ce genre de services, où clandestinité, immigration servent les desseins de êrsonnes peu recommandables.
Le style vous happe dès la première page, il est efficace, empli de fulgurances. Vous entrez avec plaisir dans cette nouvelle aventure, moins san antonienne que les précédentes. Un peu de sexe, de la baston, des persos élaborés vous procurent un très agréable moment.
En conclusion, cet opus est une très bonne pioche qui me donne envie de me pencher sur les romans de Maxime Gillio.
PS LARA FABIAN, TU AS DU TALENT !!!!
pour commander du M GILLIO
Pour commander cet opus de l'embaumeur
C'est chez son éditeur !
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Sunday, October 20, 2013
Rêves et cauchemars de Stephen King
Avant dernière lecture en date : Rêves et Cauchemars de Stephen King, tome I.Ce recueil a été publié aux USA en 1993.
Il comporte douze nouvelles oscillant entre le policier et le fantastique pur et dur, voire l'horreur.
Tour d'horizon
LA CADILLAC DE DOLAN / Un prof veut venger sa collègue tuée par son maffieux de mari...
Les nouvelles où les profs sont des héros me gavent d'ordinaire (sauf celle de Dan Simmons avec les mort-vivants), mais la peinture des émotions est assez juste. On assiste à l'élaboration du scénario, on découvre ce prof bossant l"été pour une société de travaux publics... C'est une bonne mise en bouche.
Le Grand Bazar : finale.
Un texte de sf qui montre qu'en matière de géopolitique, certains américains y compris King n'y connaissent rien... Le texte est toutefois porteur sans être transcendant.
Laissez venir à moi les petits enfants ou l'histoire d'une instit qui pète un câble. A moins que ce qu'elle voit. Je l'avais lu dans un tome de Territoires de l'Inquiètude, c'est traduit par JD Brèque, un grand Monsieur en ce qui concerne la traduction. C'est un texte qui vous reste, vous scotche. Bref bonne pioche.
Le Rapace Nocturne ou l'enquête d'un journaliste de tabloïd sur un tueur en série qui vide ses victimes de leur sang à travers les states. Une fois de plus c'est tout en suggestion jusqu'uà une scène d'anthologie dans les wc d'un aérodrome. C'est une excellent nouvelle;
POPSY : un kidnappeur d'enfant emmène sa victime, mais celle ci est différente, elle a une drôle de famille. C'est l'un de ces textes de fantastique moral où le méchant trouve plus que lui. C'est jubilatoire.
Ca vous pousse dessus... une histoire de maison grandissant par elle même.. J'avoue avoir été un peu déçu.
Dentier claqueur. Ah pareil encore une histoire de fantastique moral, dans le désert. Méfiez vous des gadgets, c'est mon seul conseil. Bref encore un bon texte.
Dédicaces : le premier texte R.A.F (rien à faire ) du recueil. Une histoire d'écrivain de sa mère... sortez les mouchoirs, préparez les clichés. Pénible d'un bout à l'autre !!!!
Le doigt télescopique ! Un texte étrange, un doigt sort d'un lavabo, observe l'occupant de l'appartement. Une fin ouverte, un de ces textes qui plaira aux amateurs de fantastique pur et dur et dégoûtera les cartésiens. J'ai adoré !
Pompes de basket (un second texte R.A.F) c'est long, ça digresse et ca vous gave.
Un groupe d'enfer : vous empruntez un raccourci , vous arrivez dans une ville qui n'apparaît pas sur les cartes et autour de vous, il y a ces gens qu vous croyez reconnaître... C('est bluffant d'un bout à l'autre, juste, marquant. Bref une très bonne conclusion.
Au final, pas grand chose à jeter dans ce recueil de Stephen King, des textes maîtrisés, prenants, un reproche toutefois la tendance fâcheuse à utiliser et abuser des héros enseignants et journaliste...
Il comporte douze nouvelles oscillant entre le policier et le fantastique pur et dur, voire l'horreur.
Tour d'horizon
LA CADILLAC DE DOLAN / Un prof veut venger sa collègue tuée par son maffieux de mari...
Les nouvelles où les profs sont des héros me gavent d'ordinaire (sauf celle de Dan Simmons avec les mort-vivants), mais la peinture des émotions est assez juste. On assiste à l'élaboration du scénario, on découvre ce prof bossant l"été pour une société de travaux publics... C'est une bonne mise en bouche.
Le Grand Bazar : finale.
Un texte de sf qui montre qu'en matière de géopolitique, certains américains y compris King n'y connaissent rien... Le texte est toutefois porteur sans être transcendant.
Laissez venir à moi les petits enfants ou l'histoire d'une instit qui pète un câble. A moins que ce qu'elle voit. Je l'avais lu dans un tome de Territoires de l'Inquiètude, c'est traduit par JD Brèque, un grand Monsieur en ce qui concerne la traduction. C'est un texte qui vous reste, vous scotche. Bref bonne pioche.
Le Rapace Nocturne ou l'enquête d'un journaliste de tabloïd sur un tueur en série qui vide ses victimes de leur sang à travers les states. Une fois de plus c'est tout en suggestion jusqu'uà une scène d'anthologie dans les wc d'un aérodrome. C'est une excellent nouvelle;
POPSY : un kidnappeur d'enfant emmène sa victime, mais celle ci est différente, elle a une drôle de famille. C'est l'un de ces textes de fantastique moral où le méchant trouve plus que lui. C'est jubilatoire.
Ca vous pousse dessus... une histoire de maison grandissant par elle même.. J'avoue avoir été un peu déçu.
Dentier claqueur. Ah pareil encore une histoire de fantastique moral, dans le désert. Méfiez vous des gadgets, c'est mon seul conseil. Bref encore un bon texte.
Dédicaces : le premier texte R.A.F (rien à faire ) du recueil. Une histoire d'écrivain de sa mère... sortez les mouchoirs, préparez les clichés. Pénible d'un bout à l'autre !!!!
Le doigt télescopique ! Un texte étrange, un doigt sort d'un lavabo, observe l'occupant de l'appartement. Une fin ouverte, un de ces textes qui plaira aux amateurs de fantastique pur et dur et dégoûtera les cartésiens. J'ai adoré !
Pompes de basket (un second texte R.A.F) c'est long, ça digresse et ca vous gave.
Un groupe d'enfer : vous empruntez un raccourci , vous arrivez dans une ville qui n'apparaît pas sur les cartes et autour de vous, il y a ces gens qu vous croyez reconnaître... C('est bluffant d'un bout à l'autre, juste, marquant. Bref une très bonne conclusion.
Au final, pas grand chose à jeter dans ce recueil de Stephen King, des textes maîtrisés, prenants, un reproche toutefois la tendance fâcheuse à utiliser et abuser des héros enseignants et journaliste...
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Monday, October 14, 2013
des critiques pour la creature
Trois nouvelles critiques sont tombées pour CREATURE DU MIROIR
CHEZ DAWN
L'histoire est super,il faut la découvrir.
chez AC DE HAENNE
si comme moi vous voulez découvrir un auteur avec une histoire fantastique (au propre comme au figuré), n'hésitez pas à dépenser 15€ pour passer un bon moment de lecture.
chez Virginie
si vous n’avez pas encore lu « Créature du miroir », je vous dirai : « Qu’est-ce que vous attendez ? » N’hésitez plus ! À lire !
On rappelle que CREATURE CONCOURT POUR LE PRIX YOUBOOX DU LIVRE NUMERIQUE ET QUE LES LECTEURS PEUVENT VOTER JUSQU AU 31 OCTOBRE (hALLO WIN ?)
CHEZ DAWN
L'histoire est super,il faut la découvrir.
chez AC DE HAENNE
si comme moi vous voulez découvrir un auteur avec une histoire fantastique (au propre comme au figuré), n'hésitez pas à dépenser 15€ pour passer un bon moment de lecture.
chez Virginie
si vous n’avez pas encore lu « Créature du miroir », je vous dirai : « Qu’est-ce que vous attendez ? » N’hésitez plus ! À lire !
On rappelle que CREATURE CONCOURT POUR LE PRIX YOUBOOX DU LIVRE NUMERIQUE ET QUE LES LECTEURS PEUVENT VOTER JUSQU AU 31 OCTOBRE (hALLO WIN ?)
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Friday, September 27, 2013
Jean-Christophe CHAUMETTE / Vampire, mythes et arpenteur de monde
Salut Jean Christophe, tu écris depuis la fin des années 90. J’ai vu que tu avais publié de la fantasy, du fantastique... As tu un genre de prédilection ?
C’est gentil de me rajeunir, mais en fait j’ai commencé à être publié à la fin des années 80. Mon premier roman, « Le Jeu », est paru en 1989 ; du Fantastique, chez Fleuve Noir. Et dans la foulée, chez le même éditeur, « Le Neuvième Cercle » est sorti en six tomes en 1990 et 1991 ; de la Fantasy, cette fois-ci (Techno-Fantasy pour les amateurs d’étiquettes) Donc dès le départ j’ai varié les plaisirs. D’autant plus que le roman suivant, « Le Niwaâd », publié toujours chez Fleuve Noir en 1997, est de la SF. En fait, j’aime la littérature de l’Imaginaire, déclinée sous toutes ses formes. Plus exactement, je recherche l’évasion à travers l’écriture. Je cherche à m’éloigner du quotidien. J’ai écrit un roman historique publié chez Ramsay, sous pseudo car les éditeurs de littérature générale n’ont pas forcément une grande considération pour la « littérature de genre » que représente pour eux le triptyque SF-Fantastique-Fantasy. « Le pays des chevaux célestes » est sorti en deux tomes en 2007 et 2008. Là je suis sorti du champ SFFF, mais c’est de l’évasion à l’état pur, une histoire qui se déroule au IIème siècle avant JC, entre la Chine et les steppes de Mongolie et d’Asie centrale.
Maintenant, si on considère le nombre de romans dans un genre précis, et les prix littéraires reçus, on peut quand même conclure que la balance penche légèrement vers le Fantastique.
Et si oui pourquoi ?
Difficile d’analyser les raisons. Pour moi, l’écriture c’est un peu du « channeling », un truc quasi-médiumnique. Une histoire me trotte dans la tête, m’obsède de plus en plus, et « doit » absolument prendre forme. Il se trouve que davantage d’histoires à connotation fantastique ont vu le jour dans mon cerveau. Mais pourquoi ? J’ai de la peine à répondre. Disons que pour moi l’intérêt de la Fantasy réside beaucoup dans la création d’un univers. C’est un genre qui se prête bien aux longues sagas à travers lesquelles l’auteur développe et fait foisonner cet univers. C’est ce que j’ai essayé de faire à travers la saga du « Neuvième cercle », éditée, rééditée et prolongée à l’occasion de chaque réédition. J’ai repris le même décor, utilisé les mêmes personnages, greffé des histoires nouvelles. Parfois une seule phrase dans un tome permet d’engendrer tout un monde dans un tome ultérieur. Mais je suis resté en compagnie du même personnage central, à l’intérieur du même univers.
Le Fantastique (comme la SF d’ailleurs), se prête davantage, selon moi, à la création d’histoires différentes. Pour faire un parallèle avec le cinéma, dans le Fantastique, le scénario est primordial. La Fantasy est aussi beaucoup affaire d’acteurs, de costumes, de décors, de mise en scène. Mais le Fantastique, c’est du scénario, avant tout. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai globalement écrit plus d’histoires fantastiques. Cependant j’ai horreur des étiquettes et j’adore le métissage, dans tous les domaines. Je n’ai pas pu m’empêcher de mettre une (toute petite) pincée de Fantastique dans mon roman historique. Et mes romans fantastiques ont souvent une « attache SF ». Si « Le jeu » ou « Les sept saisons du Malin » sont du Fantastique pur, ce n’est pas le cas de plusieurs autres romans. « L’Arpenteur de mondes » est aussi une histoire sur le futur des jeux en réseau et l’univers virtuel. « L’Aigle de sang » s’appuie sur des travaux scientifiques concernant les états modifiés de conscience. « Le Dieu Vampire » évoque un cycle parasitaire à l’échelle cosmique, un « métissage SF » que certains puristes du Fantastique ont pu regretter. Quant à mon dernier livre publié, « Le Maître des ombres », je serais moi-même incapable de choisir pour lui une catégorie, SF ou Fantastique.
Ta carrière trouve ses sources au siècle dernier, comment ressens tu l’évolution éditoriale ?
Je ne suis certainement pas la personne la plus qualifiée pour évoquer ce sujet. Je ne suis pas un écrivain de métier, dans le sens ou je ne gagne pas ma vie en écrivant. Je suis un vétérinaire qui a une passion, celle de l’écriture, en marge de son boulot. En 25 années pendant lesquelles j’ai écrit à temps partiel, je n’ai jamais eu des contacts très étroits avec le monde de l’édition. J’ai maintenant conscience que cela m’a plutôt desservi pour ma « carrière » d’écrivain, mais c’est ainsi. Je n’avais pas matériellement le temps pour faire mon travail de véto, écrire, et en plus voir mes éditeurs régulièrement et écumer les salons.
Par conséquent, je suis un observateur assez lointain de l’évolution éditoriale. J’ai une sorte de discours de « vieux con » sur la question. (genre : « c’était mieux aaaavant », avec l’accent de Francis Cabrel) Lorsque j’ai commencé, l’informatique n’existait pas. Mes premiers romans ont été écrits à la main, et tapés sur une antique machine à écrire par mon épouse ; puis photocopiés en X exemplaires dans une boutique qui fournissait ce genre de prestation dans les années 80. Inutile de préciser que ce type de démarche demande un degré de motivation bien supérieur à celui qui consiste à taper une histoire sur un clavier de PC (ce que je fais désormais comme tout le monde, je ne suis pas non plus réac à ce point) C’était incroyablement difficile de trouver un éditeur en envoyant des manuscrits par la Poste, mais c’était possible. Désormais je ne crois pas que cela puisse encore exister, tant les maisons d’édition doivent être submergées par les manuscrits. La difficulté initiale de la démarche « je veux devenir écrivain » ayant disparu, tout se passe comme si les digues qui canalisent un fleuve s’étaient effondrées. Les écrivains sont partout, derrière chaque écran de PC. Les romans submergent l’espace éditorial comme l’eau d’un cours d’eau en crue. On patauge dans la flotte. Il y a sûrement de bonnes choses au milieu de ce déluge, mais c’est moins évident à découvrir. Du coup, je constate que certains éditeurs ont tendance à se tourner vers les « vieux » auteurs, ceux du temps de la préhistoire informatique, en se disant que ces rescapés de l’âge des cavernes ont, après tout, été capables de survivre dans un environnement assez rude, et que c’est finalement un critère de sélection qui en vaut un autre.
En tous cas, le livre papier n’est plus seul. Il ne disparaitra pas, j’en suis sûr, mais il n’est plus seul. Il devra évoluer pour demeurer un « objet attractif ». J’essaye de penser à des solutions pour cela, en ce qui concerne mon prochain roman à paraître chez Voy’el, avec l’aide de Corinne Guitteaud qui partage mes analyses sur l’évolution du livre.
J’ai eu le plaisir de te découvrir chez Lokomodo, avec les excellents aigle de sang et L’arpenteur des Mondes. Ces livres sont parus, il y a quelques années dans l’excellente (moins Anne Rice), collection pocket terreur. Comment as tu été publié par le regretté Patrice Duvic ?
Patrice Duvic est une des belles rencontres que j’ai pu faire dans le milieu de l’édition ; quelqu’un qui avait une grande valeur humaine. Je l’ai rencontré par l’intermédiaire de Marc Duveau, un autre mec bien que j’ai eu l’occasion de revoir récemment. Même s’il s’est complètement éloigné du milieu de l’édition, nous avons toujours conservé des contacts.
Lorsque Marc Duveau, directeur de la collection « Legend » chez Fleuve Noir, a publié « Le Niwaâd », « La Porte des ténèbres », et réédité « Le Neuvième cercle », je lui ai fait passer « L’Arpenteur de mondes ». Ce roman ne pouvait pas s’intégrer dans la collection « Legend » qui ne comprenait que des romans de Fantasy, pourtant il avait tellement plu à Marc qu’il m’avait promis de l’éditer quand même s’il ne trouvait pas une autre solution, même s’il s’agissait d’une « hérésie » par rapport au contenu de sa collection. Cela n’a finalement pas été nécessaire, puisque Patrice Duvic, à qui Marc a passé le manuscrit, a adoré l’histoire. Il a fait une entorse à sa règle de ne publier que des auteurs de Fantastique anglo-saxons, et « L’Arpenteur de mondes », puis « L’Aigle de sang », sont sortis chez Pocket Terreur.
Si nous parlions de la genèse de ces romans ?
Tiens tant que je te parle de genèse, j’ai cru ressentir un auteur appréciant les mythes, les écrits tournant autour des religions, me trompé-je ?
Tu as raison. Mais beaucoup d’auteurs de Fantastique s’en nourrissent, notamment Masterton. Pour moi, c’est un peu un passage obligé pour produire ce genre de littérature. Cependant, cela ne représente pas une contrainte, plutôt un plaisir, puisque je suis un passionné d’Histoire en général, et d’Histoire des Religions en particulier. L’eschatologie, l’étude des mythes de fin du monde, m’intéresse particulièrement. Cela m’a permis de construire « L’Arpenteur de mondes » sur l’Apocalypse de St Jean, « L’Aigle de sang » sur le Ragnarok scandinave, et « Le Maître des ombres » sur les croyances mazdéennes.
Mon intérêt ne se limite pas à une matière utile pour bâtir une histoire. J’ai une vraie fascination pour les courants mystiques, et les personnages de chacun de mes romans sont tous plus ou moins en quête de transcendance. J’essaie de m’interroger sur ce que sont le Bien et le Mal, la lumière et l’obscurité, dont l’affrontement constitue pour moi la base d’un bon roman épique ou fantastique. Dans la saga du « Neuvième cercle », je crée des religions, et chaque volume contient son lot de prêtres ou d’ermites mystiques en recherche de réponses, recherche qui peut les conduire d’ailleurs sur de très mauvaises voies. Dans mes romans fantastiques, on trouve des personnages secondaires de rabbins spécialistes de la Kabbale, de moines orthodoxes tourmentés, d’ex séminaristes torturés, de pasteurs exaltés, et je confronte chaque religion à la problématique du Bien et du mal, pas forcément à l’avantage des religieux d’ailleurs.
Je précise qu’à titre personnel je suis athée, et fervent laïc. Je crois en la dimension spirituelle de la vie (je ne pense pas que nous nous résumions à un amas de cellules générant de la pensée) et je respecte profondément toute recherche spirituelle individuelle. C’est lorsque cette recherche se transforme en un faisceau de certitudes que l’on croit bon d’imposer aux autres que tout commence à déraper.
Quels sont tes projets ?
Le prochain roman qui doit paraître chez Voy’el s’appelle « Gospel ». Bonne transition avec la question précédente puisque l’histoire est une transposition des évangiles dans le Delta du Mississipi à la fin des années vingt. L’écriture est achevée, mais la parution tarde parce que nous voulions faire, avec Corinne Guitteaud, un « objet-livre » différent de ce qu’on a l’habitude de trouver. Il y a notamment un gros travail d’illustration, et il y aura possibilité d’accéder à des bonus graphiques, musicaux et documentaires sur la toile. Du coup c’est un peu plus compliqué qu’un simple bouquin, et plus long à mettre en place.
Tous mes autres projets ne concernent pas l’écriture romanesque, mais scénaristique.
est ce que l’écriture à 4 mains t’a un jour tenté ?
Jamais pour mes romans ou nouvelles. Je ne saurais pas comment m’y prendre. L’écriture romanesque est pour moi quelque chose de trop intime pour pouvoir être partagée. Je ne supporte même pas que ma femme regarde par-dessus mon épaule quand j’écris !
Par contre, c’est très différent pour l’écriture scénaristique. J’ai toujours travaillé avec une coscénariste depuis que je me suis lancé, et c’est un plus évident. Mais la façon d’écrire un scénario n’a rien à voir avec l’écriture romanesque. En tout cas en ce qui me concerne. On passe son temps à défaire, refaire, décaler, déplacer, rajouter, retrancher… C’est facile de s’y mettre à deux ou à plusieurs. Ecrire un roman a quelque chose de plus « sacré », intérieur. Je dis toujours que c’est une expérience de « channeling ». On est tout seul avec la petite voix intérieure. Difficile de mettre une autre personne là-dedans !
L'arpenteur de MONDES / rapide chronique. Des suicides au coeur de sectes satanistes, un massacre dans une ferme et Vigdis Gehrke se retrouve persuadée que la bête de l'apocalypse est arrivée sur Terre. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle a choisi de revêtir une forme peu ordinaire. Sue un thème classique, Jean Christophe Chaumette bâtit une intrigue formidable, mêlant jeux vidéos en ligne, pouvoir de l'argent, croyances, mythes. On est happés dans la lecture et on ne repose le bouquin qu'avec grand peine. En effet, le roman devient très vite addictif et on suit les différents protagonistes à travers le monde. L'équipe hétéroclite qui affrontera l'arpenteur de mondes, une partie négative de Dieu est détonnante. Couronné par le Prix Masterton en 2001, L'arpenteur de Mondes mériterait d'être adapté par un cinéma fantastique trop souvent moribond. C'est un excellent roman. Et JC Chaumette confirme son talent.
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Tuesday, September 17, 2013
PRIX DU LIVRE NUMERIQUE
Chers vous,
Oui toi là derrière ton écran...
Et toi aussi derrière !
Hm l'heure est grave...
CREATURE DU MIROIR EST SELECTIONNE POUR LE PRIX DU LIVRE NUMERIQUE 2013
Or en face, il y a de grosses pointures, y a des gens que j'aime bien, d'autres non.
N'insiste pas je ne donnerai pas de nom.
DONC CE PRIX FAIT APPEL AU PUBLIC.
Et c'est là que t'interviens ! VA voter vite.
Si tu as élu certaines personnes dans des responsabilités politiques et que tu le regrettes vote pour moi. Si tu as lu CREATURE DU MIROIR et que tu as aimé, vote aussi. Si t'as des amis qui ont envie de voter invite les à voter.
Allez on fait le buzz...
On motive les troupes
et ça se passe en suivant ce lien
et non il n'y a pas d'argent à gagner !!!
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Sunday, September 08, 2013
the forgotten
J'avais envie de vous parler d'Internet, formidable vecteur pour défendre vos auteurs et les faire connaître à des gens que vous ne connaissez pas, soit via des commentaires chez des libraires en ligne, soit via des blogs, soit via des sites communautaires tels Babelio ou Booknode...
Puis je me suis dit ; à quoi bon ?
Et ça changera quoi ?
De toute façon, ces outils peuvent être dévoyés, mis à mal par des tricheurs ou des personnes qui ne peuvent pas vous blairer (ce qui revient au même je le concède).
Je vais juste apporter une précision quant à Babelio au niveau du compte des lecteurs car l'un des responsables m'a gentiment répondu cette semaine.
Même si j'ai figuré dans pas mal d'anthos depuis l'an 2000, celles-ci sont parfois répertoriées comme ayant pour auteur Collectif.
Autant dire que dans ce cas, même si l'antho est lue, vous ne gagnez pas de lecteur.
Tout dépend de l'anthologiste qui l'a faite. Mieux vaut figurer dans une antho Mnemos où les auteurs sont toujours indiqués que chez d'autres éditeurs.
D'un autre côté, l'antho amène parfois une montée de note ou au contraire une descente en flamme.
A l'inverse un auteur qui a un texte de M... dans une antho peut profiter de la bonne note générale ramenée par les autres auteurs. Ou cas contraire, un auteur qui a le seul texte génial d'une antho peut morfler à cause de ses petits copains.
Bref, vous voyez : rien n'est simple. Ecrivez plutôt des romans !
On n'écrit pas pour être aimé, adulé, nous ne sommes pas des rocks stars.
Bonne soirée...
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Friday, August 30, 2013
Créature du Miroir : où en est-on ?
Créature du Miroir est sorti à la fin mai.
Rappel de la quatrième de couverture
Ludwik et Aleksandre, deux frères maltraités par la vie, vivent avec leur mère à Bavignies, une petite ville où il ne se passait rien, jusqu à récemment... Car depuis quelque temps, les nuits de Bavignies sont devenues de véritables cauchemars. Plusieurs meurtres ont endeuillé la cité. Une créature mystérieuse rôde, sans parler de ce chat rouge aux intentions maléfiques qui apparait parfois, souvenir du passé maudit de la ville... Aleksandre et Ludwik aimeraient rester en dehors de cette histoire qui les dépasse et vivre leur vie. Hélas, il est un moment où le Mal doit être combattu... Un moment où l on doit prendre les bonnes décisions au risque de tout perdre. Créature du Miroir est un roman dédié aux jeunes ordinaires d aujourd hui. Parce que ce sont eux qui peuvent tout changer !
En juin, tous les samedis ont été consacrés à des dédicaces.
Elles recommenceront à partir du 28 septembre au Cultura d'Hénin Beaumont. Puis en octobre avec notamment les Halliennales... En novembre Médiathèque de Lambres Les Douai / Salon de Maubeuge, salon de Rouen...
Beaucoup de dédicaces au Nord de la seine, j'en conviens...
Les premières critiques sont visibles ici
sur fantastinet
sur book en stock
l'avis d'imaginelf
D'autres devraient arriver, même si on se retrouve confrontés à des blogs ayant des partenariats exclusifs avec certains éditeurs...
et si vous avez envie de le commander pour vous, votre voisine sexy, votre voisin sexy, votre maman, votre frère qui fait des bêtises, votre boucher, votre coiffeuse, pour Maurice, pour Leila, votre député, pour quelqu'un que vous aimez en secret ???
EH bien soit vous allez en librairie, soit vous cliquez sur amazon...
Et si vous l'avez déjà lu, vous partagez ce lien. Et vous n'allez pas à mettre votre commentaire sur Babelio, sur Boonode, sur amazon, sur des forums...
Bonne rentrée.
Jess
Rappel de la quatrième de couverture
Ludwik et Aleksandre, deux frères maltraités par la vie, vivent avec leur mère à Bavignies, une petite ville où il ne se passait rien, jusqu à récemment... Car depuis quelque temps, les nuits de Bavignies sont devenues de véritables cauchemars. Plusieurs meurtres ont endeuillé la cité. Une créature mystérieuse rôde, sans parler de ce chat rouge aux intentions maléfiques qui apparait parfois, souvenir du passé maudit de la ville... Aleksandre et Ludwik aimeraient rester en dehors de cette histoire qui les dépasse et vivre leur vie. Hélas, il est un moment où le Mal doit être combattu... Un moment où l on doit prendre les bonnes décisions au risque de tout perdre. Créature du Miroir est un roman dédié aux jeunes ordinaires d aujourd hui. Parce que ce sont eux qui peuvent tout changer !
En juin, tous les samedis ont été consacrés à des dédicaces.
Elles recommenceront à partir du 28 septembre au Cultura d'Hénin Beaumont. Puis en octobre avec notamment les Halliennales... En novembre Médiathèque de Lambres Les Douai / Salon de Maubeuge, salon de Rouen...
Beaucoup de dédicaces au Nord de la seine, j'en conviens...
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D'autres devraient arriver, même si on se retrouve confrontés à des blogs ayant des partenariats exclusifs avec certains éditeurs...
et si vous avez envie de le commander pour vous, votre voisine sexy, votre voisin sexy, votre maman, votre frère qui fait des bêtises, votre boucher, votre coiffeuse, pour Maurice, pour Leila, votre député, pour quelqu'un que vous aimez en secret ???
EH bien soit vous allez en librairie, soit vous cliquez sur amazon...
Et si vous l'avez déjà lu, vous partagez ce lien. Et vous n'allez pas à mettre votre commentaire sur Babelio, sur Boonode, sur amazon, sur des forums...
Bonne rentrée.
Jess
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Monday, August 26, 2013
WALHALLA, Graham Masterton
Craig est un avocat renommé, marié à Effie une femme effacée jusqu'au jour où il est victime d'une agression sauvage dans les rues de New York.
Perturbé, fragilisé, il va se mettre au vert en campagne avec son épouse et découvre Walhalla, une demeure en ruine ayant appartenu autrefois à Jack Belias, un joueur, industriel mystérieusement disparu.
Peu à peu, le comportement de Craig va changer, subjugué qu'il est par cette bâtisse en ruine ou par l'âme noire de celui qui y vécut autrefois.
Avec Walhalla, Graham Masterton explore le thème de la maison maudite. Cette fois très peu de mythologie, juste une histoire d'homme, de possession...
Masterton va nous montrer un homme arrogant qui sombre et devient la proie d'un être mauvais.
Walhalla est la véritable héroïne de cette histoire. Demeure tourmentée, siège de forces maléfiques, elle attire, envoûte et tue...
La traduction de François Truchaud sert le texte du romancier et nous fait entrer dans ce basculement véritable. On sent l'influence des lieux aller croissante. Des scènes violentes, un peu de sexe entrecoupe cette histoire de descente aux enfers. Si Masterton fait intervenir une médium, son rôle se trouve restreint.
Livre prenant et envoûtant, Walhalla est à mon avis l'un des meilleurs Masterton que j'ai pu lire.
Perturbé, fragilisé, il va se mettre au vert en campagne avec son épouse et découvre Walhalla, une demeure en ruine ayant appartenu autrefois à Jack Belias, un joueur, industriel mystérieusement disparu.
Peu à peu, le comportement de Craig va changer, subjugué qu'il est par cette bâtisse en ruine ou par l'âme noire de celui qui y vécut autrefois.
Avec Walhalla, Graham Masterton explore le thème de la maison maudite. Cette fois très peu de mythologie, juste une histoire d'homme, de possession...
Masterton va nous montrer un homme arrogant qui sombre et devient la proie d'un être mauvais.
Walhalla est la véritable héroïne de cette histoire. Demeure tourmentée, siège de forces maléfiques, elle attire, envoûte et tue...
La traduction de François Truchaud sert le texte du romancier et nous fait entrer dans ce basculement véritable. On sent l'influence des lieux aller croissante. Des scènes violentes, un peu de sexe entrecoupe cette histoire de descente aux enfers. Si Masterton fait intervenir une médium, son rôle se trouve restreint.
Livre prenant et envoûtant, Walhalla est à mon avis l'un des meilleurs Masterton que j'ai pu lire.
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Friday, August 02, 2013
VENDETTA CHEZ LES CHTIS / ELENA PIACENTINI / EDITIONS RAVET ANCEAU
Elena Piacentini est une auteure originaire de Corse et basée à Lille.
Elle a écrit trois romans dans la collection Polars en Nord dont Art Brut que j'avais chroniqué, il y a quelques temps...
VENDETTA CHEZ LES CHTIS, c'est une nouvelle aventure de Pierre-Arsène Léoni, un flic avec un lourd passé élevé par sa grand mère corse.
Pensez donc, on trouve deux cadavres calcinés de femmes enceintes et les deux portent l'inscription MLK;
Dès lors Léoni et son équipe vont exploiter différentes pistes, des groupuscules anti-avortement à celle d'un tueur à gages. Plusieurs intrigues se déploient et l'auteure nous entraîne dans le sillage de ces flics avec leurs fêlures...
on se retrouve happé dès le début et on veut savoir. Les fausses pistes, les rebondissements s'enchaînent. J'aime le style d'Elena Piacentini, sa puissance d'évocation, les tourments qui agitent ses personnages (héros, méchants), l'absence de manichéisme. Elle nous montre la vie en Corse loin des clichés que l'on peut voir aux infos et les propos en corse s'insèrent naturellement dans le texte. Et cette description des paysages (elle m'a donné envie d'aller sur l'île de beauté... pour dire !)
Et puis il y a l'histoire qui est faite de violence pas gratuite, de multiples allers et retours dans le passé.
C'est un roman très prenant, je ne dirai pas une très bonne surprise car ma lecture d'Art Brut m'avait déjà emballé. C'est un roman qui confirme le talent d'Elena Piacentini dans la littérature policière et sa capacité à se démarquer de la production actuelle.
Ne le manquez pas !
Elle a écrit trois romans dans la collection Polars en Nord dont Art Brut que j'avais chroniqué, il y a quelques temps...
VENDETTA CHEZ LES CHTIS, c'est une nouvelle aventure de Pierre-Arsène Léoni, un flic avec un lourd passé élevé par sa grand mère corse.
Pensez donc, on trouve deux cadavres calcinés de femmes enceintes et les deux portent l'inscription MLK;
Dès lors Léoni et son équipe vont exploiter différentes pistes, des groupuscules anti-avortement à celle d'un tueur à gages. Plusieurs intrigues se déploient et l'auteure nous entraîne dans le sillage de ces flics avec leurs fêlures...
on se retrouve happé dès le début et on veut savoir. Les fausses pistes, les rebondissements s'enchaînent. J'aime le style d'Elena Piacentini, sa puissance d'évocation, les tourments qui agitent ses personnages (héros, méchants), l'absence de manichéisme. Elle nous montre la vie en Corse loin des clichés que l'on peut voir aux infos et les propos en corse s'insèrent naturellement dans le texte. Et cette description des paysages (elle m'a donné envie d'aller sur l'île de beauté... pour dire !)
Et puis il y a l'histoire qui est faite de violence pas gratuite, de multiples allers et retours dans le passé.
C'est un roman très prenant, je ne dirai pas une très bonne surprise car ma lecture d'Art Brut m'avait déjà emballé. C'est un roman qui confirme le talent d'Elena Piacentini dans la littérature policière et sa capacité à se démarquer de la production actuelle.
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Thursday, August 01, 2013
The secret PASCAL LAUGIER / JESSICA BIEL
Un coin des Etats Unis dévasté par la crise, mais ce pOurrait être ailleurs, peut être une zone des franches de la France... La principale source d'activité a fermé, ceux qui ne sont pas partis tentent de survivre, entre alcool, ennui et déprime. Car dans cette ville, vous êtes au milieu des forêts épaisses.
Et puis il y a ces enfants qui disparaissent, emportés par le Tall Man, un croquemitaine ou une hallucination collective allez savoir.
Avec The Secret Pascal Laugier nous offre un film surprenant. On se croirait dans une oeuvre de Stephen King, la nature oppressante participe à l'impression d'écrasement, de déliquescence ambiante. Dès le début, on est happés par cette communauté éprouvée par les conditions économiques. Le désarroi se devine, se lit sur les visages... Pascal Laugier suggère, les plans ne sont pas innocents.
Quant à l'histoire, elle devient vite prenante, le suspens monte. Le film est retors à souhait.
C'est une très bonne surprise que ce "The Secret".
Bien sûr, on pourra regretter la fin, mais à mon sens, elle nous invite à réfléchir, à nous poser des questions sur notre société et ses dérives.
En conclusion, on ne peut que recommander ce film très sympathique qui joue avec les codes pour nous livrer un constat froid sur notre siècle !
Et puis il y a ces enfants qui disparaissent, emportés par le Tall Man, un croquemitaine ou une hallucination collective allez savoir.
Avec The Secret Pascal Laugier nous offre un film surprenant. On se croirait dans une oeuvre de Stephen King, la nature oppressante participe à l'impression d'écrasement, de déliquescence ambiante. Dès le début, on est happés par cette communauté éprouvée par les conditions économiques. Le désarroi se devine, se lit sur les visages... Pascal Laugier suggère, les plans ne sont pas innocents.
Quant à l'histoire, elle devient vite prenante, le suspens monte. Le film est retors à souhait.
C'est une très bonne surprise que ce "The Secret".
Bien sûr, on pourra regretter la fin, mais à mon sens, elle nous invite à réfléchir, à nous poser des questions sur notre société et ses dérives.
En conclusion, on ne peut que recommander ce film très sympathique qui joue avec les codes pour nous livrer un constat froid sur notre siècle !
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Tuesday, July 30, 2013
FOCUS SUR FERIEL DE ERIC SANVOISIN / EDITIONS NATHAN
Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de littérature pour les plus jeunes. Disons les primaires à partir du CE2.
Je vais donc vous présenter la série Fériel d'Eric Sanvoisin qui compte pour l'heure trois tomes
Fériel au pays du Noir, Fériel, les sans-têtes, Fériel Prisonnier du Noir.
Eric Sanvoisin est un auteur prolifique à qui l'on doit notamment la série des buveurs d'encre chez Nathan dans la collection Premiers roman.
Fériel, c'est l'histoire d'une petite fille qui a perdu son jumeau dans un accident. Elle le supporte très mal et un jour, elle se voit proposer l'opportunité de communiquer avec les morts. Par un concours de circonstances, elle parvient à aller au royaume du Noir, là où vivent les Morts, lesquels vivent selon des règles très strictes. Elle y retrouve Emile son frère, devenu squelette.
Sur la thématique / Eric Sanvoisin ose parler de la mort à des jeunes enfants. Fériel a perdu son frère, il rend cette mort plus proche qu'on ne le croit dans ces jeunes âges. Si l'éditeur a trouvé bon d'indiquer à partir de 7 ans sur la 4EME de couverture, je pense qu'il s'agit d'une erreur car la Mort est un sujet difficile à aborder, voire déconseillé parfois. J'aurais plutôt conseillé cette série à partir de 9 ans...
Toutefois, le sujet est relativement nouveau pour mériter qu'on s'y intéresse. Ce que l'on appréciera dans Fériel, c'est cette société parallèle à la nôtre, où les morts vivent selon des codes précis, encadrés...
On appréciera qu'Eric Sanvoisin use du premier chapitre pour resituer ses opus dans la saga comme il le faisait avec les Buveurs d'encre.
En tant qu'enseignant, je pense qu'il y a matière à explorer la société des morts.
La série Fériel bénéficie des magnifiques illustrations de Gaelle Duhazé, lesquelles sont en parfaite adéquation avec les thématiques. On pense un peu à Burton, à ses noces funèbres, mais Madame ou Mademoiselle Duhazé a sa touche personnelle qui rend l'ensemble unique. Le choix des couleurs peut-être.
chronique
Fériel au royaume du Noir : premier opus de la série, il pose les bases, nous présente les personnages.
Fériel rencontre une voyante (hm, hm), puis elle va au pays du noir, emmené par Vert de Gris, le passeur.
Hélas au royaume du Noir, les règles sont strictes.
L'intrigue emballe les enfants (je l'ai lu à des ce2 pas très lecteurs, mais ils étaient intéressés)
a la fin, ils attendaient la suite.
Fériel les sans tête
: dans ce second tome, Emile a disparu. Vert de Gris en avertit Feriel qui décide d'aller le secourir, quitte à encourir les foudres de la Mort.
Ce second tome permet de découvrir que le royaume du noir connaît aussi la délinquance, que les morts n'y sont pas forcément tranquilles, mais qu'il y a aussi des amis à se faire. Heureusement Fériel a de bonnes idées...
cE TOME est intéressant, un peu moins prenant à mon sens. Bon je sais que c'est de la littérature pour enfants, mais les méchants qui deviennent gentils et qui n'ont aucun prix à payer...
Fériel Prisonnier du Noir
: un excellent opus. Cette fois, Fériel voudrait célébrer son anniversaire avec son frère. Mais il y a cette fichue barrière entre les vivants et les morts. N'écoutant que son courage, guidée par Vert de Gris, elle tente de ramener Emile parmi les vivants. Encore une fois, les règles vont se rappeler à elle...
C'est un tome très prenant. Que de questions pour les suites !!!!
Au final, après le buveur d'encre, Eric Sanvoisin signe chez Nathan, une saga intéressante. Espérons que Fériel nous réjouira encore longtemps de ses aventures. Quant au buveur d'encre, on rêve d'un livre avec des livres numériques...
Je vais donc vous présenter la série Fériel d'Eric Sanvoisin qui compte pour l'heure trois tomes
Fériel au pays du Noir, Fériel, les sans-têtes, Fériel Prisonnier du Noir.
Eric Sanvoisin est un auteur prolifique à qui l'on doit notamment la série des buveurs d'encre chez Nathan dans la collection Premiers roman.
Fériel, c'est l'histoire d'une petite fille qui a perdu son jumeau dans un accident. Elle le supporte très mal et un jour, elle se voit proposer l'opportunité de communiquer avec les morts. Par un concours de circonstances, elle parvient à aller au royaume du Noir, là où vivent les Morts, lesquels vivent selon des règles très strictes. Elle y retrouve Emile son frère, devenu squelette.
Sur la thématique / Eric Sanvoisin ose parler de la mort à des jeunes enfants. Fériel a perdu son frère, il rend cette mort plus proche qu'on ne le croit dans ces jeunes âges. Si l'éditeur a trouvé bon d'indiquer à partir de 7 ans sur la 4EME de couverture, je pense qu'il s'agit d'une erreur car la Mort est un sujet difficile à aborder, voire déconseillé parfois. J'aurais plutôt conseillé cette série à partir de 9 ans...
Toutefois, le sujet est relativement nouveau pour mériter qu'on s'y intéresse. Ce que l'on appréciera dans Fériel, c'est cette société parallèle à la nôtre, où les morts vivent selon des codes précis, encadrés...
On appréciera qu'Eric Sanvoisin use du premier chapitre pour resituer ses opus dans la saga comme il le faisait avec les Buveurs d'encre.
En tant qu'enseignant, je pense qu'il y a matière à explorer la société des morts.
La série Fériel bénéficie des magnifiques illustrations de Gaelle Duhazé, lesquelles sont en parfaite adéquation avec les thématiques. On pense un peu à Burton, à ses noces funèbres, mais Madame ou Mademoiselle Duhazé a sa touche personnelle qui rend l'ensemble unique. Le choix des couleurs peut-être.
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Fériel au royaume du Noir : premier opus de la série, il pose les bases, nous présente les personnages.
Fériel rencontre une voyante (hm, hm), puis elle va au pays du noir, emmené par Vert de Gris, le passeur.
Hélas au royaume du Noir, les règles sont strictes.
L'intrigue emballe les enfants (je l'ai lu à des ce2 pas très lecteurs, mais ils étaient intéressés)
a la fin, ils attendaient la suite.
Fériel les sans tête
: dans ce second tome, Emile a disparu. Vert de Gris en avertit Feriel qui décide d'aller le secourir, quitte à encourir les foudres de la Mort.
Ce second tome permet de découvrir que le royaume du noir connaît aussi la délinquance, que les morts n'y sont pas forcément tranquilles, mais qu'il y a aussi des amis à se faire. Heureusement Fériel a de bonnes idées...
cE TOME est intéressant, un peu moins prenant à mon sens. Bon je sais que c'est de la littérature pour enfants, mais les méchants qui deviennent gentils et qui n'ont aucun prix à payer...
Fériel Prisonnier du Noir
: un excellent opus. Cette fois, Fériel voudrait célébrer son anniversaire avec son frère. Mais il y a cette fichue barrière entre les vivants et les morts. N'écoutant que son courage, guidée par Vert de Gris, elle tente de ramener Emile parmi les vivants. Encore une fois, les règles vont se rappeler à elle...
C'est un tome très prenant. Que de questions pour les suites !!!!
Au final, après le buveur d'encre, Eric Sanvoisin signe chez Nathan, une saga intéressante. Espérons que Fériel nous réjouira encore longtemps de ses aventures. Quant au buveur d'encre, on rêve d'un livre avec des livres numériques...
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MORT
Friday, July 26, 2013
Créature du Miroir, editions Les Lucioles.
Mon dernier roman Créature du Miroir est sorti fin mai.
Il est disponible ou commandable par tout libraire. Diffusion ced /belles lettres.
oU COMMANDABLE SUR LE NET AMAZON / FNAC / FURET ETC...
Voici le trailer.
4EME DE COUVERTURE
Ludwik et Aleksandre, deux frères maltraités par la vie, vivent avec leur mère à Bavignies, une petite ville où il ne se passait rien, jusqu à récemment... Car depuis quelque temps, les nuits de Bavignies sont devenues de véritables cauchemars. Plusieurs meurtres ont endeuillé la cité. Une créature mystérieuse rôde, sans parler de ce chat rouge aux intentions maléfiques qui apparait parfois, souvenir du passé maudit de la ville... Aleksandre et Ludwik aimeraient rester en dehors de cette histoire qui les dépasse et vivre leur vie. Hélas, il est un moment où le Mal doit être combattu... Un moment où l on doit prendre les bonnes décisions au risque de tout perdre. Créature du Miroir est un roman dédié aux jeunes ordinaires d aujourd hui. Parce que ce sont eux qui peuvent tout changer !
Le mois de juin fut consacré aux dédicaces, une par samedi entre L'Aisne, le Nord et le Pas de Calais. Des rencontres très sympathiques le plus souvent, même si une demoiselle m'a assuré que les vampires n'appartiennent pas au genre fantastique
Juillet, aout septembre ne sont pas des mois propices à ce genre d'exercice.
Les dédicaces reprendront DONC en octobre, novembre décembre.
Vous me retrouverez ainsi à la médiathèque de Lambres les douai, au salon du livre de Maubeuge, aux Haliennales, je serai aussi présent à Somain, au Salon du Livre de Rouen.
Je veux bien me déplacer pourvu que vous m'invitiez.
Une première critique est visible sur fantastinet.com
Une seconde par la bibliothèque de Somain dont je vous livre cet extrait
"On ne se contente pas de passer d’un personnage à l’autre avec avidité et impatience, car là où Jess nous emporte, c’est aussi grâce au voyage dans le temps avec la découverte d’un étrange journal, révélant peu à peu ses secrets. La clé des énigmes de ce roman ?
Ne comptez pas sur moi pour lever le moindre petit coin de voile supplémentaire sur les ombres qui vous attendent au détour des pages de cet excellent roman."
une troisieme
Si vous êtes lecteur, n'hésitez pas à prêter ce livre ou à partager votre avis sur Babelio ou Booknode, voire en commentaire amazon, fnac, furet ! Ce sont ces sites qui font qu'un ouvrage émerge ou se fond dans la masse.
Merci à vous et bonnes vacances si vous en avez...
(le délai annoncé par amazon c'est du pipeau...Il est moindre !)
Il est disponible ou commandable par tout libraire. Diffusion ced /belles lettres.
oU COMMANDABLE SUR LE NET AMAZON / FNAC / FURET ETC...
Voici le trailer.
4EME DE COUVERTURE
Ludwik et Aleksandre, deux frères maltraités par la vie, vivent avec leur mère à Bavignies, une petite ville où il ne se passait rien, jusqu à récemment... Car depuis quelque temps, les nuits de Bavignies sont devenues de véritables cauchemars. Plusieurs meurtres ont endeuillé la cité. Une créature mystérieuse rôde, sans parler de ce chat rouge aux intentions maléfiques qui apparait parfois, souvenir du passé maudit de la ville... Aleksandre et Ludwik aimeraient rester en dehors de cette histoire qui les dépasse et vivre leur vie. Hélas, il est un moment où le Mal doit être combattu... Un moment où l on doit prendre les bonnes décisions au risque de tout perdre. Créature du Miroir est un roman dédié aux jeunes ordinaires d aujourd hui. Parce que ce sont eux qui peuvent tout changer !
Le mois de juin fut consacré aux dédicaces, une par samedi entre L'Aisne, le Nord et le Pas de Calais. Des rencontres très sympathiques le plus souvent, même si une demoiselle m'a assuré que les vampires n'appartiennent pas au genre fantastique
Juillet, aout septembre ne sont pas des mois propices à ce genre d'exercice.
Les dédicaces reprendront DONC en octobre, novembre décembre.
Vous me retrouverez ainsi à la médiathèque de Lambres les douai, au salon du livre de Maubeuge, aux Haliennales, je serai aussi présent à Somain, au Salon du Livre de Rouen.
Je veux bien me déplacer pourvu que vous m'invitiez.
Une première critique est visible sur fantastinet.com
Une seconde par la bibliothèque de Somain dont je vous livre cet extrait
"On ne se contente pas de passer d’un personnage à l’autre avec avidité et impatience, car là où Jess nous emporte, c’est aussi grâce au voyage dans le temps avec la découverte d’un étrange journal, révélant peu à peu ses secrets. La clé des énigmes de ce roman ?
Ne comptez pas sur moi pour lever le moindre petit coin de voile supplémentaire sur les ombres qui vous attendent au détour des pages de cet excellent roman."
une troisieme
Si vous êtes lecteur, n'hésitez pas à prêter ce livre ou à partager votre avis sur Babelio ou Booknode, voire en commentaire amazon, fnac, furet ! Ce sont ces sites qui font qu'un ouvrage émerge ou se fond dans la masse.
Merci à vous et bonnes vacances si vous en avez...
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Sunday, July 14, 2013
Ames de Verre, Anthelme Hauchecorne, Editions Midgard
La fantasy urbaine est l'un de ces courants de l'imaginaire qui mêle créatures mythiques et milieu urbain, bref c'est du fantastique au sens large sauf que la bascule a déjà opéré. Les oeuvres les plus marquantes en la matière sont celles de Charles de Lint, Neil Gaiman (Neverwhere) ou encore de Léa Silhol (Musiques de la Frontière) voire les opus de China Mieville.
Eh bien, ajoutez un nom à cette liste désormais : celui de Anthelme Hauchecorne.
Avec Ames de Verre, Anthelme Hauchecorne nous offre une nouvelle mythologie celles des Streums et des Eveillés. Loin des artifices, il va nous entraîner dans les méandres de Lille et vous allez vous régaler. Mais commençons par le commencement.
4EME de couverture réécrite par l'auteur du blog qui n'a pas apprécié celle du livre.
Ils sont là dans l'ombre, se nourrissant de votre force vitale. Ils : ce sont les Streums des créatures diverses venues dans notre réalité pour satisfaire autant de besoins. Invisibles, ils ne craignent que les Eveillés, de rares humains capables de les voir. Et encore ces humains sont souvent mis au ban de leur propre société. Mais voilà ces derniers temps, les meurtres commis par le marchand de sable qui ne laisse de ses victimes que des poignées de sable noir se multiplient... Il se murmure que le requiem du dehors, une musique, véritable arme de destruction massive, serait au coeur de ces tragédies. Et s'il venait à tomber entre de mauvaises mains ?
(je trouve ma 4 eme réductrice par rapport au livre)
VERSION PAPIER
Ames de Verre est une histoire dont les protagonistes principaux sont Camille, une jeune éveillée qui survit au sein de la Vigie dans les locaux de Ficaba, une friche industrielle. Elle y vit en compagnie de personnages marginaux mais tous dotés du même pouvoir, ce qui n'empêche pas les luttes d'influences au sein de ce microcosme. Il y a aussi Vincent, le prof de lycée qui a été confronté aux Streums autrefois. Gaucho en apparence, déterminé en vérité, il sera de tous les combats. L'histoire est aussi raconté par des extraits du Codex, sorte de bible de la vigie constituée par différents piliers de cet ordre.
Lorsqu'on feuillette Ames de Verre, on est frappé par la beauté du bouquin. La couverture de Pascal Quidault est intrigante à souhait. A l'intérieur des illustrations font de ce roman un ouvrage à part. Un détail intrigue, ce sont ces pages grises qui sont les extraits du Codex. Si au début, elles m'ont fait peur, j'en conviens, il est très vite apparu qu'elles sont là pour apporter un plus et faire en sorte que l'histoire ne se perde pas en digressions inutiles.
VERSION NUMERIQUE
Ensuite, à la lecture, on découvre un style puissant, fait de métaphores, d'envolées lyriques (Hauchecorne est un Cyrano de Bergerac qui déclame son amour aux lecteurs épris de beauté et d'images.), de poésies, de grossièretés parfois. Quelquefois, on trouvera qu'il y a trop d'énumérations ou de dialogues, mais la plume est vive, alerte, incisive. L'histoire est plus compliquée qu'on ne pourrait le penser : point de manichéisme chez Hauchecorne, juste la volonté de comprendre chaque partie. Ce choix fait la richesse d'Ames de Verre à mon avis. Lille devient soudain une ville magique et même si on ne la connait pas, les descriptions de l'auteur permettent de se représenter le scènes avec facilité.
Question inspiration, elles sont multiples, la mythologie celte, les légendes urbaines. Les mangas. Ah les armes symbiotiques, elles sont fabuleuses surtout lorsqu'elles se mettent à parler.
Enfin il y a la richesse des personnages. Richesse de leur background, richesse de leurs émotions... De leur interaction. Les factions de la Vigie montrent divers manières d'appréhender le même pouvoir.
Et l'intrigue est prenante. On dévore Ames de Verre de bout en bout.
Voilà, je ne fais pas plus long, je dirai juste qu'Ames de Verre premier tome d'un cycle est un roman très prenant, entraînant. Mes réserves vont davantage à la 4eme de couv, à quelques énumérations superflues mais pour le reste Ames de Verre surclasse Neverwhere et pourtant j'avais adoré ce Neil Gaiman.
Maintenant, allez y procurez le vous. Ou rencontrez Anthelme en dédicace... Je crois que c'est un Eveillé !
Eh bien, ajoutez un nom à cette liste désormais : celui de Anthelme Hauchecorne.
Avec Ames de Verre, Anthelme Hauchecorne nous offre une nouvelle mythologie celles des Streums et des Eveillés. Loin des artifices, il va nous entraîner dans les méandres de Lille et vous allez vous régaler. Mais commençons par le commencement.
4EME de couverture réécrite par l'auteur du blog qui n'a pas apprécié celle du livre.
Ils sont là dans l'ombre, se nourrissant de votre force vitale. Ils : ce sont les Streums des créatures diverses venues dans notre réalité pour satisfaire autant de besoins. Invisibles, ils ne craignent que les Eveillés, de rares humains capables de les voir. Et encore ces humains sont souvent mis au ban de leur propre société. Mais voilà ces derniers temps, les meurtres commis par le marchand de sable qui ne laisse de ses victimes que des poignées de sable noir se multiplient... Il se murmure que le requiem du dehors, une musique, véritable arme de destruction massive, serait au coeur de ces tragédies. Et s'il venait à tomber entre de mauvaises mains ?
(je trouve ma 4 eme réductrice par rapport au livre)
VERSION PAPIER
Ames de Verre est une histoire dont les protagonistes principaux sont Camille, une jeune éveillée qui survit au sein de la Vigie dans les locaux de Ficaba, une friche industrielle. Elle y vit en compagnie de personnages marginaux mais tous dotés du même pouvoir, ce qui n'empêche pas les luttes d'influences au sein de ce microcosme. Il y a aussi Vincent, le prof de lycée qui a été confronté aux Streums autrefois. Gaucho en apparence, déterminé en vérité, il sera de tous les combats. L'histoire est aussi raconté par des extraits du Codex, sorte de bible de la vigie constituée par différents piliers de cet ordre.
Lorsqu'on feuillette Ames de Verre, on est frappé par la beauté du bouquin. La couverture de Pascal Quidault est intrigante à souhait. A l'intérieur des illustrations font de ce roman un ouvrage à part. Un détail intrigue, ce sont ces pages grises qui sont les extraits du Codex. Si au début, elles m'ont fait peur, j'en conviens, il est très vite apparu qu'elles sont là pour apporter un plus et faire en sorte que l'histoire ne se perde pas en digressions inutiles.
VERSION NUMERIQUE
Ensuite, à la lecture, on découvre un style puissant, fait de métaphores, d'envolées lyriques (Hauchecorne est un Cyrano de Bergerac qui déclame son amour aux lecteurs épris de beauté et d'images.), de poésies, de grossièretés parfois. Quelquefois, on trouvera qu'il y a trop d'énumérations ou de dialogues, mais la plume est vive, alerte, incisive. L'histoire est plus compliquée qu'on ne pourrait le penser : point de manichéisme chez Hauchecorne, juste la volonté de comprendre chaque partie. Ce choix fait la richesse d'Ames de Verre à mon avis. Lille devient soudain une ville magique et même si on ne la connait pas, les descriptions de l'auteur permettent de se représenter le scènes avec facilité.
Question inspiration, elles sont multiples, la mythologie celte, les légendes urbaines. Les mangas. Ah les armes symbiotiques, elles sont fabuleuses surtout lorsqu'elles se mettent à parler.
Enfin il y a la richesse des personnages. Richesse de leur background, richesse de leurs émotions... De leur interaction. Les factions de la Vigie montrent divers manières d'appréhender le même pouvoir.
Et l'intrigue est prenante. On dévore Ames de Verre de bout en bout.
Voilà, je ne fais pas plus long, je dirai juste qu'Ames de Verre premier tome d'un cycle est un roman très prenant, entraînant. Mes réserves vont davantage à la 4eme de couv, à quelques énumérations superflues mais pour le reste Ames de Verre surclasse Neverwhere et pourtant j'avais adoré ce Neil Gaiman.
Maintenant, allez y procurez le vous. Ou rencontrez Anthelme en dédicace... Je crois que c'est un Eveillé !
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Thursday, July 11, 2013
Le buveur d'encre qui écrivait des mots d'amour, Eric Sanvoisin, editions Nathan
Dernier volet paru des aventures d'Odilon , de Carmilla et de Draculivre, le vampire devenu buveur d'encre, LE BUVEUR D'ENCRE QUI ECRIVAIT DES MOTS D'AMOUR annonce d'emblée le thème.
Cette fois Tonton Draculivre est amoureux d'une jolie dame nommée Clarimonde.
Hélas, Clarimonde, l'ex-goule ne succombe pas à son charme...
Dans cet opus, Eric Sanvoisin confronte le vieux vampire aux tourments de l'amour. Rejeté parce qu'il est quelque peu suranné dans sa façon de se déclarer, il sera fort heureusement aidé de Carmilla et d'Odilon qui lui montreront qu'il existe des manières modernes de témoigner de son attachement.
Les jeunes lecteurs retrouveront avec plaisir les personnages qu'ils ont suivis dans les tomes précédents. L'amour, la façon de se déclarer ne concernent pas vraiment un public à partir de 7 ans, mais les péripéties, situations les séduiront certainement. Les illustrations sont de Olivier Latyk, elles sont plutôt agréables, pleines de couleurs.
Quant aux enseignants qui auraient envie de travailler avec ce livre, ils pourront parler romantisme...
Bref, une bonne lecture.
Je vous parle bientôt des derniers tomes de Fériel... l'autre série d'Eric Sanvoisin, une série qui vaut le détour.
Cette fois Tonton Draculivre est amoureux d'une jolie dame nommée Clarimonde.
Hélas, Clarimonde, l'ex-goule ne succombe pas à son charme...
Dans cet opus, Eric Sanvoisin confronte le vieux vampire aux tourments de l'amour. Rejeté parce qu'il est quelque peu suranné dans sa façon de se déclarer, il sera fort heureusement aidé de Carmilla et d'Odilon qui lui montreront qu'il existe des manières modernes de témoigner de son attachement.
Les jeunes lecteurs retrouveront avec plaisir les personnages qu'ils ont suivis dans les tomes précédents. L'amour, la façon de se déclarer ne concernent pas vraiment un public à partir de 7 ans, mais les péripéties, situations les séduiront certainement. Les illustrations sont de Olivier Latyk, elles sont plutôt agréables, pleines de couleurs.
Quant aux enseignants qui auraient envie de travailler avec ce livre, ils pourront parler romantisme...
Bref, une bonne lecture.
Je vous parle bientôt des derniers tomes de Fériel... l'autre série d'Eric Sanvoisin, une série qui vaut le détour.
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Tuesday, July 09, 2013
CREATURE DU MIROIR : UNE CHRONIQUE
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Sunday, July 07, 2013
Green Day / Main Square 2013
Ne venez pas me parler genre musicaux et précision des termes, vous me gaveriez !
Vendredi soir premier jour de vacances et Green Day en concert à Arras.
Le Main square c'est un super festival, à l'organisation carrée.
Tu viens en bagnole, on te transporte avec une navette gratuite jusqu'au lieu du festival dans le super décor de la citadelle.
Tu entres par une arcade sous tunnel et ça y est t'es dans l'ambiance de fête !
Un lapin qui chauffe le public, l'arrivée du groupe sur scène, Billie Joe Armstrong comme une pile débordant d'énergie et la communiquant à son public.
Une déferlante de décibels et des chansons tirées des derniers albums UNO / DOS / TRE, mais aussi des classiques WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS, BBOULEVARD OF BROKEN DREAMS...
Des morceaux de guitare, des solos impressionnants, une reprise légère de Highway to hell... De la déconnade !
Et au fur et à mesure que la set list se déroule, tu t'aperçois combien l'univers musical de Green day est riche (de la musique punk à des morceaux que tu croirais sortis des années 50, du bon vieux rock n roll).
Bien sûr, tu pourras regretter que parmi la foule tu aies quelques badauds qui ne connaissent pas les chansons nouvelles, mais c'est un sacré moment que d'assister à un show des Green day.
GREAT DAY AND THANX GREEN DAY...
Vendredi soir premier jour de vacances et Green Day en concert à Arras.
Le Main square c'est un super festival, à l'organisation carrée.
Tu viens en bagnole, on te transporte avec une navette gratuite jusqu'au lieu du festival dans le super décor de la citadelle.
Tu entres par une arcade sous tunnel et ça y est t'es dans l'ambiance de fête !
Un lapin qui chauffe le public, l'arrivée du groupe sur scène, Billie Joe Armstrong comme une pile débordant d'énergie et la communiquant à son public.
Une déferlante de décibels et des chansons tirées des derniers albums UNO / DOS / TRE, mais aussi des classiques WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS, BBOULEVARD OF BROKEN DREAMS...
Des morceaux de guitare, des solos impressionnants, une reprise légère de Highway to hell... De la déconnade !
Et au fur et à mesure que la set list se déroule, tu t'aperçois combien l'univers musical de Green day est riche (de la musique punk à des morceaux que tu croirais sortis des années 50, du bon vieux rock n roll).
Bien sûr, tu pourras regretter que parmi la foule tu aies quelques badauds qui ne connaissent pas les chansons nouvelles, mais c'est un sacré moment que d'assister à un show des Green day.
GREAT DAY AND THANX GREEN DAY...
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Saturday, June 29, 2013
Le cinéma crèvera... Et il l'aura bien cherché. Ou pourquoi Abraham Lincoln, chasseur de vampires, est une grosse daube !
Il y a dans beaucoup de magasins ces bacs où l'on peut acheter X films pour 20, 30 euros...
C'est dans l'un d'eux que récemment, je puisai (erreur fatale !) Abraham Lincoln chasseur de vampires.
POURQUOI AI JE FAIT CA ?
Parce que j'attends des réponses pour un roman ?
Parce que je me dis que toi qui lis ces mots, tu n'as pas encore acheté CREATURE DU MIROIR ?
Parce que le plus débile de mes chats est grand-mère ?
Parce que j'ai perdu mon dernier match de tennis ? J'ai joué comme une brêle...
QUE NENNi !!!
En fait, l'idée de mélanger l'historique au fantastique est séduisante de prime abord. Je m'y suis attelé dans la Patte Gauche d'Atropos nouvelle parue aux editions RIVIERE BLANCHE, idem dans l'antho les MONDES DE MASTERTON où j'avais mêlé la première guerre et la famille Gray. Perso, je m'étais éclaté.
http://www.amazon.fr/Abraham-Lincoln-Vampire-Hunter-Benjamin/dp/B009S7U15U/ref=as_li_tf_sw?&linkCode=wsw&tag=petitehorreur-21
Bref, Abraham Lincoln démarre avec la mort de la maman d'Abraham tuée par un odieux vampire.
Lorsque son père meurt à son tour, l'adulte décide de la venger, il est recruté par un vampire qui entend tuer ses congénères... sauf qu'il ignore que c'est un vampire (mais nous on a compris car le mec met du baume solaire !! ah ah nous public intelligent, Abraham futur président, pas malin...)
Très vite, Abraham s'entraîne et devient un maître de la hache recouverte d'argent... Parce que le fond de l'histoire est tout de même que l'on devient vampire si l'on a une âme sombre. Les âmes pures se contentent de mourir.
Bon ce n'est pas le moment de rappeler qu'autrefois tout le monde devenait vampire (ce qui est débile mathématiquement parlant car en une semaine, vous compterez le nombre de vivants survivants), qu'ensuite on est passés par le vampire à la Ann Rice (on échange le sang, on devient vampire)
Abraham devient épicier, il rencontre sa future femme. La nuit, il dézingue des vampires avec des pouvoirs incroyables, il se sort de situations invraisemblables en combattant comme dans un jeu vidéo...
Oui, je sais on est dans un film de vampires et même si une demoiselle m'a dit la semaine dernière en dédicace que le vampire ce n'est pas du fantastique, là on est dans le délire de la surenchère visuelle...
Abraham Lincoln tue des vampires, il s'en sort... Waouh. Et après on le voit dans sa vie et...
D'un seul coup les scénaristes disent "oh merde, il a aboli l'esclavage" donc on rattache l'histoire du président, il fiche la paix aux vampires pendant quelques années, le temps d'avoir un enfant que les vampires tueront alors qu'ils auraient pu mille fois assassiner sa famille.
Ooops j'ai oublié moi de vous parler de la scène des chevaux pixellisés !! punaise quel chroniqueur minable je fais.
A un moment Abraham trouve une copine, mais le méchant vampire qui a tué sa mère l'apprend et Abraham doit le tuer, il va le combattre sur un troupeau de dadas excités. Le vampire va lui lancer un cheval, il va monter dessus ou le rattraper, j'ai pas saisi car je disais "pu... de br... quelle daube !!"
C'est d'un navrantissime nvrantesque (copyright Jess Kaan),
Bon sang...
Mais le fantastique c'est l'art de suggérer bandes de NAZES hollywoodiens !!!! Arrêtez de prendre votre public pour des débiles, des abrutis. Elle est nulle cette scène des chevaux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc après avoir tué le fils d'Abraham Lincoln, les vampires participent aux grandes batailles de la guerre de sécession dont Gettysburg.
Mais Abraham trouve la parade.
L'argent !!! aha ah; dES ARMES EN ARGENT TUERONT LES MORTS VIVANTS.
(je m'énerve)
Donc Abraham va attirer la horde des vampires dans un train diversion, il va les combattre sur le toit surtout (sans doute parce que se battre au grand air c'est revivifiant), ils vont mourir, la loco va passer un pont qui s'effondre et....
ENFIN ca se termine !!!!
Le générique est beau.
Il convient donc de conclure en disant c'était nul à chier. C'est grossier je sais. Mais là on touche le fond.
L'action, les gros effets pour faire oublier le scénar indigent.
Préférez le Dracula de Coppola, l'entretien avec un vampire de Ann Rice, je ne sais pas moi !!!
(PS SUR AMAZON les critiques sont bonnes !!! va comprendre Charles, Dylan Kévin !
C'est dans l'un d'eux que récemment, je puisai (erreur fatale !) Abraham Lincoln chasseur de vampires.
POURQUOI AI JE FAIT CA ?
Parce que j'attends des réponses pour un roman ?
Parce que je me dis que toi qui lis ces mots, tu n'as pas encore acheté CREATURE DU MIROIR ?
Parce que le plus débile de mes chats est grand-mère ?
Parce que j'ai perdu mon dernier match de tennis ? J'ai joué comme une brêle...
QUE NENNi !!!
En fait, l'idée de mélanger l'historique au fantastique est séduisante de prime abord. Je m'y suis attelé dans la Patte Gauche d'Atropos nouvelle parue aux editions RIVIERE BLANCHE, idem dans l'antho les MONDES DE MASTERTON où j'avais mêlé la première guerre et la famille Gray. Perso, je m'étais éclaté.
http://www.amazon.fr/Abraham-Lincoln-Vampire-Hunter-Benjamin/dp/B009S7U15U/ref=as_li_tf_sw?&linkCode=wsw&tag=petitehorreur-21
Bref, Abraham Lincoln démarre avec la mort de la maman d'Abraham tuée par un odieux vampire.
Lorsque son père meurt à son tour, l'adulte décide de la venger, il est recruté par un vampire qui entend tuer ses congénères... sauf qu'il ignore que c'est un vampire (mais nous on a compris car le mec met du baume solaire !! ah ah nous public intelligent, Abraham futur président, pas malin...)
Très vite, Abraham s'entraîne et devient un maître de la hache recouverte d'argent... Parce que le fond de l'histoire est tout de même que l'on devient vampire si l'on a une âme sombre. Les âmes pures se contentent de mourir.
Bon ce n'est pas le moment de rappeler qu'autrefois tout le monde devenait vampire (ce qui est débile mathématiquement parlant car en une semaine, vous compterez le nombre de vivants survivants), qu'ensuite on est passés par le vampire à la Ann Rice (on échange le sang, on devient vampire)
Abraham devient épicier, il rencontre sa future femme. La nuit, il dézingue des vampires avec des pouvoirs incroyables, il se sort de situations invraisemblables en combattant comme dans un jeu vidéo...
Oui, je sais on est dans un film de vampires et même si une demoiselle m'a dit la semaine dernière en dédicace que le vampire ce n'est pas du fantastique, là on est dans le délire de la surenchère visuelle...
Abraham Lincoln tue des vampires, il s'en sort... Waouh. Et après on le voit dans sa vie et...
D'un seul coup les scénaristes disent "oh merde, il a aboli l'esclavage" donc on rattache l'histoire du président, il fiche la paix aux vampires pendant quelques années, le temps d'avoir un enfant que les vampires tueront alors qu'ils auraient pu mille fois assassiner sa famille.
Ooops j'ai oublié moi de vous parler de la scène des chevaux pixellisés !! punaise quel chroniqueur minable je fais.
A un moment Abraham trouve une copine, mais le méchant vampire qui a tué sa mère l'apprend et Abraham doit le tuer, il va le combattre sur un troupeau de dadas excités. Le vampire va lui lancer un cheval, il va monter dessus ou le rattraper, j'ai pas saisi car je disais "pu... de br... quelle daube !!"
C'est d'un navrantissime nvrantesque (copyright Jess Kaan),
Bon sang...
Mais le fantastique c'est l'art de suggérer bandes de NAZES hollywoodiens !!!! Arrêtez de prendre votre public pour des débiles, des abrutis. Elle est nulle cette scène des chevaux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Donc après avoir tué le fils d'Abraham Lincoln, les vampires participent aux grandes batailles de la guerre de sécession dont Gettysburg.
Mais Abraham trouve la parade.
L'argent !!! aha ah; dES ARMES EN ARGENT TUERONT LES MORTS VIVANTS.
(je m'énerve)
Donc Abraham va attirer la horde des vampires dans un train diversion, il va les combattre sur le toit surtout (sans doute parce que se battre au grand air c'est revivifiant), ils vont mourir, la loco va passer un pont qui s'effondre et....
ENFIN ca se termine !!!!
Le générique est beau.
Il convient donc de conclure en disant c'était nul à chier. C'est grossier je sais. Mais là on touche le fond.
L'action, les gros effets pour faire oublier le scénar indigent.
Préférez le Dracula de Coppola, l'entretien avec un vampire de Ann Rice, je ne sais pas moi !!!
(PS SUR AMAZON les critiques sont bonnes !!! va comprendre Charles, Dylan Kévin !
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Sunday, June 16, 2013
TRAILER CREATURE DU MIROIR
Voici le trailer de mon dernier roman...
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Tuesday, June 11, 2013
Simetierre, Stephen King
Simetierre : définition d'un livre exceptionnel.
On oublie trop souvent qu'un livre réussi (à distinguer d'un livre à succès) est une rencontre entre un écrivain et son lecteur. Une communion d'âmes qui s'installe et rapproche deux êtres.
La connivence opères lorsque le thème développé par l'auteur est viscéral pour celui qui le reçoit.
Simetierre est de ces livres qui parviennent à prendre aux tripes, à susciter le malaise, l'empathie, la peur, à jouer sur le registre de l'émotion en nous confrontant à nous-mêmes.
Car Simetierre est outre un roman fantastique, une formidable oeuvre exacerbant notre rapport ambigu à la mort.
Moment tragique et d'égalité humaine, la mort est là, près de nous. Il suffit d'un rien pour qu'elle nous touche et bouleverse nos vies à jamais. On se souvient tous de la première mort qui nous a affecté, celle d'un proche, d'un animal.
Dans Simetierre, King va interroger ce rapport que nous entretenons avec cet instant T fatal et ce déni qui s'empare de nous lorsque survient cette tragédie.
Un bref résumé
La famille Creed s'installe dans une belle maison en bordure d'une route fréquentée par des camions...
Mais près de la maison se trouve un cimetière animalier alimenté par les enfants des alentours, et au delà de ce Simetierre, une terre où oeuvrent d'anciens Dieux capables de ramener à la vie ceux que l'on enterre dans leur domaine.
La mort du chat de la famille va être le déclencheur d'une tragédie pire encore.
Brève analyse d'auteur
Avant de lire le roman, j'avais vu le film et je pensais qu'il se suffisait à lui-même...
Mais là où l'image suggère, montre, impose des oeillères, les mots font naître la réflexion, la pensée...
Louis Creed, médecin, représente l'archétype du rêve américain, de l'homme qui s'est réalisé par lui-même. Après des études réussies grâce à une bourse (on reconnaît le côté """"social"""" de King qui a pas mal galéré dans sa jeunesse LIRE ECRITURE à ce propos), après avoir refusé la compromission avec un beau-père friqué, Louis obtient un poste à l'université, une véritable consécration.
Deux enfants, un garçon, une fille, une femme sensuelle et aimante, il est un homme comblé qui débute une nouvelle vie.
La rencontre avec son voisin Jud lui offre un père de substitution. Un ami.
Voilà donc posé le cadre.
Pourtant cette réussite presque insolente diront certains aigris va se trouver compromise par un événement anodin : la mort du chat de la famille Church.
Au risque de dévoiler une partie de l'intrigue, je dirais que King introduit le rapport à la mort par touches subtiles. D'abord un rêve prémonitoire, une rencontre avec un esprit qui le met en garde, le refus de Rachel la femme de Louis d'entendre parler de la mort à cause d'une tragédie l'ayant affectée dans son enfance... Et enfin l'acte guidé par le principe de précaution. On castre Church pour qu'il ne se fasse pas écraser, pour le protéger de lui-même, alors que dans sa précédente maison, on l'avait laissé en paix.
Las, la mort prend toujours. Et Church se retrouve tué alors que la famille de Louis est absente.
Aidé par Jud, poussé par ce "père", Louis va tomber dans le piège dressé par des puissances obscures. Il va découvrir un lieu étrange et magique, un lieu où il sent une présence...
King introduit ensuite l'idée que le retour des morts est fondamentalement mauvais. Outre l'odeur qu'il dégage, Church n'est plus que l'ombre de lui-même. Il suscite l'effroi, le dégoût viscéral. Louis, le gentil docteur, frappe l'animal, le tient à l'écart...
Il tolère la présence de la bête en essayant de reprendre une vie normale...
Il interroge sur le cimetière et découvre quelques uns de ses sombres secrets.
Après des moments heureux avec son fils, survient la tragédie (deux chapitres antagonistes d'une terrifiante efficacité), la mort de ce petit garçon que l'on avait aussi sauvé de la mort peu de temps auparavant, ce petit garçon dont on ne pouvait envisager la disparition... Il a la vie devant lui a-t-on envie de dire.
Lorsque survient la mort de Gage, King écrit avec une efficacité redoutable. On sent l'homme impliqué, concerné. Aucun effet littéraire, juste la facilité à mettre des mots sur la tragédie, la douleur de la perte... L'homme qui s'adresse à un lecteur qui a déjà vécu ce genre de drame. Les douleurs, les rancoeurs se réveillent car une mort révèle ce que les gens ont au fond d'eux.
Et même si les forces du bien tendent à empêcher Louis de commettre l'irréparable (le don de la fille de Louis, les révélations de Rachel), le Mal parvient à l'atteindre en l'incitant à ressusciter son enfant, même s'il envisage que celui-ci revienne mauvais. là encore, il va tenter de se protéger, mais la mort l'emporte toujours.
Ce n'est pas la bêtise qui t'a fait agir ainsi Louis, c'est l'excès de douleur.
Tel un Christ sur le point d'être exécuté, Louis va voler le corps de son fils enterré, souffrir dans son chair, accomplir son chemin de croix dans les marais... La rencontre avec diverses créatures évoque l'entrée dans les cercles infernaux...
Je n'irai pas plus loin dans mon récit car Simetierre, même si vous avez vu le film, est un livre qui mérite votre lecture. Un livre qui ne vous touchera pas de la même façon que vous ayez vingt ou trente ou quarante ans... Comme Duma Key dont je vous avais parlé, je commence à penser que certains livres nécessitent outre l'empathie, une certaine symbiose qui n'intervient qu'à des âges de maturité...
En conclusion, je dirai que Simetierre est de ces livres qui restent. Un livre qui vous invite à la réflexion, à l'introspection aussi. Bref pour moi, Simetierre est un chef d'oeuvre de la littérature fantastique contemporaine.
On oublie trop souvent qu'un livre réussi (à distinguer d'un livre à succès) est une rencontre entre un écrivain et son lecteur. Une communion d'âmes qui s'installe et rapproche deux êtres.
La connivence opères lorsque le thème développé par l'auteur est viscéral pour celui qui le reçoit.
Simetierre est de ces livres qui parviennent à prendre aux tripes, à susciter le malaise, l'empathie, la peur, à jouer sur le registre de l'émotion en nous confrontant à nous-mêmes.
Car Simetierre est outre un roman fantastique, une formidable oeuvre exacerbant notre rapport ambigu à la mort.
Moment tragique et d'égalité humaine, la mort est là, près de nous. Il suffit d'un rien pour qu'elle nous touche et bouleverse nos vies à jamais. On se souvient tous de la première mort qui nous a affecté, celle d'un proche, d'un animal.
Dans Simetierre, King va interroger ce rapport que nous entretenons avec cet instant T fatal et ce déni qui s'empare de nous lorsque survient cette tragédie.
Un bref résumé
La famille Creed s'installe dans une belle maison en bordure d'une route fréquentée par des camions...
Mais près de la maison se trouve un cimetière animalier alimenté par les enfants des alentours, et au delà de ce Simetierre, une terre où oeuvrent d'anciens Dieux capables de ramener à la vie ceux que l'on enterre dans leur domaine.
La mort du chat de la famille va être le déclencheur d'une tragédie pire encore.
Brève analyse d'auteur
Avant de lire le roman, j'avais vu le film et je pensais qu'il se suffisait à lui-même...
Mais là où l'image suggère, montre, impose des oeillères, les mots font naître la réflexion, la pensée...
Louis Creed, médecin, représente l'archétype du rêve américain, de l'homme qui s'est réalisé par lui-même. Après des études réussies grâce à une bourse (on reconnaît le côté """"social"""" de King qui a pas mal galéré dans sa jeunesse LIRE ECRITURE à ce propos), après avoir refusé la compromission avec un beau-père friqué, Louis obtient un poste à l'université, une véritable consécration.
Deux enfants, un garçon, une fille, une femme sensuelle et aimante, il est un homme comblé qui débute une nouvelle vie.
La rencontre avec son voisin Jud lui offre un père de substitution. Un ami.
Voilà donc posé le cadre.
Pourtant cette réussite presque insolente diront certains aigris va se trouver compromise par un événement anodin : la mort du chat de la famille Church.
Au risque de dévoiler une partie de l'intrigue, je dirais que King introduit le rapport à la mort par touches subtiles. D'abord un rêve prémonitoire, une rencontre avec un esprit qui le met en garde, le refus de Rachel la femme de Louis d'entendre parler de la mort à cause d'une tragédie l'ayant affectée dans son enfance... Et enfin l'acte guidé par le principe de précaution. On castre Church pour qu'il ne se fasse pas écraser, pour le protéger de lui-même, alors que dans sa précédente maison, on l'avait laissé en paix.
Las, la mort prend toujours. Et Church se retrouve tué alors que la famille de Louis est absente.
Aidé par Jud, poussé par ce "père", Louis va tomber dans le piège dressé par des puissances obscures. Il va découvrir un lieu étrange et magique, un lieu où il sent une présence...
King introduit ensuite l'idée que le retour des morts est fondamentalement mauvais. Outre l'odeur qu'il dégage, Church n'est plus que l'ombre de lui-même. Il suscite l'effroi, le dégoût viscéral. Louis, le gentil docteur, frappe l'animal, le tient à l'écart...
Il tolère la présence de la bête en essayant de reprendre une vie normale...
Il interroge sur le cimetière et découvre quelques uns de ses sombres secrets.
Après des moments heureux avec son fils, survient la tragédie (deux chapitres antagonistes d'une terrifiante efficacité), la mort de ce petit garçon que l'on avait aussi sauvé de la mort peu de temps auparavant, ce petit garçon dont on ne pouvait envisager la disparition... Il a la vie devant lui a-t-on envie de dire.
Lorsque survient la mort de Gage, King écrit avec une efficacité redoutable. On sent l'homme impliqué, concerné. Aucun effet littéraire, juste la facilité à mettre des mots sur la tragédie, la douleur de la perte... L'homme qui s'adresse à un lecteur qui a déjà vécu ce genre de drame. Les douleurs, les rancoeurs se réveillent car une mort révèle ce que les gens ont au fond d'eux.
Et même si les forces du bien tendent à empêcher Louis de commettre l'irréparable (le don de la fille de Louis, les révélations de Rachel), le Mal parvient à l'atteindre en l'incitant à ressusciter son enfant, même s'il envisage que celui-ci revienne mauvais. là encore, il va tenter de se protéger, mais la mort l'emporte toujours.
Ce n'est pas la bêtise qui t'a fait agir ainsi Louis, c'est l'excès de douleur.
Tel un Christ sur le point d'être exécuté, Louis va voler le corps de son fils enterré, souffrir dans son chair, accomplir son chemin de croix dans les marais... La rencontre avec diverses créatures évoque l'entrée dans les cercles infernaux...
Je n'irai pas plus loin dans mon récit car Simetierre, même si vous avez vu le film, est un livre qui mérite votre lecture. Un livre qui ne vous touchera pas de la même façon que vous ayez vingt ou trente ou quarante ans... Comme Duma Key dont je vous avais parlé, je commence à penser que certains livres nécessitent outre l'empathie, une certaine symbiose qui n'intervient qu'à des âges de maturité...
En conclusion, je dirai que Simetierre est de ces livres qui restent. Un livre qui vous invite à la réflexion, à l'introspection aussi. Bref pour moi, Simetierre est un chef d'oeuvre de la littérature fantastique contemporaine.
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Tuesday, May 14, 2013
Créature du Miroir : première dédicace
Le 15 mai, salon RURALIVRES à Fruges, première dédicace de Créature du Miroir.
Une aventure nouvelle commence avec ce roman jeunesse, un roman sombre mais non dénué d'espoir...
Un roman écrit pour les jeunes d'aujourd'hui.
Ca se passe à l'espace SAGOT Rue de Saint Omer, il y aura aussi des pointures comme C Villeminot, auteur de Instinct...
Une aventure nouvelle commence avec ce roman jeunesse, un roman sombre mais non dénué d'espoir...
Un roman écrit pour les jeunes d'aujourd'hui.
Ca se passe à l'espace SAGOT Rue de Saint Omer, il y aura aussi des pointures comme C Villeminot, auteur de Instinct...
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Sunday, May 12, 2013
Le Dieu était dans la Lune, Herve Thiellement, Riviere Blanche
Je suis plutôt fan de fantastique que de sf, vous le savez, vous l'avez compris ! Donc causer de sf, c'est risqué en ce qui me concerne. Mais il y a quelques temps déjà, Hervé Thiellement m'a fait parvenir son roman LE DIEU ETAIT DANS LA LUNE, aux editions RIVIERE BLANCHE.
Rivière Blanche entend restaurer l'esprit des editions du fleuve noir (quand je relis ma phrase, je la trouve bancale), c'est à dire proposer une littérature populaire avec aventures etc.
Vous savez autrefois, on trouvait des bouquins même chez les buralistes, mais bon on n'avait pas de téléphone portable, on ne passait pas son temps à jouer à des applis à la con sur facebook, à télécharger des jeux débiles pour le smartphone... On lisait , si si. Et on n'avait pas mal au crâne pour autant !!! C'était la belle époque... Loin des librairies qui ferment, de la téléréalité, des bimbos, des émissions de cuisine ou de Valérie Damidot qui redécore votre maison ou des autres qui veulent la vendre...
Bref, cette digression faite, parlons du roman de Hervé Thiellement.
Le Dieu était dans la Lune, c'est l'histoire de Gaude, une entité unique qui prend conscience d'elle même et qui décide de devenir DIEU, même si pour cela il lui faut anéantir des mondes. En parallèle, on suit un équipage d'astronef composé de Gont, d'une anibulle, sorte de baleine spatiale (en tout cas une créature capable de faire entrer en elle astronefs et pilotes) et d'autres personnages hauts en couleur (une changeling, un prof d'université...).
Je ne vous en raconterai pas trop sous peine de déflorer l'intrigue.
Le Dieu était dans la lune, c'est du bon space op d'antan avec aventures, jolies filles, rebondissements, amour facile (hm, hm avec toutes les IST déjà à notre époque)... avec des trucs prévisibles, et d'autres moins comme la fin... C'est sympa, un brin naïf parfois, mais pas dans le sens péjoratif du terme, dans le sens merveilleux. On est loin de la hard science qui confronte le littéraire aux abysses.
Il y a parfois trop de trucs racontés à mon sens plutôt que mis en scène, mais on sent que Thiellement a pris plaisir à narrer son aventure, à y instiller ses convictions (dangerosité de la religion, notion de partage, de modification des comportements dans ce qu'il considère le bon sens...)
C'est un roman pour passer un bon moment sans se prendre la tête.
Bon évidemment comme Rivière Blanche tire peu, le prix s'en ressent et 17 euros + 3euros de port (merci la poste !!!), ça fait un peu mal... Mais si vous aimez l'esprit fleuve noir, si vous avez envie de générosité dans le propos, de dépaysement, ce livre sera pour vous.
Vous avez envie de le commander ? cliquez là
Rivière Blanche entend restaurer l'esprit des editions du fleuve noir (quand je relis ma phrase, je la trouve bancale), c'est à dire proposer une littérature populaire avec aventures etc.
Vous savez autrefois, on trouvait des bouquins même chez les buralistes, mais bon on n'avait pas de téléphone portable, on ne passait pas son temps à jouer à des applis à la con sur facebook, à télécharger des jeux débiles pour le smartphone... On lisait , si si. Et on n'avait pas mal au crâne pour autant !!! C'était la belle époque... Loin des librairies qui ferment, de la téléréalité, des bimbos, des émissions de cuisine ou de Valérie Damidot qui redécore votre maison ou des autres qui veulent la vendre...
Bref, cette digression faite, parlons du roman de Hervé Thiellement.
Le Dieu était dans la Lune, c'est l'histoire de Gaude, une entité unique qui prend conscience d'elle même et qui décide de devenir DIEU, même si pour cela il lui faut anéantir des mondes. En parallèle, on suit un équipage d'astronef composé de Gont, d'une anibulle, sorte de baleine spatiale (en tout cas une créature capable de faire entrer en elle astronefs et pilotes) et d'autres personnages hauts en couleur (une changeling, un prof d'université...).
Je ne vous en raconterai pas trop sous peine de déflorer l'intrigue.
Le Dieu était dans la lune, c'est du bon space op d'antan avec aventures, jolies filles, rebondissements, amour facile (hm, hm avec toutes les IST déjà à notre époque)... avec des trucs prévisibles, et d'autres moins comme la fin... C'est sympa, un brin naïf parfois, mais pas dans le sens péjoratif du terme, dans le sens merveilleux. On est loin de la hard science qui confronte le littéraire aux abysses.
Il y a parfois trop de trucs racontés à mon sens plutôt que mis en scène, mais on sent que Thiellement a pris plaisir à narrer son aventure, à y instiller ses convictions (dangerosité de la religion, notion de partage, de modification des comportements dans ce qu'il considère le bon sens...)
C'est un roman pour passer un bon moment sans se prendre la tête.
Bon évidemment comme Rivière Blanche tire peu, le prix s'en ressent et 17 euros + 3euros de port (merci la poste !!!), ça fait un peu mal... Mais si vous aimez l'esprit fleuve noir, si vous avez envie de générosité dans le propos, de dépaysement, ce livre sera pour vous.
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Saturday, May 11, 2013
Insidious
Un couple emménage avec ses trois enfants dans une maison. Très vite des manifestations (non pas de la Cgt ! Ni des manifs pour tous) paranormales ne tardent pas à survenir. L'un des enfants tombe dans le coma. Des voix sont entendues, des apparitions viennent perturber les nuits de la famille...
Après un déménagement le couple se retrouve confronté aux mêmes phénomènes, dès lors un secret de famille devra être révélé.
Insidious joue sur le registre de la peur nocturne, des fantômes et de notre rapport avec les esprits.
La musique omniprésente lors des scènes effrayantes gâche un peu le spectacle.
Quant au final, il en dépitera certains... En effet, difficile de représenter de la projection astrale.
En conclusion Insidious est un bon petit film horrifique (pas gore) avec présences inquiétantes, mais pour les fans d'horreur pure, ce n'est pas un must.
BONS PLANS AMAZON
Après un déménagement le couple se retrouve confronté aux mêmes phénomènes, dès lors un secret de famille devra être révélé.
Insidious joue sur le registre de la peur nocturne, des fantômes et de notre rapport avec les esprits.
La musique omniprésente lors des scènes effrayantes gâche un peu le spectacle.
Quant au final, il en dépitera certains... En effet, difficile de représenter de la projection astrale.
En conclusion Insidious est un bon petit film horrifique (pas gore) avec présences inquiétantes, mais pour les fans d'horreur pure, ce n'est pas un must.
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Thursday, May 02, 2013
Concerto en lingots d'os
Troisième opus des aventures de Luc Mandoline aux editions Atelier Mosesu, Concerto en lingots d'os a été écrit par Claude Vasseur, un auteur du Ternois baigné de Frédéric Dard et de son fameux San Antonio.
Cette fois, retour dans le passé. On est en 2003. La canicule écrase la France, remplit les tombes des vieux abandonnés à leur solitude. Le gouvernement prépare la fameuse journée de solidarité... Et Mandoline bosse comme un fou dans un abattoir réquisitionné pour faire face à l'afflux... (qui a dit de carne ?)
Lors d'un soin, Luc découvre un cadavre qui présente certaines marques suspectes. Débute alors pour lui une aventure en région parisienne.
Voilà, nous sommes dans la France profonde. Il fait chaud, tout marche au ralenti, sauf les meurtres... Claude Vasseur va nous faire découvrir une galerie de personnages truculents, des bien lourdingues, des bien graveleux, des biens graves, depuis les gendarmes assez bornés jusqu'à un club de vieux plutôt verts. Il y a de l'humour dans cet opus, de l'action, du rebondissement, ça dézingue à tout va...
On se dit non il ne va pas oser le Claude Vasseur, mais si il ose certaines scènes. Mandoline va beaucoup donner de sa personne. Heureusement, il ne sera pas seul.
Bon, Claude Vasseur ose le tout avec un abattage incroyable et je mettrai juste un bémol sur cet abattage verbal, sur ces énumérations parfois à rallonge à mon sens, parce qu'elles ralentissent un peu le récit, ce qui est dommage.
Pour les commandes ça se passe ici CONCERTO EN LINGOTS D'OS
Pour le reste Luc Mandoline révèle certains points de sa personnalité. L'intrigue est prenante.
Prochain rendez vous avec l'embaumeur le 18 juin DEADLINE A OUESSANT...
Cette fois, retour dans le passé. On est en 2003. La canicule écrase la France, remplit les tombes des vieux abandonnés à leur solitude. Le gouvernement prépare la fameuse journée de solidarité... Et Mandoline bosse comme un fou dans un abattoir réquisitionné pour faire face à l'afflux... (qui a dit de carne ?)
Lors d'un soin, Luc découvre un cadavre qui présente certaines marques suspectes. Débute alors pour lui une aventure en région parisienne.
Voilà, nous sommes dans la France profonde. Il fait chaud, tout marche au ralenti, sauf les meurtres... Claude Vasseur va nous faire découvrir une galerie de personnages truculents, des bien lourdingues, des bien graveleux, des biens graves, depuis les gendarmes assez bornés jusqu'à un club de vieux plutôt verts. Il y a de l'humour dans cet opus, de l'action, du rebondissement, ça dézingue à tout va...
On se dit non il ne va pas oser le Claude Vasseur, mais si il ose certaines scènes. Mandoline va beaucoup donner de sa personne. Heureusement, il ne sera pas seul.
Bon, Claude Vasseur ose le tout avec un abattage incroyable et je mettrai juste un bémol sur cet abattage verbal, sur ces énumérations parfois à rallonge à mon sens, parce qu'elles ralentissent un peu le récit, ce qui est dommage.
Pour les commandes ça se passe ici CONCERTO EN LINGOTS D'OS
Pour le reste Luc Mandoline révèle certains points de sa personnalité. L'intrigue est prenante.
Prochain rendez vous avec l'embaumeur le 18 juin DEADLINE A OUESSANT...
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Tuesday, April 30, 2013
Black Book
Verhoeven est un réalisateur étonnant. Dans les années 90, il nous a offert Robocop, Total Recall, mais aussi Basic Instinct... Un peu avant, la chair et le sang un film medieval assez surprenant !
Avec Black book, il explore la seconde guerre mondiale et retrace l'histoire d'une jeune femme juive qui va intégrer les rangs de la résistance neerlandaise. Pour accomplir sa mission, Rachel va devenir la maîtresse d'un officier nazi...
Là où l'on aurait pu craindre un film hyper manichéen où l'on aurait été réduit à un assassinat d'un ss, Verhoeven sait générer le suspens, les rebondissements.
Très vite, il se replace dans le contexte de l'époque, offrant une vision de Hollandais pas spécialement enclins à sauver des Juifs. On est à la fin de la guerre, la résistance et l'officier négocient dans un monde où l'Allemagne est en train de perdre...
Jeu des acteurs, action calibrée, retournements de situation, dureté du combat, Verhoeven avec Black Book nous replonge dans l'histoire sans fioritures, l'histoire des hommes, des choix difficiles à assumer.
Un très bon film/
Avec Black book, il explore la seconde guerre mondiale et retrace l'histoire d'une jeune femme juive qui va intégrer les rangs de la résistance neerlandaise. Pour accomplir sa mission, Rachel va devenir la maîtresse d'un officier nazi...
Là où l'on aurait pu craindre un film hyper manichéen où l'on aurait été réduit à un assassinat d'un ss, Verhoeven sait générer le suspens, les rebondissements.
Très vite, il se replace dans le contexte de l'époque, offrant une vision de Hollandais pas spécialement enclins à sauver des Juifs. On est à la fin de la guerre, la résistance et l'officier négocient dans un monde où l'Allemagne est en train de perdre...
Jeu des acteurs, action calibrée, retournements de situation, dureté du combat, Verhoeven avec Black Book nous replonge dans l'histoire sans fioritures, l'histoire des hommes, des choix difficiles à assumer.
Un très bon film/
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Monday, April 22, 2013
L'Aigle de Sang
L'intrigue démarre sur une terre frappée par le réchauffement climatique, temps glacial au nord lié à la modification des courants marins... Des meurtres d'anciens criminels de guerre sont perpétrés aux 4 coins du monde, selon un modus operandi similaire : un rituel nommé blodhorn évoquant la mythologie scandinave.
En enquêtant plusieurs membres du TPI ne tardent pas à découvrir que ces individus peu recommandables avaient des liens entre eux, même si leurs causes étaient aux antipodes...
Débute alors une intrigue passionnante où JC Chaumette vous embarque en un rien de temps.
Car là où Masterton se serait contenté de reprendre la mythologie autour du Ragnarök, le crépuscule des Dieux nordiques, de faire aparaître des dieux et basta, l'auteur habile nous offre une intrigue mêlant complots, sf, fantastique. On a l'impression d'assister à un opéra tragique.
Si certains reprocheront aux personnages d'être un peu sommaires parfois, je rétorquerai que le romancier nous emballe avec une reprise pointilleuse des thèmes liée à l'edda poétique.
L'écriture de Chaumette est nerveuse et on imagine très bien le film que ce roman pourrait produire, un film grand spectacle...
En résumé l'aigle de sang est un roman qui se dévore, un roman qui joue habilement avec des thèmes de la sf, du fantastique, des réalités parallèles...
Lisez le !
En enquêtant plusieurs membres du TPI ne tardent pas à découvrir que ces individus peu recommandables avaient des liens entre eux, même si leurs causes étaient aux antipodes...
Débute alors une intrigue passionnante où JC Chaumette vous embarque en un rien de temps.
Car là où Masterton se serait contenté de reprendre la mythologie autour du Ragnarök, le crépuscule des Dieux nordiques, de faire aparaître des dieux et basta, l'auteur habile nous offre une intrigue mêlant complots, sf, fantastique. On a l'impression d'assister à un opéra tragique.
Si certains reprocheront aux personnages d'être un peu sommaires parfois, je rétorquerai que le romancier nous emballe avec une reprise pointilleuse des thèmes liée à l'edda poétique.
L'écriture de Chaumette est nerveuse et on imagine très bien le film que ce roman pourrait produire, un film grand spectacle...
En résumé l'aigle de sang est un roman qui se dévore, un roman qui joue habilement avec des thèmes de la sf, du fantastique, des réalités parallèles...
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Saturday, April 13, 2013
Retour sur Troll et légendes
Dimanche 30 mars... Le matin, après le changement d'heure, au lendemain d'un mariage.
Ce n'était pas prévu, mais je décide de me rendre à Trolls et Legendes pour aller dédicacer sur le stand de mon éditeur, les EDITIONS LOKOMODO.
Ludovic le boss m'a prévenu que la veille ce fut l'affluence. D'ailleurs les organisateurs ont dû refouler des visiteurs.
Ramène ton stock de bouquins, le message est gravé en moi !
A VOUS DE LEGENDER CES PHOTOS !!!!!!!!!!!!!!!!
Démarrage de mon domicile, une heure et demi de route environ et me voici à Mons.
D'emblée, je constate qu'il y a foule.
Les parkings sont bondés.
Coup de bol, je trouve une place sur un boulevard.
Puis me voici à l'intérieur. Dehors c'est affluence, une longue file s'étire, peuplée d'êtres étranges, sortis tout droit de romans steampunk ou fantasy.
Je trouve le stand lokomodo où Oksana et Gil Prou, Anthelme Hauchecorne, Denis Labbé, Marion Dhuique Mayer et Michel Rozenberg dédicacent vaillamment.
A peine posé, je commence à présenter Fissures...
Bon disons le encore et encore, le public belge est super sympathique et une manifestation comme Trolls et Legendes qui regroupe des tas de nationalités dans une ambiance conviviale est un pur bonheur. Ici c'est l'Europe sans prise de tête, celle des peuples qui ne font plus qu'un comme lorsque je vivais près de la frontière belge dans le bavaisis.
L'imaginaire comme étendard, dans le respect de chacun, c'est tout de même hyper fédérateur.
Comme toujours les super déguisements se promènent dans les allées...
Je sympathise très vite avec Michel Rozenberg dont j'ai adoré les Maléfices du Temps, Marion est toujours aussi charmante, Fanny l'assistante de comm de Lokomodo très sympa, Denis lui défend l'antho du festival tandis qu'Anthelme présente ses âmes de verre.
La journée va filer avec de vraies rencontres, de vraies retrouvailles.
Super ambiance cette année comparée à celle d'il y a deux ans.
Comme Ludovic l'avait dit, il y avait affluence, j'ai bien fait d'amener mon stock de Fissures car les exemplaires Lokomodo et les miens ont trouvé des lecteurs avides de nouvelles... Savoir que votre livre accompagnera des lecteurs avant leur journée de boulot est un ravissement.
Une journée pour me rendre compte que Michel Rozenberg et moi défendons le même fantastique de proximité.
Puis retour en France, avec une image de paysage d'autoroute... juste après la frontière.
A la prochaine
Et si ces livres vous intéressent, vous pouvez les commander
Ce n'était pas prévu, mais je décide de me rendre à Trolls et Legendes pour aller dédicacer sur le stand de mon éditeur, les EDITIONS LOKOMODO.
Ludovic le boss m'a prévenu que la veille ce fut l'affluence. D'ailleurs les organisateurs ont dû refouler des visiteurs.
Ramène ton stock de bouquins, le message est gravé en moi !
A VOUS DE LEGENDER CES PHOTOS !!!!!!!!!!!!!!!!
Démarrage de mon domicile, une heure et demi de route environ et me voici à Mons.
D'emblée, je constate qu'il y a foule.
Les parkings sont bondés.
Coup de bol, je trouve une place sur un boulevard.
Puis me voici à l'intérieur. Dehors c'est affluence, une longue file s'étire, peuplée d'êtres étranges, sortis tout droit de romans steampunk ou fantasy.
Je trouve le stand lokomodo où Oksana et Gil Prou, Anthelme Hauchecorne, Denis Labbé, Marion Dhuique Mayer et Michel Rozenberg dédicacent vaillamment.
A peine posé, je commence à présenter Fissures...
Bon disons le encore et encore, le public belge est super sympathique et une manifestation comme Trolls et Legendes qui regroupe des tas de nationalités dans une ambiance conviviale est un pur bonheur. Ici c'est l'Europe sans prise de tête, celle des peuples qui ne font plus qu'un comme lorsque je vivais près de la frontière belge dans le bavaisis.
L'imaginaire comme étendard, dans le respect de chacun, c'est tout de même hyper fédérateur.
Comme toujours les super déguisements se promènent dans les allées...
Je sympathise très vite avec Michel Rozenberg dont j'ai adoré les Maléfices du Temps, Marion est toujours aussi charmante, Fanny l'assistante de comm de Lokomodo très sympa, Denis lui défend l'antho du festival tandis qu'Anthelme présente ses âmes de verre.
La journée va filer avec de vraies rencontres, de vraies retrouvailles.
Super ambiance cette année comparée à celle d'il y a deux ans.
Comme Ludovic l'avait dit, il y avait affluence, j'ai bien fait d'amener mon stock de Fissures car les exemplaires Lokomodo et les miens ont trouvé des lecteurs avides de nouvelles... Savoir que votre livre accompagnera des lecteurs avant leur journée de boulot est un ravissement.
Une journée pour me rendre compte que Michel Rozenberg et moi défendons le même fantastique de proximité.
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Sunday, March 24, 2013
Salon du Polar LENS 2013
Aujourd'hui, je suis allé me promener en visiteur au salon du Polar de Lens.
Le salon du polar de Lens, c'est le rv de tous les amateurs de littérature policière ; il y a lieu une fois par an à la Halle Bertinchamps.
Un endroit très pratique d'accès pourvu que l'on vienne en voiture
On a vraiment de la chance d'avoir autant de salons dans le Nord Pas de calais.
Première impression en entrant, il y a de l'animation.
Du va et vient, des auteurs attablés, l'occasion de découvrir certaines oeuvres nouvelles.
Les organisateurs ont installé divers ateliers, une sculpture et des oeuvres de collégiens de Segpa qui ont travaillé autour de Hopper...
La police scientifique explique son métier.
C'est très convivial et le public est intéressé
On aperçoit des auteurs très connus comme Alexis Aubenque, Maître Blandine Lejeune.
Mais je l'avoue, je suis venu pour rencontrer un Embaumeur, j'entends par là le troisième auteur signant les aventures de Luc Mandoline à l'atelier Mosesu.
Eh oui ce sont mes comparses car je signerai l'une de ses aventures très prochainement... Enfin dans quelques mois.
En attendant voici le trailer de la série
Claude Vasseur est un mec sympa, qui ne se prend pas la tête. Il me dit d'emblée que son Maître c'est FREDERIC DARD ET SAN ANTONIO, qu'il s'est éclaté à écrire son opus de l'embaumeur. Tant mieux, je vais découvrir un nouveau style après le Harpicide de Michel Vigneron et Ainsi Fut il de Hervé Sard.
Je me fais dédicacer le CONCERTO EN LINGOTS D'OR PUIS j'attends Elena Piacentini, la plus Corse des auteurs nordistes.
Je lui achète Vendetta chez les chtis qui fait suite à Art Brut...
Elena a apprécié Fissures et cela me fait plaisir.
Les gosses ont réussi à se faire offrir des livres, vaut mieux ça que des bonbons !
Ils ont eu un beau bracelet...
Tout le monde semble content, même si certains auteurs paraissent attendre l'affluence...
Une bonne sortie ce salon...
Le salon du polar de Lens, c'est le rv de tous les amateurs de littérature policière ; il y a lieu une fois par an à la Halle Bertinchamps.
Un endroit très pratique d'accès pourvu que l'on vienne en voiture
On a vraiment de la chance d'avoir autant de salons dans le Nord Pas de calais.
Première impression en entrant, il y a de l'animation.
Du va et vient, des auteurs attablés, l'occasion de découvrir certaines oeuvres nouvelles.
Les organisateurs ont installé divers ateliers, une sculpture et des oeuvres de collégiens de Segpa qui ont travaillé autour de Hopper...
La police scientifique explique son métier.
C'est très convivial et le public est intéressé
On aperçoit des auteurs très connus comme Alexis Aubenque, Maître Blandine Lejeune.
Mais je l'avoue, je suis venu pour rencontrer un Embaumeur, j'entends par là le troisième auteur signant les aventures de Luc Mandoline à l'atelier Mosesu.
Eh oui ce sont mes comparses car je signerai l'une de ses aventures très prochainement... Enfin dans quelques mois.
En attendant voici le trailer de la série
Claude Vasseur est un mec sympa, qui ne se prend pas la tête. Il me dit d'emblée que son Maître c'est FREDERIC DARD ET SAN ANTONIO, qu'il s'est éclaté à écrire son opus de l'embaumeur. Tant mieux, je vais découvrir un nouveau style après le Harpicide de Michel Vigneron et Ainsi Fut il de Hervé Sard.
Je me fais dédicacer le CONCERTO EN LINGOTS D'OR PUIS j'attends Elena Piacentini, la plus Corse des auteurs nordistes.
Je lui achète Vendetta chez les chtis qui fait suite à Art Brut...
Elena a apprécié Fissures et cela me fait plaisir.
Les gosses ont réussi à se faire offrir des livres, vaut mieux ça que des bonbons !
Ils ont eu un beau bracelet...
Tout le monde semble content, même si certains auteurs paraissent attendre l'affluence...
Une bonne sortie ce salon...
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