Michel Vigneron est un auteur à qui l'on doit plusieurs polars bien trash parus à l'époque chez ravet anceau (le puits de la perversion, boulogne K, loin des romans policiers planplan), mais il a aussi écrit le premier opus de l'embaumeur Harpicide à l'atelier Mosesu.
Un vent printanier est paru chez ce même éditeur.
Un vent printanier, c'est l'histoire de retrouvailles, 50 ans après la rafle du Vel d'hiv, retrouvailles entre une gamine juive et un flic qui faisait le """"sale boulot"""" à l'époque.
Peu à peu, les souvenirs vont affluer pour nous faire revivre ces journées si tragiques, reflets d'une époque tourmentée.
Avec tact et beaucoup de retenue, Michel Vigneron nous fait pénétrer dans l'intimité de familles juives, mais aussi de flics, ceux qui obéissent sans réfléchir, par conviction, ceux qui se posent des questions. Car réduire la collaboration à l'ensemble de la population française n'a pas plus de sens que réduire la résistance à certains groupes d'abord silencieux. Il suffit de lire un peu sur le sujet pour s'en rendre compte.
Bref on entre de plein pied dans une période inimaginable avec notre mentalité d'homme ou de femme de 2015. Une rafle décidée par les autorités de Vichy, des familles parquées dans des conditions inhumaines. Chaleur étouffante, aucun soin, des chiottes bouchés dès le départ, une odeur de mort, des suicides...
Tout est évoqué, mais j'ai trouvé que Michel Vigneron aurait dû aller encore plus loin dans cette évocation avec une ou deux scènes plus violentes encore, histoire de marquer les esprits.
Un vent printanier est un ouvrage salutaire, un acte de mémoire, une volonté de ne pas entrer dans le domaine manichéen.
C'est l'histoire touchante d'êtres rattrapés par une politique innommable, laquelle ne trouvait presque pas d'échos dans la population, une politique permise par le silence et la peur.
Plus efficace que tous les cours d'histoire, un ouvrage à lire, pour réfléchir, pour discuter.
Pour ne plus revivre ça ?
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Sunday, November 22, 2015
Un vent printanier, Michel Vigneron
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Saturday, November 14, 2015
13 / 11 / 15
PLEURER POUR SE RELEVER ENSUITE.
NE JAMAIS CEDER.
JAMAIS.
VIVE LA FRANCE !
VIVE LA REPUBLIQUE FRANCAISE !
NE JAMAIS CEDER.
JAMAIS.
VIVE LA FRANCE !
VIVE LA REPUBLIQUE FRANCAISE !
Sunday, November 01, 2015
BACK UP / PAUL COLIZE
Lors du salon de Templemars, je me suis procuré un roman de Paul Colize dont j'avais entendu le plus grand bien.
Back Up démarre avec un sdf victime d'un accident qui se réveille victime d'un Locked In Syndrome.
En parallèle, on suit l'enquête sur la disparition d'un groupe de rock des années 60, Les Pearl Harbor...
Jusqu'à ce que les deux intrigues finissent par se retrouver.
Tout d'abord, sachez que Paul Colize est un auteur très sympathique, un auteur qui sait restituer une époque.
Lorsque vous le lisez vous vous retrouvez dans les années 60, vous appréhendez une réalité autre... Sexe facile, drogues à gogo, la vie semblait plus facile dans cette décennie. O bien sûr il y avait le Vietnam et autres, mais les actes ne semblaient guère avoir de conséquence...
Pourtant autant j'ai apprécié cette partie mettant en scène un futur batteur, ses combats, ses démons, autant la partie actuelle et les sauts d'une époque à l'autre m'ont un peu lassé...
Quant au final, j'avoue avoir été déçu, ayant l'impression de voir un épisode d'une série type X FILES avec complot et tutti quanti.
Oui désolé, mais ce genre d'histoire, on en lit beaucoup en fantastique...
Bref si Back Up m'a séduit par son background, je n'ai pas complètement adhéré.
Néanmoins, parce que je veux ne pas rester sur cette impression qui n'est pas mauvaise mais mitigée, je lirai d'autres ouvrages de cet auteur qui, j'en suis sûr, a des tas de choses à nous raconter.
Back Up démarre avec un sdf victime d'un accident qui se réveille victime d'un Locked In Syndrome.
En parallèle, on suit l'enquête sur la disparition d'un groupe de rock des années 60, Les Pearl Harbor...
Jusqu'à ce que les deux intrigues finissent par se retrouver.
Tout d'abord, sachez que Paul Colize est un auteur très sympathique, un auteur qui sait restituer une époque.
Lorsque vous le lisez vous vous retrouvez dans les années 60, vous appréhendez une réalité autre... Sexe facile, drogues à gogo, la vie semblait plus facile dans cette décennie. O bien sûr il y avait le Vietnam et autres, mais les actes ne semblaient guère avoir de conséquence...
Pourtant autant j'ai apprécié cette partie mettant en scène un futur batteur, ses combats, ses démons, autant la partie actuelle et les sauts d'une époque à l'autre m'ont un peu lassé...
Quant au final, j'avoue avoir été déçu, ayant l'impression de voir un épisode d'une série type X FILES avec complot et tutti quanti.
Oui désolé, mais ce genre d'histoire, on en lit beaucoup en fantastique...
Bref si Back Up m'a séduit par son background, je n'ai pas complètement adhéré.
Néanmoins, parce que je veux ne pas rester sur cette impression qui n'est pas mauvaise mais mitigée, je lirai d'autres ouvrages de cet auteur qui, j'en suis sûr, a des tas de choses à nous raconter.
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Saturday, October 17, 2015
Juste une ombre, Karine Giebel
Qui est cet homme qui poursuit Cloé ? Qui la traque ? Qui déplace des objets chez elle ? La terrorise ?
Rend ses nuits impossibles ?
Mais existe-t-il vraiment cet homme ?
Cloé ne souffre-t-elle pas d'un traumatisme lié à son passé ?
Et Alexandre Gomez, le flic, dont la femme est en fin de fin, que risque-t-il à courir sur le fil du rasoir ?
Je vous ai déjà parlé de Karine Giebel, cette papesse du thriller... Cette auteur capable de vous faire tourner les pages à un rythme effréné.
Juste une ombre est un roman angoissant, sur la psychose, la paranoïa...
L'héroïne Cloé est une femme qui a réussi dans la vie, fière d'elle, imbue de sa personne.
En parallèle Gomez fut un grand mais il est devenu un loser depuis que sa femme meurt à petits feux...
Bref, Karine Giebel nous offre deux histoires, deux faces opposées de ce qui va devenir une pièce dramatique.
Si je concède à avoir eu un peu de mal à supporter Cloé, je dois relativiser ce propos en disant que peu à peu, l'intrigue s'étoffe, devient prenante, obsédante. On se surprend à prendre sur son sommeil parce qu'on veut savoir.
Il y a cette hésitation entre la folie de Cloé et l'idée qu'elle puisse être réellement traquée.
Comme dans un bon livre de fantastique, c'est amené par petites touches, instillant le doute...
Puis vient le final, grandiose, paroxysme du talent de Karine Giébel qui éclate avec des faits inattendus;
BON SANG, on tient le livre, on se dit non c'est pas ça... et comme dans le grand huit après la montée et la descente, revient la montée.
La fin est juste exceptionnelle... Vous m'avez scotché Madame Giébel !!!
Bon, oui j'ai adoré ce bouquin, c'est un déferlement de peur, d'angoisses, de cauchemar, d'espoir mais la mort n'est jamais loin chez Karine Giébel.
EN DEUX MOTS LISEZ LE !!!!!
Rend ses nuits impossibles ?
Mais existe-t-il vraiment cet homme ?
Cloé ne souffre-t-elle pas d'un traumatisme lié à son passé ?
Et Alexandre Gomez, le flic, dont la femme est en fin de fin, que risque-t-il à courir sur le fil du rasoir ?
Je vous ai déjà parlé de Karine Giebel, cette papesse du thriller... Cette auteur capable de vous faire tourner les pages à un rythme effréné.
Juste une ombre est un roman angoissant, sur la psychose, la paranoïa...
L'héroïne Cloé est une femme qui a réussi dans la vie, fière d'elle, imbue de sa personne.
En parallèle Gomez fut un grand mais il est devenu un loser depuis que sa femme meurt à petits feux...
Bref, Karine Giebel nous offre deux histoires, deux faces opposées de ce qui va devenir une pièce dramatique.
Si je concède à avoir eu un peu de mal à supporter Cloé, je dois relativiser ce propos en disant que peu à peu, l'intrigue s'étoffe, devient prenante, obsédante. On se surprend à prendre sur son sommeil parce qu'on veut savoir.
Il y a cette hésitation entre la folie de Cloé et l'idée qu'elle puisse être réellement traquée.
Comme dans un bon livre de fantastique, c'est amené par petites touches, instillant le doute...
Puis vient le final, grandiose, paroxysme du talent de Karine Giébel qui éclate avec des faits inattendus;
BON SANG, on tient le livre, on se dit non c'est pas ça... et comme dans le grand huit après la montée et la descente, revient la montée.
La fin est juste exceptionnelle... Vous m'avez scotché Madame Giébel !!!
Bon, oui j'ai adoré ce bouquin, c'est un déferlement de peur, d'angoisses, de cauchemar, d'espoir mais la mort n'est jamais loin chez Karine Giébel.
EN DEUX MOTS LISEZ LE !!!!!
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Saturday, September 26, 2015
TEMPLEMARS ! C'est extra !!!
Aujourd'hui, 26 septembre, avait lieu le salon du Polar de Templemars.
L'an passé, j'y avais participé en tant qu'auteur, voisin de Stéphane Bourgoin. Mais n'ayant pas de nouveauté dans ce genre cette année (il y en aura pour la fin de l'année, je ne vous l'avais pas dit ???), ayant apprécié la bonne ambiance, j'y suis retourné pour me faire dédicacer quelques livres...
Il faut dire qu'il y avait du beau monde entre Claude Vasseur qui fêtait son anniv et dont le dernier opus sortait aujourd'hui (LE CHAMP DES SIRENES / ATELIER MOSESU), Olivier Norek, Franck Thilliez, Stanislas Petrosky, Michel Vigneron, Paul Colize, Lucienne Cluytens, Patrick Vaast et un tas d'autres auteurs...
Occasion de discuter, de parler projets, de prendre des nouvelles des uns et des autres et de reconstituer sa pile à lire arrivée sur la réserve !!!
Première rencontre avec Stanislas Petrosky qui ressemble fortement à quelqu'un que je connais... :-)
Ce jeune et fringant auteur a publié RAVENSBRUCK MON AMOUR à l'atelier MOSESU un ouvrage se déroulant dans le sinistre camp...
Puis rencontre avec Michel Vigneron, un auteur que vous devriez tous lire, plutôt que de regarder le J.T !!!! Ca vous éviterait de voir certains politiciens...
C'est violent, c'est poisseux, mais c'est écrit avec les tripes et sincèrement !!!
Michel nous a livré un BOULOGNE K dont je vous ai parlé et surtout le Puits de la Perversion, un ouvrage avec des enflures de pédophiles... (oups !)
Sans oublier le premier opus de l'Embaumeur...
Ravi de le voir enfin après son retour en métropole !!
J'étais venu à Templemars pour voir Olivier Norek. Oui, j'ai fait une chronique de son CODE 93 et j'avais dit ici combien je regrettais que le roman ne soit pas plus étoffé. Olivier est un mec sympa, désireux de faire encore mieux et de se renouveler ! Ca je dis bravo. En tout cas, on a un peu discuté et je suis impatient de lire son TERRITOIRES !!!
Là vous le voyez en pleine discussion avec Sophie Jomain (oui la vraie !!!)
Plaisir ensuite de revoir Maïtre Franck Thilliez, toujours aussi abordable. Une telle bibliographie, c'est formidable !
Je vais enfin pouvoir lire ses livres dans l'ordre !!!
J'aurais voulu aller à la rencontre d'autres auteurs, mais le temps me manquait et c'est regrettable... Avant de partir, je suis néanmoins allé voir le Belge de service (oui, Templemars est un salon du polar, il y a des gens louches !!! Non je déconne, vous le savez très bien que j'adore les Belges !)
Paul Colize, j'en ai beaucoup entendu parler et il m'a repéré comme un gars traînant sur beaucoup de salons... quand je parle de mec louche, je vais passer pour quoi moi ???
Je lui acheté Back Up parce que l'histoire m'intriguait !!!
Des auteurs sympas, un cadre très agréable, un public intéressé... Voilà les ingrédients du succès d'un salon du livre !!!
CE SERA LA MEME CHOSE A DAINVILLE A COTE D ARRAS EN JANVIER 2016 !!! et cette fois j'y serai !!!
avec mon bébé de papier, un policier historique...
Hop quelques liens pour m'aider à payer l'hébergement du site entre autres...
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Sunday, September 13, 2015
Après la Fin, Barbara Abel
Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de vous dire combien j'avais apprécié DERRIERE LA HAINE de Barbara Abel.
J'ai donc enchaîné avec la suite de ce roman intense APRES LA FIN.
Après la Fin se déroule huit ans après le premier roman.
Attention risque de spoiler """""" Après que Tiphaine et Sylvain aient tué leurs voisins, ils ont obtenu la garde de leur fils Milo"
Mais la maison voisine est de nouveau occupée par une jeune femme en instance de divorce Nora et ses enfants Nassim et Inès...
Et le trouble, la culpabilité peut-être qui sommeillent en Tiphaine, se réveillent.
Peu à peu, Nora et elle vont devenir amies. Mais avec Tiphaine, rien n'est simple, a fortiori quand le mari de Nora se révèle avoir eu connaissance des événements survenus huit ans auparavant.
Brillante, Barbara Abel l'est toujours autant car elle parvient à renouveler son propos. Si le même drame semble vouloir se mettre en place, c'est pour mieux terrifier le lecteur.
Le début est excellent "premier chapitre, élément clef du roman, moment de basculement"
chapitre 2 début de l'histoire...
Jusqu'à renouer avec ce moment clef sur lequel vous ne pourrez que vous perdre en conjectures...
L'histoire se déroule toujours aussi angoissante, décors restreints, personnages ultra-réalistes, moments du quotidien saisis par une auteure de notre époque. Un style toujours aussi efficace simple, fluide, direct et faisant mouche.
On entre dans le quotidien, que dire l'intimité de Sylvain et Tiphaine, dans celle de Nora...
Puis survient le rebondissement fulgurant, dont je ne vous dirai rien, cet enclenchement de la mécanique destructrice et jusqu'au bout Barbara Abel nous tient en haleine.
Mais vers quelle fin va-t-on ?
Qui va l'emporter dans ce déferlement de folie, de violence...
C'est redoutablement bien construit, c'est puissant, c'est de la littérature comme je l'aime, c'est du cinéma, mais du cinéma personnel parce que chacun se bâtira le film. Mais punaise au lieu de nous embêter avec des remakes de films déjà vus, réalisateurs, studios, réveillez-vous, il y a chez cette femme un potentiel extraordinaire, c'est une héritière d'Hitchcock nom de Zeus !
Oui, j'ai adoré, oui j'achèterai certainement les prochains.
En fait, Barbara Abel est avec Karine Giébel et Claire Favan l'une des trois Grâces terrifiantes du thriller francophone...
J'ai donc enchaîné avec la suite de ce roman intense APRES LA FIN.
Après la Fin se déroule huit ans après le premier roman.
Attention risque de spoiler """""" Après que Tiphaine et Sylvain aient tué leurs voisins, ils ont obtenu la garde de leur fils Milo"
Mais la maison voisine est de nouveau occupée par une jeune femme en instance de divorce Nora et ses enfants Nassim et Inès...
Et le trouble, la culpabilité peut-être qui sommeillent en Tiphaine, se réveillent.
Peu à peu, Nora et elle vont devenir amies. Mais avec Tiphaine, rien n'est simple, a fortiori quand le mari de Nora se révèle avoir eu connaissance des événements survenus huit ans auparavant.
Brillante, Barbara Abel l'est toujours autant car elle parvient à renouveler son propos. Si le même drame semble vouloir se mettre en place, c'est pour mieux terrifier le lecteur.
Le début est excellent "premier chapitre, élément clef du roman, moment de basculement"
chapitre 2 début de l'histoire...
Jusqu'à renouer avec ce moment clef sur lequel vous ne pourrez que vous perdre en conjectures...
L'histoire se déroule toujours aussi angoissante, décors restreints, personnages ultra-réalistes, moments du quotidien saisis par une auteure de notre époque. Un style toujours aussi efficace simple, fluide, direct et faisant mouche.
On entre dans le quotidien, que dire l'intimité de Sylvain et Tiphaine, dans celle de Nora...
Puis survient le rebondissement fulgurant, dont je ne vous dirai rien, cet enclenchement de la mécanique destructrice et jusqu'au bout Barbara Abel nous tient en haleine.
Mais vers quelle fin va-t-on ?
Qui va l'emporter dans ce déferlement de folie, de violence...
C'est redoutablement bien construit, c'est puissant, c'est de la littérature comme je l'aime, c'est du cinéma, mais du cinéma personnel parce que chacun se bâtira le film. Mais punaise au lieu de nous embêter avec des remakes de films déjà vus, réalisateurs, studios, réveillez-vous, il y a chez cette femme un potentiel extraordinaire, c'est une héritière d'Hitchcock nom de Zeus !
Oui, j'ai adoré, oui j'achèterai certainement les prochains.
En fait, Barbara Abel est avec Karine Giébel et Claire Favan l'une des trois Grâces terrifiantes du thriller francophone...
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Wednesday, August 26, 2015
Derrière la Haine, Barbara Abel
Deux couples Tiphaine Sylvain / David Laetitia
Deux enfants Maxime / Milo
Une mitoyenneté
Proximité d'âge, proximité tout court et l'on se met à se fréquenter.
La vie poursuit son cours, entre apéros, repas, anniversaire des enfants, jusqu'au drame, la mort d'un gamin.
La mitoyenneté devient alors une frontière, marquant l'entrée de l'enfer.
Je ne connaissais pas du tout Barbara Abel avant d'avoir lu Derrière la Haine, je n'ai pas d'action chez Press Pocket. Et Pocket n'a certainement pas besoin de moi pour vendre ses livres, mais ce ROMAN fut pour moi une révélation. Une envie de m'immerger davantage dans le genre thriller où les femmes sont excellentes...
Pourquoi Barbara Abel m'a autant emballé ?
Tout simplement parce qu'elle part d'une situation banale à en pleurer. Le voisinage tranquille, l'amitié que l'on pense totale et que, peu à peu, elle y introduit cette dangerosité latente. Au fil des pages, l'intrigue se tisse, pas d'une complexité absolue, mais simplement en faisant émerger un sentiment d'imparable. Vous savez c'est comme la guêpe qui se débat dans un piège où elle vole, vole jusqu'à en mourir. Chez Abel, la dangerosité explose peu à peu, jusqu'à des derniers chapitres où on se retrouve en apnée.
Barbara Abel, ce sont des mots du quotidien, le vécu ordinaire d'une classe moyenne, les manies dans lesquelles on se reconnaît, les mots que l'on a parfois prononcés, les situations qu'on a vécues. C'est pour cette raison principale que le livre fonctionne à plein.
Non, pas cette raison principale. Je crois qu'il y a chez cette romancière un naturel du style. C'est fluide, ça coule de source, c'est un diabolo menthe frais un soir d'été... Les pages s'avalent et les chapitres sont parfaitement construits (je suis jaloux !!!) Je suis resté scotché.
ACHTUNG !!!! Ce livre est le premier, la suite est APRES LA FIN et ne lisez pas la quatrième de couverture sinon vous n'aurez pas d'effet de surprise...
EN RESUME : une de mes grandes découvertes, un livre brillant parce qu'intelligemment construit avec un style qui est très bon, la preuve on ne voit pas l'effort de construction, on s'immerge.
BRAVO
Deux enfants Maxime / Milo
Une mitoyenneté
Proximité d'âge, proximité tout court et l'on se met à se fréquenter.
La vie poursuit son cours, entre apéros, repas, anniversaire des enfants, jusqu'au drame, la mort d'un gamin.
La mitoyenneté devient alors une frontière, marquant l'entrée de l'enfer.
Je ne connaissais pas du tout Barbara Abel avant d'avoir lu Derrière la Haine, je n'ai pas d'action chez Press Pocket. Et Pocket n'a certainement pas besoin de moi pour vendre ses livres, mais ce ROMAN fut pour moi une révélation. Une envie de m'immerger davantage dans le genre thriller où les femmes sont excellentes...
Pourquoi Barbara Abel m'a autant emballé ?
Tout simplement parce qu'elle part d'une situation banale à en pleurer. Le voisinage tranquille, l'amitié que l'on pense totale et que, peu à peu, elle y introduit cette dangerosité latente. Au fil des pages, l'intrigue se tisse, pas d'une complexité absolue, mais simplement en faisant émerger un sentiment d'imparable. Vous savez c'est comme la guêpe qui se débat dans un piège où elle vole, vole jusqu'à en mourir. Chez Abel, la dangerosité explose peu à peu, jusqu'à des derniers chapitres où on se retrouve en apnée.
Barbara Abel, ce sont des mots du quotidien, le vécu ordinaire d'une classe moyenne, les manies dans lesquelles on se reconnaît, les mots que l'on a parfois prononcés, les situations qu'on a vécues. C'est pour cette raison principale que le livre fonctionne à plein.
Non, pas cette raison principale. Je crois qu'il y a chez cette romancière un naturel du style. C'est fluide, ça coule de source, c'est un diabolo menthe frais un soir d'été... Les pages s'avalent et les chapitres sont parfaitement construits (je suis jaloux !!!) Je suis resté scotché.
ACHTUNG !!!! Ce livre est le premier, la suite est APRES LA FIN et ne lisez pas la quatrième de couverture sinon vous n'aurez pas d'effet de surprise...
EN RESUME : une de mes grandes découvertes, un livre brillant parce qu'intelligemment construit avec un style qui est très bon, la preuve on ne voit pas l'effort de construction, on s'immerge.
BRAVO
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Tuesday, August 18, 2015
Le goût du sang, Michaël Sailliot, EDITIONS KITSUNEGARI
Michaël Sailliot est un auteur du Nord (enfin du pas de calais, on lui pardonnera volontiers hein ! ).
La première fois que je l'ai rencontré, c'était à Liévin, lors du super salon organisé par la Librairie Vortex, un salon sf, fantastique, fantasy... Las Vortex a disparu, le salon aussi... Quant à Michaël avec qui on avait bien déconné ainsi qu'Emmanuel Prost, je l'avais perdu de vue jusqu'à il y a quelques années. Il écrivait alors un roman se passant à Arras...
Depuis après pas mal de péripéties, ce roman est enfin sorti : il s'intitule le goût du sang.
Le goût du sang, c'est une histoire de démons, de vampires, de loup-garou, de mages, le tout à Arras.
Tout commence par le massacre de trois touristes anglais qui finissent en rosbifs dans les boves, les souterrains serpentant sous la cité. Chargé de l'enquête le Lieutenant Gabriel Papadhopoulos se retrouve très vite confronté à des forces surnaturelles, et il va en sortir transformé.
VOICI L'auteur, c'est celui qui n'est pas marron...
Quand on lit le Goût du sang, une évidence s'impose. Michaël Sailliot a un imaginaire foisonnant et il se fait plaisir en écrivant. On est happés par l'histoire, on est dans un film. En tout cas, j'ai trouvé son écriture très visuelle. Peut-être le fait de connaître les décors m'a-t-il aidé, mais je pense que n'importe quel lecteur s'y retrouvera.
On est dans le poisseux des souterrains, on participe à l'enquête.
Je reprocherai des dialogues parfois pas assez fouillés, mais franchement, c'est pour vous montrer que je n'écris pas une critique de complaisance.
Oui, le goût du sang m'a plu. Je ne m'y suis pas ennuyé, à l'inverse de Ca de Stephen King que j'ai trouvé redondant. Ici, on s'éclate, on suit les péripéties de l'enquêteur et d'un groupe de goules sous la férule d'un vampire, on assiste à la lutte entre ce groupe et un autre vampire. Il y a des gros mots, des belles vannes, il y a du sexe, juste ce qu'il faut. Il y a des rebondissements.
Parce que jusqu'au bout Michael Sailliot exploite son scénar et la fin, je ne l'avais pas vue venir.
Un détail aussi, le très bon travail au niveau orthographique. Quasiment pas de fautes, de scories, on voit que Franck Guilbert, qui dirigeait Nuit d'Avril a aidé Michaël à nous offrir un manuscrit abouti, nickel. C'est ça aussi le respect aux lecteurs.
C'est un roman qui a mis du temps à sortir, mais Michael si tu lis cette critique, ça valait la peine !
Roman exploitant les grandes figures de l'imaginaire, mais parvenant à les renouveler en les intégrant dans le Nord / Pas de Calais, le Goût du Sang est un roman de fantastique qui vaut assurément le détour. Ici l'auteur écrit avec plaisir et cela se ressent. En tout cas, moi j'ai été conquis au point de m'en priver de quelques heures de sommeil pour connaitre la suite.
Note à l'attention de l'auteur, maintenant on en veut d'autres !
Note aux lecteurs, ce livre est paru chez un petit éditeur. Ce qui signifie que vous ne le trouverez pas chez Amazon, qu'il faudra aller le commander sur le site ou vous le procurer en salon. Ca signifie également qu'il ne vivra que si vous en parlez autour de vous, parce que le hic c'est qu'il existe des tas de bons livres, mais à l'inverse des blockbusters, ils ne sont pas souvent mis en avant...
UN LIEN POUR POUVOIR JOINDRE KITSUNEGARI JE VEUX SAILLIOT
La première fois que je l'ai rencontré, c'était à Liévin, lors du super salon organisé par la Librairie Vortex, un salon sf, fantastique, fantasy... Las Vortex a disparu, le salon aussi... Quant à Michaël avec qui on avait bien déconné ainsi qu'Emmanuel Prost, je l'avais perdu de vue jusqu'à il y a quelques années. Il écrivait alors un roman se passant à Arras...
Depuis après pas mal de péripéties, ce roman est enfin sorti : il s'intitule le goût du sang.
Le goût du sang, c'est une histoire de démons, de vampires, de loup-garou, de mages, le tout à Arras.
Tout commence par le massacre de trois touristes anglais qui finissent en rosbifs dans les boves, les souterrains serpentant sous la cité. Chargé de l'enquête le Lieutenant Gabriel Papadhopoulos se retrouve très vite confronté à des forces surnaturelles, et il va en sortir transformé.
VOICI L'auteur, c'est celui qui n'est pas marron...
Quand on lit le Goût du sang, une évidence s'impose. Michaël Sailliot a un imaginaire foisonnant et il se fait plaisir en écrivant. On est happés par l'histoire, on est dans un film. En tout cas, j'ai trouvé son écriture très visuelle. Peut-être le fait de connaître les décors m'a-t-il aidé, mais je pense que n'importe quel lecteur s'y retrouvera.
On est dans le poisseux des souterrains, on participe à l'enquête.
Je reprocherai des dialogues parfois pas assez fouillés, mais franchement, c'est pour vous montrer que je n'écris pas une critique de complaisance.
Oui, le goût du sang m'a plu. Je ne m'y suis pas ennuyé, à l'inverse de Ca de Stephen King que j'ai trouvé redondant. Ici, on s'éclate, on suit les péripéties de l'enquêteur et d'un groupe de goules sous la férule d'un vampire, on assiste à la lutte entre ce groupe et un autre vampire. Il y a des gros mots, des belles vannes, il y a du sexe, juste ce qu'il faut. Il y a des rebondissements.
Parce que jusqu'au bout Michael Sailliot exploite son scénar et la fin, je ne l'avais pas vue venir.
Un détail aussi, le très bon travail au niveau orthographique. Quasiment pas de fautes, de scories, on voit que Franck Guilbert, qui dirigeait Nuit d'Avril a aidé Michaël à nous offrir un manuscrit abouti, nickel. C'est ça aussi le respect aux lecteurs.
C'est un roman qui a mis du temps à sortir, mais Michael si tu lis cette critique, ça valait la peine !
Roman exploitant les grandes figures de l'imaginaire, mais parvenant à les renouveler en les intégrant dans le Nord / Pas de Calais, le Goût du Sang est un roman de fantastique qui vaut assurément le détour. Ici l'auteur écrit avec plaisir et cela se ressent. En tout cas, moi j'ai été conquis au point de m'en priver de quelques heures de sommeil pour connaitre la suite.
Note à l'attention de l'auteur, maintenant on en veut d'autres !
Note aux lecteurs, ce livre est paru chez un petit éditeur. Ce qui signifie que vous ne le trouverez pas chez Amazon, qu'il faudra aller le commander sur le site ou vous le procurer en salon. Ca signifie également qu'il ne vivra que si vous en parlez autour de vous, parce que le hic c'est qu'il existe des tas de bons livres, mais à l'inverse des blockbusters, ils ne sont pas souvent mis en avant...
UN LIEN POUR POUVOIR JOINDRE KITSUNEGARI JE VEUX SAILLIOT
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Sunday, August 02, 2015
Glacé / BERNARD MINIER
Un cheval retrouvé suspendu en haut d'un téléphérique. Des meurtres dans une vallée frappée par de lourds secrets. Surplombant ces lieux oppressants, un asile psychiatrique où se trouvent enfermés des psychopathes de la pire espèce, aveux d'une société en pleine désagrégation...
La montagne est un lieu qui inspire nos romanciers de thriller. J'en veux pour preuve Karine Giebel avec son Jusqu'à ce que la mort nous unisse. Il faut dire que c'est un décor qui renvoie l'homme à sa petitesse, a fortiori lorsque tombe la neige. A sa petitesse et aussi à ses secrets, sa médiocrité parfois.
D'emblée Bernard Minier frappe très fort, des scènes de cauchemar, un décor angoissant à souhait, des personnages tourmentés... Il nous propulse dans cette vallée avec talent... Si le livre est parfois un tantinet longuet, il sait nous obliger à tourner les pages car on veut savoir forcément... Un cheval tué mais pourquoi ? C'est là que l'on reconnait le talent de l'auteur. Nous inciter à continuer, à vouloir connaître la vérité tel les enquêteurs. NOUS IMMERGER;
Autant le reste de l'intrigue est plutôt banal voire déjà vu (j'ai entrevu assez vite les tenants et les aboutissants des meurtres d'humains), autant il y a chez Minier un vrai sens du propos. En effet, l'asile isolé est une métaphore d'une société incapable de guérir ses maux et cherchant à les cacher. C'est de ce point de vue qu'il m'a vraiment séduit, parce que Bernard Minier raconte avec un contexte sociétal et ça, c'est extraordinaire.
Le choix des noms des protagonistes M Monde, Perrault, Grimm m'a interpellé. Symbolique, envie de leurrer le lecteur ?
Sur la fin, le roman s'emballe et bascule dans l'action.
C'est visuellement efficace, on rêve d'une transposition cinématographique.
Au final, Glacé est un thriller qui souffre de quelques longueurs, mais qui va au delà de l'enquête pour nous livrer les constats de son auteur et de ce point de vue, il vaut la peine d'être découvert.
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Wednesday, July 29, 2015
MYTHOLOGICA 4
Communiqué de l'équipe de Mythologica
"C'est avec un grand plaisir que nous vous annonçons que le Mythologica n°4 a enfin une date de sortie de chez l'imprimeur ! Il arrivera le 10 août dans nos locaux et donc repartira le 11 vers chacun des contributeurs du Ulule !"
Cette revue contiendra mon texte "BIRDS OF A FEATHER..."
Une partie du proverbe anglais Birds of a feather flocks together... (qui se ressemble, s'assemble).
J'espère que cette nouvelle sur fond de lutte séculaire saura vous séduire.
Moi, ce qui m'a marqué, c'est que cette revue voit le jour grâce aux lecteurs.
Sans leur mobilisation, sans le crowdfunding, vous ne pourriez pas lire ce dernier numéro de Mythologica.
Merci à toutes et tous.
Mais il ne faut pas s'arrêter à ce merci, il convient aussi de se poser quelques questions. Quel modèle est viable pour les projets novateurs en littérature ? Est-on condamné à ne lire que quelques auteurs ?
Maintenant, j'ose la question, un crowdfunding pour créer des anthos en série limitée n'est-il pas le passage obligé pour que des oeuvres différentes voient le jour ?
"C'est avec un grand plaisir que nous vous annonçons que le Mythologica n°4 a enfin une date de sortie de chez l'imprimeur ! Il arrivera le 10 août dans nos locaux et donc repartira le 11 vers chacun des contributeurs du Ulule !"
Cette revue contiendra mon texte "BIRDS OF A FEATHER..."
Une partie du proverbe anglais Birds of a feather flocks together... (qui se ressemble, s'assemble).
J'espère que cette nouvelle sur fond de lutte séculaire saura vous séduire.
Moi, ce qui m'a marqué, c'est que cette revue voit le jour grâce aux lecteurs.
Sans leur mobilisation, sans le crowdfunding, vous ne pourriez pas lire ce dernier numéro de Mythologica.
Merci à toutes et tous.
Mais il ne faut pas s'arrêter à ce merci, il convient aussi de se poser quelques questions. Quel modèle est viable pour les projets novateurs en littérature ? Est-on condamné à ne lire que quelques auteurs ?
Maintenant, j'ose la question, un crowdfunding pour créer des anthos en série limitée n'est-il pas le passage obligé pour que des oeuvres différentes voient le jour ?
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Thursday, July 23, 2015
le tueur de l'ombre CLAIRE FAVAN
Je vous avais parlé, il y a quelques temps déjà, du roman LE TUEUR INTIME DE CLAIRE FAVAN.
voici le lien
UN roman très bien construit avec une histoire de TUEUR EN SERIE abject
Le Tueur DE l'Ombre démarre avec l'évasion provoquée de Will Edwards.
Dès lors RJ Scanlon repart en chasse délaissant son épouse Samantha qui vient d'accoucher de leur enfant.
Pendant ce temps, Edwards se réveille entravé, soumis à un tueur en série désireux de passer à l'acte, un tueur qui a déjà libéré d'autres sérial killers auparavant.
Pour cette suite, Claire Favan place les barres très haut.
Elle va nous faire pénétrer dans le quotidien d'Edwards, soumis, maltraité par un tueur glauque qu'il va essayer de contrôler à son tour... Mais contrôlé Edwards n'a qu'une envie : se défaire de l'emprise de ce manipulateur.
Dès lors c'est une lutte subtile qu'il va tenter de diriger... entre tortures et soumissions...
Pendant ce temps, avouons le RJ Scanlon patauge dans son enquête, traumatisé après sa confrontation d'avec Will.
C'est un livre toujours aussi prenant, même si des trucs m'ont fait tiquer (RJ enquête au bout d'un certain temps sur l'hypothèse qu'un parent d'une victime ait fait échapper Edwards... ) Le suspens est bien dosé, les éléments s'enchaînent plutôt bien... Il y a des coups de théâtre inattendus.
Rejetée par tous, Samantha m'a un peu lassé... Désolé. Et on voit arriver de loin un certain passage du livre...
Mais je n'en dis pas plus.
Au final, Claire Favan sait séduire son lectorat.
lE TUEUR DE l'ombre est un très bon livre. Et je me pencherai avec plaisir sur ses autres opus.
Le dernier est sorti aux editions du Toucan, il y a peu.
Il s'intitule miettes de sang...
Bonne lecture
voici le lien
UN roman très bien construit avec une histoire de TUEUR EN SERIE abject
Le Tueur DE l'Ombre démarre avec l'évasion provoquée de Will Edwards.
Dès lors RJ Scanlon repart en chasse délaissant son épouse Samantha qui vient d'accoucher de leur enfant.
Pendant ce temps, Edwards se réveille entravé, soumis à un tueur en série désireux de passer à l'acte, un tueur qui a déjà libéré d'autres sérial killers auparavant.
Pour cette suite, Claire Favan place les barres très haut.
Elle va nous faire pénétrer dans le quotidien d'Edwards, soumis, maltraité par un tueur glauque qu'il va essayer de contrôler à son tour... Mais contrôlé Edwards n'a qu'une envie : se défaire de l'emprise de ce manipulateur.
Dès lors c'est une lutte subtile qu'il va tenter de diriger... entre tortures et soumissions...
Pendant ce temps, avouons le RJ Scanlon patauge dans son enquête, traumatisé après sa confrontation d'avec Will.
C'est un livre toujours aussi prenant, même si des trucs m'ont fait tiquer (RJ enquête au bout d'un certain temps sur l'hypothèse qu'un parent d'une victime ait fait échapper Edwards... ) Le suspens est bien dosé, les éléments s'enchaînent plutôt bien... Il y a des coups de théâtre inattendus.
Rejetée par tous, Samantha m'a un peu lassé... Désolé. Et on voit arriver de loin un certain passage du livre...
Mais je n'en dis pas plus.
Au final, Claire Favan sait séduire son lectorat.
lE TUEUR DE l'ombre est un très bon livre. Et je me pencherai avec plaisir sur ses autres opus.
Le dernier est sorti aux editions du Toucan, il y a peu.
Il s'intitule miettes de sang...
Bonne lecture
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Wednesday, July 08, 2015
Quelques mini syros pour les gosses
Hop ce matin, une attente chez le médecin, occasion de lire les mini syros commandés pour la classe. Faut dire qu'au niveau de la collection, le libraire ne travaille pas avec tous les diffuseurs. Mais bon, les mini syros sont abordables (on aimerait juste une reduc quand on en commande une série)
Disons le d'emblée, j'étais assez mitigé au départ après m'être fadé le roman (?) / tract syndical (?) d'Yves Grevet (L'école est finie) dont j'avais déjà dit qu'il n'intéressait pas le public d'élèves que je peux avoir. Je l'ai étudié à trois reprises, à chaque fois, il ne passe pas...
ce matin, j'ai donc lu
OPERATION MAURICE de Claire Gratias
ROBY NE PLEURE JAMAIS de Eric Simard
TOUTES LES VIES DE BENJAMIN de ANGE
OPERATION MAURICE : Noé et Laurent sont ennemis car leurs pères le sont en politique.
Un jour Laurent ramène à l'école Maurice un poisson rouge ordinaire, mais un peu plus tard, il cause à Noé un tel tort que celui ci veut se venger. Quitte à tuer ce pauvre poisson...
Voyage dans le temps, notion de choix, c'est brillant hormis le fait qu'on ne garde pas les élèves en retenue en classe - faudrait tout de même que certains auteurs essaient de ne pas passer par la facilité qui fera bondir les gamins. C'est une écriture prenante, familière, percutante.
L'histoire est comique et invite à la réflexion. Bonne pioche;
ROBY NE PLEURE JAMAIS
Roby est un robot destiné à rendre la vie de Cyrielle moins triste, mais Roby en tant que robot doit accepter de subir les coups... Jusqu'au moment où il évolue.
Celui là est carrément génial, on va tâcher de le travailler, de déblayer ce qui peut gêner les élèves moins bons lecteurs, mais il ouvre des horizons sur la violence à l'école, la notion d'humanité, la solidarité...
Superbe !
TOUTES LES VIES DE BENJAMIN
Après une vexation de trop, Benjamin pénètre dans un labo où l'on effectue des recherches sur les univers parallèles...
Celui là sera plus difficile à faire apprécier, mais il est aussi l'occasion de confronter les élèves à la notion de choix...
Il est très bien écrit. Reste à le travailler en parallèle de la notion de parallèle...
En résumé, trois bons livres bonne pioche.
J'ai encore le Nathalie Legendre Libre à lire, mais pour ce que j'en ai commencé ce matin, je me demande si on pourra le bosser...
Le style est hard. Une fois encore, recommandés par l'éducation nationale, certains ouvrages sont beaucoup trop ardus...
Bonnes vacances.
Disons le d'emblée, j'étais assez mitigé au départ après m'être fadé le roman (?) / tract syndical (?) d'Yves Grevet (L'école est finie) dont j'avais déjà dit qu'il n'intéressait pas le public d'élèves que je peux avoir. Je l'ai étudié à trois reprises, à chaque fois, il ne passe pas...
ce matin, j'ai donc lu
OPERATION MAURICE de Claire Gratias
ROBY NE PLEURE JAMAIS de Eric Simard
TOUTES LES VIES DE BENJAMIN de ANGE
OPERATION MAURICE : Noé et Laurent sont ennemis car leurs pères le sont en politique.
Un jour Laurent ramène à l'école Maurice un poisson rouge ordinaire, mais un peu plus tard, il cause à Noé un tel tort que celui ci veut se venger. Quitte à tuer ce pauvre poisson...
Voyage dans le temps, notion de choix, c'est brillant hormis le fait qu'on ne garde pas les élèves en retenue en classe - faudrait tout de même que certains auteurs essaient de ne pas passer par la facilité qui fera bondir les gamins. C'est une écriture prenante, familière, percutante.
L'histoire est comique et invite à la réflexion. Bonne pioche;
ROBY NE PLEURE JAMAIS
Roby est un robot destiné à rendre la vie de Cyrielle moins triste, mais Roby en tant que robot doit accepter de subir les coups... Jusqu'au moment où il évolue.
Celui là est carrément génial, on va tâcher de le travailler, de déblayer ce qui peut gêner les élèves moins bons lecteurs, mais il ouvre des horizons sur la violence à l'école, la notion d'humanité, la solidarité...
Superbe !
TOUTES LES VIES DE BENJAMIN
Après une vexation de trop, Benjamin pénètre dans un labo où l'on effectue des recherches sur les univers parallèles...
Celui là sera plus difficile à faire apprécier, mais il est aussi l'occasion de confronter les élèves à la notion de choix...
Il est très bien écrit. Reste à le travailler en parallèle de la notion de parallèle...
En résumé, trois bons livres bonne pioche.
J'ai encore le Nathalie Legendre Libre à lire, mais pour ce que j'en ai commencé ce matin, je me demande si on pourra le bosser...
Le style est hard. Une fois encore, recommandés par l'éducation nationale, certains ouvrages sont beaucoup trop ardus...
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Sunday, June 28, 2015
LE LABEL N ATELIER MOSESU
Mon premier polar /thriller est sorti en décembre 2013 à l'atelier MOSESU
Une aventure de Luc Mandoline, ex légionnaire devenu thanatopracteur pour retrouver un peu de sérénité...
Ce bouquin vit toujours car sur tous les salons que je peux faire, il connaît un certain succès.
C'est ce livre qui m'a donné envie de basculer vers le genre noir après m'être trop longtemps cantonné au fantastique
Cette semaine, DEUX AVIS POSITIFS DE LECTEURS que je reproduis (les avis, pas les lecteurs !)
Le Label N de Jess Kaan,
Une nouvelle aventure de Luc Mandoline, allias L'Embaumeur. Que dire de ce livre sinon que j'ai aimé, beaucoup même !
Tout y est : le suspens, la noirceur, le glauque, la peur, l'humour aussi .... J'ai retrouvé avec bonheur Luc Mandoline et son franc parler au travers de la plume de Jess Kaan, auteur que je ne connaissais pas mais qui vaut à être connu !
De plus, j'étais en terrain connu puisque l'histoire se passe chez moi dans le Pas-de-Calais.
J'ai passé un bon, très bon moment de lecture avec Le Label N ....
Je n'en resterais pas là avec cet auteur, je vous le dis ..
aUTRE AVIS
Je viens de terminer l embaumeur j étais à fond dedans
Quand j'avais fini un chapitre j'avais envie d'attaquer le suivant
VOUS VOYEZ c'est aussi pour ça que l'on écrit !!!
vous voulez le commander
ALORS SOIT VOUS PASSEZ PAR L EDITEUR HISTOIRE DE L ENCOURAGER ET CA SE PASSE LAlà
SOIT VOUS ASSEZ SUR AMAZON
Une aventure de Luc Mandoline, ex légionnaire devenu thanatopracteur pour retrouver un peu de sérénité...
Ce bouquin vit toujours car sur tous les salons que je peux faire, il connaît un certain succès.
C'est ce livre qui m'a donné envie de basculer vers le genre noir après m'être trop longtemps cantonné au fantastique
Cette semaine, DEUX AVIS POSITIFS DE LECTEURS que je reproduis (les avis, pas les lecteurs !)
Le Label N de Jess Kaan,
Une nouvelle aventure de Luc Mandoline, allias L'Embaumeur. Que dire de ce livre sinon que j'ai aimé, beaucoup même !
Tout y est : le suspens, la noirceur, le glauque, la peur, l'humour aussi .... J'ai retrouvé avec bonheur Luc Mandoline et son franc parler au travers de la plume de Jess Kaan, auteur que je ne connaissais pas mais qui vaut à être connu !
De plus, j'étais en terrain connu puisque l'histoire se passe chez moi dans le Pas-de-Calais.
J'ai passé un bon, très bon moment de lecture avec Le Label N ....
Je n'en resterais pas là avec cet auteur, je vous le dis ..
aUTRE AVIS
Je viens de terminer l embaumeur j étais à fond dedans
Quand j'avais fini un chapitre j'avais envie d'attaquer le suivant
VOUS VOYEZ c'est aussi pour ça que l'on écrit !!!
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ALORS SOIT VOUS PASSEZ PAR L EDITEUR HISTOIRE DE L ENCOURAGER ET CA SE PASSE LAlà
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Friday, June 12, 2015
CODE 93 OLIVIER NOREK
Des meurtres qui ont tout pour frapper l'imagination collective et susciter l'intérêt de la presse, toujours prompte à honorer les criminels les plus vils... Et voilà le capitaine Coste du SDPJ 93 plongé dans une nouvelle affaire glauque. Déjà que ce n'est pas le boulot qui manque en Seine Saint Denis.
Entre gestion de l'équipe, problèmes personnels et pressions politiques, le flic va-t-il surmonter ses propres démons pour vaincre ce meurtrier ? D'autant qu'à chacun de ces meurtres, une mystérieuse missive accompagné de la mention CODE 93 lui parvient.
Olivier Norek me fait penser à Michel Vigneron. Ce sont des flics, ils dépeignent une réalité glauque, sans fioritures, la fange où parfois ils doivent patauger pour résoudre le genre de crimes que les experts ne vous montreront jamais. Ce que toutes les statistiques dissimulent. Ce qu'il raconte c'est une histoire à hauteur d'homme, pas des supers flics, mais des gars confrontés à la dureté du métier, de ce contact prolongé avec une société en pleine déstructuration, des gars abandonnés par une vraie volonté politique... Des gars qui parfois sombrent. Divorce, suicide, un quotidien pour ceux au contact du public.
Dès le départ, l'intrigue est prometteuse, mais au risque de me faire allumer, je trouve les premiers chapitres beaucoup trop courts, on n'a pas vraiment le temps de s'immerger. Basculement, changement de point de vue, le roman ne prend pas le temps de s'installer... Ce n'est qu'ensuite vers le milieu à mon sens que M Norek, trouve son rythme de croisière. L'histoire du complot sur laquelle je ne développerai pas pour ne pas spoiler est passionnante et les sous-entendus... Quant à la réalité dépeinte, je me doute bien qu'elle est certainement édulcorée par rapport à la réalité (je pense à ce camé qui vole le mobilier de sa mère pour payer sa dose, qui livre sa copine à un proxénète pour une solde sur l'héroïne..)
Arrivé au milieu du livre, on le dévore, on veut savoir quel lien unit ces différents meurtres et le potentiel de Olivier Norek explose enfin. Sexe, trahison, complot, politique... C'est brillant, bien amené.
Jusqu'à une fin inattendue...
Bref un très bon livre, je ne dirai pas excellent (pas encore), mais ce n'est qu'une question de temps car il s'agit d'un premier roman. Offrir le chapitre 1 du nouveau TERRITOIRES est une bonne idée.
D'autant que ce début est brillant...
Bon en résumé OLIVIER NOREK va gagner à être suivi dans les prochaines années, avec CODE 93 il nous offre une immersion dans un service de police sur un territoire très difficile. Lisez le sans hésitation.
BRAVO.
Entre gestion de l'équipe, problèmes personnels et pressions politiques, le flic va-t-il surmonter ses propres démons pour vaincre ce meurtrier ? D'autant qu'à chacun de ces meurtres, une mystérieuse missive accompagné de la mention CODE 93 lui parvient.
Olivier Norek me fait penser à Michel Vigneron. Ce sont des flics, ils dépeignent une réalité glauque, sans fioritures, la fange où parfois ils doivent patauger pour résoudre le genre de crimes que les experts ne vous montreront jamais. Ce que toutes les statistiques dissimulent. Ce qu'il raconte c'est une histoire à hauteur d'homme, pas des supers flics, mais des gars confrontés à la dureté du métier, de ce contact prolongé avec une société en pleine déstructuration, des gars abandonnés par une vraie volonté politique... Des gars qui parfois sombrent. Divorce, suicide, un quotidien pour ceux au contact du public.
Dès le départ, l'intrigue est prometteuse, mais au risque de me faire allumer, je trouve les premiers chapitres beaucoup trop courts, on n'a pas vraiment le temps de s'immerger. Basculement, changement de point de vue, le roman ne prend pas le temps de s'installer... Ce n'est qu'ensuite vers le milieu à mon sens que M Norek, trouve son rythme de croisière. L'histoire du complot sur laquelle je ne développerai pas pour ne pas spoiler est passionnante et les sous-entendus... Quant à la réalité dépeinte, je me doute bien qu'elle est certainement édulcorée par rapport à la réalité (je pense à ce camé qui vole le mobilier de sa mère pour payer sa dose, qui livre sa copine à un proxénète pour une solde sur l'héroïne..)
Arrivé au milieu du livre, on le dévore, on veut savoir quel lien unit ces différents meurtres et le potentiel de Olivier Norek explose enfin. Sexe, trahison, complot, politique... C'est brillant, bien amené.
Jusqu'à une fin inattendue...
Bref un très bon livre, je ne dirai pas excellent (pas encore), mais ce n'est qu'une question de temps car il s'agit d'un premier roman. Offrir le chapitre 1 du nouveau TERRITOIRES est une bonne idée.
D'autant que ce début est brillant...
Bon en résumé OLIVIER NOREK va gagner à être suivi dans les prochaines années, avec CODE 93 il nous offre une immersion dans un service de police sur un territoire très difficile. Lisez le sans hésitation.
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Tuesday, June 09, 2015
Dédicace Béthune Furet du Nord
je serai en dédicace le samedi 13 juin 2015 de 15h à 18h au furet du Nord de Béthune.
J'y dédicacerai surtout FISSURES NOIRES, mais aussi quelques Label N
J'y dédicacerai surtout FISSURES NOIRES, mais aussi quelques Label N
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Saturday, May 30, 2015
bonne fête des mamans...
La fête des mères a une histoire ancienne, bien avant le régime de Vichy...
Fêter sa mère, c'est lui rendre hommage
lui dire son amour, sa reconnaissance.
Dans une société où de plus en plus de familles volent en éclats, c'est peut être aussi l'occasion de tenter de revenir à davantage de sérénité.
Bonne fête les mamans.
Pensez à celui/celle qui vous la souhaite et balayez les mauvais jours.
C'est le moment ou jamais.
BONNE FETE.
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Thursday, May 28, 2015
LE TUEUR INTIME CLAIRE FAVAN
Il est des livres que l'on n'aurait pas forcément acheter en librairie, parce que x ou y raisons... Moi les bandeaux prix par exemple, je m'en méfie d'ordinaire.
A Lens, au salon du polar, en revanche, on se retrouve face aux auteurs et on discute. Si on vise le début d'après midi, on a le temps de tailler une bavette... Claire Favan, j'en avais entendu parler parce qu'elle avait participé à une antho chez mon editeur L'Atelier MOSESU.
Donc, c'est à Lens que l'on a pris à Claire Favan ses romans le Tueur intime et le Tueur de l'ombre.
Le tueur Intime, c'est l'histoire de Will Edwards, un garçon violé par son père, qui un jour rencontre Samantha, une jeune fille de bonne famille. Elle le défend lors d'une agression et il décide qu'elle sera à lui !
Le hic c'est que Will est un sociopathe de la pire espèce et que Samantha va se retrouver en enfer... Avant qu'il ne parte écumer les routes, tueur en série accompli.
Le roman est très bien construit.
On suit une première partie qui fait de Will le héros, on le découvre dans ses motivations, ses actes ignobles, ses perversions... C'est une plongée en eaux troubles, dans la fange...
A l'instar de Karine Giebel, Claire Favan multiplie les rebondissements, les actes que l'on n'attend pas et c'est un très bon bouquin que l'on dévore.
La seconde partie, elle, nous présente l'enquête du FBI, enquête qui piétine depuis le début, depuis que l'un des profilers a décidé que le tueur était fétichiste... L'arrivée de RJ profiler au lourd passé va relancer l'intrigue et nous permettre de reprendre espoir tandis que Will Edwards multiplie les meurtres, qu'il fait place nette autour de Samantha... A notre grand désarroi...
C'est brillant, bien mené d'un bout à l'autre (même si un rebondissement est hyper prévisible). Une ou deux maladresses stylistiques qui font sourciller ne gêneront pas le lecteur happé par ce livre : par contre on se demande pourquoi lors du passage en poche, l'éditeur n'a pas demandé ces minimes corrections...
Jusqu'au bout Claire Favan livre une histoire ,certes classique de tueur en série, mais chez elle il y a un truc en plus. Cette construction très bien maîtrisée, ce sens du rythme.
Ca ne s'essouffle pas.
Bref, bravo Claire Favan, du très grand art !!!
A Lens, au salon du polar, en revanche, on se retrouve face aux auteurs et on discute. Si on vise le début d'après midi, on a le temps de tailler une bavette... Claire Favan, j'en avais entendu parler parce qu'elle avait participé à une antho chez mon editeur L'Atelier MOSESU.
Donc, c'est à Lens que l'on a pris à Claire Favan ses romans le Tueur intime et le Tueur de l'ombre.
Le tueur Intime, c'est l'histoire de Will Edwards, un garçon violé par son père, qui un jour rencontre Samantha, une jeune fille de bonne famille. Elle le défend lors d'une agression et il décide qu'elle sera à lui !
Le hic c'est que Will est un sociopathe de la pire espèce et que Samantha va se retrouver en enfer... Avant qu'il ne parte écumer les routes, tueur en série accompli.
Le roman est très bien construit.
On suit une première partie qui fait de Will le héros, on le découvre dans ses motivations, ses actes ignobles, ses perversions... C'est une plongée en eaux troubles, dans la fange...
A l'instar de Karine Giebel, Claire Favan multiplie les rebondissements, les actes que l'on n'attend pas et c'est un très bon bouquin que l'on dévore.
La seconde partie, elle, nous présente l'enquête du FBI, enquête qui piétine depuis le début, depuis que l'un des profilers a décidé que le tueur était fétichiste... L'arrivée de RJ profiler au lourd passé va relancer l'intrigue et nous permettre de reprendre espoir tandis que Will Edwards multiplie les meurtres, qu'il fait place nette autour de Samantha... A notre grand désarroi...
C'est brillant, bien mené d'un bout à l'autre (même si un rebondissement est hyper prévisible). Une ou deux maladresses stylistiques qui font sourciller ne gêneront pas le lecteur happé par ce livre : par contre on se demande pourquoi lors du passage en poche, l'éditeur n'a pas demandé ces minimes corrections...
Jusqu'au bout Claire Favan livre une histoire ,certes classique de tueur en série, mais chez elle il y a un truc en plus. Cette construction très bien maîtrisée, ce sens du rythme.
Ca ne s'essouffle pas.
Bref, bravo Claire Favan, du très grand art !!!
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Saturday, May 02, 2015
7 jours à River Falls, Alexis Aubenque
Alexis Aubenque est un auteur sympathique avec lequel j'ai eu le plaisir de discuter au salon du polar de Lens. Il a d'abord oeuvré dans les genres de l'imaginaire avec de la sf populaire, avant de rejoindre le thriller.
Bon choix !
7 jours à River Falls démarre avec le meurtre de deux étudiantes. Qui a pu tuer ces filles sur lesquelles courent toutes sortes de rumeurs ? Qui est assez dingue pour les avoir mutilées de la sorte ?
C'est ce que va devoir déterminer Logan, le shérif récemment élu, flanqué de Hurley, son ex, profileuse au FBI. Et que peut bien savoir Sarah, une amie des victimes ?
Aubenque démarre très fort, il nous plonge dans le coeur de l'action dès les premières pages, nous amenant à poser nos valises dans cette bourgade banale, en apparence, des Etats-Unis. Un shérif venu s'y mettre au vert, une profileuse du FBI; cela fait classique à première vue, mais franchement quand les ficelles du classique sont aussi bien exploitées on aurait tort de s'en priver.
Car on ne s'ennuie pas chez Aubenque, les fausses pistes abondent, les motivations du ou des tueurs nous interpellent et l'on se surprend à dévorer les pages de ce thriller. Il y a de l'action, des dialogues qui font mouche, des situations inattendues... La fin notamment où on voit que l'auteur prend son pied à nous plonger dans le coeur de l'action D'ailleurs à mon sens, c'est un livre à l'écriture très cinématographique; on est dans toutes les scènes.
De fil en aiguille, Aubenque brosse le portrait d'une ville tenue par quelques nantis. Je regrette juste qu'il y ait des considérations trop françaises parfois dans la mentalité des personnages... Mais c'est vraiment du détail.
Emporté en voyage, ce livre n'a pas survécu à un aller retour BRUXELLES / ROME.
BREF, un thriller que je vous recommande chaudement. (il date de 2008, 2009), je vais m'empresser de lire les suivants car il va encore s'en passer de belles à RIVER FALLS.
Lecture à venir CLAIRE FAVAN.
Bon choix !
7 jours à River Falls démarre avec le meurtre de deux étudiantes. Qui a pu tuer ces filles sur lesquelles courent toutes sortes de rumeurs ? Qui est assez dingue pour les avoir mutilées de la sorte ?
C'est ce que va devoir déterminer Logan, le shérif récemment élu, flanqué de Hurley, son ex, profileuse au FBI. Et que peut bien savoir Sarah, une amie des victimes ?
Aubenque démarre très fort, il nous plonge dans le coeur de l'action dès les premières pages, nous amenant à poser nos valises dans cette bourgade banale, en apparence, des Etats-Unis. Un shérif venu s'y mettre au vert, une profileuse du FBI; cela fait classique à première vue, mais franchement quand les ficelles du classique sont aussi bien exploitées on aurait tort de s'en priver.
Car on ne s'ennuie pas chez Aubenque, les fausses pistes abondent, les motivations du ou des tueurs nous interpellent et l'on se surprend à dévorer les pages de ce thriller. Il y a de l'action, des dialogues qui font mouche, des situations inattendues... La fin notamment où on voit que l'auteur prend son pied à nous plonger dans le coeur de l'action D'ailleurs à mon sens, c'est un livre à l'écriture très cinématographique; on est dans toutes les scènes.
De fil en aiguille, Aubenque brosse le portrait d'une ville tenue par quelques nantis. Je regrette juste qu'il y ait des considérations trop françaises parfois dans la mentalité des personnages... Mais c'est vraiment du détail.
Emporté en voyage, ce livre n'a pas survécu à un aller retour BRUXELLES / ROME.
BREF, un thriller que je vous recommande chaudement. (il date de 2008, 2009), je vais m'empresser de lire les suivants car il va encore s'en passer de belles à RIVER FALLS.
Lecture à venir CLAIRE FAVAN.
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Saturday, April 25, 2015
Soumission / Michel Houellebecq
François est un universitaire quarantenaire à la vie bien vide.
Entre les étudiantes qu'il se tape, histoire de s'assurer qu'il sait encore séduire (non plutôt baiser), son intérêt pour Huysmans lequel lui a permis d'intégrer la fac en tant que professeur où il vivote, il n'a guère d'attrait pour ce qui se passe dans son pays. Et pourtant, les présidentielles sont là, François Hollande achève son second mandat, le Front National et un Parti Islamiste vont accéder au second tour... Mais cela lui semble si loin, ces changements à venir !
Soumission est un livre fort.
Ce n'est pas un livre sur l'Islam comme l'ont présenté certains journalistes, c'est plutôt un livre sur la veulerie, la vacuité d'une vie, d'un mode de vie : une certaine culture occidentale mondialisée qui n'a pour seuls horizons que le sexe et le fric. Car François est un empaffé de première, égoïste, misogyne, seul. Malheureux dans sa vie au fond malgré le fric, la baise, l'alcool, le tabac. Malgré un niveau de vie élevé, il n'est guère un citoyen, plutôt un consommateur, un exemple du veau moyen, incapable de se bouger le séant pour faire évoluer la société malade de ces valeurs merdiques. D'ailleurs comment le pourrait-il quand il ne la connaît qu'à travers un prisme déformant ?
Soumission appuie sur les lâchetés de l'opinion française, européiste, sur une censure qui s'insinue peu à peu...
Par exemple Des émeutes, luttes entre identitaires et islamistes sont occultées par un pouvoir moribond et simplement relayées sur rutube... Et pourtant il y a des morts, mais chacun est coincé dans sa vie banale. Quand on a un peu à perdre, on attend.
Houellebecq va ensuite stigmatiser les formations politiques françaises où les ego priment... Bayrou en prend pour son grade et c'est jubilatoire au possible :-) L'UMP moribonde engoncée dans ses combats de chefs, le PS va céder sur l'éducation...
Puis peu à peu, alors que François va chercher à marcher sur les traces de Huysmans, à faire une retraite spirituelle, pendant que le parti islamiste va mettre en place son programme lentement, sans violence apparente (où sont passés les identitaires ? ), l'évidence va s'imposer. S'il ne veut plus être seul, s'il veut rejoindre une communauté, il n'a guère le choix...
Linéaire, le livre l'est assurément... Car comment envisager une autre fin ?
Soumission est à l'image du CAMP DES SAINTS, un livre sur la défaite d'une civilisation occidentale minée par l'absence de valeurs réelles, spirituelles. Mais à l'inverse du camp des saints qui montrait un groupe entrant en résistance malgré la certitude de la défaite face à un déferlement migratoire soudain, Soumission est un livre sur ces êtres qui au fond ont besoin d'un maître pour exister.
P276 Il fallait se rendre à l'évidence : parvenue à un degré de décomposition répugnant, l'Europe occidentale n'était plus en état de se sauver elle-même - pas davantage que ne l'avait été la Rome antique au V siècle de notre ère.
Entre les étudiantes qu'il se tape, histoire de s'assurer qu'il sait encore séduire (non plutôt baiser), son intérêt pour Huysmans lequel lui a permis d'intégrer la fac en tant que professeur où il vivote, il n'a guère d'attrait pour ce qui se passe dans son pays. Et pourtant, les présidentielles sont là, François Hollande achève son second mandat, le Front National et un Parti Islamiste vont accéder au second tour... Mais cela lui semble si loin, ces changements à venir !
Soumission est un livre fort.
Ce n'est pas un livre sur l'Islam comme l'ont présenté certains journalistes, c'est plutôt un livre sur la veulerie, la vacuité d'une vie, d'un mode de vie : une certaine culture occidentale mondialisée qui n'a pour seuls horizons que le sexe et le fric. Car François est un empaffé de première, égoïste, misogyne, seul. Malheureux dans sa vie au fond malgré le fric, la baise, l'alcool, le tabac. Malgré un niveau de vie élevé, il n'est guère un citoyen, plutôt un consommateur, un exemple du veau moyen, incapable de se bouger le séant pour faire évoluer la société malade de ces valeurs merdiques. D'ailleurs comment le pourrait-il quand il ne la connaît qu'à travers un prisme déformant ?
Soumission appuie sur les lâchetés de l'opinion française, européiste, sur une censure qui s'insinue peu à peu...
Par exemple Des émeutes, luttes entre identitaires et islamistes sont occultées par un pouvoir moribond et simplement relayées sur rutube... Et pourtant il y a des morts, mais chacun est coincé dans sa vie banale. Quand on a un peu à perdre, on attend.
Houellebecq va ensuite stigmatiser les formations politiques françaises où les ego priment... Bayrou en prend pour son grade et c'est jubilatoire au possible :-) L'UMP moribonde engoncée dans ses combats de chefs, le PS va céder sur l'éducation...
Puis peu à peu, alors que François va chercher à marcher sur les traces de Huysmans, à faire une retraite spirituelle, pendant que le parti islamiste va mettre en place son programme lentement, sans violence apparente (où sont passés les identitaires ? ), l'évidence va s'imposer. S'il ne veut plus être seul, s'il veut rejoindre une communauté, il n'a guère le choix...
Linéaire, le livre l'est assurément... Car comment envisager une autre fin ?
Soumission est à l'image du CAMP DES SAINTS, un livre sur la défaite d'une civilisation occidentale minée par l'absence de valeurs réelles, spirituelles. Mais à l'inverse du camp des saints qui montrait un groupe entrant en résistance malgré la certitude de la défaite face à un déferlement migratoire soudain, Soumission est un livre sur ces êtres qui au fond ont besoin d'un maître pour exister.
P276 Il fallait se rendre à l'évidence : parvenue à un degré de décomposition répugnant, l'Europe occidentale n'était plus en état de se sauver elle-même - pas davantage que ne l'avait été la Rome antique au V siècle de notre ère.
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Saturday, April 18, 2015
7 JOURS DEON MEYER
Hanneke Sloet était une juriste sans histoire. Jusqu'au jour où elle a été assassinée.
Depuis le suspect court toujours; Quelqu'un entend faire réagir la police.
Si celle ci ne l'arrête pas, il abattra des flics...
Plus question que le tueur soit.... COUVERT !!!!
Attiré par le résumé, je me suis jeté sur ce polar qui avait l'avantage de se dérouler en Afrique du Sud.
Le début est prenant, le pitch intéressant... Puis arrivent les héros : un flic alcoolique vivant avec une star de la chanson elle aussi au bord du gouffre. Les persos sont sympas, mais sans plus. J'ai aussi découvert que ce livre en suivait d'autres... Bon du coup, j'ai l'impression de perdre un peu au change.
L'enquête est intéressante, notamment lorsqu'elle nous permet de découvrir le background, un pays après l'apartheid..
Un peu d'action, des fausses pistes, Deon Meyer nous offre un policier assez rythmé, mais je me suis parfois perdu entre les différents services de police.
Bref un roman surtout intéressant par son décor...
Depuis le suspect court toujours; Quelqu'un entend faire réagir la police.
Si celle ci ne l'arrête pas, il abattra des flics...
Plus question que le tueur soit.... COUVERT !!!!
Attiré par le résumé, je me suis jeté sur ce polar qui avait l'avantage de se dérouler en Afrique du Sud.
Le début est prenant, le pitch intéressant... Puis arrivent les héros : un flic alcoolique vivant avec une star de la chanson elle aussi au bord du gouffre. Les persos sont sympas, mais sans plus. J'ai aussi découvert que ce livre en suivait d'autres... Bon du coup, j'ai l'impression de perdre un peu au change.
L'enquête est intéressante, notamment lorsqu'elle nous permet de découvrir le background, un pays après l'apartheid..
Un peu d'action, des fausses pistes, Deon Meyer nous offre un policier assez rythmé, mais je me suis parfois perdu entre les différents services de police.
Bref un roman surtout intéressant par son décor...
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Sunday, April 12, 2015
Jusqu'à ce que la mort nous unisse / Karine Giebel
Il y a d'un côté Vincent Lapaz, le guide de montagne. Depuis que sa femme Laure est partie avec un touriste, et cela sans signe avant-coureur, il est devenu un salaud, un de ces mecs qui couche et largue les filles pour se venger.
Vincent ne trouve refuge qu'auprès de la montagne, celle avec qui il partage un secret.
De l'autre, il y a Servane la fille venue d'Alsace, gendarme rêvant d'action, mais coincée dans une bourgade où il ne se passe pas grand chose.
Jusqu'au jour où l'un des amis de Vinvent meurt...
Dès lors des lettres anonymes vont mettre ce duo antagoniste sur la piste d'affaires sordides.
Je ne vous reparlerai pas de Karine Giebel qui, pour moi, est une plume maîtresse du thriller français, notamment parce qu'elle ne choisit jamais la solution de facilité pour ses intrigues.
Dans ce roman, l'action ne va pas à 100 à l'heure. On s'installe comme Servane, on fait connaissance avec les lieux, les habitants, les rancoeurs qui animent la vallée. On apprend à maîtriser sa peur de vide, on croise le Stregone, ce personnage obscur dont tous se méfient... Pis les mois passant, on bascule dans le sordide, dans les non-dits, la violence latente, les compromissions des uns et des autres. De pure ordure, Lapaz commence à évoluer au contact de Servane, mais chez Giebel rien n'est simple. Les pistes se multiplient, les doutes aussi...
Puis vient le dénouement, intense, exceptionnel. Du doute, encore la peur, c'est brillant, c'est très bien mené... On a le coeur qui bat la chamade.
Bref, je fais court, mais ce roman de Karine Giébel mérite d'être dégusté pour une totale immersion...
Un très grand opus de l'auteur varoise.
Bravo Madame !
Vincent ne trouve refuge qu'auprès de la montagne, celle avec qui il partage un secret.
De l'autre, il y a Servane la fille venue d'Alsace, gendarme rêvant d'action, mais coincée dans une bourgade où il ne se passe pas grand chose.
Jusqu'au jour où l'un des amis de Vinvent meurt...
Dès lors des lettres anonymes vont mettre ce duo antagoniste sur la piste d'affaires sordides.
Je ne vous reparlerai pas de Karine Giebel qui, pour moi, est une plume maîtresse du thriller français, notamment parce qu'elle ne choisit jamais la solution de facilité pour ses intrigues.
Dans ce roman, l'action ne va pas à 100 à l'heure. On s'installe comme Servane, on fait connaissance avec les lieux, les habitants, les rancoeurs qui animent la vallée. On apprend à maîtriser sa peur de vide, on croise le Stregone, ce personnage obscur dont tous se méfient... Pis les mois passant, on bascule dans le sordide, dans les non-dits, la violence latente, les compromissions des uns et des autres. De pure ordure, Lapaz commence à évoluer au contact de Servane, mais chez Giebel rien n'est simple. Les pistes se multiplient, les doutes aussi...
Puis vient le dénouement, intense, exceptionnel. Du doute, encore la peur, c'est brillant, c'est très bien mené... On a le coeur qui bat la chamade.
Bref, je fais court, mais ce roman de Karine Giébel mérite d'être dégusté pour une totale immersion...
Un très grand opus de l'auteur varoise.
Bravo Madame !
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Sunday, March 15, 2015
Sen(s) Interdits / Jacques Saussey
Nouvel opus de l'embaumeur, série que je ne présenterai plus (vous n'avez qu'à suivre ce blog crénom !), Sen(s) Interdits succède au Manchot à Peau Noire de Philippe Declerck.
Un auteur que je ne connaissais pas, Jacques Saussey*, emmène Luc Mandoline dans la bonne ville de Sens.
Cette fois, il y est question de morts d'enfants, un sujet plutôt hard, je l'avoue, mais traité avec une sobriété certaine. Dès le début, Mandoline se demande pourquoi on a voulu châtier les parents issus de la bourgeoisie à travers les enfants et dès lors, il bascule dans l'envers d'une cité en apparence bien sous tous rapports.
Ce qui frappe en ouvrant cet opus, c'est la facilité avec laquelle Saussey immerge son lecteur. C'est glauque, c'est intense, on plonge en apnée. Flanqué de la belle Elisa et de Sullivan, Luc Mandoline va aller de révélation en révélation. Quelques pointes d'humour affleurent ici et là, un peu de sexe aussi. On retrouve l'esprit ex baroudeur de la légion, ce qui est un bon point à mon sens. Après tout Mandoline est un mec complexe. Ca se lit bien, ça se lit vite, on se pose des questions sur le pourquoi du comment. L'intrigue est bien huilée.
Des passages racontés à la première personne permettent à l'auteur de densifier son oeuvre.
Pas de temps morts, les faits s'enchaînent jusqu'à l'épilogue qui ME fait dire que le roman est un brin trop court.
Je vais m'expliquer clairement je l'espère. C'est un très bon embaumeur (on retrouve un vrai ex légionnaire, ça se lit très bien, l'intrigue est plaisante), mais le final m'a un peu déboussolé. Il m'a fait un peu l'effet d'un résumé / explication...
Quoi qu'il en soit, Mandoline continue son parcours et c'est une série qui gagne à être connue.
* Le Monsieur a pourtant sorti des livres en poche.
Un auteur que je ne connaissais pas, Jacques Saussey*, emmène Luc Mandoline dans la bonne ville de Sens.
Cette fois, il y est question de morts d'enfants, un sujet plutôt hard, je l'avoue, mais traité avec une sobriété certaine. Dès le début, Mandoline se demande pourquoi on a voulu châtier les parents issus de la bourgeoisie à travers les enfants et dès lors, il bascule dans l'envers d'une cité en apparence bien sous tous rapports.
Ce qui frappe en ouvrant cet opus, c'est la facilité avec laquelle Saussey immerge son lecteur. C'est glauque, c'est intense, on plonge en apnée. Flanqué de la belle Elisa et de Sullivan, Luc Mandoline va aller de révélation en révélation. Quelques pointes d'humour affleurent ici et là, un peu de sexe aussi. On retrouve l'esprit ex baroudeur de la légion, ce qui est un bon point à mon sens. Après tout Mandoline est un mec complexe. Ca se lit bien, ça se lit vite, on se pose des questions sur le pourquoi du comment. L'intrigue est bien huilée.
Des passages racontés à la première personne permettent à l'auteur de densifier son oeuvre.
Pas de temps morts, les faits s'enchaînent jusqu'à l'épilogue qui ME fait dire que le roman est un brin trop court.
Je vais m'expliquer clairement je l'espère. C'est un très bon embaumeur (on retrouve un vrai ex légionnaire, ça se lit très bien, l'intrigue est plaisante), mais le final m'a un peu déboussolé. Il m'a fait un peu l'effet d'un résumé / explication...
Quoi qu'il en soit, Mandoline continue son parcours et c'est une série qui gagne à être connue.
* Le Monsieur a pourtant sorti des livres en poche.
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Monday, March 02, 2015
Jess à Bruxelles...
Ce week end je suis allé à la foire du livre sur le stand des Editions Les Heron d'Argent, occasion de défendre mon nouveau recueil FISSURES NOIRES.
(j'ai déjà expliqué pourquoi c'était un nouveau recueil...Et je ne recommencerai pas !)
vendredi DEPART DU PAS DE CALAIS SOUS LE SOLEIL;
YOupie, ça faisait une semaine qu'il drachait comme pas possible, la terre gorgée de flotte ressemblait à un lac.
Bref good bye family (la boule au ventre) et go to Bruxelles...
On respecte les limitations de vitesse, on fait gaffe au feu rouge d'Annequin (celui avec un radar dessus) qui passe au rouge en un éclair... Puis on arrive à la frontière au milieu des innombrables camions immatriculés en Pologne, dans les pays de l'est... CONSTAT de l'école qui sommeille en moi, des tas de bennes à déchets et pourtant, on a l'impression de se trouver au milieu d'une décharge...
La route se passe jusqu'à l'arrivée en Belgique, là horreur : des travaux pour réparer les autoroutes (bombardées ?), c'est une calamité. En 8 km je perds 45 Mn...
plus loin encore des travaux, plus loin devinez... des travaux !!!!
Arrivé à BRUXELLES, je passe devant la cathédrale, j'emprunte les tunnels et... la malédiction s'abat sur moi.
Je loupe la sortie.
Faut que je vous explique mon gps est hs..
Horreur, je dois réemprunter les tunnels dans le sens inverse.
Je me fais corner de partout par des frustrés du klaxon. il y a quelques années, amis Bruxellois, vous étiez moins agités du klaxon. Là j'ai eu l'impression d'être à Paris (c'est pour vous dire).
Galère, erreur de trajet...
j'arrive enfin à TOURS ET TAXIS vers... 12h15 !!! 4 h de route.
Heureusement Vanessa m'attend avec les tickets de parking.
Rencontre avec Diana sur le stand, salut à Mathieu Guibé, notre voisin du chat noir...La journée du vendredi est très calme...
Mais la carbonnade est excellente !
Le soir retour tortueux à l'hôtel... Puisqu'il me faut 2h au lieu de 15 mn pour revenir.
Serai-je devenu RYOGA ???? Ce fameux personnage de Ranma 1/2 qui se perd tout le temps ??????????????????
ARGHHHHHHHH
Je crise, l'autoradio diffuse le cd de LinkIN pARK pour la sicième fois !!!! ARGHHHHHHHH
Enfin, j'arrive à l'hôtel... où je m'effondre dans ma chambre.
J'écris un peu (le policier régional)... puis dodo
samedi ; j'ai bien dormi. l'hôtel est calme... un bon bain et en route.
Je suis à l'heure, je me paume presque pas !!! enfin si un peu...
PRISE DE CONTACT AVEC UN EDITEUR QUI REALISE DES OUVRAGES POUR LES DYSLEXIQUES !!!
Mais bon, c'est une riche journée. Avec Luc Van Lerberghe l'auteur d'Arthamios, Vanessa et Diana, nous passons une journée d'enfer.
Le filet américain est excellent.
Les visiteurs belges, je vous kiffe un max. Toujours sympathiques, attentifs...
SAMEDI SOIR : je rentre à l'hôtel rapidement ! 30 mn au lieu de 2 h !!! J'appelle cela un exploit.
DIMANCHE / DOUCHE puis paiement à la réception... la taxe de séjour, je trouve ça débile comme impôt.. pour toutes les villes... Retour au salon enfin... non pas vraiment. Je me paume.
A un moment, je vois la direction HAREN;;; ET là je soupire ::::!!!!
mais comment , pourquoi, qui, où , quoi ? faut tout le temps que je me perde....
J'arrive au salon vers 10H15, puis ce sera une journée de folie encore... Je vois les frères Bogdanov en conférence...
Ce sera encore une journée de folie...
Et le repas, vu l'affluence, se limitera à un sandwich (excellent)
ON MANGE BIEN EN BELGIQUE.
19 h départ, je me paume encore un peu, mais bon un boulevard parallèle au bon, ça compte à peine...
Je fais le plein car l'essence en Belgique est moins chère qu'en France - 5 centimes au litre, Mr President !!!!
et retour, un arrêt sur l'autoroute histoire de me prendre une boisson et de la bouffe.
Je découvre les gateaux AZTEK !! et c'est excellent :!!:!::::!!!!!!!
ENFIN RETOUR CHEZ MOI. Les petits dorment, un petit bisou... des souvenirs pleins la tête...
Il est temps de ranger la cape de super auteur (celle avec laquelle je ne me casserai pas la figure comme Madonna sur scène) et de reprendre le cours normal de l'existence.
AU final, que retenir de ce séjour ????
1) ON MANGE BIEN EN BELGIQUE.
2) LA FOIRE ETAIT SYMPA
3) JE VEUX DES GATEAUX AZTEC !!!
4 ) je lance une souscription pour l'achat d'un gps...
5) un regret ne pas avoir réussi à prendre de vrai contact pour CDM....
voilà vous savez tout de ma vie trépidante... je vous écris depuis la salle à manger et rassurez vous je ne me suis pas perdu depuis hier soir !!!!!! RYOGA KAAN...
Euh non Jess Kaan.
(j'ai déjà expliqué pourquoi c'était un nouveau recueil...Et je ne recommencerai pas !)
vendredi DEPART DU PAS DE CALAIS SOUS LE SOLEIL;
YOupie, ça faisait une semaine qu'il drachait comme pas possible, la terre gorgée de flotte ressemblait à un lac.
Bref good bye family (la boule au ventre) et go to Bruxelles...
On respecte les limitations de vitesse, on fait gaffe au feu rouge d'Annequin (celui avec un radar dessus) qui passe au rouge en un éclair... Puis on arrive à la frontière au milieu des innombrables camions immatriculés en Pologne, dans les pays de l'est... CONSTAT de l'école qui sommeille en moi, des tas de bennes à déchets et pourtant, on a l'impression de se trouver au milieu d'une décharge...
La route se passe jusqu'à l'arrivée en Belgique, là horreur : des travaux pour réparer les autoroutes (bombardées ?), c'est une calamité. En 8 km je perds 45 Mn...
plus loin encore des travaux, plus loin devinez... des travaux !!!!
Arrivé à BRUXELLES, je passe devant la cathédrale, j'emprunte les tunnels et... la malédiction s'abat sur moi.
Je loupe la sortie.
Faut que je vous explique mon gps est hs..
Horreur, je dois réemprunter les tunnels dans le sens inverse.
Je me fais corner de partout par des frustrés du klaxon. il y a quelques années, amis Bruxellois, vous étiez moins agités du klaxon. Là j'ai eu l'impression d'être à Paris (c'est pour vous dire).
Galère, erreur de trajet...
j'arrive enfin à TOURS ET TAXIS vers... 12h15 !!! 4 h de route.
Heureusement Vanessa m'attend avec les tickets de parking.
Rencontre avec Diana sur le stand, salut à Mathieu Guibé, notre voisin du chat noir...La journée du vendredi est très calme...
Mais la carbonnade est excellente !
Le soir retour tortueux à l'hôtel... Puisqu'il me faut 2h au lieu de 15 mn pour revenir.
Serai-je devenu RYOGA ???? Ce fameux personnage de Ranma 1/2 qui se perd tout le temps ??????????????????
ARGHHHHHHHH
Je crise, l'autoradio diffuse le cd de LinkIN pARK pour la sicième fois !!!! ARGHHHHHHHH
Enfin, j'arrive à l'hôtel... où je m'effondre dans ma chambre.
J'écris un peu (le policier régional)... puis dodo
samedi ; j'ai bien dormi. l'hôtel est calme... un bon bain et en route.
Je suis à l'heure, je me paume presque pas !!! enfin si un peu...
PRISE DE CONTACT AVEC UN EDITEUR QUI REALISE DES OUVRAGES POUR LES DYSLEXIQUES !!!
Mais bon, c'est une riche journée. Avec Luc Van Lerberghe l'auteur d'Arthamios, Vanessa et Diana, nous passons une journée d'enfer.
Le filet américain est excellent.
Les visiteurs belges, je vous kiffe un max. Toujours sympathiques, attentifs...
SAMEDI SOIR : je rentre à l'hôtel rapidement ! 30 mn au lieu de 2 h !!! J'appelle cela un exploit.
DIMANCHE / DOUCHE puis paiement à la réception... la taxe de séjour, je trouve ça débile comme impôt.. pour toutes les villes... Retour au salon enfin... non pas vraiment. Je me paume.
A un moment, je vois la direction HAREN;;; ET là je soupire ::::!!!!
mais comment , pourquoi, qui, où , quoi ? faut tout le temps que je me perde....
J'arrive au salon vers 10H15, puis ce sera une journée de folie encore... Je vois les frères Bogdanov en conférence...
Ce sera encore une journée de folie...
Et le repas, vu l'affluence, se limitera à un sandwich (excellent)
ON MANGE BIEN EN BELGIQUE.
19 h départ, je me paume encore un peu, mais bon un boulevard parallèle au bon, ça compte à peine...
Je fais le plein car l'essence en Belgique est moins chère qu'en France - 5 centimes au litre, Mr President !!!!
et retour, un arrêt sur l'autoroute histoire de me prendre une boisson et de la bouffe.
Je découvre les gateaux AZTEK !! et c'est excellent :!!:!::::!!!!!!!
ENFIN RETOUR CHEZ MOI. Les petits dorment, un petit bisou... des souvenirs pleins la tête...
Il est temps de ranger la cape de super auteur (celle avec laquelle je ne me casserai pas la figure comme Madonna sur scène) et de reprendre le cours normal de l'existence.
AU final, que retenir de ce séjour ????
1) ON MANGE BIEN EN BELGIQUE.
2) LA FOIRE ETAIT SYMPA
3) JE VEUX DES GATEAUX AZTEC !!!
4 ) je lance une souscription pour l'achat d'un gps...
5) un regret ne pas avoir réussi à prendre de vrai contact pour CDM....
voilà vous savez tout de ma vie trépidante... je vous écris depuis la salle à manger et rassurez vous je ne me suis pas perdu depuis hier soir !!!!!! RYOGA KAAN...
Euh non Jess Kaan.
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Thursday, February 19, 2015
PRECISIONS
Suite à une question sur le forum actusf,
je fais ces précisions :
FISSURES NOIRES n'est PAS FISSURES avec un nouveau titre.
C'est un recueil qui reprend des textes de fissures qui ont été corrigés, coupés, ont subi des ajouts.
C'est un recueil avec des textes nouveaux - certains publiés dans des anthos confidentielles.
D'autres sont des textes qui dormaient dans mes tiroirs mais qui ont été corrigés.
D'autres sont des textes écrits spécialement pour FISSURES NOIRES, je pense aux très grinçants PAUPERISATION (écrit avant les propos de Macron sur les salariées de GAD), MACHINE A BROYER LA JEUNESSE.
Vous trouverez dans FISSURES NOIRES des textes qui sont des textes noirs tout simplement...
Bonne lecture.
je fais ces précisions :
FISSURES NOIRES n'est PAS FISSURES avec un nouveau titre.
C'est un recueil qui reprend des textes de fissures qui ont été corrigés, coupés, ont subi des ajouts.
C'est un recueil avec des textes nouveaux - certains publiés dans des anthos confidentielles.
D'autres sont des textes qui dormaient dans mes tiroirs mais qui ont été corrigés.
D'autres sont des textes écrits spécialement pour FISSURES NOIRES, je pense aux très grinçants PAUPERISATION (écrit avant les propos de Macron sur les salariées de GAD), MACHINE A BROYER LA JEUNESSE.
Vous trouverez dans FISSURES NOIRES des textes qui sont des textes noirs tout simplement...
Bonne lecture.
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Thursday, February 12, 2015
LE SITE EST A JOUR : découvrez FISSURES NOIRES !
Bonjour à toutes et tous
J'ai le plaisir de vous annoncer que mon site www.petite-horreur.com est enfin à jour après du stand by depuis décembre 2013
Vous pourrez y découvrir en avant-première la présentation des nouvelles de mon nouveau recueil FISSURES NOIRES aux editions LE HERON D ARGENT.
21 TEXTES AU SOMMAIRES / BEAUCOUP D INEDITS / UN GLISSEMENT PROGRESSIF VERS LE GENRE NOIR.
N'hésitez pas à visiter et à partager !
J'ai le plaisir de vous annoncer que mon site www.petite-horreur.com est enfin à jour après du stand by depuis décembre 2013
Vous pourrez y découvrir en avant-première la présentation des nouvelles de mon nouveau recueil FISSURES NOIRES aux editions LE HERON D ARGENT.
21 TEXTES AU SOMMAIRES / BEAUCOUP D INEDITS / UN GLISSEMENT PROGRESSIF VERS LE GENRE NOIR.
N'hésitez pas à visiter et à partager !
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jeunesse
Thursday, February 05, 2015
SALON DE NOEUX LES MINES
CE DIMANCHE 8 FEVRIER, venez nous retrouver à la salle GEORGES BRASSENS DE NOEUX LES MINES POUR LE PREMIER SALON DU POLAR.... DE 10H A 18H30...
on y dedicacera l'antho silencieuse et perfide...
on y dedicacera l'antho silencieuse et perfide...
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Saturday, January 31, 2015
Silencieuse et Perfide -une antho contre la sclérose en plaques.
En France il existe beaucoup d'associations destinées à lutter contre les maux de notre société.
En ce qui me concerne, je trouve qu'il y en a parfois trop car en bossant ensemble elles feraient sans doute un meilleur travail et quand j'en vois certaines qui se livrent concurrence, ça me débecte !
C'est dit et tant pis pour les mauvais coucheurs.
Donc je préfère financer du microcrédit via babyloan, ou aider des assos locales...
C'est pourquoi lorsqu'on me propose de participer à une antho caritative, je suis assez récalcitrant d'ordinaire. L'auteur qui est le maillon le moins payé qui laisse ses droits toujours et encore... C'est lassant.
Silencieuse et Perfide est totalement différente, elle concerne une association l'AFSEP qui entend aider les malades atteints de sclérose en plaques. Elle veut former, représenter auprès des instances...
La santé, c'est ce devant quoi on est les moins égaux...
VOIR LE LIEN
Par ailleurs, l'anthologie est portée par des gens de mon coin, tout à fait respectables, c'est pourquoi j'ai décidé de rejoindre l'aventure avec un texte de fantastique intitulé LA TIQUE. Je ne connaissais pas vraiment la sclérose en plaques avant, excepté le fait que quelqu'un de ma famille en est atteint... Donc il m'a fallu chercher, m'impliquer et comprendre...
Donc voilà je vous invite à acheter SILENCIEUSE ET PERFIDE, ouvrage comptant 14 auteurs.
David Lecomte l'éditeur a promis de nous dire combien serait versé à l'assos, on compte sur lui.
Silencieuse et perfide coûtera 15,6 euros.
Les auteurs ayant signé l'ouvrage: Bertrand B.., Bénédicte Boullet-Bocquet, Gilles Caillot, Frédéric Coudron, Pierre Gaulon, Jess Kaan, Gaylord Kemp, David Lecomte, Stéphane Marchand, Fabio M Mitchelli, Michaël Moslonka, Christian Rauth, Samuel Sutra, Patrick S. Vast.
Pour info, le recueil sera disponible en avant-première le 8 février, au Salon du polar de Noeux les mines "Les Mines Noires", auquel participeront 8 des auteurs sus-nommés.
POUR CEUSSES QUI VEULENT LE COMMANDER AUPRES DE LEUR LIBRAIRE
ISBN-10: 2954271094
ISBN-13: 978-2954271095
POUR LES AUTRES
POUR TOUTES ET TOUS sortie OFFICIELLE le 10 FEVRIER 2015....
PARTAGEZ SVP !!!!
En ce qui me concerne, je trouve qu'il y en a parfois trop car en bossant ensemble elles feraient sans doute un meilleur travail et quand j'en vois certaines qui se livrent concurrence, ça me débecte !
C'est dit et tant pis pour les mauvais coucheurs.
Donc je préfère financer du microcrédit via babyloan, ou aider des assos locales...
C'est pourquoi lorsqu'on me propose de participer à une antho caritative, je suis assez récalcitrant d'ordinaire. L'auteur qui est le maillon le moins payé qui laisse ses droits toujours et encore... C'est lassant.
Silencieuse et Perfide est totalement différente, elle concerne une association l'AFSEP qui entend aider les malades atteints de sclérose en plaques. Elle veut former, représenter auprès des instances...
La santé, c'est ce devant quoi on est les moins égaux...
VOIR LE LIEN
Par ailleurs, l'anthologie est portée par des gens de mon coin, tout à fait respectables, c'est pourquoi j'ai décidé de rejoindre l'aventure avec un texte de fantastique intitulé LA TIQUE. Je ne connaissais pas vraiment la sclérose en plaques avant, excepté le fait que quelqu'un de ma famille en est atteint... Donc il m'a fallu chercher, m'impliquer et comprendre...
Donc voilà je vous invite à acheter SILENCIEUSE ET PERFIDE, ouvrage comptant 14 auteurs.
David Lecomte l'éditeur a promis de nous dire combien serait versé à l'assos, on compte sur lui.
Silencieuse et perfide coûtera 15,6 euros.
Les auteurs ayant signé l'ouvrage: Bertrand B.., Bénédicte Boullet-Bocquet, Gilles Caillot, Frédéric Coudron, Pierre Gaulon, Jess Kaan, Gaylord Kemp, David Lecomte, Stéphane Marchand, Fabio M Mitchelli, Michaël Moslonka, Christian Rauth, Samuel Sutra, Patrick S. Vast.
Pour info, le recueil sera disponible en avant-première le 8 février, au Salon du polar de Noeux les mines "Les Mines Noires", auquel participeront 8 des auteurs sus-nommés.
POUR CEUSSES QUI VEULENT LE COMMANDER AUPRES DE LEUR LIBRAIRE
ISBN-10: 2954271094
ISBN-13: 978-2954271095
POUR LES AUTRES
POUR TOUTES ET TOUS sortie OFFICIELLE le 10 FEVRIER 2015....
PARTAGEZ SVP !!!!
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Wednesday, January 28, 2015
Karine Giebel / CHIENS DE SANG
J'ai déjà eu l'occasion de vous dire que j'avais découvert en Karine Giebel une reine du genre thriller, vous savez ce genre qui vous procure d'agréables frissons.
Enthousiasmé par mes précédentes lectures, je me suis laissé tenter par CHIENS DE SANG.
Le pitch est assez simple.
D'un côté, il y a Diane, une jeune femme qui assiste à un meurtre commis par des chasseurs.
De l'autre, un sdf et ses amis de galère, recrutés par un aristocrate... Ce qu'ils ignorent c'est qu'ils seront les gibiers de millionnaires adeptes des chasses du comte Zarov.
Les histoires démarrent très fort, comme toujours chez Karine Giebel. Mais peu à peu, l'intrigue patine. On espère que les chassés vont finir par se rencontrer, qu'il y aura une alliance, un carnage, que sais-je... On assiste à la cruauté gratuite de ces méchants riches dévoyés en quête de distraction face à de pauvres malheureux (le Russe ignoble contre les Tchétchènes, le blanc contre le noir)... On se trouve confronté à des notables remplis de vilénie. Bref, c'est manichéen et l'intrigue stagne à mon sens.
Non ce n'est pas inintéressant, mais le sujet était très difficile à exploiter et l'idée de mettre en scène deux chasses m'a surtout fait l'effet de vouloir étoffer un livre déjà court.
Comme vous l'aurez compris, Chiens de sang n'est pas le meilleur roman de Karine Giébel. En tout cas, ce n'est pas par lui que vous devez commencer si vous voulez découvrir cette auteure qui a montré depuis un talent certain.
Donc mauvaise pioche pour cette fois, mais j'en ai d'autres dans la pile à lire.
Enthousiasmé par mes précédentes lectures, je me suis laissé tenter par CHIENS DE SANG.
Le pitch est assez simple.
D'un côté, il y a Diane, une jeune femme qui assiste à un meurtre commis par des chasseurs.
De l'autre, un sdf et ses amis de galère, recrutés par un aristocrate... Ce qu'ils ignorent c'est qu'ils seront les gibiers de millionnaires adeptes des chasses du comte Zarov.
Les histoires démarrent très fort, comme toujours chez Karine Giebel. Mais peu à peu, l'intrigue patine. On espère que les chassés vont finir par se rencontrer, qu'il y aura une alliance, un carnage, que sais-je... On assiste à la cruauté gratuite de ces méchants riches dévoyés en quête de distraction face à de pauvres malheureux (le Russe ignoble contre les Tchétchènes, le blanc contre le noir)... On se trouve confronté à des notables remplis de vilénie. Bref, c'est manichéen et l'intrigue stagne à mon sens.
Non ce n'est pas inintéressant, mais le sujet était très difficile à exploiter et l'idée de mettre en scène deux chasses m'a surtout fait l'effet de vouloir étoffer un livre déjà court.
Comme vous l'aurez compris, Chiens de sang n'est pas le meilleur roman de Karine Giébel. En tout cas, ce n'est pas par lui que vous devez commencer si vous voulez découvrir cette auteure qui a montré depuis un talent certain.
Donc mauvaise pioche pour cette fois, mais j'en ai d'autres dans la pile à lire.
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Saturday, January 17, 2015
INFO / CREATURE DU MIROIR / FISSURES / EBOOKS
Bonjour,
Je vous informe que Créature du Miroir et Fissures ne sont plus disponibles au format numérique légal.
J'ai en effet, demandé à Numilog de bien vouloir les retirer de la vente car les éditions Lokomodo et les Lucioles ne devaient plus exploiter les droits sur ces ouvrages suite à un protocole d'accord signé en... JUIN !!!
En cherchant vous trouverez certainement des Créature vérolés sur des sites peu recommandables... A vos risques et périls et entubez moi bien...
Sinon j'en vendrai des version papier en salons...
Je ne peux pas garantir que Créature reverra le jour sous un format numérique quelconque, car pour l'heure il n'a pas été replacé.
En revanche, je vous invite à découvrir Fissures Noires, nouvelle mouture de Fissures largement améliorée.
VOUS Y TROUVEREZ vingt textes qui annonce mon évolution dans l'écriture, vers le genre noir... Vous aimez les esprits tutélaires ? Foncez. Vous aimez les nouvelles sombres ? Foncez ! Vous voulez découvrir mes écrits : foncer.
Il est encore, pour l'heure, à 2, 99 E
Merci à vous.
Jess
Je vous informe que Créature du Miroir et Fissures ne sont plus disponibles au format numérique légal.
J'ai en effet, demandé à Numilog de bien vouloir les retirer de la vente car les éditions Lokomodo et les Lucioles ne devaient plus exploiter les droits sur ces ouvrages suite à un protocole d'accord signé en... JUIN !!!
En cherchant vous trouverez certainement des Créature vérolés sur des sites peu recommandables... A vos risques et périls et entubez moi bien...
Sinon j'en vendrai des version papier en salons...
Je ne peux pas garantir que Créature reverra le jour sous un format numérique quelconque, car pour l'heure il n'a pas été replacé.
En revanche, je vous invite à découvrir Fissures Noires, nouvelle mouture de Fissures largement améliorée.
VOUS Y TROUVEREZ vingt textes qui annonce mon évolution dans l'écriture, vers le genre noir... Vous aimez les esprits tutélaires ? Foncez. Vous aimez les nouvelles sombres ? Foncez ! Vous voulez découvrir mes écrits : foncer.
Il est encore, pour l'heure, à 2, 99 E
Merci à vous.
Jess
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