Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Saturday, June 26, 2010
Des bons petits films avec un argument fantastique ou sf
Petit film sympa de fantastique qui revisite le mythe du vampire.
Sans scène gore, en usant de l'empathie pour les personnages uniquement et par son dépaysement (le film se passe au Mexique), Cronos offre au spectateur un agréable moment.
Un antiquaire découvre l'oeuvre d'un alchimiste laquelle a pour particularité d'offrir la vie éternelle.
Contaminé par cette horloge merveilleuse, il va devenir un vampire à son corps défendant.
A voir.
Youpie, c'est Noel en famille, mais pourquoi la route est-elle si longue cette nuit ? Et qui est cette femme avec son landau que l'on voit pérdiodiquement.
Climat d'effroi porté à son paroxysme, suggestion morbide, horreur psychologique, un très bon film à ne pas regarder avant de prendre la route...
Une épidémie de cécité frappe le monde et n'épargne personne.
D'abord parqués dans des camps pour juguler ce fléau, les contaminés subissent la loi des plus forts jusqu'à ce qu'ils réalisent l'importance de s'unir.
Quotidien glauque, scènes choquantes d'un point de vue psychologique, Blindness est une très agréable surprise.
Bon voilà, 3 petits films sympas à petit budget. J'espère qu'ils vous interpelleront !
A +
Jess
Sunday, June 20, 2010
VEGAS MYTHO
Christophe Lambert (homonyme de l'acteur) est un romancier prolifique qui a débuté en jeunesse chez Mango avec Denis Guiot. Cet auteur est passé au roman adulte avec la Brèche. Il nous offre depuis, chez Fleuve Noir le plus souvent, de bons romans teintés d'action.
Le dernier s'intitule Vegas Mytho et il m'a vraiment enthousiasmé.
Pourquoi ?
Le dernier s'intitule Vegas Mytho et il m'a vraiment enthousiasmé.
Pourquoi ?
Pour vous situer l'action, si vous n'avez pas lu les autres critiques parues sur Internet, les dieux grecs ont fui Rome lors de sa chute et ils vont d'une ville à l'autre. Dernièrement, ils se sont installés à Las Vegas où ils dirigent un casino. Le seul hic, c'est qu'en face se trouve le casino tenu par les dieux egyptiens (Anubis, Horus and so on).. Le second hic, c'est qu'entre dieux on ne s'encadre pas forcément ! D'ailleurs on a même tendance à se dézinguer...
L'histoire est racontée à travers les yeux d'un romancier humain, amoureux d'Athéna.
Limite épave, en quête d'inspiration, mort en sursis potentiel, il assiste à ces luttes d'influence entre dieux has been... Lambert nous tient en haleine avec des chapitres courts, une intrigue sympathique. Ou plutôt des intrigues qui se croisent,
On apprécie de retrouver Zeus le queutard, Aphrodite en dealeuse... Bref les souvenirs de notre enfance et de la mythologie.
On apprécie également les flash backs judicieusement placés dans l'histoire (Lépante, l'Egypte et Napoléon). C'est un page turner que Lambert nous offre. On a envie de connaître la suite, on dévore le roman avec plaisir, délectation, on se prend d'empathie pour ces dieux hauts en couleur. Quelquefois l'humour se fait jour dans les dialogues (ah Zeus et ses divines couilles qu'il ne faut pas briser !)
Pas de temps mort, on a l'impression de voir un film fantastique mais vraiment dans le bon sens du terme et on se régale ! On visualise les scènes....
Jusqu'au dénouement digne du Parrain ! Une sorte d'opéra tragique...
La toute fin, elle, me semble assez française dans l'approche, je n'en dirai pas plus.
Lambert nous avait offert la Brèche qui tenait du soldat ryan (efficace, éprouvant) et aurait mérité à mon sens d'être développé pour que l'on apprécie davantage le background, il nous avait régalé du Zoulou Kingdom sur un sujet pas facile...
Avec Vegas Mytho, il montre qu'il est un auteur sur qui les amateurs de fantastique et d'action peuvent compter.
La couverture magnifique de Jean Sébastien Rossbach sert l'ouvrage.
Par contre, je ne puis m'empêcher de signaler au Fleuve noir qu'il aurait fallu relire le livre davantage car il subsiste des phrases tronquées... Et pas qu'une fois ! Faudra penser à relire pour la version poche !
Bref, lecture hautement recommandée !!!!
JK.
Sunday, June 06, 2010
LES MEDIOCRES par Valéry Coquant
Aujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler d'un livre coup de poing dans la G...
Vous le savez, c'est ce qui me plaît en littérature, l'histoire qui reste, les sentiments justes, l'histoire qui me touche et basta. Si j'oublie le livre, c'est que l'auteur n'a pas su faire son "boulot".
Le style grandiloquent qui cache souvent le vide de l'intrigue (exemple les descriptions des machines chez Zola dans la Bête Humaine), l'intrigue destinée à un public restreint ayant les mêmes références me rebutent.
Quelque part, j'ai conservé mon côté gamin en quête de belles histoires.
Faisons simple :
Le livre qui a retenu mon attention s'intitule les MEDIOCRES, il est de VALERY COQUANT, a été publié aux EDITIONS SAINT MARTIN, un petit éditeur du Nord.
Les médiocres, c'est l'histoire de Jean Valère, un humble. Un gars du Nord. Vous savez le département dont on se fout souvent parce qu'il a hérité d'un lourd passif ?
Fils d'un salarié qui avait su s'élever dans la hiérarchie sociale en montant son commerce, Valère a assisté au naufrage de son père (faillite/ alcoolisme / mort brutale) et à son tour, il connaît la galère lorsque ses agences immobilières doivent déposer le bilan. Pourtant sa mère aurait voulu qu'il se fonde dans le moule de l'emploi assuré, elle l'avait prévenu. Elle ne comprend pas son entêtement...
Bien vite, Valère se rend compte que les juges du tribunal de commerce ne sont pas très cleans, que ce sont en fait des charognards décidés à préserver leurs intérêts, qu'ils sont des médiocres et Valère va péter les plombs. Il va partir en lutte contre le système. Meurtres, séquestration, il va passer de l'autre côté de la barrière, de la frontière. Pourra-t-il survivre à la traque impitoyable qui s'organise pour préserver l'ordre établi ?
Efficace, direct à l'âme, les Médiocres c'est tout cela à la fois. Valère suscite l'empathie car c'est n'importe qui, le quidam qui a envie d'y arriver et pourtant les freins sont nombreux dans ce pays. Les remarques de la mère trahissent un état d'esprit, celui d'une société sclérosée. En train de crever ? Un pays sur le déclin ? Les juges du tribunal sont des petits notables installés, vivant dans la cooptation, les petites magouilles entre gens bien...
Et pourtant tandis que l'intrigue se déroule, tandis que Valère s'aperçoit d'une certaine vacuité de son combat, on ne peut s'empêcher de se demander si le moule n'a pas déjà contaminé ce personnage. Le besoin de fric n'est-il pas la seule chose qui l'obsède ?
Un très bon petit polar, le reflet de notre société, l'occasion de se poser un paquet de questions.
AUX EDITIONS SAINT MARTIN
Vous le savez, c'est ce qui me plaît en littérature, l'histoire qui reste, les sentiments justes, l'histoire qui me touche et basta. Si j'oublie le livre, c'est que l'auteur n'a pas su faire son "boulot".
Le style grandiloquent qui cache souvent le vide de l'intrigue (exemple les descriptions des machines chez Zola dans la Bête Humaine), l'intrigue destinée à un public restreint ayant les mêmes références me rebutent.
Quelque part, j'ai conservé mon côté gamin en quête de belles histoires.
Faisons simple :
Le livre qui a retenu mon attention s'intitule les MEDIOCRES, il est de VALERY COQUANT, a été publié aux EDITIONS SAINT MARTIN, un petit éditeur du Nord.
Les médiocres, c'est l'histoire de Jean Valère, un humble. Un gars du Nord. Vous savez le département dont on se fout souvent parce qu'il a hérité d'un lourd passif ?
Fils d'un salarié qui avait su s'élever dans la hiérarchie sociale en montant son commerce, Valère a assisté au naufrage de son père (faillite/ alcoolisme / mort brutale) et à son tour, il connaît la galère lorsque ses agences immobilières doivent déposer le bilan. Pourtant sa mère aurait voulu qu'il se fonde dans le moule de l'emploi assuré, elle l'avait prévenu. Elle ne comprend pas son entêtement...
Bien vite, Valère se rend compte que les juges du tribunal de commerce ne sont pas très cleans, que ce sont en fait des charognards décidés à préserver leurs intérêts, qu'ils sont des médiocres et Valère va péter les plombs. Il va partir en lutte contre le système. Meurtres, séquestration, il va passer de l'autre côté de la barrière, de la frontière. Pourra-t-il survivre à la traque impitoyable qui s'organise pour préserver l'ordre établi ?
Efficace, direct à l'âme, les Médiocres c'est tout cela à la fois. Valère suscite l'empathie car c'est n'importe qui, le quidam qui a envie d'y arriver et pourtant les freins sont nombreux dans ce pays. Les remarques de la mère trahissent un état d'esprit, celui d'une société sclérosée. En train de crever ? Un pays sur le déclin ? Les juges du tribunal sont des petits notables installés, vivant dans la cooptation, les petites magouilles entre gens bien...
Et pourtant tandis que l'intrigue se déroule, tandis que Valère s'aperçoit d'une certaine vacuité de son combat, on ne peut s'empêcher de se demander si le moule n'a pas déjà contaminé ce personnage. Le besoin de fric n'est-il pas la seule chose qui l'obsède ?
Un très bon petit polar, le reflet de notre société, l'occasion de se poser un paquet de questions.
AUX EDITIONS SAINT MARTIN
Wednesday, June 02, 2010
EPINAL : l'affaire des poissons cannibales, des auteurs au labeur... et pleins d'autres scoops encore !!!
Oui, j'étais à Epinal ce week-end !
M Thomas Bauduret ou Patrick Eris ?
Dame Charlotte Bousquet, son imposante bibliographie et Fabien !
pUNAISE c quand que je bois moi ! dit-il en son for intérieur...
Pierre Bordage
Et j'en ai des choses à raconter, préparez-vous, les photos compromettantes arrivent !!!
VENDREDI : décollage.
4h 30 de route plus tard, après avoir traversé des localités au nom bucolique comme LA BOBOTTE / SAINT AMAND SUR FION, après avoir échappé aux radars automatiques qui poussent généralement sur les portions de route de 200 m de long limitées à 70 KM/H, dans les descentes à + de 5 %, nous arrivons à l'hôtel. Nous avons survécu à la poésie de Vanessa Paradis "elle appelle John...
John"
bEN VOUAIS PAS MAURICE;
nous avons échappé aux crêpes aux champignons d'Olivia Ruiz... A ses genoux écorchés, pov nenette, t'as des problemes...
On se croit tiré d'affaire et non. !!!!
L'hesbergiste se sent obligé de prendre un accent chti (le con) pour nous accueillir.
Note géographique : dunkerquois d'origine, je ne suis pas chti. Punaise Dany Boon, t'aurais mieux fait de t'exiler avant de faire ce film ! Maintenant où qu'on aille, on passe pour tes ouailles débiles.
Nous prenons possession de la chambre et on se dit qu'au lieu de faire son accent, le monsieur aurait bien fait de nettoyer les filtres d'évacuation de l'air qui sont assez... moisis...
dodo;
SAMEDI : arrivée à Epinal, première impression très positive, c'est une belle ville.
Le parcours est plutôt bien fléché sauf les derniers deux cent mètres ( travaux) ce qui nous permet de nouer le contact avec des policiers municipaux sympas qui nous guident avec efficacité.
Nous sommes sur les bords de la Moselle, le décor est agréable
voici d'ailleurs les photos.
Il fait beau ! (alors qu'on m'avait dit qu'il faisait un temps pourri dans les Vosges ! Ce doit être un coup des Normands... ou des Sudistes !)
Il n'y a pas encore foule et je découvre les lieux où je sévirai avec Investigations avec un Triton
Bon, j'avoue je n'ai pas pris en photo les lieux vides, mea culpa !
Je retrouve Aurélia des Editions Mille Saisons, je découvre mon bébé sorti des presses... Bref un grand moment et Aurélia s'empresse de me mettre au boulot pour dédicacer les premières commandes...
Je retrouve aussi ALAIN LE BUSSY qui vient de sortir son dernier roman de fantastique LA MARQUE chez Mille Saisons. Le bougre de lutin a ramené dans ses bagages, un nectar tirant à 80 % et il assomme ainsi Romain de Mille Saisons, valeureux combattant de la boisson enivrante.
Dès le matin, la foule est au rendez vous...
On se presse devant les Dieux ours comme Philippe Ward. Au péril de ma vie, j'ai réalisé ce cliché alors que l'ours lisait...
Puis le midi, nous nous mêlons au pique-nique cocyclics où Jean-Claude Dunyach nous fait découvrir ses absolus magrets sous le patronage de la fée Dau.
Jean Claude est partout, sur tous les fronts, on l'entendra même protester, "eh , je m'appelle pas conchitasse ! faudrait penser à m'aider ". JC Dunyach a-t-il lu mon roman ?
Il fait beau, il fait chaud... On mange partout, des auteurs affluent de partout...
Jugez en par vous-mêmes O vous les 5 visiteurs de ce site...
On voit Jean Claude partout!
là, c'est Catsacha, l'auteure de Grisemine le Petit chat, album pour les enfants de 3 / 7 ans qui voulait voler aux Editions Argemmios
eT ce qu'il devait arriver arriva, que faire des couennes du magret ???
Eh ben, on nourrit les poissons vosgiens...
CES INDIVIDUS SONT ACTIVEMENT RECHERCHES !! CAR LES POISSONS CANNIBALES SE SONT MULTIPLIES.
Le pique-nique nous rapproche de Rabelais Baudelaire, de Funès dans l'aile ou la cuisse tant les magrets, le filet mignon, le foie gras, le pain sont bons, mais on n'oubliera pas la poésie fraîche de Ketty S de l'équipe actuSXXX (elle m'a demandé de cacher son identité)
. Tes cheveux on dirait qu'ils ont été photoshoppés (copyright si si)
On voit les gens qui s'entraînent pour le versins de la convention de sf.
Il fait si chaud que je renfile mon pull over afin d'éviter les coups de soleil. Non je n'avais pas de crème, ducon !
Le repas ingéré, retour aux stands.
la foule se presse pour voir ses stars.
Sire Cédric à qui j'ai enfin fait dédicacer mon exemplaire de ANGEMORT sans qu'il ne parvienne à répondre à la question essentielle qui sous-tend le livre !!! Merci vieux démon ehe ! T'as pas changé, ca fait plaisir !
Bernard Werber entouré d'une cohorte de fans... Ben oui il vend des dizaines de milliers d'exemplaires... et il signe vite...
le chien PAF
Sans oublier John Lang de Naheulbeuck, juste en face du stand mille saisons.
Bon, on a fait une liste et maintenant, si on révélait des scoops ?
en voici quelques-uns.
PIERRE GEVART MANGE DE LA SALADE !
JEROME L. SE LIVRE A DE DROLES D'ACTIVITES DANS LES TOILETTES... IL PRETEND QU'UNE DAME L A INCITE A REPARER LE DEROULOIR MAIS LA PHOTO MONTRE QU IL ETAIT SEUL !!!
PIERRE GEVART DE GALAXIES SE FAIT DEDICACER DES LIVRES PAR THOMAS DAY...
Bon je n'ai qu'une preuve indirecte, mais je la montre.
Chthulu et Edgar Poe surveillaient la manif via des avatars format reduit !
Désireux de dédicacer les Investigations, je n'ai hélas pas pu assister aux conférences... Dommage,certaines
me donnaient envie...
Le soir, vers 20h, fin de la journée.
Un petit restau tunisien où je me fais un super couscous, et dodo. le nom chez Sheherazade !
DIMANCHE.
Il pleut.
Politique de la chaise vide ?
Non pas question...
Je me fais dédicacer le VEGAS MYTHO de C Lambert, un auteur que j'apprécie... Petit Frère du même auteur. Manque de bol Sire Cédric n'est pas là et ce sera raté pour l'enfant des cimetières...
Je blablate ici et là, lis avec plaisir la bd les ZOZIOS et Sticker la Mouche de MATHIEU cOUDRAY CHEZ ARGEMMIOS (allez y c'est du marrant )
puis je prends quelques photos.
Et comme je suis un gros fainéant, je vous prive de légendes.
12H30 : il est temps de partir, de retrouver les petits...
Premières Imaginales, on verra l'an prochain si on y retourne... En tout cas, l'ambiance m'a beaucoup plu.
Merci à tous les modèles, à tous ces bons moments, aux Editions Mille Saisons, aux lecteurs ou non qui se sont arrêtés pour discuter...
MERCI A TOI LECTEUR DU BLOG.
Evidemment, vous pouvez repomper les photos, c'est mis en ligne pour.
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