Je vais vous raconter une histoire banale...
C'était il y a un an, jour pour jour.
Je me trouvais au centre Oscar Lambret à Lille. Deux oncologues venaient de nous annoncer à mon père et à moi que ma mère souffrait d'un cancer primitif inconnu. Elle était donc condamnée.
Nous sommes restés abasourdis et une semaine plus tard, cette saloperie l'emportait après des épisodes de délire, de souffrance.
Une de plus que le cancer, ce fléau moderne prenait. Une de plus qui ne profiterait pas de sa retraite après uen vie de travail.
Depuis, depuis je me suis découvert des polypes sur la vessie et je sais que cette saloperie peut revenir voire dégénérer, c'est une question de nuance de gris.
Bientôt, très bientôt, je ferai une annonce parce que le crabe a bousillé une bonne partie de ma vie et que j'en ai marre de ne pas voir d'avancée. Je suis un taureau, je veux ruer dans les brancards !
Et je sais que je ne suis pas le seul.
Alors je sais, c'est bientôt Noël, je sais les associations quémandent partout, elles vous envoient des trucs hors de prix pour grapiller du fric...
Mais là, je voudrais mettre un focus sur un projet
La fondation TOULOUSE CANCER SANTE qui a besoin de UN MILLION DE FRANCS POUR DES PROJETS NOVATEURS dont un contre le cancer du pancréas.
Il y a déjà 430 000 EUROS DE COLLECTES...
et un autre focus sur Oscar Lambret ce centre du Nord où l'on met en place de nouvelles thérapeutiques...
Si vous aussi, vous voulez contribuer... N'hésitez pas.
MERCI
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Wednesday, December 14, 2016
ce maudit crabe......
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Sunday, November 20, 2016
THALAMUS, Stéphane Gérard
Hélène et Laurent forment un couple heureux, surtout quand ils apprennent qu'ils vont enfin avoir un bébé.
Las, comme un acharnement du sort, Hélène perd l'un des jumeaux, Laurent se révèle atteint d'une tumeur au cerveau...
Et si en fait, tout était lié ?
Je suis fan de Robin Cook, un spécialiste du thriller médical, même si parfois, souvent, toujours, il va très loin dans l'extrapolation..
Après avoir lu le pitch de Thalamus, je me suis dit "pourquoi pas ?" d'autant qu'une bonne critique de Collard figure au verso du livre.Et puis merde il existe des auteurs français qui ont des choses à nous dire et il faut les lire aussi.
Au début, on se croit dans du Barbara Abel, on suit les héros avec un réel plaisir, on s'immisce dans leur vie à Strasbourg. Même si je ne connais pas la ville ou si peu, Stéphane Gérard m'y emmène et ça sonne juste. Pour une fois qu'on va dans l'est !
Tout sonne donc juste, excepté le personnage de Françoise caricatural au possible pendant 3/4 du livre, et de la belle-mère Rose, la vieille bourgeoise imbue d'elle-même. Ok, ça existe les vieilles riches répugnantes, mais là, ça ne passe pas. Un peu de subtilité aurait été bienvenue.
Je ne sais pas mais pour ces personnages, c'est comme pour Nono dans Ulysse 31, les personnages horripilants, je les jette volontiers.
L'histoire suit ses cours, un peu lentement à mon sens.
La santé de Laurent se dégrade, le couple subit.
A la moitié, j'en étais à me dire, je continue ou non ?
Et très vite, on voit où l'auteur désire en venir et c'est dommage.
Parce que le propos de Thalamus est intéressant sur le fond, parce qu'on sent que Stéphane Gérard a fait des recherches sur son sujet, parce qu'il y met ses tripes.
La fin comporte quelques surprises, mais le roman aurait gagné à être élagué, corrigé de quelques coquilles.
Alors si Gérard Collard parle de suspense d'enfer, je ne vois pas où il le voit.
Idem de l'humour. C'est too much.
Ca m'énerve de faire une critique mitigée, mais je préfère être honnête.
Stéphane Gérard sera une plume à suivre, je le pense sincèrement, sans flagornerie et je rappelle que j'en ai publié quelques unes dans l'emblemes la route ainsi que dans le fanzine Horrifique.
Pour un premier roman, c'est correct, d'un bon niveau, c'est un roman qui occulte les exagérations de Robin Cook, un roman qui aurait gagné à aller un peu plus vite mais c'est aussi le boulot de l'éditeur de donner du tempo à un bouquin.
Je lirai donc le suivant avec un intérêt sincère.
Las, comme un acharnement du sort, Hélène perd l'un des jumeaux, Laurent se révèle atteint d'une tumeur au cerveau...
Et si en fait, tout était lié ?
Je suis fan de Robin Cook, un spécialiste du thriller médical, même si parfois, souvent, toujours, il va très loin dans l'extrapolation..
Après avoir lu le pitch de Thalamus, je me suis dit "pourquoi pas ?" d'autant qu'une bonne critique de Collard figure au verso du livre.Et puis merde il existe des auteurs français qui ont des choses à nous dire et il faut les lire aussi.
Au début, on se croit dans du Barbara Abel, on suit les héros avec un réel plaisir, on s'immisce dans leur vie à Strasbourg. Même si je ne connais pas la ville ou si peu, Stéphane Gérard m'y emmène et ça sonne juste. Pour une fois qu'on va dans l'est !
Tout sonne donc juste, excepté le personnage de Françoise caricatural au possible pendant 3/4 du livre, et de la belle-mère Rose, la vieille bourgeoise imbue d'elle-même. Ok, ça existe les vieilles riches répugnantes, mais là, ça ne passe pas. Un peu de subtilité aurait été bienvenue.
Je ne sais pas mais pour ces personnages, c'est comme pour Nono dans Ulysse 31, les personnages horripilants, je les jette volontiers.
L'histoire suit ses cours, un peu lentement à mon sens.
La santé de Laurent se dégrade, le couple subit.
A la moitié, j'en étais à me dire, je continue ou non ?
Et très vite, on voit où l'auteur désire en venir et c'est dommage.
Parce que le propos de Thalamus est intéressant sur le fond, parce qu'on sent que Stéphane Gérard a fait des recherches sur son sujet, parce qu'il y met ses tripes.
La fin comporte quelques surprises, mais le roman aurait gagné à être élagué, corrigé de quelques coquilles.
Alors si Gérard Collard parle de suspense d'enfer, je ne vois pas où il le voit.
Idem de l'humour. C'est too much.
Ca m'énerve de faire une critique mitigée, mais je préfère être honnête.
Stéphane Gérard sera une plume à suivre, je le pense sincèrement, sans flagornerie et je rappelle que j'en ai publié quelques unes dans l'emblemes la route ainsi que dans le fanzine Horrifique.
Pour un premier roman, c'est correct, d'un bon niveau, c'est un roman qui occulte les exagérations de Robin Cook, un roman qui aurait gagné à aller un peu plus vite mais c'est aussi le boulot de l'éditeur de donner du tempo à un bouquin.
Je lirai donc le suivant avec un intérêt sincère.
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Wednesday, October 26, 2016
CADRES NOIRS, PIERRE LEMAITRE
Un cadre cinquantenaire au chômage, déconsidéré dans une société qui juge à l'aune du travail, de l'argent,
un cadre qui a accepté un métier manuel et se prend la tête avec son supérieur hiérarchique, un petit chef sans envergure.
Un cadre qui répond à une annonce...
Vous lisez et vous aimez ça, lire, c'est s'évader, plonger dans d'autres univers, éprouver de l'empathie pour des héros.
Cadres Noirs est une parfaite illustration de ce dernier critère.
Dès le départ, on est happés dans le quotidien de ce personnage banal, qui pourrait être vous, moi, chacun d'entre nous.
Alliant noirceur et cynisme, Pierre Lemaitre retranscrit habilement cette société qui part en vrille, où l'on vous déconsidère pour un rien, tandis que d'autres s'en mettent plein les poches.
C'est poignant, touchant, ce n'est pas du petit pain au chocolat à 15 CENTIMES.. C'est de la réalité, de celle qui fait mal, qui vous en met plein la figure, le genre de réalité que nos politiciens ignorent ou feignent d'ignorer. Celles qu'ils devraient découvrir au détour d'une lecture, s'ils prenaient la peine d'ouvrir quelques ouvrages de temps à autre.
Pierre Lemaitre est simplement brillant. Sur une trame archi simple, il parvient à nous brosser le portrait d'homo economicus, d'homo faber, tribus de ce nouvel ordre mondial que l'on nous promet.
L'action monte en intensité au fil des pages, à mesure que se prépare la prise d'otages destinée à tester des cadres afin d'envoyer le meilleur d'entre eux balayer une usine d'un coup de plan social.
C'est nerveux. Efficace. Du vrai thriller.
Et l'on tourne les pages avec avidité.
Puis vient la suite tout aussi prenante, jusqu'à la dernière page
Un livre sorti il y a quelques années déjà mais que l'on devrait faire lire à tous les donneurs de leçons.
J'ai envie de dire chef d'oeuvre social.
un cadre qui a accepté un métier manuel et se prend la tête avec son supérieur hiérarchique, un petit chef sans envergure.
Un cadre qui répond à une annonce...
Vous lisez et vous aimez ça, lire, c'est s'évader, plonger dans d'autres univers, éprouver de l'empathie pour des héros.
Cadres Noirs est une parfaite illustration de ce dernier critère.
Dès le départ, on est happés dans le quotidien de ce personnage banal, qui pourrait être vous, moi, chacun d'entre nous.
Alliant noirceur et cynisme, Pierre Lemaitre retranscrit habilement cette société qui part en vrille, où l'on vous déconsidère pour un rien, tandis que d'autres s'en mettent plein les poches.
C'est poignant, touchant, ce n'est pas du petit pain au chocolat à 15 CENTIMES.. C'est de la réalité, de celle qui fait mal, qui vous en met plein la figure, le genre de réalité que nos politiciens ignorent ou feignent d'ignorer. Celles qu'ils devraient découvrir au détour d'une lecture, s'ils prenaient la peine d'ouvrir quelques ouvrages de temps à autre.
Pierre Lemaitre est simplement brillant. Sur une trame archi simple, il parvient à nous brosser le portrait d'homo economicus, d'homo faber, tribus de ce nouvel ordre mondial que l'on nous promet.
L'action monte en intensité au fil des pages, à mesure que se prépare la prise d'otages destinée à tester des cadres afin d'envoyer le meilleur d'entre eux balayer une usine d'un coup de plan social.
C'est nerveux. Efficace. Du vrai thriller.
Et l'on tourne les pages avec avidité.
Puis vient la suite tout aussi prenante, jusqu'à la dernière page
Un livre sorti il y a quelques années déjà mais que l'on devrait faire lire à tous les donneurs de leçons.
J'ai envie de dire chef d'oeuvre social.
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Wednesday, October 19, 2016
LEVIATEMPS, MAXIME CHATTAM
4 eme de COUV honteusement repompée
Paris, 1900. Guy de Timée, romancier à succès, vit pourtant dans les combles grinçants d’une maison close. Du jour au lendemain, il a tout plaqué. Femme, enfant, amis, réussite, il n’a plus supporté la pression, celle de réussir par tous les moyens, celle d’écrire ce qu’on attend de lui. Il a décidé de se lancer dans un roman policier qui plonge dans les bas-fonds de la civilisation, de ce Paris que le monde entier admire. Il veut être confronté au sang et à la violence. A la mort, qu’il appelle de tout son être. Elle va surgir au milieu de la nuit en la personne de Milaine, jeune prostituée du lupanar, assassinée dans des circonstances particulièrement étranges. Et si elle n’était pas la première ? Qui rode dans les rues de la capitale, dans l’ombre de l’Exposition Universelle ? Quel est le sombre dessein de ce tueur de femme, qui ne laissera bientôt derrière lui que des costumes de peau ? En compagnie de la mystérieuse Faustine, de l’inspecteur Perotti et d’Yoshito, un Japonais impressionnant, sumo déshonoré, Guy va tenter de le découvrir...
Je n'avais pas lu de roman de Maxime Chattam depuis quelques années.
J'avais adoré sa trilogie du mal la theorie Gaia, détesté le sang du temps...
Je me souviens surtout avoir discuté avec lui 45 mn au salon de Lens au début de sa carrière, sans personne dans les environs... RHHAAAA !!! on avait causé fantastique !
Et l'autre jour, j'ai succombé.
Car ce Léviatemps, je ne sais pas, je le lorgnais depuis un bout de temps et j'ai été plus que satisfait.
Ce livre, c'est une immersion dans le Paris de l'exposition universelle avec son argot, ses lieux sombres, ses bas fonds, ses cercles, mais c'est aussi et surtout une manière pour l'auteur de parler d'écriture.
C'est un livre qui parle de création, de contraintes : les contraintes sociales, les faux semblants et les envies...
L'envie d'exister par tous les moyens que ce soit pour le traqueur de tueur le dénommé GUY DE TIMEE, pour le Tueur lui même en quête d'immortalité quelque part.
C'est surtout la rencontre avec un tueur cinglé, une promenade en noir et sang dans les arcanes non du chaos mais de la capitale, des scènes dantesques, je pense à une certaine rencontre dans les égouts de Paris.
J'ai suivi avec un plaisir évident cette aventure et j'ai retrouvé l'auteur talentueux, adrénAline des débuts...
bREF VOUS L'avez compris : un livre hautement recommandé.
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Monday, September 19, 2016
les aliments anticancer, Richard Béliveau
Une fois n'est pas coutume, je ne vous parlerai pas d'un roman aujourd'hui.
Le cancer est une saloperie de maladie qui a bouffé tellement de proches que rien que de l'évoquer, j'en ai la haine.
Richard Béliveau, lui, explique en substance que cette maladie est certes favorisée par certains facteurs, mais qu'elle est potentiellement en chacun de nous. Le tout,c 'est de retarder l'apparition des maux, des tumeurs, de les bombarder de produits chimiques naturels pour agir de manière préventive.
Au fil des pages, après un bref historique des aliments toujours fort intéressants et un discours à la portée du lecteur, l'oncologue va nous présenter divers aliments qui pourraient nous procurer du bien être. Grâce à lui, on comprend soudain l'intérêt de manger 5 fruits et légumes et on entrevoit une autre possibilité d'action que les chimio bombes atomiques sur l'organisme.
Une certitude, préférons les aliments originaux aux compléments alimentaires, dit-il...
Je ne saurais que vous recommander la lecture de cet ouvrage, au moins parce que dans ces pages, vous ne trouverez que des aliments facilement mangeables, non onéreux.
Parce que vous avez peut-être des gosses et que tout se joue avant l'adolescence.
Bonne lecture.
Le cancer est une saloperie de maladie qui a bouffé tellement de proches que rien que de l'évoquer, j'en ai la haine.
Richard Béliveau, lui, explique en substance que cette maladie est certes favorisée par certains facteurs, mais qu'elle est potentiellement en chacun de nous. Le tout,c 'est de retarder l'apparition des maux, des tumeurs, de les bombarder de produits chimiques naturels pour agir de manière préventive.
Au fil des pages, après un bref historique des aliments toujours fort intéressants et un discours à la portée du lecteur, l'oncologue va nous présenter divers aliments qui pourraient nous procurer du bien être. Grâce à lui, on comprend soudain l'intérêt de manger 5 fruits et légumes et on entrevoit une autre possibilité d'action que les chimio bombes atomiques sur l'organisme.
Une certitude, préférons les aliments originaux aux compléments alimentaires, dit-il...
Je ne saurais que vous recommander la lecture de cet ouvrage, au moins parce que dans ces pages, vous ne trouverez que des aliments facilement mangeables, non onéreux.
Parce que vous avez peut-être des gosses et que tout se joue avant l'adolescence.
Bonne lecture.
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Richard Béliveau
Friday, September 02, 2016
Claire Favan, une touche de noir.
Bonjour, à toi visiteur de ce blog.
Une interview exclusive de Claire Favan par votre serviteur.
En l'espace de quelques années, la talentueuse auteur a su se faire une place dans le paysage du thriller et du policier français. Un succès compréhensible et que je voulais vous faire partager car Claire (louée soit-elle) a en effet accepté de répondre à quelques-unes de mes questions...
Bonjour Claire et merci pour cette interview. Plutôt qu’une présentation à l’américaine ou style show télévisé voire un repompage sur wikipédia, pouvez-vous vous définir en 3 qualités, 3 défauts, une fleur, une série télé et un plat ?
Pour les qualités, je suis bosseuse, rapide et je sais me remettre en question quand c'est nécessaire. Quant aux défauts, je suis défaitiste, bourrée de doutes et gourmande.
Une fleur... si vous saviez... À la maison, on dit de moi que j'ai la main noire. Je touche une plante, elle crève. Quand j'étais jeune, j'ai même réussi à perdre un pied de lierre, c'est dire ! Pour vous répondre, je vais donc vous donner la fleur qui a réussi à survivre le plus longtemps en ma compagnie. C'était une azalée blanche grimpante.
Concernant les séries, mon éventail va être réduit, car faute de temps, je n'en regarde pas beaucoup. Je dirais donc Game of thrones.
Pour le plat, je choisis le pain-surprise!
De quelle personnalité, historique ou contemporaine, je ne parle pas forcément d’auteur, vous sentez-vous proche ? Et pourquoi ?
À l'heure où le droit des femmes recule dans le monde entier, où des combats qui semblaient gagnés reprennent, je pense à Simone de Beauvoir et Simone Veil. Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
De la finance à la littérature policière, avec souvent en arrière-plan la figure du serial killer, pourquoi ce cheminement ? Si vous deviez caractériser votre relation à l’écriture, qu’en diriez-vous ?
Mes deux parcours n'ont strictement rien à voir entre eux et je ne souhaite pas qu'ils se croisent. Ce sont mes goûts littéraires qui m'ont portée vers les romans sur les SK. J'aimais écrire des histoires, je me suis dit pourquoi pas un roman sur ce thème-là. Et comme, le tueur intime a été publié, j'ai poursuivi dans cette voie.
L'écriture, c'est un besoin. Au tout début, je la vivais comme la lecture, c'est à dire comme un moyen d'échapper à la réalité. Et quand les idées des autres ne suffisaient plus, je mettais les miennes en mots. C'est aussi une passion, un plaisir et un rêve accompli.
Dans vos récits, il y a la marque de fabrique Claire Favan, des intrigues aux rebondissements multiples, la mise en abîme des personnages, des serial killer vicieux, comment travaillez-vous au niveau de la construction de vos récits ?
Quand les premières idées prennent forme, je les note. Au début, ça peut être une simple scène autour de laquelle tout le reste s'emboite, un personnage et ses failles, un sujet d'actualité... Je laisse ce premier jet arriver à maturation. Ensuite, j'écris un plan détaillé et complet, c'est à dire fin comprise. Puis, la phase écriture démarre dès que je tiens tous mes personnages et toutes leurs caractéristiques.
La plupart de vos premiers romans se déroulent aux USA, une volonté, un besoin ?
J'ai plus de latitude au niveau du sujet traité. De plus, je cherche à échapper au quotidien quand j'écris, d'où mon choix de m'éloigner de la France.
Peu à peu, votre talent vous a permis de vous installer dans le paysage du thriller français, vous en êtes donc arrivée à l’étape cruciale du « 1 livre par an », consécration et synonyme de pression pour les auteurs, comment bossez-vous désormais pour satisfaire cette nécessité qui demande de ne pas être confrontée à l’angoisse de la page blanche ? Un livre en écriture, des recherches sur le suivant en parallèle ? Une chose à la fois ? Déléguez-vous les recherches ?
Pour le moment, ça passe. Avant la fin du roman en cours, les premières idées arrivent et ont le temps de se former. Toute la période de correction et de relecture, je laisse reposer. Puis, je me mets à écrire avant la parution de mon petit dernier. Mis à part le choix des lieux qui est préalable, je mène mes recherches quand j'ai besoin des réponses, au fil de l'écriture. Le timing est serré, mais j'ai la chance d'être rapide. Et quand je me lance, les idées sont déjà toutes là, difficile de sécher dans ce cas. De plus, je ne vis pas de ma plume, donc je n'ai pas besoin d'écrire pour pouvoir manger. Si un soir, j'ai envie de faire autre chose, si j'ai une période sans, il n'y a rien de dramatique.
Au niveau stylistique, êtes-vous adepte, comme certains auteurs, des logiciels type Antidote ? Ou êtes-vous torturée par des béta-lecteurs impitoyables ? Voire par un éditeur et des correcteurs encore plus impitoyables ?
J'utilise toutes ces méthodes à la fois. Je lance des corrections avec antidote, j'ai des relecteurs de confiance, et ensuite mon éditeur prend le relais.
Et le prochain roman, vous nous en parlez un peu ?
Il paraîtra en février 2017. Cette fois, j'ai voulu travailler sur les thèmes de la vengeance et l'endoctrinement.
Et le mot de la fin, hormis « Jess Kaan mourra dans un de mes prochains romans ??? »
Merci Jess !
INTERVIEW REALISEE PAR MAIL...
MERCI
Une interview exclusive de Claire Favan par votre serviteur.
En l'espace de quelques années, la talentueuse auteur a su se faire une place dans le paysage du thriller et du policier français. Un succès compréhensible et que je voulais vous faire partager car Claire (louée soit-elle) a en effet accepté de répondre à quelques-unes de mes questions...
Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
Bonjour Claire et merci pour cette interview. Plutôt qu’une présentation à l’américaine ou style show télévisé voire un repompage sur wikipédia, pouvez-vous vous définir en 3 qualités, 3 défauts, une fleur, une série télé et un plat ?
Pour les qualités, je suis bosseuse, rapide et je sais me remettre en question quand c'est nécessaire. Quant aux défauts, je suis défaitiste, bourrée de doutes et gourmande.
Une fleur... si vous saviez... À la maison, on dit de moi que j'ai la main noire. Je touche une plante, elle crève. Quand j'étais jeune, j'ai même réussi à perdre un pied de lierre, c'est dire ! Pour vous répondre, je vais donc vous donner la fleur qui a réussi à survivre le plus longtemps en ma compagnie. C'était une azalée blanche grimpante.
Concernant les séries, mon éventail va être réduit, car faute de temps, je n'en regarde pas beaucoup. Je dirais donc Game of thrones.
Pour le plat, je choisis le pain-surprise!
De quelle personnalité, historique ou contemporaine, je ne parle pas forcément d’auteur, vous sentez-vous proche ? Et pourquoi ?
À l'heure où le droit des femmes recule dans le monde entier, où des combats qui semblaient gagnés reprennent, je pense à Simone de Beauvoir et Simone Veil. Je ne suis pas une féministe acharnée et irraisonnée, mais certains évènements en France et dans le monde commencent à être vraiment trop rétrogrades et dramatiques pour qu'on les laisse passer sans agir.
De la finance à la littérature policière, avec souvent en arrière-plan la figure du serial killer, pourquoi ce cheminement ? Si vous deviez caractériser votre relation à l’écriture, qu’en diriez-vous ?
Mes deux parcours n'ont strictement rien à voir entre eux et je ne souhaite pas qu'ils se croisent. Ce sont mes goûts littéraires qui m'ont portée vers les romans sur les SK. J'aimais écrire des histoires, je me suis dit pourquoi pas un roman sur ce thème-là. Et comme, le tueur intime a été publié, j'ai poursuivi dans cette voie.
L'écriture, c'est un besoin. Au tout début, je la vivais comme la lecture, c'est à dire comme un moyen d'échapper à la réalité. Et quand les idées des autres ne suffisaient plus, je mettais les miennes en mots. C'est aussi une passion, un plaisir et un rêve accompli.
Dans vos récits, il y a la marque de fabrique Claire Favan, des intrigues aux rebondissements multiples, la mise en abîme des personnages, des serial killer vicieux, comment travaillez-vous au niveau de la construction de vos récits ?
Quand les premières idées prennent forme, je les note. Au début, ça peut être une simple scène autour de laquelle tout le reste s'emboite, un personnage et ses failles, un sujet d'actualité... Je laisse ce premier jet arriver à maturation. Ensuite, j'écris un plan détaillé et complet, c'est à dire fin comprise. Puis, la phase écriture démarre dès que je tiens tous mes personnages et toutes leurs caractéristiques.
La plupart de vos premiers romans se déroulent aux USA, une volonté, un besoin ?
J'ai plus de latitude au niveau du sujet traité. De plus, je cherche à échapper au quotidien quand j'écris, d'où mon choix de m'éloigner de la France.
Peu à peu, votre talent vous a permis de vous installer dans le paysage du thriller français, vous en êtes donc arrivée à l’étape cruciale du « 1 livre par an », consécration et synonyme de pression pour les auteurs, comment bossez-vous désormais pour satisfaire cette nécessité qui demande de ne pas être confrontée à l’angoisse de la page blanche ? Un livre en écriture, des recherches sur le suivant en parallèle ? Une chose à la fois ? Déléguez-vous les recherches ?
Pour le moment, ça passe. Avant la fin du roman en cours, les premières idées arrivent et ont le temps de se former. Toute la période de correction et de relecture, je laisse reposer. Puis, je me mets à écrire avant la parution de mon petit dernier. Mis à part le choix des lieux qui est préalable, je mène mes recherches quand j'ai besoin des réponses, au fil de l'écriture. Le timing est serré, mais j'ai la chance d'être rapide. Et quand je me lance, les idées sont déjà toutes là, difficile de sécher dans ce cas. De plus, je ne vis pas de ma plume, donc je n'ai pas besoin d'écrire pour pouvoir manger. Si un soir, j'ai envie de faire autre chose, si j'ai une période sans, il n'y a rien de dramatique.
Au niveau stylistique, êtes-vous adepte, comme certains auteurs, des logiciels type Antidote ? Ou êtes-vous torturée par des béta-lecteurs impitoyables ? Voire par un éditeur et des correcteurs encore plus impitoyables ?
J'utilise toutes ces méthodes à la fois. Je lance des corrections avec antidote, j'ai des relecteurs de confiance, et ensuite mon éditeur prend le relais.
Et le prochain roman, vous nous en parlez un peu ?
Il paraîtra en février 2017. Cette fois, j'ai voulu travailler sur les thèmes de la vengeance et l'endoctrinement.
Et le mot de la fin, hormis « Jess Kaan mourra dans un de mes prochains romans ??? »
Merci Jess !
INTERVIEW REALISEE PAR MAIL...
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Friday, August 12, 2016
MAMAN A TORT, MICHEL BUSSI
Malone raconte des choses étranges au psychologue scolaire.
Il dit que sa maman n'est pas sa vraie maman.
D'ailleurs c'est ce que sa peluche lui répète tous les soirs...
A la longue, le psy le croit et va voir les flics, la commandante Augresse...
Michel Bussi, je ne connaissais pas. Je l'avoue. J'en vois dans toutes les librairies et je me suis dit pourquoi ne pas l'emprunter en médiathèque ?
Disons le d'emblée, ce roman m'a laissé un sentiment mitigé mais en positif. JE m'explique.
Michel Bussi, c'est addictif, on se lit 80 pages comme un rien. Il y a une volonté de construire une intrigue solide et c'est bon. On le rouvre avec plaisir, on a envie de savoir.
Il y a des points très bien amenés sur des persos.
Pourtant dans l'intrigue certains points m'ont moins convaincu.
Malone est vachement développé pour un gamin de son âge. En fait, ce personnage d'enfant m'a moyennement convaincu dans ses réactions etc.
Il y a certains rebondissements qui sont de trop notamment vers la fin sur l'histoire de la mère, des passages qui auraient pu être raccourcis ; d'autres amplifiés.
Dans ce roman, on découvre un site envie de tuer.com qui sous-tend l'intrigue, mais personnellement ça m'a un peu laissé de marbre.
En revanche, il y a certains personnages étoffés, pas forcément la commandante AUGRESSE avec ses rêves d'enfant, plutôt les paumés de l'histoire, Amanda notamment.
Livre lu très vite, MAMAN a TORT ne m'a pas filé la claque à laquelle je m'attendais, mais c'est du bon roman avec un auteur très compétent. J'en lirai d'autres avec plaisir pour voir si j'accroche davantage.
Il dit que sa maman n'est pas sa vraie maman.
D'ailleurs c'est ce que sa peluche lui répète tous les soirs...
A la longue, le psy le croit et va voir les flics, la commandante Augresse...
Michel Bussi, je ne connaissais pas. Je l'avoue. J'en vois dans toutes les librairies et je me suis dit pourquoi ne pas l'emprunter en médiathèque ?
Disons le d'emblée, ce roman m'a laissé un sentiment mitigé mais en positif. JE m'explique.
Michel Bussi, c'est addictif, on se lit 80 pages comme un rien. Il y a une volonté de construire une intrigue solide et c'est bon. On le rouvre avec plaisir, on a envie de savoir.
Il y a des points très bien amenés sur des persos.
Pourtant dans l'intrigue certains points m'ont moins convaincu.
Malone est vachement développé pour un gamin de son âge. En fait, ce personnage d'enfant m'a moyennement convaincu dans ses réactions etc.
Il y a certains rebondissements qui sont de trop notamment vers la fin sur l'histoire de la mère, des passages qui auraient pu être raccourcis ; d'autres amplifiés.
Dans ce roman, on découvre un site envie de tuer.com qui sous-tend l'intrigue, mais personnellement ça m'a un peu laissé de marbre.
En revanche, il y a certains personnages étoffés, pas forcément la commandante AUGRESSE avec ses rêves d'enfant, plutôt les paumés de l'histoire, Amanda notamment.
Livre lu très vite, MAMAN a TORT ne m'a pas filé la claque à laquelle je m'attendais, mais c'est du bon roman avec un auteur très compétent. J'en lirai d'autres avec plaisir pour voir si j'accroche davantage.
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Sunday, August 07, 2016
Apnée Noire, Claire Favan
Vernon Chester était un tueur en série qui noyait ses victimes selon un rituel précis.
Etait car il a été exécuté...
Et pourtant des crimes perpétrés selon le même modus operandi sont commis...
Chester féru de paranormal serait-il revenu de l'au de là pour continuer ses meurtres. A moins qu'il ne possède un esprit ???
On connait Claire Favan pour son formidable diptyque Le tueur intime / le tueur de l'ombre.
Apnée noire reprend le thème du tueur en série avec un zeste de paranormal en arrière plan. Cette fois, les enquêteurs sont Megan Halliwell du FBI et Vince Sandino, un flic alcoolique depuis un drame familial.
Ici très vite, on sent la patte de Dame Favan, une intrigue plus complexe qu'on ne croit, des rebondissements bien sentis. La maîtrise quoi !
Pourtant à l'inverse des deux romans mentionnés auparavant, il y a moins de profondeur, j'ai trouvé chez son personnage masculin. Le flic alcoolique qui se reprend vite en main, c'est un peu difficile à gober. Et puis, ça fait partie des poncifs du genre. Même si Vince Sandino reste un mec bien, compétent.
Le personnage de Megan Halliwell est plus complexe, je n'en dirai pas trop, mais pareil certaines révélations sont un peu too much.
C'est difficile de jouer avec le fantastique quand on est maître du polar.
Et l'intrigue ? L'intrigue elle, est à la hauteur de ce qu'on attend. On a envie de savoir. Bon on se doute bien que l'argument paranormal ne vient que pour titiller le lecteur, qu'il ne sera pas la révélation finale... Eh oui, drame moderne où le fantastique n'a guère de place... D'ailleurs le lecteur de polar n'aurait pas envie de ce qu'il nommerait une solution de faciLité. Le fantastique ce serait jouer avec le doute.
Toutefois, il y a la jubilation de découvrir où Claire Favan désire nous emmener peu à peu... Des pistes tortueuses. sa marque de fabrique.
Bref, Apnée noire, c'est un bon roman avec quelques figures imposées hélas, pas au niveau du diptyque évoqué plus haut qui m'avait scotché. Mais c'est tout de même un bon livre.
Etait car il a été exécuté...
Et pourtant des crimes perpétrés selon le même modus operandi sont commis...
Chester féru de paranormal serait-il revenu de l'au de là pour continuer ses meurtres. A moins qu'il ne possède un esprit ???
On connait Claire Favan pour son formidable diptyque Le tueur intime / le tueur de l'ombre.
Apnée noire reprend le thème du tueur en série avec un zeste de paranormal en arrière plan. Cette fois, les enquêteurs sont Megan Halliwell du FBI et Vince Sandino, un flic alcoolique depuis un drame familial.
Ici très vite, on sent la patte de Dame Favan, une intrigue plus complexe qu'on ne croit, des rebondissements bien sentis. La maîtrise quoi !
Pourtant à l'inverse des deux romans mentionnés auparavant, il y a moins de profondeur, j'ai trouvé chez son personnage masculin. Le flic alcoolique qui se reprend vite en main, c'est un peu difficile à gober. Et puis, ça fait partie des poncifs du genre. Même si Vince Sandino reste un mec bien, compétent.
Le personnage de Megan Halliwell est plus complexe, je n'en dirai pas trop, mais pareil certaines révélations sont un peu too much.
C'est difficile de jouer avec le fantastique quand on est maître du polar.
Et l'intrigue ? L'intrigue elle, est à la hauteur de ce qu'on attend. On a envie de savoir. Bon on se doute bien que l'argument paranormal ne vient que pour titiller le lecteur, qu'il ne sera pas la révélation finale... Eh oui, drame moderne où le fantastique n'a guère de place... D'ailleurs le lecteur de polar n'aurait pas envie de ce qu'il nommerait une solution de faciLité. Le fantastique ce serait jouer avec le doute.
Toutefois, il y a la jubilation de découvrir où Claire Favan désire nous emmener peu à peu... Des pistes tortueuses. sa marque de fabrique.
Bref, Apnée noire, c'est un bon roman avec quelques figures imposées hélas, pas au niveau du diptyque évoqué plus haut qui m'avait scotché. Mais c'est tout de même un bon livre.
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Tuesday, July 26, 2016
LA FILLE DU TRAIN / PAULA HAWKINS
Rachel est alcoolique, elle a été virée de son job et tous les jours, elle prend le train pour se rendre à Londres, histoire de faire illusion auprès de sa colocataire.
Tous les jours, elle jette un oeil par la fenêtre et elle vit une vie de rêve en matant le couple Jason, Jess. Enfin, ce n'est pas leur nom véritable mais Rachel les a baptisés ainsi.
Un jour, elle voit la belle Jess (non pas pas moi) en compagnie d'un autre homme.
Quelque temps plus tard, Jess disparaît...
Alors Rachel va se mêler de cette histoire.
Le pitch est très bon, les commentaires sur la quatrième de couverture "Un suspense formidable qui m'a tenu éveillé jusqu'au bout de la nuit" dixit Stephen King donnent envie...
Prudent je l'ai donc emprunté en médiathèque.
bON CHOIX CAR JE n'ai pas accroché jusqu'à la fin.
Au début, on se prend au jeu, onb s'immerge dans la vie de cette fille paumée (Bridget Jones inspiration ??), jusqu'à ce que l'addiction de Rachel devienne vite gonflante, qu'on se rende compte que la maison en question se trouve dans son ancien quartier, que l'auteur essaie de trop jouer avec la réalité selon Rachel, pour perdre le lecteur.
La division du roman en plusieurs points de vue féminin est bonne, rien à redire ou presque : Megan / Rachel se ressemblent beaucoup. Trop.
Les fausses pistes sont jetées au bon moment.
Mais personnellement j'ai trouvé ce roman saoulant arrivé un tiers avant la fin, d'autant que le suspense en question s'étiole, que l'on devine assez facilement où l'auteure veut en venir.
Alors non ce n'est pas un mauvais roman, surtout pour un premier roman, mais élagué, amputé quelque peu, il aurait gagné en efficacité à mon humble avis.
Une lecture estivale, sitôt lue, sitôt oubliée.
Tous les jours, elle jette un oeil par la fenêtre et elle vit une vie de rêve en matant le couple Jason, Jess. Enfin, ce n'est pas leur nom véritable mais Rachel les a baptisés ainsi.
Un jour, elle voit la belle Jess (non pas pas moi) en compagnie d'un autre homme.
Quelque temps plus tard, Jess disparaît...
Alors Rachel va se mêler de cette histoire.
Le pitch est très bon, les commentaires sur la quatrième de couverture "Un suspense formidable qui m'a tenu éveillé jusqu'au bout de la nuit" dixit Stephen King donnent envie...
Prudent je l'ai donc emprunté en médiathèque.
bON CHOIX CAR JE n'ai pas accroché jusqu'à la fin.
Au début, on se prend au jeu, onb s'immerge dans la vie de cette fille paumée (Bridget Jones inspiration ??), jusqu'à ce que l'addiction de Rachel devienne vite gonflante, qu'on se rende compte que la maison en question se trouve dans son ancien quartier, que l'auteur essaie de trop jouer avec la réalité selon Rachel, pour perdre le lecteur.
La division du roman en plusieurs points de vue féminin est bonne, rien à redire ou presque : Megan / Rachel se ressemblent beaucoup. Trop.
Les fausses pistes sont jetées au bon moment.
Mais personnellement j'ai trouvé ce roman saoulant arrivé un tiers avant la fin, d'autant que le suspense en question s'étiole, que l'on devine assez facilement où l'auteure veut en venir.
Alors non ce n'est pas un mauvais roman, surtout pour un premier roman, mais élagué, amputé quelque peu, il aurait gagné en efficacité à mon humble avis.
Une lecture estivale, sitôt lue, sitôt oubliée.
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Wednesday, June 29, 2016
HUMEURS NOIRES PREMIER PALIER ATTEINT
La librairie HUMEURS NOIRES a atteint le premier palier de 16 000 euros nécessaires à sa survie.
Si elle atteint le second, elle va enfin pouvoir reconstituer son stock...
VOUS VOULEZ L'AIDER ???
Ca se passe ici
Si elle atteint le second, elle va enfin pouvoir reconstituer son stock...
VOUS VOULEZ L'AIDER ???
Ca se passe ici
Saturday, June 25, 2016
une librairie = un peu de culture / un peu de culture = moins de barbarie et plus de dialogues
Aujourd'hui, pas de chronique, juste des annonces pour des librairies qui ont besoin de vous
LA PREMIERE SOLEIL VERT SE TROUVE DANS LE SUD
Elle est à vendre, je vous copie l'annonce parue sur le bon coin
A vendre en fonds de commerce ou en société (conseillée si maintien de l’activité libraire)
Petite librairie indépendante de 20m² située en cœur du village de Calvisson, en Vaunage, à 15min de Nîmes, 10 min de Sommières et 40 min de Montpellier.
Librairie actuellement spécialisée en littérature populaire neufs et occasions (polar, science-fiction, BD, jeunesse) implantée il y a 8 ans. Possède aussi un rayon jeux. Rayon test : jeux vidéo en dépôt-vente.
Clientèle fidèle. Marché médiathèque de Calvisson et collaboration avec les médiathèques de la Communauté de Communes de Sommières et du Collège de Calvisson.
Loyer de 200€/mois (bail jusqu’au 01/11/2017)
Charges : très faibles
Logiciel utilisé : TMIC (sans maintenance)
Pas d'employé(e)
Accompagnement possible
Le charme de la librairie de village, peu d'espace mais optimisé sans être surchargé.
La librairie est l'un des deux pôles culturels de Calvisson (avec la médiathèque). Le choix de la spécialisation a permis de fidéliser très vite les amateurs mais nous commandons tout type de livres.
Rayons forts en magasin : Polar, jeunesse et occasion
Rayons cycliques : jeux, BD et SF
Organisation de rencontres, dédicaces et tables rondes, sur place (un mobilier central mobile permet d'agrandir l'espace) ou à la médiathèque de Calvisson.
De nombreux leviers de développement car village en expansion et dynamique commerciale locale en recrudescence avec l’arrivée de nouveaux commerces
o Surface : Vente : 20 m²
o C.A. : environ 40000€ (hors salons évènementiels, qui ne sont pas forcément reconduits) Chiffre d'affaire bas mais très grosse marge, pour une petite librairie grâce à l'occasion (38.8%)
o Prix du stock : en changement permanent selon saisonnalité
o Prix de vente (hors stock) : 15000€
l'annonce est là
la seconde librairie se trouve dans le Nord
Elle s'appelle Humeurs noires, elle est spécialisée dans les genres noirs comme son nom l'indique, mais des merdes survenus avec un artisan, la mettent en péril.
Vous pouvez la soutenir via une campAgne de collecte de fonds.
IL reste 1 SEMAINE ET iL FAUT ENCORE TROUVER PRes DE 3 0000 EUROS
LE LIEN EST LA
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POLAR
Tuesday, June 14, 2016
Le chemin s'arrêtera là, Pascal Dessaint
Ils sont une poignée, des petits blancs vivant près d'usines, au bord de la mer...
(non loin de la digue du break ai je envie de rajouter en originaire de Dunkerque.)
Pauvres, chômeurs, ce sont des exclus du système qui ont constitué une microsociété où l'on se côtoie... Où chacun recèle ses souffrances, ses secrets.
Pascal Dessaint nous emmène dans un paysage de tristesse. Une côte sauvage bouffée par la présence d'usines. Une côte où ne vivent que ceux qui ont subi des aléas de la vie...
Une côte non loin de la centrale nucléaire de Gravelines, ai je envie de rajouter, même si nulle part il n'est fait mention de nom, ce qui ajoute à la force de ce roman.
Car ce roman, c'est une peinture sociale efficace, le genre de livre que l'on devrait faire lire à certains de nos puissants. Il y est question de fracassés de la vie, de gens qui ont conscience que pour s'extirper de leur condition, il faut partir d'encore plus loin que les autres, de gens qui ont cessé de vivre pour survivre. De gens qui se résignent.
Dans ce paysage, on va les suivre quelque temps, s'immiscer dans leur intimité jusqu'à ce que les drames se nouent. Car comment pourrait-on vivre normalement ici ?
Pascal Dessaint montre des âmes glauques, d'autres qui aspirent à autre chose, mais auxquelles on renvoie toujours des modèles qui ne leur conviennent pas... Il n'est pas complaisant avec ses personnages, les montrant sous leur vrai jour, parfois une petitesse d'âme, parfois une incapacité à communiquer.
Le seul reproche que je lui ferai, c'est peut-être d'avoir trop bien écrit les pensées de ces personnages brisés, d'avoir associer le bon mot à l'idée... Je veux dire par là que ces personnages évoluant à part perdent normalement le langage normé pour le modifier.
Mais ce choix n'est nullement dommageable à l'oeuvre.
On se prend au jeu et on ne peut que regretter cette exclusion source de tous les maux.
C'est superbe, brillant... Glauque, mais juste surtout.
Bonne lecture
(non loin de la digue du break ai je envie de rajouter en originaire de Dunkerque.)
Pauvres, chômeurs, ce sont des exclus du système qui ont constitué une microsociété où l'on se côtoie... Où chacun recèle ses souffrances, ses secrets.
Pascal Dessaint nous emmène dans un paysage de tristesse. Une côte sauvage bouffée par la présence d'usines. Une côte où ne vivent que ceux qui ont subi des aléas de la vie...
Une côte non loin de la centrale nucléaire de Gravelines, ai je envie de rajouter, même si nulle part il n'est fait mention de nom, ce qui ajoute à la force de ce roman.
Car ce roman, c'est une peinture sociale efficace, le genre de livre que l'on devrait faire lire à certains de nos puissants. Il y est question de fracassés de la vie, de gens qui ont conscience que pour s'extirper de leur condition, il faut partir d'encore plus loin que les autres, de gens qui ont cessé de vivre pour survivre. De gens qui se résignent.
Dans ce paysage, on va les suivre quelque temps, s'immiscer dans leur intimité jusqu'à ce que les drames se nouent. Car comment pourrait-on vivre normalement ici ?
Pascal Dessaint montre des âmes glauques, d'autres qui aspirent à autre chose, mais auxquelles on renvoie toujours des modèles qui ne leur conviennent pas... Il n'est pas complaisant avec ses personnages, les montrant sous leur vrai jour, parfois une petitesse d'âme, parfois une incapacité à communiquer.
Le seul reproche que je lui ferai, c'est peut-être d'avoir trop bien écrit les pensées de ces personnages brisés, d'avoir associer le bon mot à l'idée... Je veux dire par là que ces personnages évoluant à part perdent normalement le langage normé pour le modifier.
Mais ce choix n'est nullement dommageable à l'oeuvre.
On se prend au jeu et on ne peut que regretter cette exclusion source de tous les maux.
C'est superbe, brillant... Glauque, mais juste surtout.
Bonne lecture
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Wednesday, June 08, 2016
SOUL OF LONDON : GAELLE PERRIN GUILLET
1892 / Londres l'industrieuse.
Un crime commis contre une jeune fille de bonne famille... Dans les sous-sols de la cité des disparitions de plus en plus inquiétantes...
Ce sont à ces faits que Henri Wylkes policier mutilé va se confronter...
Gaelle Perrin Guillet nous offre avec Soul of London, un roman richement documenté. Elle retranscrit fidèlement l'esprit d'une époque ce qui est difficile pour n'importe quel auteur qui s'attaque à l'historique.
Son style fluide, ses personnages attachants font que l'on s'embarque très vite dans cette histoire. On apprécie ce duo, enquêteur issu de la bonne société, assistant, ancien enfant des rues.
Le livre est joli, fort bien mis en page et l'illustration de couverture donne envie d'en savoir davantage, le résumé s'avérant assez intriguant pour lire le premier chapitre.
Gaelle capte très vite ses lecteurs, elle déploie son suspens et l'on tourne les pages avec envie car on veut savoir où elle va nous mener...
L'intrigue est très prometteuse, mais...
(il en faut),
je trouve que la fin arrive trop vite (voilà j'ai fait mon ch...), on aurait voulu en avoir davantage, parce qu'on est bien dans l'ambiance, parce que le roman est intéressant. parce que cette jeune femme a une voix intéressante.
il subsiste aussi un anachronisme avec le mot pote.
En conclusion, je dirais que Soul Of London est un roman à lire, pas encore un chef d'oeuvre, mais je pense sincèrement et sans flagornerie aucune que cette auteure sera une voix intéressante dans ses prochains ouvrages. En tout cas, une fois de plus il faut remercier un petit éditeur de donner sa place à une auteure PLUS QUE PROMETTEUSE, TALENTUEUSE;
Un crime commis contre une jeune fille de bonne famille... Dans les sous-sols de la cité des disparitions de plus en plus inquiétantes...
Ce sont à ces faits que Henri Wylkes policier mutilé va se confronter...
Gaelle Perrin Guillet nous offre avec Soul of London, un roman richement documenté. Elle retranscrit fidèlement l'esprit d'une époque ce qui est difficile pour n'importe quel auteur qui s'attaque à l'historique.
Son style fluide, ses personnages attachants font que l'on s'embarque très vite dans cette histoire. On apprécie ce duo, enquêteur issu de la bonne société, assistant, ancien enfant des rues.
Le livre est joli, fort bien mis en page et l'illustration de couverture donne envie d'en savoir davantage, le résumé s'avérant assez intriguant pour lire le premier chapitre.
Gaelle capte très vite ses lecteurs, elle déploie son suspens et l'on tourne les pages avec envie car on veut savoir où elle va nous mener...
L'intrigue est très prometteuse, mais...
(il en faut),
je trouve que la fin arrive trop vite (voilà j'ai fait mon ch...), on aurait voulu en avoir davantage, parce qu'on est bien dans l'ambiance, parce que le roman est intéressant. parce que cette jeune femme a une voix intéressante.
il subsiste aussi un anachronisme avec le mot pote.
En conclusion, je dirais que Soul Of London est un roman à lire, pas encore un chef d'oeuvre, mais je pense sincèrement et sans flagornerie aucune que cette auteure sera une voix intéressante dans ses prochains ouvrages. En tout cas, une fois de plus il faut remercier un petit éditeur de donner sa place à une auteure PLUS QUE PROMETTEUSE, TALENTUEUSE;
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Tuesday, May 31, 2016
FISSURES NOIRES EN PROMO !
Aujourd'hui et aujourd'hui seulement, FISSURES NOIRES VERSION NUMERIQUE EN PROMO AU PRIX DE 2,99 euros !
VOICI LE LIEN
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promotion,
solde
Sunday, May 22, 2016
REMERCIEMENTS
MA NOUVELLE l'OURS / DIMENSION MOYEN AGE / EDITIONS RIVIERE BLANCHE figure dans les nouvelles en lice pour le PRIX IMAGINALES 2016 CATEGORIE NOUVELLES;
je remercie le jury de l'avoir choisie.
Et même si elle ne remporte pas ce prix, il s'agit d'une reconnaissance qui me touche.
Bien à vous
Jess
je remercie le jury de l'avoir choisie.
Et même si elle ne remporte pas ce prix, il s'agit d'une reconnaissance qui me touche.
Bien à vous
Jess
Tuesday, April 26, 2016
BESOIN DE 150 000 EUROS
L'I.R.M n'est pas un examen comme les autres.
Pour y être passé, je le qualifierai d'anxiogène. Seul dans le tunnel, vous vous sentez quelque peu oppressé.
Alors, imaginez un enfant, une personne âgée, une personne inquiète...
Interdit de bouger et pourtant la peur est en vous. Mais c'est un examen indispensable capable d'orienter les soins. UNE AIDE INDISPENSABLE VERS LA GUERISON
En février 2017, l'Hôpital de Calais va s'équiper d'une nouvelle machine un 3 TESLA.
En parallèle, l'hôpital souhaiterait installer un jeu de SONS ET LUMIERES afin d'apaiser les patients, mais le coût 150 000 euros n'est pas pris en charge par l'assurance Maladie.
Heureusement, il y a des bénévoles, des associations qui entendent aider l'hôpital à acquérir ce matériel, mais évidemment, 150 000 euros ne tomberont pas du ciel.
C'est là que j'aimerais avoir l'aura d'un DANY BOON, d'un Youtubeur pour mobiliser les bonnes volontés, la beauté d'une star pour poser dans un calendrier afin de drainer les fonds ou convaincre nos chers politiciens que ce genre d'équipements ne devrait pas être taxé d'une quelconque tva (ce qui permettrait une économie pour le financer).
Donc je vous invite, si vous le voulez bien, à vous associer à ce projet mené par l'association LUDO 62.
UN DON, UN PARTAGE, UN SOUTIEN D'UN GRAND, D'UNE ENTREPRISE... Une action. N'importe quoi.
MAIS 150 000 euros, ça doit être trouvable.
AIDEZ LUDO 62 à financer ce matériel.
Pensez à vos enfants, vos proches, dites vous que demain vous pourriez être dans la machine, angoissé,
Ca n'arrive pas qu'aux autres et l'argent, oui c'est important, mais qu'est-ce qui est le plus important ?
La santé non ?
Alors oui, il y a des ordures qui s'en mettent plein les fouilles dans des paradis fiscaux... Oui il y a des ordures qui accumulent le fric quand beaucoup galèrent. Mais leur fric, ils ne l'emporteront pas quand ils seront morts.
Le fric, c'est fait pour assurer le bonheur des hommes, par le partage, par la redistribution.
Le fric c'est un outil.
voici le site de LUDO 62
Dans les semaines à venir, une jauge indiquera l'état d'avancement du projet...
Coluche aurait lancé un "on compte sur vous".
Moi je vous dis juste, je crois en nous.
On est forts ensemble et si nous ne finançons pas ce genre d'équipement, qui le fera pour nous ?
Pour y être passé, je le qualifierai d'anxiogène. Seul dans le tunnel, vous vous sentez quelque peu oppressé.
Alors, imaginez un enfant, une personne âgée, une personne inquiète...
Interdit de bouger et pourtant la peur est en vous. Mais c'est un examen indispensable capable d'orienter les soins. UNE AIDE INDISPENSABLE VERS LA GUERISON
En février 2017, l'Hôpital de Calais va s'équiper d'une nouvelle machine un 3 TESLA.
En parallèle, l'hôpital souhaiterait installer un jeu de SONS ET LUMIERES afin d'apaiser les patients, mais le coût 150 000 euros n'est pas pris en charge par l'assurance Maladie.
Heureusement, il y a des bénévoles, des associations qui entendent aider l'hôpital à acquérir ce matériel, mais évidemment, 150 000 euros ne tomberont pas du ciel.
C'est là que j'aimerais avoir l'aura d'un DANY BOON, d'un Youtubeur pour mobiliser les bonnes volontés, la beauté d'une star pour poser dans un calendrier afin de drainer les fonds ou convaincre nos chers politiciens que ce genre d'équipements ne devrait pas être taxé d'une quelconque tva (ce qui permettrait une économie pour le financer).
Donc je vous invite, si vous le voulez bien, à vous associer à ce projet mené par l'association LUDO 62.
UN DON, UN PARTAGE, UN SOUTIEN D'UN GRAND, D'UNE ENTREPRISE... Une action. N'importe quoi.
MAIS 150 000 euros, ça doit être trouvable.
AIDEZ LUDO 62 à financer ce matériel.
Pensez à vos enfants, vos proches, dites vous que demain vous pourriez être dans la machine, angoissé,
Ca n'arrive pas qu'aux autres et l'argent, oui c'est important, mais qu'est-ce qui est le plus important ?
La santé non ?
Alors oui, il y a des ordures qui s'en mettent plein les fouilles dans des paradis fiscaux... Oui il y a des ordures qui accumulent le fric quand beaucoup galèrent. Mais leur fric, ils ne l'emporteront pas quand ils seront morts.
Le fric, c'est fait pour assurer le bonheur des hommes, par le partage, par la redistribution.
Le fric c'est un outil.
voici le site de LUDO 62
Dans les semaines à venir, une jauge indiquera l'état d'avancement du projet...
Coluche aurait lancé un "on compte sur vous".
Moi je vous dis juste, je crois en nous.
On est forts ensemble et si nous ne finançons pas ce genre d'équipement, qui le fera pour nous ?
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Sunday, April 17, 2016
Changé, changer ?
Je viens de vivre 6 mois difficiles, je ne dis pas que tout est terminé, mais c'est ainsi.
La perte d'un être très cher, maman, des soucis de santé qui se sont accumulés...
En quelques jours, j'ai revu mes priorités. Peur de perdre mes enfants. Mon épouse. Ma famille. Mes amis.
De ces épreuves, je suis sorti changé.
Changé parce que je jette un autre regard sur notre société.
J'ai retrouvé une Foi que j'avais abandonnée... Parce qu'elle m'aide à avancer.
Parce que sans elle, je crois que j'aurais sombré.
Je respecte ceux qui ne croient qu'en eux, chacun son opinion. Ce qui compte c'est d'oeuvrer ensemble.
Mais en même temps, une lucidité nouvelle m'emplit : ce monde ne me satisfait pas.
Est-ce qu'on peut vraiment laisser la situation perdurer et filer à nos enfants cette société faite d'inégalités, d'injustices, de causes de désespoir ? Peut -on laisser des OGM, des produits cancérigènes être disséminés dans la nature ??
Mes pensées vont vers les malades, vers ceux qui sont atteints d'un cancer ou qui se retrouvent à l'hôpital, j'y suis allé plusieurs fois et j'ai vu combien l'on est faible dans ce milieu. Parfois de la barbaque devant des médecins imbus de leurs certitudes.
Cette saloperie de maladie doit être combattue de toutes nos forces /. ON DOIT REFUSER LES CONSIDERATIONS FINANCIERES / LES COMPROMIS. SIGNEZ LA PETITION CONTRE LE PRIX PROHIBITIF DES MEDICAMENTS ANTI CANCER...
Mes pensées vont aussi vers les fragilisés de la vie, je pense aux sdf, aux isolés, aux désespérés. Et qu'on ne me parle pas de l'affaire du boulanger pour justifier de laisser sur le côté des milliers de personnes !
Un temps, j'ai regretté de ne pas avoir des millions à filer à des causes (un peu comme cet ex patron de Facebook qui vient de filer 250 millions pour lutter contre le cancer), à des associations, un temps, je me suis demandé ce que je ferai si je gagnais l'Euromillions (quelque part j'aurais été un élu et j'ai regretté cette pensée égoïste), j'avais des idées comme créer une péniche pour quelques sdf comme celle que l'ordre de Malte gère à Paris. J'aurais AUSSI voulu créer une fondation contre le cancer,une de plus, mais qui serait indépendante des labos, qui ferait de la recherche pour trouver.
L'idée d'un mouvement Jess Kaan me gêne, d'autant que ma légitimité est, comment dire, relative.
Qui va m'écouter ? Est-ce que je suis le plus à même de faire les choses ?
Franchement il y a des leaders, et je ne pense pas en être.
Un temps, je me suis essayé à la politique, j'en suis revenu, dépité.
Et l'autre jour à la messe, le prêtre a prononcé ces mots "il faut agir à notre niveau".
Agir à notre niveau, au quotidien.
On va commencer ainsi... D'abord monter une équipe de bénévoles pour l'Ordre de Malte. Collecter pour les lépreux, vous savez cette maladie qui pourrait être éradiquée; puis ensuite continuer, des petits projets par ci par là...
Par cet article, je n'entends pas que vous me plaignez. Je voudrais juste que ces quelques mots vous incitent à vous dire "et moi, à mon niveau ?".
Vous ne planquez pas d'argent dans les paradis fiscaux, mais vous êtes humains.
Vous avez sans doute vos fissures, comme moi, comme tout le monde, mais vous avez du pouvoir aussi.
Alors on démarre ?
La perte d'un être très cher, maman, des soucis de santé qui se sont accumulés...
En quelques jours, j'ai revu mes priorités. Peur de perdre mes enfants. Mon épouse. Ma famille. Mes amis.
De ces épreuves, je suis sorti changé.
Changé parce que je jette un autre regard sur notre société.
J'ai retrouvé une Foi que j'avais abandonnée... Parce qu'elle m'aide à avancer.
Parce que sans elle, je crois que j'aurais sombré.
Je respecte ceux qui ne croient qu'en eux, chacun son opinion. Ce qui compte c'est d'oeuvrer ensemble.
Mais en même temps, une lucidité nouvelle m'emplit : ce monde ne me satisfait pas.
Est-ce qu'on peut vraiment laisser la situation perdurer et filer à nos enfants cette société faite d'inégalités, d'injustices, de causes de désespoir ? Peut -on laisser des OGM, des produits cancérigènes être disséminés dans la nature ??
Mes pensées vont vers les malades, vers ceux qui sont atteints d'un cancer ou qui se retrouvent à l'hôpital, j'y suis allé plusieurs fois et j'ai vu combien l'on est faible dans ce milieu. Parfois de la barbaque devant des médecins imbus de leurs certitudes.
Cette saloperie de maladie doit être combattue de toutes nos forces /. ON DOIT REFUSER LES CONSIDERATIONS FINANCIERES / LES COMPROMIS. SIGNEZ LA PETITION CONTRE LE PRIX PROHIBITIF DES MEDICAMENTS ANTI CANCER...
Mes pensées vont aussi vers les fragilisés de la vie, je pense aux sdf, aux isolés, aux désespérés. Et qu'on ne me parle pas de l'affaire du boulanger pour justifier de laisser sur le côté des milliers de personnes !
Un temps, j'ai regretté de ne pas avoir des millions à filer à des causes (un peu comme cet ex patron de Facebook qui vient de filer 250 millions pour lutter contre le cancer), à des associations, un temps, je me suis demandé ce que je ferai si je gagnais l'Euromillions (quelque part j'aurais été un élu et j'ai regretté cette pensée égoïste), j'avais des idées comme créer une péniche pour quelques sdf comme celle que l'ordre de Malte gère à Paris. J'aurais AUSSI voulu créer une fondation contre le cancer,une de plus, mais qui serait indépendante des labos, qui ferait de la recherche pour trouver.
L'idée d'un mouvement Jess Kaan me gêne, d'autant que ma légitimité est, comment dire, relative.
Qui va m'écouter ? Est-ce que je suis le plus à même de faire les choses ?
Franchement il y a des leaders, et je ne pense pas en être.
Un temps, je me suis essayé à la politique, j'en suis revenu, dépité.
Et l'autre jour à la messe, le prêtre a prononcé ces mots "il faut agir à notre niveau".
Agir à notre niveau, au quotidien.
On va commencer ainsi... D'abord monter une équipe de bénévoles pour l'Ordre de Malte. Collecter pour les lépreux, vous savez cette maladie qui pourrait être éradiquée; puis ensuite continuer, des petits projets par ci par là...
Par cet article, je n'entends pas que vous me plaignez. Je voudrais juste que ces quelques mots vous incitent à vous dire "et moi, à mon niveau ?".
Vous ne planquez pas d'argent dans les paradis fiscaux, mais vous êtes humains.
Vous avez sans doute vos fissures, comme moi, comme tout le monde, mais vous avez du pouvoir aussi.
Alors on démarre ?
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change the world,
changer le monde
Saturday, April 16, 2016
Amandine et les Brigades du Tigre, Lucienne Cluytens
Troisième tome de la collection BELLE EPOQUE chez Pôle Nord Editions, Amandine et les Brigades du Tigre met en scène une héroïne aspirant à davantage de liberté dans une société sclérosée.
Début du XXème siècle, le Crotoy,
Amandine est une jeune fille de bonne famille aspirant à davantage d'autonomie. Lorsqu'un vol de bijoux et un meurtre sont commis, elle décide de mener l'enquête...
Lucienne Cluytens a su restituer l'ambiance d'une époque.
On suit avec plaisir Amandine auprès des frères Caudron qui souhaitent faire décoller leur aéroplane, les visites à l'auteure Colette, les contraintes qu'implique de vivre dans la bonne société, les débuts du tourisme sur la Côte... Son personnage est éminemment sympathique et l'on s'immisce dans son enquête, parfois maladroite, parfois clairvoyante. La rencontre avec l'enquêteur des brigades du tigre, la verve d'Amandine, son dynamisme nous font passer un très bon moment de lecture. On a envie de savoir quels sont les tenants et les aboutissants de ce vol, des meurtres qui surviennent ensuite...
Un très bon moment de lecture plaisir / évasion.
Vivement qu'Amandine revienne dans de prochaines aventures.
Début du XXème siècle, le Crotoy,
Amandine est une jeune fille de bonne famille aspirant à davantage d'autonomie. Lorsqu'un vol de bijoux et un meurtre sont commis, elle décide de mener l'enquête...
Lucienne Cluytens a su restituer l'ambiance d'une époque.
On suit avec plaisir Amandine auprès des frères Caudron qui souhaitent faire décoller leur aéroplane, les visites à l'auteure Colette, les contraintes qu'implique de vivre dans la bonne société, les débuts du tourisme sur la Côte... Son personnage est éminemment sympathique et l'on s'immisce dans son enquête, parfois maladroite, parfois clairvoyante. La rencontre avec l'enquêteur des brigades du tigre, la verve d'Amandine, son dynamisme nous font passer un très bon moment de lecture. On a envie de savoir quels sont les tenants et les aboutissants de ce vol, des meurtres qui surviennent ensuite...
Un très bon moment de lecture plaisir / évasion.
Vivement qu'Amandine revienne dans de prochaines aventures.
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Friday, April 08, 2016
Un Américain sur la côte d'Opale, Jean Christophe Macquet
Un village englouti en une nuit en 1636. Un artefact qui apparait au début du XXème siècle sur la côte d'Opale, un enquêteur spécial confronté à une secte... Autant des ingrédients du dernier opus de J C Macquet chez POLE NORD EDITIONS
Amateur de l'écrivain américain Lovecraft, JC Macquet lui avait déjà rendu hommage dans le vampire du stade Bollaert aux editions RAVET ANCEAU. Cette fois, il nous emmène au Touquet.
Erudit, JC Macquet nous transporte dans la station balnéaire et il y amène Louis Delamer, un enquêteur pas comme les autres. Jc Macquet nous immerge dans l'ambiance de l'époque, la course à la réussite, à l'argent, les stations qui fonctionnent grâce à une clientèle d'habitués, le racisme parfois ambiant. On suit les pérégrinations des différents personnages à la recherche d'une relique mystérieuse, source de malédiction. Mais la richesse de ce roman ne se borne pas à la France, en effet, JC Macquet fait revivre le mythe de Chthulu et du Cauchemar d'Innsmouth sans que ce côté fantastique ne prévale pour autant. Pour les amateurs de fantastique, il y a une perle à découvrir. Pour les autres, l'enquête, l'action, les rebondissements, les changements de point de vue offrent un roman très bien construit et passionnant.
On sent que l'auteur s'est amusé, (appeler un de ces personnages OCTAVE ERGEBEL !), qu'il a su insérer la grande Histoire dans son roman avec l'anarchiste Emile Dubois.
Un bon roman qui vous fera passer un excellent moment de lecture.
Amateur de l'écrivain américain Lovecraft, JC Macquet lui avait déjà rendu hommage dans le vampire du stade Bollaert aux editions RAVET ANCEAU. Cette fois, il nous emmène au Touquet.
Erudit, JC Macquet nous transporte dans la station balnéaire et il y amène Louis Delamer, un enquêteur pas comme les autres. Jc Macquet nous immerge dans l'ambiance de l'époque, la course à la réussite, à l'argent, les stations qui fonctionnent grâce à une clientèle d'habitués, le racisme parfois ambiant. On suit les pérégrinations des différents personnages à la recherche d'une relique mystérieuse, source de malédiction. Mais la richesse de ce roman ne se borne pas à la France, en effet, JC Macquet fait revivre le mythe de Chthulu et du Cauchemar d'Innsmouth sans que ce côté fantastique ne prévale pour autant. Pour les amateurs de fantastique, il y a une perle à découvrir. Pour les autres, l'enquête, l'action, les rebondissements, les changements de point de vue offrent un roman très bien construit et passionnant.
On sent que l'auteur s'est amusé, (appeler un de ces personnages OCTAVE ERGEBEL !), qu'il a su insérer la grande Histoire dans son roman avec l'anarchiste Emile Dubois.
Un bon roman qui vous fera passer un excellent moment de lecture.
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Monday, April 04, 2016
MIGRANTS EXPRESS / MICHEL VIGNERON
Calais, sa jungle de réfugiés, ses associations qui tentent de venir en aide à ce déferlement de misère humaine en quête de l'el dorado britannique, CRS / NO BORDER qui s'affrontent.
Calais, c'est aussi la ville d'Orca, un flic aux méthodes parfois expéditives.
Lorsqu'une réfugiée afghane massacre le bébé auquel elle allait donner naissance, Orca pressent qu'il y a anguille sous roche et malgré une hiérarchie hostile, il va fouiller la merde et ce qu'il va trouver...
Avec Migrants Express, Michel Vigneron nous transporte à Calais. Pas de bons, pas de mauvais, juste des réalités humaines antagonistes qui ne peuvent que déboucher sur une situation tendue, le reflet d'une société mondialisée détraquée. D'un côté, des réfugiés en quête de l'Angleterre et prêts à prendre tous les risques pour la rejoindre, de l'autre des flics à cran, donnant parfois libre cours à leurs instincts les plus bas, au milieu des associations humanitaires plus ou moins désintéressées et quelques groupuscules en quête de grand soir.
Le propos de l'auteur est mesuré, réaliste : humain. Ce sont des histoires individuelles qui se confrontent. Vigneron n'occulte rien sur ce que vivent les réfugiés, la fuite de régimes dictatoriaux, l'espoir d'une vie meilleure (miroir aux alouettes ?), la vie dans la jungle, la haine qu'ils suscitent, il est aussi très réaliste dans l'approche de son sujet, sur les motivations de certains faux humanitaires en quête de subventions publiques, sur le racisme larvé de certains flics. Pas de généralisation, mais des cas qui existent, une situation pourrie qui pourrait s'envenimer en quelques heures.
Orca, lui, est une sorte d'inspecteur Harry. Dirty Orca est d'ailleurs son surnom. C'est un flic pugnace, mais il y aussi en lui une part d'ombre qu'on retrouvait chez l'embaumeur façon Vigneron. Prompt à user de son flingue, il va pourtant démontrer une ténacité hors du commun et de l'humanité face à cette réfugiée qui a massacré son enfant.
C'est bien écrit, c'est prenant, c'est enfin une vision loin des MEDIAs. Orca est un personnage avec des cojones, un type qui a une vision de la justice et de l'ordre, mais une vision qui se confronte à notre société actuelle où les contraintes budgétaires font de la justice et de l'administration pénitentiaire, les parents pauvres de l'état, idée aussi développée par Norek dans Surtensions.
Mais... MAIS IL Y A LE FINAL.
Et là, je trouve que Michel Vigneron va trop loin, beaucoup trop loin dans l'horreur. Une scène insoutenable à mon goût.
Au final Migrants express est donc un roman prenant, écrit à hauteur d'hommes avec une vision réaliste de la situation calais, mais un roman pour adultes avertis néanmoins.
Calais, c'est aussi la ville d'Orca, un flic aux méthodes parfois expéditives.
Lorsqu'une réfugiée afghane massacre le bébé auquel elle allait donner naissance, Orca pressent qu'il y a anguille sous roche et malgré une hiérarchie hostile, il va fouiller la merde et ce qu'il va trouver...
Avec Migrants Express, Michel Vigneron nous transporte à Calais. Pas de bons, pas de mauvais, juste des réalités humaines antagonistes qui ne peuvent que déboucher sur une situation tendue, le reflet d'une société mondialisée détraquée. D'un côté, des réfugiés en quête de l'Angleterre et prêts à prendre tous les risques pour la rejoindre, de l'autre des flics à cran, donnant parfois libre cours à leurs instincts les plus bas, au milieu des associations humanitaires plus ou moins désintéressées et quelques groupuscules en quête de grand soir.
Le propos de l'auteur est mesuré, réaliste : humain. Ce sont des histoires individuelles qui se confrontent. Vigneron n'occulte rien sur ce que vivent les réfugiés, la fuite de régimes dictatoriaux, l'espoir d'une vie meilleure (miroir aux alouettes ?), la vie dans la jungle, la haine qu'ils suscitent, il est aussi très réaliste dans l'approche de son sujet, sur les motivations de certains faux humanitaires en quête de subventions publiques, sur le racisme larvé de certains flics. Pas de généralisation, mais des cas qui existent, une situation pourrie qui pourrait s'envenimer en quelques heures.
Orca, lui, est une sorte d'inspecteur Harry. Dirty Orca est d'ailleurs son surnom. C'est un flic pugnace, mais il y aussi en lui une part d'ombre qu'on retrouvait chez l'embaumeur façon Vigneron. Prompt à user de son flingue, il va pourtant démontrer une ténacité hors du commun et de l'humanité face à cette réfugiée qui a massacré son enfant.
C'est bien écrit, c'est prenant, c'est enfin une vision loin des MEDIAs. Orca est un personnage avec des cojones, un type qui a une vision de la justice et de l'ordre, mais une vision qui se confronte à notre société actuelle où les contraintes budgétaires font de la justice et de l'administration pénitentiaire, les parents pauvres de l'état, idée aussi développée par Norek dans Surtensions.
Mais... MAIS IL Y A LE FINAL.
Et là, je trouve que Michel Vigneron va trop loin, beaucoup trop loin dans l'horreur. Une scène insoutenable à mon goût.
Au final Migrants express est donc un roman prenant, écrit à hauteur d'hommes avec une vision réaliste de la situation calais, mais un roman pour adultes avertis néanmoins.
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MIGRANTS,
ROMAN POLICIER
Tuesday, March 15, 2016
SURTENSIONS / OLIVIER NOREK
Le dernier Olivier Norek sortira le 31 mars, j'ai eu le plaisir de lire les épreuves non corrigées....
Un centre pénitentiaire, des détenus terrorisés par des congénères violents, une administration dépassée ou parfois corrompue... L'enlèvement d'un jeune Juif dans une cité de la banlieue parisienne... Une équipe de flics menée par Victor Coste qui tente de maintenir un semblant de présence étatique dans une société violente, partant en vrilles...
Difficile de résumer le dernier Norek. Si ce n'est que c'est un roman éclaté en apparence.
Les intrigues si distantes au départ nous montrent une France mise à mal par des coupes budgétaires (pénitentiaire, police, justice), par l'abandon de l'autorité rassurante, par un laisser aller, par une Justice dépassée par de nouvelles formes de criminalité nées de la crise, de la médiatisation d'affaires violentes, par l'argent facile.
Car en fait tout tourne autour de cette notion de plaisir facile, de céder à ses pulsions. Que ce soit l'enlèvement, le meurtre, le vol, le plaisir pervers, Norek pointe les travers d'une société où le libéralisme, l'instantané et le relativisme des moeurs conduisent à transformer des individus en criminels. Où l'arme devient prolongement de personnes sans doute, à la morale effacée.
A côté, Coste et son équipe font figure de personnalités usées, dépassées par cette ambiance, par cette possibilité d'être lynchées médiatiquement ou par des supérieurs carriéristes. Et puis la vie d'un flic qui se prend toute cette misère intellectuelle ou sociale en pleine tronche n'est pas simple. Les retrouvailles sont une manière de lutter contre la pression. Mais sitôt seul, on redevient un homme ou une femme.
Dans la prison, il y a les codes de prisonniers, leurs règles qui dépassent celles de la République. Celle-ci semble en retrait. C'est violent, c'est cru, c'est le constat d'un échec. C'est un roman sombre. Le constat d'une époque. Pourtant au milieu de cette société à part émerge parfois un hommage, une reconnaissance... Tout ne serait donc pas perdu ? Ou alors tout n'est-il donc qu'une question de respect que l'on gagne ?
Puis peu à peu, les pièces du puzzle vont s'imbriquer, emportant les personnages dans la folie, dans la violence, dans le dégoût. C'est beau, c'est un opéra, c'est puissant, vibrant. On dévore ce roman plus que Territoires qui était déjà un excellent roman. Il n'y a aucun temps mort.
Olivier Norek a construit Surtensions comme un thriller efficace avec plusieurs enquêtes qui nous montrent différentes facettes de la société criminelle. Les chapitres sont bien calibrés, les émotions sont intenses, le doute nous tiraille. Les relations entre les personnages résonnent en nous. Rien ne nous est épargné, mais pas dans un souci de nous choquer, plutôt de nous réveiller je dirais. Existe-t-il encore des limites ???
Volontairement, je n'en dévoilerai pas davantage, mais Surtension est à mon avis le meilleur Norek. Un roman que l'on devrait faire lire à tous nos politiciens démagogues aux donneurs de leçons, un roman qui révèle une société fissurée, fracassée..
Bravo Olivier et je te fais confiance pour que les prochains soient encore meilleurs.
Un centre pénitentiaire, des détenus terrorisés par des congénères violents, une administration dépassée ou parfois corrompue... L'enlèvement d'un jeune Juif dans une cité de la banlieue parisienne... Une équipe de flics menée par Victor Coste qui tente de maintenir un semblant de présence étatique dans une société violente, partant en vrilles...
Difficile de résumer le dernier Norek. Si ce n'est que c'est un roman éclaté en apparence.
Les intrigues si distantes au départ nous montrent une France mise à mal par des coupes budgétaires (pénitentiaire, police, justice), par l'abandon de l'autorité rassurante, par un laisser aller, par une Justice dépassée par de nouvelles formes de criminalité nées de la crise, de la médiatisation d'affaires violentes, par l'argent facile.
Car en fait tout tourne autour de cette notion de plaisir facile, de céder à ses pulsions. Que ce soit l'enlèvement, le meurtre, le vol, le plaisir pervers, Norek pointe les travers d'une société où le libéralisme, l'instantané et le relativisme des moeurs conduisent à transformer des individus en criminels. Où l'arme devient prolongement de personnes sans doute, à la morale effacée.
A côté, Coste et son équipe font figure de personnalités usées, dépassées par cette ambiance, par cette possibilité d'être lynchées médiatiquement ou par des supérieurs carriéristes. Et puis la vie d'un flic qui se prend toute cette misère intellectuelle ou sociale en pleine tronche n'est pas simple. Les retrouvailles sont une manière de lutter contre la pression. Mais sitôt seul, on redevient un homme ou une femme.
Dans la prison, il y a les codes de prisonniers, leurs règles qui dépassent celles de la République. Celle-ci semble en retrait. C'est violent, c'est cru, c'est le constat d'un échec. C'est un roman sombre. Le constat d'une époque. Pourtant au milieu de cette société à part émerge parfois un hommage, une reconnaissance... Tout ne serait donc pas perdu ? Ou alors tout n'est-il donc qu'une question de respect que l'on gagne ?
Puis peu à peu, les pièces du puzzle vont s'imbriquer, emportant les personnages dans la folie, dans la violence, dans le dégoût. C'est beau, c'est un opéra, c'est puissant, vibrant. On dévore ce roman plus que Territoires qui était déjà un excellent roman. Il n'y a aucun temps mort.
Olivier Norek a construit Surtensions comme un thriller efficace avec plusieurs enquêtes qui nous montrent différentes facettes de la société criminelle. Les chapitres sont bien calibrés, les émotions sont intenses, le doute nous tiraille. Les relations entre les personnages résonnent en nous. Rien ne nous est épargné, mais pas dans un souci de nous choquer, plutôt de nous réveiller je dirais. Existe-t-il encore des limites ???
Volontairement, je n'en dévoilerai pas davantage, mais Surtension est à mon avis le meilleur Norek. Un roman que l'on devrait faire lire à tous nos politiciens démagogues aux donneurs de leçons, un roman qui révèle une société fissurée, fracassée..
Bravo Olivier et je te fais confiance pour que les prochains soient encore meilleurs.
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Friday, March 11, 2016
Satan était un Ange, Karine Giebel
D'un côté, François, avocat atteint d'une tumeur cérébrale incurable.
Une vie foudroyée en pleine gloire, en pleine quête de valeurs d'un siècle qui se cherche, c'est à dire un homme persuadé jusqu'ici que la vacuité ambiante est la norme.
De l'autre, Paul, un jeune homme qui trimballe un passé lourd comme le plomb...
Un jeune homme qui fuit, mais quoi ? Qui ?
Il est des romans qui vous touchent parce qu'à un instant T de votre vie, ils vous frappent au coeur.
Le cancer, une maladie si répandue, si commune et pourtant toujours destructrice... Avec des diagnostics très variables.
Karine Giebel a choisi de mettre en scène un homme qui sait qu'il va mourir, qui réalise soudain combien la vie ce n'est pas que le fric et la gloire... Mais lorsqu'on réalise, c'est souvent parce qu'il est trop tard. Parce qu'on n'a plus que les larmes à verser... Et la colère contre soi même. Contre ce que l'on a loupé.
Un soir, François, qui va il ne sait trop où, embarque Paul un paumé et peu à peu un étrange lien se tisse entre ces deux êtres que rien n'aurait dû réunir. Un lien de violence, de meurtres car on est chez la Maîtresse du Thriller.
A l'inverse de ses autres ouvrages très violents, Satan était un Ange est un livre qui vous parle à l'âme. Bien sûr, il y a les péripéties, le parcours sanglant de Paul, mais à côté, il y a cette mise en abime avec François. François qui rachète, qui sauve, qui après avoir été un représentant voire le parangon d'un système merdique (je simplifie à l'extrême), devient un phare pour un gamin paumé.
Toute la force de Satan était un ange réside dans ce lien unissant les protagonistes, dans l'authenticité des réactions de François face à la maladie, à ses symptômes... Colère, rancoeur, dépit.
Quant à Paul, c'est la représentation de la jeunesse pervertie par notre société, gavée de fric, de facilité, réagissant aux coups de la vie... Servant un système qui l'a asservi.
Le roman est brillant, un style épuré, des rebondissements comme il en faut.
Mais avec Karine Giebel, on se retrouve devant une technicité invisible (j'entends par là que l'auteur utilise d'artifices que vous ne voyez pas venir et qui vous transporte)
En résumé, Satan était un ange est un roman à part dans l'oeuvre de Karine Giebel, un roman brillant car teinté d'une humanité authentique. Un roman qui parle d'espoir lorsqu'il n'y en a plus.
Une vie foudroyée en pleine gloire, en pleine quête de valeurs d'un siècle qui se cherche, c'est à dire un homme persuadé jusqu'ici que la vacuité ambiante est la norme.
De l'autre, Paul, un jeune homme qui trimballe un passé lourd comme le plomb...
Un jeune homme qui fuit, mais quoi ? Qui ?
Il est des romans qui vous touchent parce qu'à un instant T de votre vie, ils vous frappent au coeur.
Le cancer, une maladie si répandue, si commune et pourtant toujours destructrice... Avec des diagnostics très variables.
Karine Giebel a choisi de mettre en scène un homme qui sait qu'il va mourir, qui réalise soudain combien la vie ce n'est pas que le fric et la gloire... Mais lorsqu'on réalise, c'est souvent parce qu'il est trop tard. Parce qu'on n'a plus que les larmes à verser... Et la colère contre soi même. Contre ce que l'on a loupé.
Un soir, François, qui va il ne sait trop où, embarque Paul un paumé et peu à peu un étrange lien se tisse entre ces deux êtres que rien n'aurait dû réunir. Un lien de violence, de meurtres car on est chez la Maîtresse du Thriller.
A l'inverse de ses autres ouvrages très violents, Satan était un Ange est un livre qui vous parle à l'âme. Bien sûr, il y a les péripéties, le parcours sanglant de Paul, mais à côté, il y a cette mise en abime avec François. François qui rachète, qui sauve, qui après avoir été un représentant voire le parangon d'un système merdique (je simplifie à l'extrême), devient un phare pour un gamin paumé.
Toute la force de Satan était un ange réside dans ce lien unissant les protagonistes, dans l'authenticité des réactions de François face à la maladie, à ses symptômes... Colère, rancoeur, dépit.
Quant à Paul, c'est la représentation de la jeunesse pervertie par notre société, gavée de fric, de facilité, réagissant aux coups de la vie... Servant un système qui l'a asservi.
Le roman est brillant, un style épuré, des rebondissements comme il en faut.
Mais avec Karine Giebel, on se retrouve devant une technicité invisible (j'entends par là que l'auteur utilise d'artifices que vous ne voyez pas venir et qui vous transporte)
En résumé, Satan était un ange est un roman à part dans l'oeuvre de Karine Giebel, un roman brillant car teinté d'une humanité authentique. Un roman qui parle d'espoir lorsqu'il n'y en a plus.
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Friday, February 12, 2016
Dédicace : Mise à jour
Voici le planning de mes prochaines dédicaces
20 février : Cultura V2 (10h - 18h... après je vais jouer sur le grand stade!)
5 mars : Librairie du Port, Calais
6 mars : Salon de Don (10h : 13h)
12 et 13 mars : salon de Bondues
19 mars Dunkerque furet du nord.
2 avril : 4 Chemins LILLE
9 avril : Furet Lille
23 avril : salon Livre de poche à Lomme
24 avril : salon du polar Noeux les Mines
1er mai : salon du Livre Arras
14 mai : St-Raff à Rue
18 juin : L'appel du FURET DE COQUELLES
25 JUIN : FNAC BOULOGNE SUR MER ( à confirmer)
10 juillet : Hardelot le livre dans la rue (matin)
(Vous pouvez aussi commander les ouvrages et faire le pressing auprès de votre libraire adoré, vous pouvez également venir faire dédicacer d'autres ouvrages type LE LABEL N / FISSURES NOIRES)
Vous pouvez aussi partager le planning
20 février : Cultura V2 (10h - 18h... après je vais jouer sur le grand stade!)
5 mars : Librairie du Port, Calais
6 mars : Salon de Don (10h : 13h)
12 et 13 mars : salon de Bondues
19 mars Dunkerque furet du nord.
2 avril : 4 Chemins LILLE
9 avril : Furet Lille
23 avril : salon Livre de poche à Lomme
24 avril : salon du polar Noeux les Mines
1er mai : salon du Livre Arras
14 mai : St-Raff à Rue
18 juin : L'appel du FURET DE COQUELLES
25 JUIN : FNAC BOULOGNE SUR MER ( à confirmer)
10 juillet : Hardelot le livre dans la rue (matin)
(Vous pouvez aussi commander les ouvrages et faire le pressing auprès de votre libraire adoré, vous pouvez également venir faire dédicacer d'autres ouvrages type LE LABEL N / FISSURES NOIRES)
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Wednesday, February 10, 2016
ANOTHER
Je ne suis pas fan des mangas en temps d'ordinaire...
Enfin, je me suis arrêté à ceux des années 80-90 (quand j'étais jeune !)
Mais dernièrement, j'ai découvert ANOTHER un manga d'horreur.
Another c'est le genre d'histoire que vous ne pourriez pas trouver en Europe.
Le pitch / Dans une classe, un élève est mort et ses camarades ont décidé de faire comme si rien ne s'était produit.. et effectivement à la fin de l'année il est apparu sur les photos de classe.
Sauf que les années suivantes, un mort est venu prendre place dans la classe maudite. On ignore qui sait, mais sa présence occasionne meurtres et accidents.
Un ou une responsable du plan est chargé de contrer la malédiction tandis que la classe vit en autarcie.
26 ans pus tard Koichi débarque dans cette classe, il rencontre Mei, une fille que personne ne voit...
ANOTHER est l'archétype du manga travaillé en profondeur.
Dessin impeccable, scénar millimétré, musique magnifique, rebondissements en série...
Je me suis fait l'intégrale en un temps record.
BREF HAUTEMENT RECOMMANDE !!!!
Enfin, je me suis arrêté à ceux des années 80-90 (quand j'étais jeune !)
Mais dernièrement, j'ai découvert ANOTHER un manga d'horreur.
Another c'est le genre d'histoire que vous ne pourriez pas trouver en Europe.
Le pitch / Dans une classe, un élève est mort et ses camarades ont décidé de faire comme si rien ne s'était produit.. et effectivement à la fin de l'année il est apparu sur les photos de classe.
Sauf que les années suivantes, un mort est venu prendre place dans la classe maudite. On ignore qui sait, mais sa présence occasionne meurtres et accidents.
Un ou une responsable du plan est chargé de contrer la malédiction tandis que la classe vit en autarcie.
26 ans pus tard Koichi débarque dans cette classe, il rencontre Mei, une fille que personne ne voit...
ANOTHER est l'archétype du manga travaillé en profondeur.
Dessin impeccable, scénar millimétré, musique magnifique, rebondissements en série...
Je me suis fait l'intégrale en un temps record.
BREF HAUTEMENT RECOMMANDE !!!!
Sunday, January 24, 2016
Planning des dédicaces
Voici le planning de mes prochaines dédicaces,
30 janvier : salon du polar Dainville.
6 février : La Lib-rairie, rue Emmery Dunkerque
20 février : Cultura V2 (10h - 18h... après je vais jouer sur le grand stade!)
5 mars : Librairie du Port, Calais
6 mars : Salon de Don (10h : 13h)
12 et 13 mars : salon de Bondues
19 mars Dunkerque furet
2 avril : 4 Chemins
9 avril : Furet Lille
23 avril : salon Livre de poche à Lomme
24 avril : salon du polar Noeux les Mines
1er mai : salon du Livre Arras
14 mai : St-Raff à Rue
2 juillet : Esquelbecq (sous réserve)
10 juillet : Hardelot le livre dans la rue (matin)
(Vous pouvez aussi commander les ouvrages et faire le pressing auprès de votre libraire adoré, vous pouvez également venir faire dédicacer d'autres ouvrages type LE LABEL N / FISSURES NOIRES)
Vous pouvez aussi partager le planning
30 janvier : salon du polar Dainville.
6 février : La Lib-rairie, rue Emmery Dunkerque
20 février : Cultura V2 (10h - 18h... après je vais jouer sur le grand stade!)
5 mars : Librairie du Port, Calais
6 mars : Salon de Don (10h : 13h)
12 et 13 mars : salon de Bondues
19 mars Dunkerque furet
2 avril : 4 Chemins
9 avril : Furet Lille
23 avril : salon Livre de poche à Lomme
24 avril : salon du polar Noeux les Mines
1er mai : salon du Livre Arras
14 mai : St-Raff à Rue
2 juillet : Esquelbecq (sous réserve)
10 juillet : Hardelot le livre dans la rue (matin)
(Vous pouvez aussi commander les ouvrages et faire le pressing auprès de votre libraire adoré, vous pouvez également venir faire dédicacer d'autres ouvrages type LE LABEL N / FISSURES NOIRES)
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jess kaan,
librairie,
Malo les bains,
polar historique
Saturday, January 09, 2016
PROCHAIN ROMAN : Le Secret de la Petite Demoiselle
Bonjour à toutes et tous,
Voici la couverture de mon prochain roman à paraître chez POLE NORD EDITIONS.
Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'un policier historique, le second de cette collection.
Je le dédicacerai à DAINVILLE LE 30 JANVIER
D'autres dates viendront...
EN ATTENDANT POUR LE COMMANDER
Voici la couverture de mon prochain roman à paraître chez POLE NORD EDITIONS.
Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'un policier historique, le second de cette collection.
Je le dédicacerai à DAINVILLE LE 30 JANVIER
D'autres dates viendront...
EN ATTENDANT POUR LE COMMANDER
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policier historique,
ROMAN POLICIER,
Station balnéaire
Wednesday, January 06, 2016
TERRITOIRES/ OLIVIER NOREK
Il y a quelques mois déjà, j'avais chroniqué CODE 93 d'Olivier Norek. J'avais écrit, je cite, " Bref un très bon livre, je ne dirai pas excellent (pas encore)"
ça se passait ici
J'avais rencontré l'auteur ensuite à Templemars et nous avions discuté. Il avait apprécié me semble-t-il ma justesse (en tout cas, il n'a pas essayé de me dézinguer), car c'est ce qui préside à ce blog. Dire mon ressenti de lecteur.
Aujourd'hui me voici devant vous pour parler de Territoires.
Territoires, c'est l'histoire de Malceny,une cité du 9/3, misère, chômage, précarité et violences liées à un trafic de drogue qui évite à la société de voler en éclats. Parler d'économie souterraine voudrait dire qu'elle est ignorée, mais dans les faits ce trafic, c'est ce qui fait vivre certaines familles (en plus des aides d'état). C'est ce qui évite aux désoeuvrés de foncer dans Paris et d'y opérer des razzias.
3 trafiquants locaux ont été trucidés, pour quel motif ? Qui va les remplacer ? Autant de questions auxquelles vont se retrouver confronter Victor Coste et son équipe sur fond de politique malsaine et d'environnement hostile.
D'emblée, le ton et le tempo sont donnés. C'est mené tambour battant, on s'accroche, on veut savoir. Olivier Norek joue les orfèvres. Mieux les horlogers de l'écriture. Aucun chapitre inutile, l'action s'enchaîne, c'est précis comme une série, millimétré. Très très bien mené. On ne s'ennuie pas une seconde.
Puis apparaissent les protagonistes, les petits caids, les victimes qui sont là au mauvais endroit, au mauvais moment.
Une scène très hard m'a ébranlé, on se serait cru dans un livre de Karine Giebel, mais ce n'est pas une scène gratuite, elle sera à mettre en parallèle de l'émotion médiatique. Car Olivier Norek a vraiment superbement construit son roman, mettant en scène des personnages réalistes. Je pense à Bibz le caïd de douze ans. Mais douze ans dans un monde violent, ce n'est pas douze ans.
Au milieu de cette société déliquescente, Coste et son équipe font ce qu'ils peuvent, ils sont les flics, un vestige d'état dans des territoires à l'abandon. Car Malceny n'est qu'un reflet de ces quartiers où clientélismes, économies du crime empêchent l'espoir de revenir.
Dans Code 93, Norek avait déjà sonné la charge contre ces élus corrompus au contact du pouvoir. Il nous offre ici le personnage de Vesperini, une mairesse élue avec si peu de voix qu'elle est obligé de pactiser avec le diable pour se maintenir en place. achats de voix, subventions détournées... "Avec 22 % des suffrages, je ne représente rien" dit-elle à un moment donné.
C'est sombre, c'est glauque, c'est violent, on dirait du Michel Vigneron.
Mais pourtant au milieu de cette noirceur, de cette société pourrie par la drogue, l'abandon, un état distant qui arrose lors d'émeutes pour obtenir la paix (pour combien de temps encore ? et à quel prix démocratique ?), il y a Coste, ses flics et un peu d'espoir...
L'enquête nous immerge dans des quartiers, depuis les associations soumises aux volontés municipales, aux intérieurs d'appartement, d'immeubles, dans les rues, dans des bagnoles de flics et on cherche longtemps qui entend régenter les territoires...
Jusqu'à ce final tonitruant.
TERRITOIRES EST UN SECOND ROMAN FORMIDABLEMENT CONSTRUIT / SANS TEMPS MORT / EFFICACE ET QUI INTERROGE : il démontre que les auteurs s'installent sur le temps avec des gens compétents pour les chapeauter. On comprend donc aisément qu'Olivier Norek sera une voix qui va compter dans les années à venir. Un auteur talentueux. Je vais juste faire mon ch.... pour conclure, gare à ne pas nous resservir ce milieu des politocards et à nous surprendre encore.
Chers lecteurs du blog, le prochain NOREK c'est pour avril 2016 !
derniere chose contrat pleinement réussi, Monsieur Norek. EXCELLENT ROMAN;
ps : il est évident qu'Olivier Norek ne m'a pas arrosé pour obtenir cette chronique, qu'il n'a pas menacé mon chat...
ça se passait ici
J'avais rencontré l'auteur ensuite à Templemars et nous avions discuté. Il avait apprécié me semble-t-il ma justesse (en tout cas, il n'a pas essayé de me dézinguer), car c'est ce qui préside à ce blog. Dire mon ressenti de lecteur.
Aujourd'hui me voici devant vous pour parler de Territoires.
Territoires, c'est l'histoire de Malceny,une cité du 9/3, misère, chômage, précarité et violences liées à un trafic de drogue qui évite à la société de voler en éclats. Parler d'économie souterraine voudrait dire qu'elle est ignorée, mais dans les faits ce trafic, c'est ce qui fait vivre certaines familles (en plus des aides d'état). C'est ce qui évite aux désoeuvrés de foncer dans Paris et d'y opérer des razzias.
3 trafiquants locaux ont été trucidés, pour quel motif ? Qui va les remplacer ? Autant de questions auxquelles vont se retrouver confronter Victor Coste et son équipe sur fond de politique malsaine et d'environnement hostile.
D'emblée, le ton et le tempo sont donnés. C'est mené tambour battant, on s'accroche, on veut savoir. Olivier Norek joue les orfèvres. Mieux les horlogers de l'écriture. Aucun chapitre inutile, l'action s'enchaîne, c'est précis comme une série, millimétré. Très très bien mené. On ne s'ennuie pas une seconde.
Puis apparaissent les protagonistes, les petits caids, les victimes qui sont là au mauvais endroit, au mauvais moment.
Une scène très hard m'a ébranlé, on se serait cru dans un livre de Karine Giebel, mais ce n'est pas une scène gratuite, elle sera à mettre en parallèle de l'émotion médiatique. Car Olivier Norek a vraiment superbement construit son roman, mettant en scène des personnages réalistes. Je pense à Bibz le caïd de douze ans. Mais douze ans dans un monde violent, ce n'est pas douze ans.
Au milieu de cette société déliquescente, Coste et son équipe font ce qu'ils peuvent, ils sont les flics, un vestige d'état dans des territoires à l'abandon. Car Malceny n'est qu'un reflet de ces quartiers où clientélismes, économies du crime empêchent l'espoir de revenir.
Dans Code 93, Norek avait déjà sonné la charge contre ces élus corrompus au contact du pouvoir. Il nous offre ici le personnage de Vesperini, une mairesse élue avec si peu de voix qu'elle est obligé de pactiser avec le diable pour se maintenir en place. achats de voix, subventions détournées... "Avec 22 % des suffrages, je ne représente rien" dit-elle à un moment donné.
C'est sombre, c'est glauque, c'est violent, on dirait du Michel Vigneron.
Mais pourtant au milieu de cette noirceur, de cette société pourrie par la drogue, l'abandon, un état distant qui arrose lors d'émeutes pour obtenir la paix (pour combien de temps encore ? et à quel prix démocratique ?), il y a Coste, ses flics et un peu d'espoir...
L'enquête nous immerge dans des quartiers, depuis les associations soumises aux volontés municipales, aux intérieurs d'appartement, d'immeubles, dans les rues, dans des bagnoles de flics et on cherche longtemps qui entend régenter les territoires...
Jusqu'à ce final tonitruant.
TERRITOIRES EST UN SECOND ROMAN FORMIDABLEMENT CONSTRUIT / SANS TEMPS MORT / EFFICACE ET QUI INTERROGE : il démontre que les auteurs s'installent sur le temps avec des gens compétents pour les chapeauter. On comprend donc aisément qu'Olivier Norek sera une voix qui va compter dans les années à venir. Un auteur talentueux. Je vais juste faire mon ch.... pour conclure, gare à ne pas nous resservir ce milieu des politocards et à nous surprendre encore.
Chers lecteurs du blog, le prochain NOREK c'est pour avril 2016 !
derniere chose contrat pleinement réussi, Monsieur Norek. EXCELLENT ROMAN;
ps : il est évident qu'Olivier Norek ne m'a pas arrosé pour obtenir cette chronique, qu'il n'a pas menacé mon chat...
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Sunday, January 03, 2016
LA CHRONIQUE DE STAR WARS !!!!
ça y est, je l'ai vu.
Qui ???
Ben le dernier Star Wars voyons...
VLA MËME LE LOGO
Et ??? Ton verdict ???
Avant toute chose, faisons un résumé.
Après avoir éliminé l'empire, la République et la résistance n'ont pas mis un terme à l'ère des régimes dictatoriaux. Né sur les cendres de l'empire, voici le premier ordre qui entend imposer sa rigueur martiale sur la galaxie. LUKE SKYWALKER s'est tiré et on le cherche...
Heureusement un excellent pilote affublé d'un beau droïde BB8 qui fait bip bip et tout... a trouvé un morceau de carte stellaire pour retrouver le fameux jedi disparu... Sauf que l'arrivée d'un gros méchant qui ressemble à Darth Vador va provoquer la fuite du droïde sur une planète sableuse...
Bref pour retrouver Luke va d'abord falloir sauver le robot.
Quand vous lisez ce résumé, vous le comprenez d'emblée, il y a du déjà vu dans ce star wars... le droïde, la planète de sable, le méchant, une partie du scénar... Après de nombreuses péripéties, on découvrira un succédané d'étoiles de la mort, une fille qui va se révéler une adepte de la force...
C'est du bon spectacle, bien tourné, de bons costume, il y a de la bataille spatiale (Ok, on se croirait toujours en 39/45 avec les mêmes duels aériens alors que de nos jours et sur terre on dézingue un site avec un pointage laser), de l'action, le plaisir de retrouver les anciens personnages. Le film passe vite, mais il manque des trucs.
Déjà d'où vient le premier ordre ? Un minimum d'explication aurait été bienvenu.
Le méchant est un brin pathétique tiraillé entre son passé et sOn devenir.
Puis il y a cet effet de déjà vu récurrent, et sur les prochains opus il faudra vraiment que les scénaristes se démarquent...
En résumé, c'est du grand show, mais...
Qui ???
Ben le dernier Star Wars voyons...
VLA MËME LE LOGO
Et ??? Ton verdict ???
Avant toute chose, faisons un résumé.
Après avoir éliminé l'empire, la République et la résistance n'ont pas mis un terme à l'ère des régimes dictatoriaux. Né sur les cendres de l'empire, voici le premier ordre qui entend imposer sa rigueur martiale sur la galaxie. LUKE SKYWALKER s'est tiré et on le cherche...
Heureusement un excellent pilote affublé d'un beau droïde BB8 qui fait bip bip et tout... a trouvé un morceau de carte stellaire pour retrouver le fameux jedi disparu... Sauf que l'arrivée d'un gros méchant qui ressemble à Darth Vador va provoquer la fuite du droïde sur une planète sableuse...
Bref pour retrouver Luke va d'abord falloir sauver le robot.
Quand vous lisez ce résumé, vous le comprenez d'emblée, il y a du déjà vu dans ce star wars... le droïde, la planète de sable, le méchant, une partie du scénar... Après de nombreuses péripéties, on découvrira un succédané d'étoiles de la mort, une fille qui va se révéler une adepte de la force...
C'est du bon spectacle, bien tourné, de bons costume, il y a de la bataille spatiale (Ok, on se croirait toujours en 39/45 avec les mêmes duels aériens alors que de nos jours et sur terre on dézingue un site avec un pointage laser), de l'action, le plaisir de retrouver les anciens personnages. Le film passe vite, mais il manque des trucs.
Déjà d'où vient le premier ordre ? Un minimum d'explication aurait été bienvenu.
Le méchant est un brin pathétique tiraillé entre son passé et sOn devenir.
Puis il y a cet effet de déjà vu récurrent, et sur les prochains opus il faudra vraiment que les scénaristes se démarquent...
En résumé, c'est du grand show, mais...
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Friday, January 01, 2016
2016
Cette année, un seul voeu pour toutes et tous après des événements douloureux.
LA SANTE
Pour être en bonne santé, il faut des chercheurs qui cherchent et trouvent, il faut des personnels compétents qui vous accompagnent, qui accompagnent les malades.
Si vous voulez faire quelque chose d'utile pour commencer cette année, c'est de faire un don au centre Oscar Lambret qui lutte contre ce fléau qu'est le cancer.
Chapeauté par le préfet du Nord, Oscar Lambret est un centre au personnel professionnel, dévoué et humain.
Croyez moi je l'ai vécu.
Mais le cancer est une saloperie qui doit être combattue.
ENVIE DE LE TERRASSER ? VOICI LE LIEN
LA SANTE
Pour être en bonne santé, il faut des chercheurs qui cherchent et trouvent, il faut des personnels compétents qui vous accompagnent, qui accompagnent les malades.
Si vous voulez faire quelque chose d'utile pour commencer cette année, c'est de faire un don au centre Oscar Lambret qui lutte contre ce fléau qu'est le cancer.
Chapeauté par le préfet du Nord, Oscar Lambret est un centre au personnel professionnel, dévoué et humain.
Croyez moi je l'ai vécu.
Mais le cancer est une saloperie qui doit être combattue.
ENVIE DE LE TERRASSER ? VOICI LE LIEN
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