31 DECEMBRE 2014 : le temps de revenir sur cette année littéraire...
Disons le d'emblée, 2014 a été une mauvaise année dans l'ensemble (ouah l'euphémisme)
Bien sûr, il y a eu des joies :
* Le Masterton tant convoité et gagné pour Créature du Miroir, éditions Les Lucioles.
* Un texte inédit placé aux States si tout va bien.
* Le financement participatif qui va permettre à Mythologica 4 de paraître avec ma nouvelle à bord. Merci aux contributeurs qui démontrent que c'est le public qui fait un livre avant tout.
Mais il y a le reste.
Après avoir donné beaucoup de temps en salon, en énergie, en prises de contact pour des dédicaces etc je me suis retrouvé - comme les autres de l'écurie - abandonné par mon éditeur LOKOMODO et j'ai repris mes droits sur les livres (droits d'en disposer je précise. Donc normalement les livres ne sont plus dispos en numérique, n'est-ce pas ???). Ceci concerne FISSURES ET CREATURE DU MIROIR.
Comme je m'y attendais, c'est difficile de se recaser en ces temps de surproduction littéraire et de crise de ce loisir, surtout quand vous n'êtes pas localisé en région parisienne. Et Internet ne résout pas tout.
Fissures va devenir Fissures Noires aux Editions le Héron d'argent, un recueil retravaillé avec des textes nouveaux, d'autres en moins, notamment Kenshiros Way.
Fissures Noires annonce une évolution.
Quant à Créature du Miroir, mon bébé, ma fierté, un jeunesse qui ne voulait pas lorgner sur la production actuelle en se basant dans une ville du Nord avec des enfants issus d'une famille brisée par les épreuves, il cherche toujours un éditeur avec les reins solides. Ach si Monsieur avait son réseau... Ce n'est pas fini : il est encore en soumission chez plusieurs d'entre eux, mais franchement si ça ne se fait pas, je cesserai de m'épuiser pour rien et on zappera la suite. Oui, l'idée d'une suite s'impose, sauf que sans horizon, je ne l'écrirai pas...
Cela m'amène à évoquer la suite, la mienne...
Depuis 1999, je sévis dans les genres de l'imaginaire (fantastique surtout, un peu de fantasy humoristique avec Eidonius, très peu de sf) et au fil du temps s'est installée une forme de lassitude. Des nouvelles en pagaille chez différents petits éditeurs, certaines reprises à l'étranger, trois romans, deux recueils de nouvelles. J'ai envie de passer à autre chose parce que la vie c'est aussi évoluer... Parce qu'en ce moment, je ne me sens pas en phase avec ce genre.
Et puis je pense que j'ai donné en dédicace, à aller au devant des lecteurs, à me prendre des râteaux, à gagner quelques lecteurs sympas qui me suivent depuis. Oui, j'ai fait ces petits salons de province généralistes que certains de mes collègues méprisent, oui j'ai ramené des bouquins dans des librairies quand elles me le demandaient pour s'épargner du boulot, oui je suis arrivé à une dédicace où le libraire n'avait pas commandé les livres et m'a engueulé comme du poisson pourri, parce que forcément je devais savoir qu'il ne travaillerait pas le livre par la suite. Oui, j'ai fait l'argument pour que les lecteurs potentiels essaient mes livres et franchement je ne regrette pas la plupart de ces moments, même s'ils ont été chronophages.
Et puis il y a le reste ce que vous pouvez deviner. S'en prendre dans la tronche par certains chroniqueurs, parfois de façon injustifiée. Bon c'est le jeu ma Pov Lucette... Tu mets tes écrits devant le public, faut accepter la critique, faut accepter aussi les querelles de clan dont tu deviens une victime collatérale...
Je n'ai peut-être pas fait de bons choix parfois en restant avec telle ou telle personne / éditeur, mais j'ai essayé autant que possible d'être juste avec ceux qui me donnaient ma chance et le clash est intervenu quand il le fallait. Salvateur.
Pourquoi cette envie d'évolution ?
Il y a eu le refus de mon techno-thriller cette année qui m'a miné davantage (je me voyais poursuivant en jeunesse), mais d'un autre côté, si certains se sont comportés comme de vrais mufles, il y a aussi du professionnalisme à saluer. Je remercie les Editions Bragelonne qui, si elles m'ont refusé ce techno-thriller, l'ont fait avec un très grand professionnalisme, des explications détaillées sur plusieurs pages, une cordialité enviable. Sincèrement, je ne regrette pas d'avoir attendu, même si le délai fut ce qu'il fut : plus d'un an et demi (je le précise pour les padawans wannabe). Mais au moins, j'ai été fixé.
Fissures Noires est une évolution, disais-je. En effet, on y trouve des textes 100 % fantastique, mais aussi des textes noirs, et c'est vers le policier que je bascule peu à peu... y COMPRIS EN LECTURE...
De quoi sera faite 2015 ?
Aucune idée.
2013 a vu trois bouquins dont le LABEL N, ma fierté, un roman dans la collection L'Embaumeur à l'atelier mosesu (allez le commander !!!), en 2014, je n'ai même pas mis mon site à jour.
On m'a commandé une nouvelle, je suis en train de la terminer.
Parce que si on m'invite sur des projets intéressants, je réponds.
Et il y a le reste, mais au vu de ce qui précède vous comprendrez que je ne préfère plus m'avancer...
Ah si, on va juste dire qu'il y aura un ebook l'an prochain, là où l'on ne m'attend pas. Mais ce sera un ebook.
Voilà, je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire, il fallait faire certaines précisions, vous expliquer certaines moeurs.
A présent, il est temps pour vous d'aller faire la fête, d'honorer vos proches, vos amis, peut-être de faire votre bonne action, de prendre vos bonnes résolutions.
A demain, l'année prochaine.
Jess
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Tuesday, December 30, 2014
Je bilanise
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Wednesday, December 24, 2014
Joyeux Noël
C'est Noël, c'est ainsi depuis des années et l'on vit très bien avec.
Un sapin, un bonhomme en rouge qui donne des cadeaux aux gosses et aux grands, une bûche, une crèche pour la décoration, ce qui compte c'est le sens de cette fête, nos symboles, nos racines, nos valeurs.
Le partage avec nos proches, nos amis, parfois des inconnus.
Noël c'est l'espoir...
L'envie de se réconcilier aussi, même si se réconcilier avec certaines personnes tient de la gageure.
Alors envoyez bouler ceux qui prétendent que Noël devrait s'appeler fêtes de fin d'année.
Noël les a précédés et espérons qu'il leur survivra.
Vivez Noël, vivez avec les proches, contactez vos amis oubliés, souriez à ces inconnus, pensez à ce tonitruant bonjour dans les boutiques où s'affichent les têtes d'enterrement et malgré la sinistrose ambiante, le mercantilisme, pensez à cet esprit qui fait suer les casse-bonbons de tous poils.
Noël, c'est ce que vous en ferez, c'est vous, c'est NOUS.
Et l'éternel, parce que nos enfants en ont besoin !
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Saturday, December 20, 2014
Les Morsures de l'Ombre, Karine Giebel
Karine Giebel a publié son premier roman en 2005.
Elle en est depuis à son huitième.
Maître du thriller, j'avais eu le plaisir de la découvrir avec Purgatoire des Innocents que j'avais adoré. Ravi par cette expérience, je me suis donc plongé dans les Morsures de l'Ombre.
10 lignes, c'est le temps d'immersion dans ce livre.
Le Commandant Lorand se réveille dans une cave, dans une cage.
En face de lui, une belle jeune femme qui le définit comme coupable.
Coupable de quoi ? Il l'ignore.
Elle attend des aveux, elle fera tout pour les obtenir...
Et Lorand va bientôt basculer en enfer.
Intensité, nervosité, au bord du gouffre, malsain, psychologiquement perturbant : Les Morsures de l'Ombre c'est tout cela à la fois.
Karine Giebel brise l'homme phallique, dominateur, pour le renvoyer au rang de proie à la merci d'un prédateur sans limite. Lorand, séducteur invétéré, va peu à peu comprendre qu'il n'est plus rien entre les mains de Lydia, la belle jeune femme, brisée à l'intérieur. Dans cette cave, son pouvoir s'estompe pour confiner au néant.
Jour après jour, il va vivre le calvaire d'ordinaire réservé aux jeunes femmes dans nos sociétés emplies de misogynie. En effet, on a plus "l'habitude" (je déteste ce terme), de voir de pauvres belles être prises par un horrible psychopathe qu'un homme dans la force de l'âge. Et c'est justement par ce retournement des rôles, à mon sens, que Karine Giebel réussit une fois de plus un coup de maître.
Le roman est haletant. Les rebondissements se suivent, les révélations apparaissent au compte-gouttes. Et alors que l'on croyait le fond atteint, on découvre qu'un bourreau n'a pas de limite. On se met à trembler pour le flic, sans justifier ses errements pour autant. Car dans ce roman, aucun personnage n'est exempt de défaut, donc d'humanité, tous ont leurs secrets et l'on suit cette histoire avec une envie de savoir : pourquoi Lorand doit-il expier ?
Les fausses pistes, la plume de Karine Giebel nous happent, je l'ai déjà dit, très rapidement.
Les chapitres sont de parfaits mécanismes, rien de trop long, ni trop court, juste la capacité de faire mouche à chaque page. Et en cela, Giebel révèle son talent qui explose.
Si la thématique du huis clos se retrouvait déjà dans le précédent livre que j'avais lu de cette brillante auteure, il n'en demeure pas moins qu'elle sait la renouveler.
Les Morsures de l'Ombre est un roman puissant, mais il est réservé à des lecteurs avertis, voire très avertis.
Brillant.
Elle en est depuis à son huitième.
Maître du thriller, j'avais eu le plaisir de la découvrir avec Purgatoire des Innocents que j'avais adoré. Ravi par cette expérience, je me suis donc plongé dans les Morsures de l'Ombre.
10 lignes, c'est le temps d'immersion dans ce livre.
Le Commandant Lorand se réveille dans une cave, dans une cage.
En face de lui, une belle jeune femme qui le définit comme coupable.
Coupable de quoi ? Il l'ignore.
Elle attend des aveux, elle fera tout pour les obtenir...
Et Lorand va bientôt basculer en enfer.
Intensité, nervosité, au bord du gouffre, malsain, psychologiquement perturbant : Les Morsures de l'Ombre c'est tout cela à la fois.
Karine Giebel brise l'homme phallique, dominateur, pour le renvoyer au rang de proie à la merci d'un prédateur sans limite. Lorand, séducteur invétéré, va peu à peu comprendre qu'il n'est plus rien entre les mains de Lydia, la belle jeune femme, brisée à l'intérieur. Dans cette cave, son pouvoir s'estompe pour confiner au néant.
Jour après jour, il va vivre le calvaire d'ordinaire réservé aux jeunes femmes dans nos sociétés emplies de misogynie. En effet, on a plus "l'habitude" (je déteste ce terme), de voir de pauvres belles être prises par un horrible psychopathe qu'un homme dans la force de l'âge. Et c'est justement par ce retournement des rôles, à mon sens, que Karine Giebel réussit une fois de plus un coup de maître.
Le roman est haletant. Les rebondissements se suivent, les révélations apparaissent au compte-gouttes. Et alors que l'on croyait le fond atteint, on découvre qu'un bourreau n'a pas de limite. On se met à trembler pour le flic, sans justifier ses errements pour autant. Car dans ce roman, aucun personnage n'est exempt de défaut, donc d'humanité, tous ont leurs secrets et l'on suit cette histoire avec une envie de savoir : pourquoi Lorand doit-il expier ?
Les fausses pistes, la plume de Karine Giebel nous happent, je l'ai déjà dit, très rapidement.
Les chapitres sont de parfaits mécanismes, rien de trop long, ni trop court, juste la capacité de faire mouche à chaque page. Et en cela, Giebel révèle son talent qui explose.
Si la thématique du huis clos se retrouvait déjà dans le précédent livre que j'avais lu de cette brillante auteure, il n'en demeure pas moins qu'elle sait la renouveler.
Les Morsures de l'Ombre est un roman puissant, mais il est réservé à des lecteurs avertis, voire très avertis.
Brillant.
Tuesday, December 09, 2014
LE MANCHOT A PEAU NOIRE / PHILIPPE DECLERCK
Luc Mandoline est l'embaumeur. Un baroudeur qui s'est reconverti dans la thanatopraxie, mais qui n'hésite pas à faire le coup de poing quand il le faut.
Philippe Declerck nous offre le huitième tome déjà de cette série : cette fois, direction l'Afrique et ses conflits sanglants.
Pour ce huitième opus, l'embaumeur est passé au moyen format. Une couverture intrigante, une mise en page nickel chrome on reconnaît la marque de fabrique de la série.
Après une préface, un brin maladroite à mon sens, de Laurent Scalese, (l'auteur a un peu tendance à se mettre en avant au détriment du roman qu'il présente.* Et le pire c'est qu'il ne l'a pas fait exprès;) on entre dans le vif du sujet.
Luc Mandoline a besoin de thune, il intervient sur le cadavre d'un Africain. En le préparant, il fait le parallèle avec un autre corps sur lequel il a bossé quelques mois plus tôt. Une connexion établie, il met son meilleur pote flic sur l'affaire et les voici embarqués dans une histoire de meurtres en série parmi d'ex combattants ougandais.
Declerck met en scène un Embaumeur humain avec ses soucis de pognon, son envie d'aider une amie battue par son salaud de mari et son besoin de comprendre la mort. Cette fois Mandoline va être servi, les trois se complétant pour notre plus grand intérêt.
Mais la richesse du roman, c'est surtout le fond : l'Afrique, ses conflits, les compromissions de la France pour les matières premières... Dommage que ce ne soit pas allé encore plus loin de ce point de vue, parce qu'on en voudrait davantage ! Ok, c'est une série, mais il faut oser la sortir des sentiers battus.
(en parlant de battu, le mari d'Elisa est-il bien un pompier ??? )
Quelques rebondissements, une aventure qui se dépayse, Declerck ose l'exotisme et les questions sur les liens unissant nos puissants aux tyrans africains, le tout avec un Mandoline qui s'assied sur ces considérations.
Le manchot à peau noire est donc un embaumeur plutôt réussi, mais on en aurait voulu encore plus.
* Pour avoir deux fois déjà osé préfacer des oeuvres, je peux vous assurer que c'est un travail difficile. Il faut faire abstraction de qui l'on est, jouer les vrp. Et oser l'angle original d'approche, laquelle réside dans l'ouvrage. Pas dans sa propre personnalité.
Philippe Declerck nous offre le huitième tome déjà de cette série : cette fois, direction l'Afrique et ses conflits sanglants.
Pour ce huitième opus, l'embaumeur est passé au moyen format. Une couverture intrigante, une mise en page nickel chrome on reconnaît la marque de fabrique de la série.
Après une préface, un brin maladroite à mon sens, de Laurent Scalese, (l'auteur a un peu tendance à se mettre en avant au détriment du roman qu'il présente.* Et le pire c'est qu'il ne l'a pas fait exprès;) on entre dans le vif du sujet.
Luc Mandoline a besoin de thune, il intervient sur le cadavre d'un Africain. En le préparant, il fait le parallèle avec un autre corps sur lequel il a bossé quelques mois plus tôt. Une connexion établie, il met son meilleur pote flic sur l'affaire et les voici embarqués dans une histoire de meurtres en série parmi d'ex combattants ougandais.
Declerck met en scène un Embaumeur humain avec ses soucis de pognon, son envie d'aider une amie battue par son salaud de mari et son besoin de comprendre la mort. Cette fois Mandoline va être servi, les trois se complétant pour notre plus grand intérêt.
Mais la richesse du roman, c'est surtout le fond : l'Afrique, ses conflits, les compromissions de la France pour les matières premières... Dommage que ce ne soit pas allé encore plus loin de ce point de vue, parce qu'on en voudrait davantage ! Ok, c'est une série, mais il faut oser la sortir des sentiers battus.
(en parlant de battu, le mari d'Elisa est-il bien un pompier ??? )
Quelques rebondissements, une aventure qui se dépayse, Declerck ose l'exotisme et les questions sur les liens unissant nos puissants aux tyrans africains, le tout avec un Mandoline qui s'assied sur ces considérations.
Le manchot à peau noire est donc un embaumeur plutôt réussi, mais on en aurait voulu encore plus.
* Pour avoir deux fois déjà osé préfacer des oeuvres, je peux vous assurer que c'est un travail difficile. Il faut faire abstraction de qui l'on est, jouer les vrp. Et oser l'angle original d'approche, laquelle réside dans l'ouvrage. Pas dans sa propre personnalité.
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Friday, December 05, 2014
MERCI
LE FINANCEMENT PARTICIPATIF POUR MYTHOLOGICA 4 A PORTE SES FRUITS.
Le 4eme opus avec mon texte à bord sortira
MERCI A TOUTES ET TOUS POUR VOTRE AIDE.
REFLEXION SUPPLEMENTAIRE
En réalité, l'avenir des anthologies françaises passe par le financement participatif comme cela se fait déjà aux USA en smallpress.
On annonce un projet, on se donne une date butoir et si on ne collecte pas la somme on laisse tomber.
Si on la collecte, on monte l'antho.
Terminés les retours de librairie, on sait à combien on édite dès le départ....
Moins de gâchis de papier, des lecteurs satisfaits, pas de travail pour rien.
Le 4eme opus avec mon texte à bord sortira
MERCI A TOUTES ET TOUS POUR VOTRE AIDE.
REFLEXION SUPPLEMENTAIRE
En réalité, l'avenir des anthologies françaises passe par le financement participatif comme cela se fait déjà aux USA en smallpress.
On annonce un projet, on se donne une date butoir et si on ne collecte pas la somme on laisse tomber.
Si on la collecte, on monte l'antho.
Terminés les retours de librairie, on sait à combien on édite dès le départ....
Moins de gâchis de papier, des lecteurs satisfaits, pas de travail pour rien.
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Friday, November 28, 2014
VERJAT ET LA DISPARUE DE TOURBAIX, VALERY COQUANT
Verjat est un héros récurrent chez Valéry Coquant. Flic intègre, il enquête du côté de Tourbaix, petite ville du Nord mise à mal par la crise économique, reflet d'une région où les baronnies électorales n'en finissent plus de peser sur les mentalités... aH LES fameux politichiens !!!
(et toc !)
Dans cet opus, Verjat est sollicité par un contact pour retrouver sa petite amie enlevée. A l'arrêt suite à une intervention qui s'est soldée par la mort d'un criminel, Verjat va d'abord tenter de comprendre pourquoi cette jeune femme sans histoire a disparu et ce par ses propres moyens. Un travail difficile. Car en effet, le contact de Verjat n'a apparemment aucun ennemi.
Quelques rencontres avec des personnages haut en couleur, des salopards, des gens ordinaires, des gens qui se débrouillent (bref des héros du quotidien), Coquant est parfois féroce avec ses contemporains, mais n'est-ce pas le propre du romancier de ne pas tomber dans la lissitude et d'appuyer là où cela fait mal ?
On suit avec intérêt cette enquête de Verjat, ses retours à la maison entre son épouse et leur bébé, ses confrontations avec la hiérarchie. On voit combien le héros est foncièrement humain, combien le fait d'être père le tempère dans ses ardeurs...
Coquant sème les fausses pistes avec délectation, il promène son lecteur, l'amène à se remettre en question jusqu'à... ce que le roman prenne un rythme plus intense pour nous confronter à une hypothèse totalement inattendue.
C'est bien écrit, c'est prenant, c'est une très bonne enquête de Verjat qui vous fera froid dans le dos...
Bref bravo Msieur Coquant pour ce bon roman qui m'a paru un cran au dessus de l'affaire JC.
PS LE CHAT EST DESTINE A BOOSTER LAUDIENCE DE CETTE PAGE...
(et toc !)
Dans cet opus, Verjat est sollicité par un contact pour retrouver sa petite amie enlevée. A l'arrêt suite à une intervention qui s'est soldée par la mort d'un criminel, Verjat va d'abord tenter de comprendre pourquoi cette jeune femme sans histoire a disparu et ce par ses propres moyens. Un travail difficile. Car en effet, le contact de Verjat n'a apparemment aucun ennemi.
Quelques rencontres avec des personnages haut en couleur, des salopards, des gens ordinaires, des gens qui se débrouillent (bref des héros du quotidien), Coquant est parfois féroce avec ses contemporains, mais n'est-ce pas le propre du romancier de ne pas tomber dans la lissitude et d'appuyer là où cela fait mal ?
On suit avec intérêt cette enquête de Verjat, ses retours à la maison entre son épouse et leur bébé, ses confrontations avec la hiérarchie. On voit combien le héros est foncièrement humain, combien le fait d'être père le tempère dans ses ardeurs...
Coquant sème les fausses pistes avec délectation, il promène son lecteur, l'amène à se remettre en question jusqu'à... ce que le roman prenne un rythme plus intense pour nous confronter à une hypothèse totalement inattendue.
C'est bien écrit, c'est prenant, c'est une très bonne enquête de Verjat qui vous fera froid dans le dos...
Bref bravo Msieur Coquant pour ce bon roman qui m'a paru un cran au dessus de l'affaire JC.
PS LE CHAT EST DESTINE A BOOSTER LAUDIENCE DE CETTE PAGE...
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Wednesday, November 26, 2014
La Fabrique du Crétin / la mort programmée de l'école / J-P Brighelli
Dans cet ouvrage, Jean-Paul Brighelli dresse un état des lieux de l'institution éducation nationale.
Constat féroce d'une école de la République où l'ascenseur social est tombé en panne, où le niveau baisse même si les chiffres disent le contraire. Où l'action combinée des pédagogues et des néo-libéraux aboutit à une fabrication de futurs cddisables.
Le crétin, ce n'est pas l'élève, c'est un monstre qui fabrique des générations d'enfants, futurs serviteurs d'un régime orwellien dixit l'auteur.
Ecrit en 2005, la Fabrique du Crétin met en lumière une école qui change, mais pas en bien.
D'un système destiné à apporter la Culture aux élèves de toutes les origines sociales, l'institution est passée selon Brighelli à une dispensatrice de vagues savoirs pour les élèves des catégories ordinaires (on baragouine quelques formules en anglais, on utilise l'informatique, on traite du discours (le fond pas le pourquoi du comment) ) et à une école inchangée pour les élites (les élites utilisent toujours les mêmes méthodes de travail et ne se mélangent plus, les élites ont la culture qui compte, il n'y a guère de renouvellement).
Pour l'auteur, les pédagogues recrutés dans les mouvements 68tards ont voulu remettre à plat le système pour lutter contre l'autoritarisme (lequel leur avait pourtant réussi), ce qui a inquiété les ultra-libéraux, mais ceux-ci auraient su tirer parti de cette situation en imbriquant l'école et le milieu professionnel, en développant une école de plus en plus tourné vers le monde du travail.
On donne quelques compétences aux élèves, mais celles ci seront inutiles une fois sur le marché du travail... On engraisse le troupeau des corvéables à merci.
Il y a chez Brighelli une sincérité évidente (oui l'avis d'un élève qui n'a aucune référence ne vaut pas celui d'un élève à qui l'on aurait apporté la culture, laquelle lui permet ensuite de réfléchir et de justifier ses choix. Avant d'argumenter et de jouer les rebelles, ayons de quoi argumenter). Il faut une école qui joue son rôle d'ascenseur social ET reste un sanctuaire.
Mais il y a également certains oublis et le refus de voir qu'une partie de la population a déjà décroché, qu'il faut concentrer des efforts aussi sur le rapport à l'école, trouver un moyen de la réconcilier avec des générations sacrifiées.
En clair, la Fabrique du Crétin apporte des constats lucides sur les enjeux de l'école (des constats qui déplairont à certains), sur cette mutation qu'elle subit...
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Friday, November 21, 2014
MYTHOLOGICA 4 A BESOIN DE VOUS (et les auteurs qui y figurent aussi)
Le secteur du livre l'a dur en ce moment, les petits éditeurs aussi et les auteurs, on les appellera bientôt des Ken comme Ken le survivant, pas le mec à Barbie hein... Parce que lui avec sa belle gueule, il s'en tirera toujours !
Ne pas confondre.
A moins qu'ils ne soient le nègre de quelque célébrité, qu'ils n'aient droit au plateau télé où s'autocongratulent quelques personnalités clinquantes, il devient de plus en plus difficile de vivre de sa plume.
allez jeter un oeil ici si le sujet vous intéresse (ce qui vaut pour les englishes vaut pour les autres).
Ce qui est dommage parce qu'un auteur justement payé ne coûte rien à la collectivité... Un artiste bosse, il veut pouvoir vivre de son boulot et ne pas vous faire ch... En fait, un artiste, c'est comme vous !
Pourquoi ce foutoir ?
La faute à la crise économique (on achète plus facilement un smartphone ou des crédits pour jouer à quelques jeux), mais pas que...
La manière de vendre du livre devrait certainement être revue avec des systèmes de retour désespérants, un marché de l'occase organisé par des grands groupes, du je prends c'est gratos, je vais pas payer pour un bouquin, du j'en ai rien à battre de lire, c'est chiant, ça me gave, putain, c'est naze de lire, faut tourner les pages. Mais disons le clairement l'économie du secteur, ça plombe !
Quoi qu'il en soit, Mythologica est une revue sympa , mais Mythologica souffre et les éditeurs voudraient bien sortir le quatrième tome.
Il y aura normalement dedans l'un de mes textes. BIRDS OF A FEATHER, mais pas que...
Mythologica a donc lancé un financement participatif et a collecté pour l'heure 46 % du montant.
Si vous voulez aider vous aussi
Allez jeter un oeil là
Voilà il y a des gros mots dans mon article, mais je m'en cogne.
et comme je paye de ma personne, je vous mets une photo de moi
SALETE DE CHAT IL SEST MIS DEVANT LAPPAREIL
Ne pas confondre.
A moins qu'ils ne soient le nègre de quelque célébrité, qu'ils n'aient droit au plateau télé où s'autocongratulent quelques personnalités clinquantes, il devient de plus en plus difficile de vivre de sa plume.
allez jeter un oeil ici si le sujet vous intéresse (ce qui vaut pour les englishes vaut pour les autres).
Ce qui est dommage parce qu'un auteur justement payé ne coûte rien à la collectivité... Un artiste bosse, il veut pouvoir vivre de son boulot et ne pas vous faire ch... En fait, un artiste, c'est comme vous !
Pourquoi ce foutoir ?
La faute à la crise économique (on achète plus facilement un smartphone ou des crédits pour jouer à quelques jeux), mais pas que...
La manière de vendre du livre devrait certainement être revue avec des systèmes de retour désespérants, un marché de l'occase organisé par des grands groupes, du je prends c'est gratos, je vais pas payer pour un bouquin, du j'en ai rien à battre de lire, c'est chiant, ça me gave, putain, c'est naze de lire, faut tourner les pages. Mais disons le clairement l'économie du secteur, ça plombe !
Quoi qu'il en soit, Mythologica est une revue sympa , mais Mythologica souffre et les éditeurs voudraient bien sortir le quatrième tome.
Il y aura normalement dedans l'un de mes textes. BIRDS OF A FEATHER, mais pas que...
Mythologica a donc lancé un financement participatif et a collecté pour l'heure 46 % du montant.
Si vous voulez aider vous aussi
Allez jeter un oeil là
Voilà il y a des gros mots dans mon article, mais je m'en cogne.
et comme je paye de ma personne, je vous mets une photo de moi
SALETE DE CHAT IL SEST MIS DEVANT LAPPAREIL
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Wednesday, November 19, 2014
DOLORES CLAIBORNE ou...
Stephen King voulait donner dans la chronique sociale...
Dolores Claiborne est au commissariat, on l'accuse d'avoir tué sa patronne, une héritière richissime.
Alors Dolores doit s'expliquer d'autant que ce n'est pas la première fois que l'on meurt de mort brutale près d'elle.
**********************
Avec Dolores Claiborne, Stephen King nous parle de la condition féminine dans les années 60 (et pas seulement). Ici nulle trace de fantastique, juste un roman où l'héroïne va raconter de la première à la dernière page sa vie, ses tourments, comment elle tua son mari pour préserver ses enfants. Interrogée au commissariat, on n'entendra pourtant qu'elle.
Si le personnage de Dolores est construit avec quelques nuances, la prévisibilité du livre lui confère le rôle d'oeuvre de second plan de Stephen King. Le mari a tenté de violer sa fille, il maltraite ses enfants, pendant que sa femme trime. Il essaie de leur voler leur pognon.
Un peu redondant par rapport à Jessie, Dolores Claiborne ne m'a pas chamboulé.
Si parler de la condition féminine, surtout en notre époque, peut paraître louable tant la vie des femmes n'est pas un chemin de rose, mais une lutte de tous les instants, on regrettera juste que King ait choisi le parti pris de la voix unique. Et c'est là que le bât blesse car jamais le salaud de mari de Dolores ne sera vu autrement que comme une pourriture de mec, pur produit des années 60. On aurait voulu en savoir davantage sur son éducation, etc... Bien sûr, tout est expliqué à travers les convictions politiques pro républicaines du mari en question et à leur opposition aux positions des démocrates dont l'auteur est un fervent partisan.
Bref un petit King, loin d'être un chef d'oeuvre, à mon sens.
Dolores Claiborne est au commissariat, on l'accuse d'avoir tué sa patronne, une héritière richissime.
Alors Dolores doit s'expliquer d'autant que ce n'est pas la première fois que l'on meurt de mort brutale près d'elle.
**********************
Avec Dolores Claiborne, Stephen King nous parle de la condition féminine dans les années 60 (et pas seulement). Ici nulle trace de fantastique, juste un roman où l'héroïne va raconter de la première à la dernière page sa vie, ses tourments, comment elle tua son mari pour préserver ses enfants. Interrogée au commissariat, on n'entendra pourtant qu'elle.
Si le personnage de Dolores est construit avec quelques nuances, la prévisibilité du livre lui confère le rôle d'oeuvre de second plan de Stephen King. Le mari a tenté de violer sa fille, il maltraite ses enfants, pendant que sa femme trime. Il essaie de leur voler leur pognon.
Un peu redondant par rapport à Jessie, Dolores Claiborne ne m'a pas chamboulé.
Si parler de la condition féminine, surtout en notre époque, peut paraître louable tant la vie des femmes n'est pas un chemin de rose, mais une lutte de tous les instants, on regrettera juste que King ait choisi le parti pris de la voix unique. Et c'est là que le bât blesse car jamais le salaud de mari de Dolores ne sera vu autrement que comme une pourriture de mec, pur produit des années 60. On aurait voulu en savoir davantage sur son éducation, etc... Bien sûr, tout est expliqué à travers les convictions politiques pro républicaines du mari en question et à leur opposition aux positions des démocrates dont l'auteur est un fervent partisan.
Bref un petit King, loin d'être un chef d'oeuvre, à mon sens.
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Tuesday, October 28, 2014
PURGATOIRE DES INNOCENTS / KARINE GIEBEL
Résumé
Un casse qui tourne mal, un braqueur blessé, la nécessité de fuir.
Une vétérinaire à la campagne, idéale pour se faire soigner. Disparaître ensuite avec les diamants, un plan simple.
Un pédophile qui traque ses victimes et les kidnappe pour mieux en disposer.
Une femme qui, menacée par des criminels, attend le retour de son mari parti chasser...
Karine Giebel nous offre avec Purgatoire des Innocents, un roman qui reprend les codes du roman noir - personnages de braqueur, monstre sanguinaire représenté par le pédophile-, mais ce qui aurait pu être une histoire banale, se trouve transcendé grâce au TALENT de la romancière. En effet, celle-ci sait insuffler à ses écrits une vie et une efficacité redoutable.
Dans un style sans fioritures inutiles, elle nous fait pénétrer peu à peu dans la vie des frères Orgione et de leurs complices, mais aussi de Sandra cette vétérinaire prise en otage. L'horreur et le huis clos éclosent peu à peu, tandis qu'un mystérieux pédophile part chasser la gamine.
Purgatoire des Innocents fonctionne car c'est un roman sans temps mort, avec des rebondissements à la pelle, rebondissements qui vous font dire "non elle ne va pas faire ça !".
Plus d'une fois, je suis resté scotché. Ajouté à ces retournements de situation, des chapitres courts, flash backs sur la vie des braqueurs, et vous pénétrez peu à peu dans l'intimité de ces protagonistes. Je n'écris pas héros volontairement car au début, les frères sont de vulgaires criminels qui prennent une femme seule en otage : de parfaites ordures quoi !
Pourtant, peu à peu Karine Giebel fait basculer la situation et parvient à susciter l'empathie, non pas pour des salauds de voleurs, mais pour des hommes et des femmes pris au piège d'un engrenage fatal.
Le roman vous happe, vous secoue, vous tétanise, c'est bon, même très bon !
Giebel fait mouche parce qu'elle ne se disperse pas, parce que son histoire vous touche, vous affecte. Parce que peu à peu vous vous identifiez aux héros. Parce que d'un bout à l'autre vous voulez savoir.
Alors oui c'est glauque sur le fond, il y a chez Karine Giebel des similitudes avec Michel Vigneron, lorsqu'ils évoquent ces ordures de pédophile
(cf le Puits de La Perversion
) , mais il n'y a pas de scènes inutiles ou voyeuristes. Juste une histoire qui avance avec ses horreurs, ses espoirs...
Puis survient le dénouement, dont je ne vous dirai rien... Sinon que l'épilogue n'est pas de trop et qu'il m'a serré la gorge.
Avec Purgatoire des Innocents, Karine Giebel offre aux lecteurs une immersion dans le THRILLER INTENSE. Si j'ai longtemps émis quelques réserves sur l'écriture féminine (on va me traiter de misogyne, mais je m'en cogne, vous savez comment je suis) car y transparait souvent une sensibilité qui ne me touche pas voire m'agace, l'impression de flotter dans l'éther, Karine Giebel a une écriture puissante et prenante, ni masculine, ni féminine. Donc aujourd'hui je ne peux vous dire qu'un truc : AVEC PURGATOIRE DES INNOCENTS ET SON ECRITURE, Karine Giebel démontre qu'elle a du talent et basta. BRAVO MAITRE !
(image tirée du site de Karine Giebel... Je n'ai pas trouvé les copyrights... Mais si vous les avez)
son site
Un casse qui tourne mal, un braqueur blessé, la nécessité de fuir.
Une vétérinaire à la campagne, idéale pour se faire soigner. Disparaître ensuite avec les diamants, un plan simple.
Un pédophile qui traque ses victimes et les kidnappe pour mieux en disposer.
Une femme qui, menacée par des criminels, attend le retour de son mari parti chasser...
Karine Giebel nous offre avec Purgatoire des Innocents, un roman qui reprend les codes du roman noir - personnages de braqueur, monstre sanguinaire représenté par le pédophile-, mais ce qui aurait pu être une histoire banale, se trouve transcendé grâce au TALENT de la romancière. En effet, celle-ci sait insuffler à ses écrits une vie et une efficacité redoutable.
Dans un style sans fioritures inutiles, elle nous fait pénétrer peu à peu dans la vie des frères Orgione et de leurs complices, mais aussi de Sandra cette vétérinaire prise en otage. L'horreur et le huis clos éclosent peu à peu, tandis qu'un mystérieux pédophile part chasser la gamine.
Purgatoire des Innocents fonctionne car c'est un roman sans temps mort, avec des rebondissements à la pelle, rebondissements qui vous font dire "non elle ne va pas faire ça !".
Plus d'une fois, je suis resté scotché. Ajouté à ces retournements de situation, des chapitres courts, flash backs sur la vie des braqueurs, et vous pénétrez peu à peu dans l'intimité de ces protagonistes. Je n'écris pas héros volontairement car au début, les frères sont de vulgaires criminels qui prennent une femme seule en otage : de parfaites ordures quoi !
Pourtant, peu à peu Karine Giebel fait basculer la situation et parvient à susciter l'empathie, non pas pour des salauds de voleurs, mais pour des hommes et des femmes pris au piège d'un engrenage fatal.
Le roman vous happe, vous secoue, vous tétanise, c'est bon, même très bon !
Giebel fait mouche parce qu'elle ne se disperse pas, parce que son histoire vous touche, vous affecte. Parce que peu à peu vous vous identifiez aux héros. Parce que d'un bout à l'autre vous voulez savoir.
Alors oui c'est glauque sur le fond, il y a chez Karine Giebel des similitudes avec Michel Vigneron, lorsqu'ils évoquent ces ordures de pédophile
(cf le Puits de La Perversion
) , mais il n'y a pas de scènes inutiles ou voyeuristes. Juste une histoire qui avance avec ses horreurs, ses espoirs...
Puis survient le dénouement, dont je ne vous dirai rien... Sinon que l'épilogue n'est pas de trop et qu'il m'a serré la gorge.
Avec Purgatoire des Innocents, Karine Giebel offre aux lecteurs une immersion dans le THRILLER INTENSE. Si j'ai longtemps émis quelques réserves sur l'écriture féminine (on va me traiter de misogyne, mais je m'en cogne, vous savez comment je suis) car y transparait souvent une sensibilité qui ne me touche pas voire m'agace, l'impression de flotter dans l'éther, Karine Giebel a une écriture puissante et prenante, ni masculine, ni féminine. Donc aujourd'hui je ne peux vous dire qu'un truc : AVEC PURGATOIRE DES INNOCENTS ET SON ECRITURE, Karine Giebel démontre qu'elle a du talent et basta. BRAVO MAITRE !
(image tirée du site de Karine Giebel... Je n'ai pas trouvé les copyrights... Mais si vous les avez)
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Saturday, October 11, 2014
J'ai enfin lu "ça " de Stephen King et...
Je suis mitigé.
Stephen King, c'est le genre d'auteur que l'on ne trouvera jamais en France, quoi que l'on en dise.
Du fantastique, un style passant après la force de l'histoire, des romans très longs avec des pointes sociales sans tomber dans les travers français de la littérature bien pensante...
Bref tout ce qui n'intéresse pas la plupart des lecteurs qui lisent du fantastique sans le savoir, vendu en étiquette littérature (pardon Littérature).
J'avais entendu beaucoup de bien du roman "ça", lequel se retrouve divisé en deux tomes en format poche français...
Roman initiatique, extraordinaire, etc...
Pourtant après l'avoir terminé, je ne peux qu'exprimer un sentiment mitigé.
L'histoire / A Derry, dans le Maine, tous les 27 ans, des faits endeuillent la ville. Meurtres d'enfant, tragédies... jusqu'au prochain cycle. En 85, Mike un bibliothécaire contacte ses anciens amis avec lesquels il formait le club des ratés... En 58 en effet, avec son club, il avait affronté, le clown, ça, incarnation du mal capable de prendre mille et une formes... Ils étaient sortis vainqueurs de cette confrontation, mais ça n'est pas mort semble-t-il...
Le roman démarre avec l'appel de Mike à ses anciens complices, comparses...
Structure répétitive, chapitre se finissant sur un mot qui ne termine pas une phrase laquelle se termine dans le chapitre suivant, King suscite une certaine sympathie pour ses ratés. Mais c'est long, très long cette mise en place.
Peu à peu, l'histoire se dévoile, les rencontres avec ça dont les enfants sortent triomphants, la bande, sa constitution, ses affrontements avec le crétin du coin Bowers.
Très vite, un doute survient, pourquoi ces enfants ont-ils vaincu ça quand des dizaines d'autres se sont fait zigouiller... ???? Quand la question devient trop criante, King nous introduit de façon implicite la notion d'élus avec l'apparition de la tortue, sorte de créatrice cosmique qui guide cette bande...
En fait, le roman perd de son intensité, je trouve, lorsque l'on découvre la nature de ça, la présence de la tortue. A trop vouloir en faire, King sacrifie à l'efficacité.
Puis il y a la scène dans le souterrain quand les six garçons couchent avec la seule fille du groupe pour retrouver leur chemin. Relation voulue par celle-ci, mais scène de trop à mon avis encore.
Au final, ça est un pavé avec un thème génial, l'union des gosses face à l'adversité, un instantané des années 50/60, une photographie de la société américaine qui refuse de voir le mal ancré en elle, mais et je reste sur cette idée, il y a dans ça des scories, une longueur excessive parfois, des scènes inutiles... Une volonté d'expliquer qui essaie de pallier à la faiblesse intrinsèque du roman, car à choisir des gosses comme héros, il arrive un moment où on se casse la g...
J'aime ce que fait King, ça n'est pas mauvais, loin de là. Il n'est pas au niveau exécrable d'insomnie, mais ce n'est pas Dome (pas la bouse télévisuelle, mais le bon roman)
Stephen King, c'est le genre d'auteur que l'on ne trouvera jamais en France, quoi que l'on en dise.
Du fantastique, un style passant après la force de l'histoire, des romans très longs avec des pointes sociales sans tomber dans les travers français de la littérature bien pensante...
Bref tout ce qui n'intéresse pas la plupart des lecteurs qui lisent du fantastique sans le savoir, vendu en étiquette littérature (pardon Littérature).
« Stephen King, Comicon » par "Pinguino" — "Pinguino's" flickr account. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons.
J'avais entendu beaucoup de bien du roman "ça", lequel se retrouve divisé en deux tomes en format poche français...
Roman initiatique, extraordinaire, etc...
Pourtant après l'avoir terminé, je ne peux qu'exprimer un sentiment mitigé.
L'histoire / A Derry, dans le Maine, tous les 27 ans, des faits endeuillent la ville. Meurtres d'enfant, tragédies... jusqu'au prochain cycle. En 85, Mike un bibliothécaire contacte ses anciens amis avec lesquels il formait le club des ratés... En 58 en effet, avec son club, il avait affronté, le clown, ça, incarnation du mal capable de prendre mille et une formes... Ils étaient sortis vainqueurs de cette confrontation, mais ça n'est pas mort semble-t-il...
Le roman démarre avec l'appel de Mike à ses anciens complices, comparses...
Structure répétitive, chapitre se finissant sur un mot qui ne termine pas une phrase laquelle se termine dans le chapitre suivant, King suscite une certaine sympathie pour ses ratés. Mais c'est long, très long cette mise en place.
Peu à peu, l'histoire se dévoile, les rencontres avec ça dont les enfants sortent triomphants, la bande, sa constitution, ses affrontements avec le crétin du coin Bowers.
Très vite, un doute survient, pourquoi ces enfants ont-ils vaincu ça quand des dizaines d'autres se sont fait zigouiller... ???? Quand la question devient trop criante, King nous introduit de façon implicite la notion d'élus avec l'apparition de la tortue, sorte de créatrice cosmique qui guide cette bande...
En fait, le roman perd de son intensité, je trouve, lorsque l'on découvre la nature de ça, la présence de la tortue. A trop vouloir en faire, King sacrifie à l'efficacité.
Puis il y a la scène dans le souterrain quand les six garçons couchent avec la seule fille du groupe pour retrouver leur chemin. Relation voulue par celle-ci, mais scène de trop à mon avis encore.
Au final, ça est un pavé avec un thème génial, l'union des gosses face à l'adversité, un instantané des années 50/60, une photographie de la société américaine qui refuse de voir le mal ancré en elle, mais et je reste sur cette idée, il y a dans ça des scories, une longueur excessive parfois, des scènes inutiles... Une volonté d'expliquer qui essaie de pallier à la faiblesse intrinsèque du roman, car à choisir des gosses comme héros, il arrive un moment où on se casse la g...
J'aime ce que fait King, ça n'est pas mauvais, loin de là. Il n'est pas au niveau exécrable d'insomnie, mais ce n'est pas Dome (pas la bouse télévisuelle, mais le bon roman)
Saturday, September 13, 2014
PROJETS...
« Waterbear » par Bob Goldstein and Vicky Madden, UNC Chapel Hill — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.
En bon tardigrade de l'imaginaire français - le tardigrade est une créature merveilleuse qui essaie de s'adapter à des conditions hostiles-, je vous annonce mes projets pour 2014/2015.
.
Incertain total
Reprise de Créature du Miroir ? Adaptation en film par Alexandre Aja ? (Euh là, c'est une blague)
Sortie du technothriller ?
.... Pour l'heure, rien ne me laisse présager des nouvelles... Je reviendrai détailler plus longuement.
Certitude
Sortie prochaine de Birds of a feather , une nouvelle de fantastique dans une revue française (Birds of a feather se traduit par l'expression qui se ressemble s'assemble...)
Parution d'une nouvelle consacrée à la cité de New York.
Parution d'une nouvelle dans l'univers du western...
Commande d'un texte pour une antho (non, pas celle des Imaginales)
ENFIN
PARUTION AU HERON D'ARGENT DE FISSURES NOIRES.
FISSURES NOIRES N'EST PAS UNE REPRISE DE FISSURES, mais un recueil 2.0.
Il comportera 20 textes dont 7 inédits.
plus de détails bientôt....
PROJETS
AYANT 6 ROMANS ENTAMES DANS MES DISQUES DURS, j'ai décidé de les reprendre un par un;
PRESENCE EN SALON
SEPTEMBRE TEMPLEMARS
OCTOBRE TETEGHEM
NOVEMBRE PARIS MANGA
MARS / BRUXELLES / PARIS
Et après on verra....
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Saturday, August 23, 2014
focus sur un éditeur éclectique (zombies, vampires, polar, dirty harry au féminin)
Bonjour
c'est l'été et bientôt la reprise, mais je voulais faire un rapide papier sur l'un de mes éditeurs / l'Atelier mosesu.
Méritant, bataillant, oeuvrant dans un contexte difficile, l'atelier est un petit éditeur (tirage de 500 à 3000 Exs) qui produit un travail de grande qualité.
L'atelier a su se diversifier, passant du policier au fantastique.
Avec un boss thanatopracteur, l'atelier propose d'abord la série de l'embaumeur - 6 romans à ce jour.
Le héros en est Luc Mandoline. Le principe de la série ? Comme le Poulpe, un auteur différent à chaque opus, ce qui vous donne des textes allant du polar pur et dur au polar déjanté, humoristique.
(Pajot, Vigneron, Fossey, GILLIO, Kaan (c'est moi))
Vous trouverez ensuite des ouvrages mettant en scène la panthère, sorte d'inspecteur Harry au féminin.
Mais également des ouvrages à but caritatif. (santé, irradié)
Et récemment, l'atelier s'est installé dans le fantastique avec la série des Vuk de JL BIZIEN
Mais également des Orcus Morrigan, une histoire de zombie...
Maintenant, soyez curieux, allez jeter un oeil sur le site, commandez leur des bouquins sans frais de port (enfin 1c), parlez en s'ils vous bottent...
le site est là
c'est l'été et bientôt la reprise, mais je voulais faire un rapide papier sur l'un de mes éditeurs / l'Atelier mosesu.
Méritant, bataillant, oeuvrant dans un contexte difficile, l'atelier est un petit éditeur (tirage de 500 à 3000 Exs) qui produit un travail de grande qualité.
L'atelier a su se diversifier, passant du policier au fantastique.
Avec un boss thanatopracteur, l'atelier propose d'abord la série de l'embaumeur - 6 romans à ce jour.
Le héros en est Luc Mandoline. Le principe de la série ? Comme le Poulpe, un auteur différent à chaque opus, ce qui vous donne des textes allant du polar pur et dur au polar déjanté, humoristique.
(Pajot, Vigneron, Fossey, GILLIO, Kaan (c'est moi))
Vous trouverez ensuite des ouvrages mettant en scène la panthère, sorte d'inspecteur Harry au féminin.
Mais également des ouvrages à but caritatif. (santé, irradié)
Et récemment, l'atelier s'est installé dans le fantastique avec la série des Vuk de JL BIZIEN
Mais également des Orcus Morrigan, une histoire de zombie...
Maintenant, soyez curieux, allez jeter un oeil sur le site, commandez leur des bouquins sans frais de port (enfin 1c), parlez en s'ils vous bottent...
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Monday, August 18, 2014
PARTAGE TON KAAN
Suite à une discussion avec un ami me disant que nous avions atteint notre plafond de verre... Je me suis dit que ce serait peut-être sympa de gagner de nouveaux lecteurs.
Après tout, j'écris dans de nombreux genres allant de la fantasy humoristique au policier en passant par la jeunesse et les nouvelles de fantastique
BREF le deal est simple, essayez de faire découvrir ce que vous avez aimé de moi à votre entourage, amis, petite amie, potes, collègue...
C'est parti...
Et si vous avez envie de faire des cadeaux, passez via mon site, je vous rappelle que je suis en pleine séparation avec Lokomodo / les Lucioles.
Après tout, j'écris dans de nombreux genres allant de la fantasy humoristique au policier en passant par la jeunesse et les nouvelles de fantastique
BREF le deal est simple, essayez de faire découvrir ce que vous avez aimé de moi à votre entourage, amis, petite amie, potes, collègue...
C'est parti...
Et si vous avez envie de faire des cadeaux, passez via mon site, je vous rappelle que je suis en pleine séparation avec Lokomodo / les Lucioles.
Wednesday, August 13, 2014
Créature du Miroir : et maintenant ?
J'ai récemment repris mes droits sur Créature du miroir, mon roman paru aux editions Les Lucioles, car il ne pouvait en être autrement.
Il est des romans que l'on a, chevillé au coeur, à l'âme et Créature est de ceux là.
Je suis donc en phase de discussion avec plusieurs éditeurs pour essayer de le faire reprendre.
Si cela se concrétise, la suite verra alors le jour.
Jess
Il est des romans que l'on a, chevillé au coeur, à l'âme et Créature est de ceux là.
Je suis donc en phase de discussion avec plusieurs éditeurs pour essayer de le faire reprendre.
Si cela se concrétise, la suite verra alors le jour.
Jess
Saturday, August 02, 2014
Prix Masterton pour Créature du Miroir...
Comme vous le savez déjà, Créature du miroir, a obtenu le Prix Masterton.
Pour moi, un prix est un événement dans ma "carrière". C'est un encouragement, une reconnaissance, le sentiment que malgré les jours sans envie, ce qu'on écrit a un intérêt... Et puis depuis le début des années 2000, on ne dira pas que je truste les prix... Un Merlin, une nomination au Prix Imaginales, un prix de l'armée des douze singes....
Il y a de quoi se remettre en question.
Et je ne parle pas des éditeurs qui ont coulé...
Pourtant, je continue. J'essaie de mener de front ma vie familiale, pro...
Parce que écrire, c'est partager avant tout. Si l'on entend laisser des textes sur un disque dur, quel est l'intérêt ?
Oui l'auteur possède un ego un peu surdimensionné, puisqu'il pense que ses histoires doivent rencontrer un public...
C'est tellement compliqué en fait. Quand vous êtes devant le clavier, vous vous en tapez du public, vous avez envie de raconter une histoire, de bâtir un monde, vous vous battez avec des personnages qui ne veulent en faire qu'à leur tête...
vOUS VOUS RELISEZ, vous réécrivez.
C'est un peu de l'onanisme intellectuel... Mais c'est si bon... :-)
Et vient la libération qui précède une phase de spleen...
Creature du Miroir est la 5eme version du roman. Les précédentes avaient essuyé des échecs, trop de violence pour certains, trop fantastique pour d'autres.
Mais au fond de moi, je sais que ce roman est à part dans ma production.
Parce que j'y ai mis beaucoup de moi, mes tripes, mon coeur... Non pas que sur les autres, je ne le fasse pas. Créature est un nouveau palier, précédant le Label N et les nouveaux textes...
A présent, ce livre va essayer de vivre une autre vie, de trouver un autre éditeur... On verra bien.
Pour l'heure, je voulais remercier mes lecteurs, chroniqueurs, les membres du jury, l'artiste qui a réalisé cette superbe sculpture. MERCI et je continue !!
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Tuesday, July 29, 2014
LAISSE MOI ENTRER JOHN AJVIDE LINDQVIST
Oskar a 12 ans, il est Suédois. On est dans les années 80... Dans sa banlieue de Stockholm, il est aussi le souffre-douleur d'une bande de crétins. Un jour, Eli débarque dans la vie d'Oskar. Mais Eli n'est pas une fille comme les autres : c'est un vampire, aussi seul qu'il l'est. Que va-t-il ressortir de cette rencontre ?
Laisse-moi entrer est un roman qui m'a attiré parce que j'en avais beaucoup entendu parler, parce qu'il a été adapté. Je voulais voir ce qu'il avait d'exceptionnel comme roman de vampire et... Ouch.
J'aurais mieux fait de m'abstenir.
J'ai lu la version France Loisirs.
Après un prologue décrivant les lieux qui m'a un peu rebuté
"Ce n'était pas un site qui s'était développé de manière naturelle, non. Ici tout avait été découpé en unités dès le départ. Les gens avaient aménagé des bâtiments préexistants."
on entre dans la vie d'Oskar...
Oskar est contraint de faire le cochon par des "camarades"... Il souffre, vit seul avec sa mère. Il sait qui magouille dans le quartier et il en profite... Bref rien de bien neuf sous le soleil, sauf qu'Oskar ne suscite guère d'empathie à mon sens.
Puis arrive Eli, le / la vampire flanquée d'un homme autrefois prof et adepte des attouchements sexuels.
On croisera ensuite une flopée de personnages et on les suivra tant bien que mal dans cette banlieue, où Eli se nourrit comme elle le peut.
On ne dira pas que le rythme est trépidant, loin de là. Loin de Salem de King où on passait d'un perso à l'autre avec plaisir. Ici le rythme est saccadé, la faute à une construction bancale à mon humble avis. Des passages auraient gagné à être étoffés, d'autres à être raccourcis...
Bien sûr, il y a de très bonnes scènes mais ce qui prédomine c'est le "bon il va se passer quelque chose ?".
On a compris qu'Oskar est seul, qu'Eli est seule. On a bien des trucs pour maintenir l'intérêt du lecteur, l'identité d'Eli par exemple.
Sa faculté de contaminer...
Bon gré, mal gré, le roman se déroule jusqu'à un final assez prévisible.
Mais, ... Mais ce roman souffre du syndrome du trop plein du premier roman. Des tas d'idées, mal maîtrisées...
Pourtant la localisation change un peu...
En conclusion, je dirai que LAISSE MOI ENTRER est un énième roman de vampire qui a eu du succès, a donc connu une adaptation que je n'ai pas vu, que je n'ai pas envie de voir... Vous voilà prévenus !
Laisse-moi entrer est un roman qui m'a attiré parce que j'en avais beaucoup entendu parler, parce qu'il a été adapté. Je voulais voir ce qu'il avait d'exceptionnel comme roman de vampire et... Ouch.
J'aurais mieux fait de m'abstenir.
J'ai lu la version France Loisirs.
Après un prologue décrivant les lieux qui m'a un peu rebuté
"Ce n'était pas un site qui s'était développé de manière naturelle, non. Ici tout avait été découpé en unités dès le départ. Les gens avaient aménagé des bâtiments préexistants."
on entre dans la vie d'Oskar...
Oskar est contraint de faire le cochon par des "camarades"... Il souffre, vit seul avec sa mère. Il sait qui magouille dans le quartier et il en profite... Bref rien de bien neuf sous le soleil, sauf qu'Oskar ne suscite guère d'empathie à mon sens.
Puis arrive Eli, le / la vampire flanquée d'un homme autrefois prof et adepte des attouchements sexuels.
On croisera ensuite une flopée de personnages et on les suivra tant bien que mal dans cette banlieue, où Eli se nourrit comme elle le peut.
On ne dira pas que le rythme est trépidant, loin de là. Loin de Salem de King où on passait d'un perso à l'autre avec plaisir. Ici le rythme est saccadé, la faute à une construction bancale à mon humble avis. Des passages auraient gagné à être étoffés, d'autres à être raccourcis...
Bien sûr, il y a de très bonnes scènes mais ce qui prédomine c'est le "bon il va se passer quelque chose ?".
On a compris qu'Oskar est seul, qu'Eli est seule. On a bien des trucs pour maintenir l'intérêt du lecteur, l'identité d'Eli par exemple.
Sa faculté de contaminer...
Bon gré, mal gré, le roman se déroule jusqu'à un final assez prévisible.
Mais, ... Mais ce roman souffre du syndrome du trop plein du premier roman. Des tas d'idées, mal maîtrisées...
Pourtant la localisation change un peu...
En conclusion, je dirai que LAISSE MOI ENTRER est un énième roman de vampire qui a eu du succès, a donc connu une adaptation que je n'ai pas vu, que je n'ai pas envie de voir... Vous voilà prévenus !
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Wednesday, July 02, 2014
Cellulaire de Stephen King
Stephen King est un des maîtres contemporains du fantastique.
Américain, cela va de soit, puisque les maîtres français sont encore à chercher du côté du lectorat de masse... On a des maîtres selon la critique, mais qui demeurent des génies incompris, précisons, et qui ne s'exportent pas rajoutons-le.
On pourra débattre sur le sujet pendant les vacances si vous le désirez :-)
Mais franchement, cherchez un King français et après on causera vraiment.
King nous a offert depuis les années 80 un paquet de sacrés romans adaptés en films, idem de nouvelles à vous glacer le sang.
J'avoue avoir acheté Cellulaire sur un coup de tête. Ayant lu de très mauvaises critiques, je m'attendais à une certaine déception.
Cellulaire débute comme l'un de ces films de zombies qui pullulent désormais. L'invasion est brutale, les meurtres sanglants, la civilisation se casse la figure et on s'attend à suivre un truc du genre la Nuit des Mort-Vivants, succédané de fort alamo face à la barbaque ou Walking dead -vous savez la serie où les héros vont d'un point A à un point B en perdant quelques persos en route...
Mais très vite, King transcende ce genre assez pauvre au final.
Si les zombies apparaissent très vite, le romancier en fait presque un élement secondaire de l'action et nous plonge dans le quotidien de survivants qui vont assister à la transformation de ces ennemis en créatures douées de télépathie, membres d'un troupeau dirigé par un mystérieux dépenaillé.
D'emblée on s'attache aux pas de Clay qui venait de signer le contrat de sa vie, un père de famille, qui se demande ce que son gosse est devenu... D'Alice l'adolescente perturbée par la mort de sa mère. de Tom, du directeur d'un établissement scolaire qu'ils vont rencontrer...
Il y a chez King une facilité à nous faire entrer dans la psyché humaine avec un style simple, direct... Quelques réflexions bien senties...
Cellulaire est vite addictif car il y a cette évolution marquantes chez les zombies (on se demande vers quoi les """contaminés vont évoluer.""", ces cas de conscience qui envahissent les héros confrontés à des troupeaux immobiles (Tuer, résister, passer son chemin)... Si King est un fervent opposant à la diffusion des armes aux states, ses héros en usent pourtant...
Prenant, capable de vous subjuguer, Cellulaire est un roman que l'on n'a pas envie de poser... Les retournements de situation vous tétanisant parfois.
N'hésitez pas. ce roman est une véritable référence.
Américain, cela va de soit, puisque les maîtres français sont encore à chercher du côté du lectorat de masse... On a des maîtres selon la critique, mais qui demeurent des génies incompris, précisons, et qui ne s'exportent pas rajoutons-le.
On pourra débattre sur le sujet pendant les vacances si vous le désirez :-)
Mais franchement, cherchez un King français et après on causera vraiment.
King nous a offert depuis les années 80 un paquet de sacrés romans adaptés en films, idem de nouvelles à vous glacer le sang.
J'avoue avoir acheté Cellulaire sur un coup de tête. Ayant lu de très mauvaises critiques, je m'attendais à une certaine déception.
Cellulaire débute comme l'un de ces films de zombies qui pullulent désormais. L'invasion est brutale, les meurtres sanglants, la civilisation se casse la figure et on s'attend à suivre un truc du genre la Nuit des Mort-Vivants, succédané de fort alamo face à la barbaque ou Walking dead -vous savez la serie où les héros vont d'un point A à un point B en perdant quelques persos en route...
Mais très vite, King transcende ce genre assez pauvre au final.
Si les zombies apparaissent très vite, le romancier en fait presque un élement secondaire de l'action et nous plonge dans le quotidien de survivants qui vont assister à la transformation de ces ennemis en créatures douées de télépathie, membres d'un troupeau dirigé par un mystérieux dépenaillé.
D'emblée on s'attache aux pas de Clay qui venait de signer le contrat de sa vie, un père de famille, qui se demande ce que son gosse est devenu... D'Alice l'adolescente perturbée par la mort de sa mère. de Tom, du directeur d'un établissement scolaire qu'ils vont rencontrer...
Il y a chez King une facilité à nous faire entrer dans la psyché humaine avec un style simple, direct... Quelques réflexions bien senties...
Cellulaire est vite addictif car il y a cette évolution marquantes chez les zombies (on se demande vers quoi les """contaminés vont évoluer.""", ces cas de conscience qui envahissent les héros confrontés à des troupeaux immobiles (Tuer, résister, passer son chemin)... Si King est un fervent opposant à la diffusion des armes aux states, ses héros en usent pourtant...
Prenant, capable de vous subjuguer, Cellulaire est un roman que l'on n'a pas envie de poser... Les retournements de situation vous tétanisant parfois.
N'hésitez pas. ce roman est une véritable référence.
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Tuesday, June 03, 2014
NA ZDROWIE de Didier Fossey
L'embaumeur est une série qui, à l'image du Poulpe, met en scène le même héros sous la patte d'auteur différents.
Luc Mandoline est un ancien de la légion devenu embaumeur histoire de retrouver un peu de sérénité, ce qui ne l'empêche pas de vivre des aventures à travers toute la planète.
Pour le septième opus, c'est Didier Fossey qui s'y colle et propulse Mandoline dans une affaire de braquage et de vol de diamants...
Disons le d'emblée, je n'avais rien lu de Didier Fossey auparavant et j'étais curieux de voir ce que cette couverture avec Hélicos cachait.
Bonne pioche, commençons par la conclusion.
Aucune flagornerie, Fossey maîtrise son sujet, il a une écriture naturelle et fluide, un style qui vous immerge dans l'action. La scène du début est extraordinaire. On entend les balles siffler, on est pris dans lE BRAQUAGE, on se demande ce qui va se passer. On est happés et ça, ça n'a pas de prix. Puis arrive Mandoline que Fossey ne trahit pas. Ex de la légion, avec ses zones d'ombre, ses faiblesses, l'embaumeur va basculer dans le passé... Je n'ai aucune envie de déflorer l'intrigue, mais en se mêlant de ce qui ne le regarde pas, Mandoline va aller au devant de sacrées emmerdes; Et ses amis avec !
Fossey va faire de SON ROMAN un tome bourré d'actions, il va mettre en scène certaines zones d'ombre de l'embaumeur que j'ai sacrément apprécié.
Si j'ai trouvé qu'à la fin, des chapitres ronronnaient (sur un / deux chapitres maxi qui m'ont fait penser à un guide touristique), je ne peux que vous recommander ce tome de l'embaumeur. En tout cas l'éditeur va avoir du pain sur la planche pour réguler sa bible littéraire car Luc Mandoline a pris de l'épaisseur au fil des OPUS et il est devenu incontournable. C'est un personnage qui compte, à vous lecteurs de le découvrir. Et de le faire partager !!!!
ENJOY !
Luc Mandoline est un ancien de la légion devenu embaumeur histoire de retrouver un peu de sérénité, ce qui ne l'empêche pas de vivre des aventures à travers toute la planète.
Pour le septième opus, c'est Didier Fossey qui s'y colle et propulse Mandoline dans une affaire de braquage et de vol de diamants...
Disons le d'emblée, je n'avais rien lu de Didier Fossey auparavant et j'étais curieux de voir ce que cette couverture avec Hélicos cachait.
Bonne pioche, commençons par la conclusion.
Aucune flagornerie, Fossey maîtrise son sujet, il a une écriture naturelle et fluide, un style qui vous immerge dans l'action. La scène du début est extraordinaire. On entend les balles siffler, on est pris dans lE BRAQUAGE, on se demande ce qui va se passer. On est happés et ça, ça n'a pas de prix. Puis arrive Mandoline que Fossey ne trahit pas. Ex de la légion, avec ses zones d'ombre, ses faiblesses, l'embaumeur va basculer dans le passé... Je n'ai aucune envie de déflorer l'intrigue, mais en se mêlant de ce qui ne le regarde pas, Mandoline va aller au devant de sacrées emmerdes; Et ses amis avec !
Fossey va faire de SON ROMAN un tome bourré d'actions, il va mettre en scène certaines zones d'ombre de l'embaumeur que j'ai sacrément apprécié.
Si j'ai trouvé qu'à la fin, des chapitres ronronnaient (sur un / deux chapitres maxi qui m'ont fait penser à un guide touristique), je ne peux que vous recommander ce tome de l'embaumeur. En tout cas l'éditeur va avoir du pain sur la planche pour réguler sa bible littéraire car Luc Mandoline a pris de l'épaisseur au fil des OPUS et il est devenu incontournable. C'est un personnage qui compte, à vous lecteurs de le découvrir. Et de le faire partager !!!!
ENJOY !
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Friday, May 23, 2014
BLACK RAIN / C DEBIEN
Adam est schizo, placé dans un centre dirigé par le docteur Grüber, il y est soigné à coup d'immersions dans un monde virtuel l'inside. Sauf que le centre n'est pas réellement ce qu'il semble être et que l'inside s'avère dangereux.
Voici en trois lignes le résumé du tome 1 de Black Rain et peut-être même l'intrigue développée par cet opus.
Tout d'abord commençons par évacuer d'éventuelles incompréhensions sur ma chronique. C Debien a un style fluide et direct (il mérite le statut d'auteur), mais....
Oui, le souci c'est que cet opus est carrément dilué.
Pendant environ un tiers du bouquin, Adam et son ami de descente dans l'inside sont traqués, sauvés grâce à l'intervention d'une Yuki Onna dont on apprendra très peu. Poursuivis par une flic psychopathe. Ok, il y a de l'inspiration Manga, matrix, etc... Mais franchement c'est long, on se demande où va le roman.
Quand enfin ils reprennent pied au centre, c'est pour découvrir que et d'une Grüber est sous la coupe d'une mystérieuse woman in black, on va dire, que le centre fait descendre dans l'inside des sociopathes ou des criminels pour les confondre. Que la Yuki Onna s'est incarnée. Une révélation sous forme de chanson en anglais que j'ai zappée, parce que le roman foisonne de citations en anglais qui me gavent au plus haut point.
Puis le roman va se conclure sur des faits survenus plus tôt et là, on (enfin le Jess Kaan) reste pantois, mitigé, dépité... Il se dit que le coup de coeur jeunesse rtl est une vaste fumisterie sur ce coup ! bLACK RAIN VA ESSORER LES 15:25 ANS et projeter leurs peurs sur l'écran noirs de leurs mémoires.... Ouais, tu parles d'un truc accrocheur. Ok, j'ai plus 25 balais, mais franchement je suis resté en dehors.
Maintenant, concluons.
Pourquoi ce tome I n'est pas allé plus loin ? Pourquoi n'a -t-on pas débroussaillé l'intrigue davantage ? On n'a pas le temps de s'attacher aux persos, ils sont plats, je trouve. Pas de passé ou si peu, de l'archétype...
Je ne lirai pas la suite. Au niveau du travail éditorial, c'est nickel par contre. Une coquille relevée, une superbe couv, une mise en page sympa... Mais quand on achète un bouquin, ce n'est pas comme un parfum. Le flacon compte moins que le contenu...
A présent, je sais que C Debien a une sacrée biblio et si l'occasion se présente, je retenterai car sa plume est sympa...
Voici en trois lignes le résumé du tome 1 de Black Rain et peut-être même l'intrigue développée par cet opus.
Tout d'abord commençons par évacuer d'éventuelles incompréhensions sur ma chronique. C Debien a un style fluide et direct (il mérite le statut d'auteur), mais....
Oui, le souci c'est que cet opus est carrément dilué.
Pendant environ un tiers du bouquin, Adam et son ami de descente dans l'inside sont traqués, sauvés grâce à l'intervention d'une Yuki Onna dont on apprendra très peu. Poursuivis par une flic psychopathe. Ok, il y a de l'inspiration Manga, matrix, etc... Mais franchement c'est long, on se demande où va le roman.
Quand enfin ils reprennent pied au centre, c'est pour découvrir que et d'une Grüber est sous la coupe d'une mystérieuse woman in black, on va dire, que le centre fait descendre dans l'inside des sociopathes ou des criminels pour les confondre. Que la Yuki Onna s'est incarnée. Une révélation sous forme de chanson en anglais que j'ai zappée, parce que le roman foisonne de citations en anglais qui me gavent au plus haut point.
Puis le roman va se conclure sur des faits survenus plus tôt et là, on (enfin le Jess Kaan) reste pantois, mitigé, dépité... Il se dit que le coup de coeur jeunesse rtl est une vaste fumisterie sur ce coup ! bLACK RAIN VA ESSORER LES 15:25 ANS et projeter leurs peurs sur l'écran noirs de leurs mémoires.... Ouais, tu parles d'un truc accrocheur. Ok, j'ai plus 25 balais, mais franchement je suis resté en dehors.
Maintenant, concluons.
Pourquoi ce tome I n'est pas allé plus loin ? Pourquoi n'a -t-on pas débroussaillé l'intrigue davantage ? On n'a pas le temps de s'attacher aux persos, ils sont plats, je trouve. Pas de passé ou si peu, de l'archétype...
Je ne lirai pas la suite. Au niveau du travail éditorial, c'est nickel par contre. Une coquille relevée, une superbe couv, une mise en page sympa... Mais quand on achète un bouquin, ce n'est pas comme un parfum. Le flacon compte moins que le contenu...
A présent, je sais que C Debien a une sacrée biblio et si l'occasion se présente, je retenterai car sa plume est sympa...
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Saturday, May 03, 2014
INTENSITE / DEAN KOONTZ
A force de volonté, Chyna s'en est plutôt bien tiré dans la vie. Pourtant avec sa mère qui s'amourachait de cinglés, avec sa mère alcoolo, rien n'était gagné. Les ponts coupés, en pleines études, elle aspire à une vie tranquille. Sauf que le destin s'acharne parfois. Invitée chez son amie, Chyna assiste au massacre de la famille de celle-ci par un sociopathe. Montant dans le camping car de ce monstre humain, elle décide de faire face. Dès lors, une lutte va s'engager entre la jeune fille et le monstre, mais aussi entre la jeune fille et ses propres fêlures.
Ecrit dans les années 90, Intensité était l'un de ces romans que l'on trouvait dans la collection Terreur des Editions POcket avant qu'elles ne lâchent ce pan de littérature.
Intensité, c'est l'histoire d'une volonté intérieure, du doute, d'une femme qui veut survivre.
Intensité c'est aussi l'histoire d'un salaud qui cherche ses victimes et chasse, un prédateur humain.
Intensité, c'est la confrontation inéluctable...
Si au début, je me suis dit voilà du réchauffé, peu à peu je me suis pris au jeu. Les tourments de Chyna, sa lutte pour la survie fascine. Certes on n'est pas dans le fantastique, ni dans l'horreur, mais dans un certain genre de roman qui vous prend aux tripes.
Intensité est sans doute un roman mineur de Dean Koontz, mais il montre à quel point certains romanciers, même quand ils ne sont pas au sommet de leur forme, peuvent vous happer.
Thanx Mister Koontz !
Ecrit dans les années 90, Intensité était l'un de ces romans que l'on trouvait dans la collection Terreur des Editions POcket avant qu'elles ne lâchent ce pan de littérature.
Intensité, c'est l'histoire d'une volonté intérieure, du doute, d'une femme qui veut survivre.
Intensité c'est aussi l'histoire d'un salaud qui cherche ses victimes et chasse, un prédateur humain.
Intensité, c'est la confrontation inéluctable...
Si au début, je me suis dit voilà du réchauffé, peu à peu je me suis pris au jeu. Les tourments de Chyna, sa lutte pour la survie fascine. Certes on n'est pas dans le fantastique, ni dans l'horreur, mais dans un certain genre de roman qui vous prend aux tripes.
Intensité est sans doute un roman mineur de Dean Koontz, mais il montre à quel point certains romanciers, même quand ils ne sont pas au sommet de leur forme, peuvent vous happer.
Thanx Mister Koontz !
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Thursday, April 17, 2014
VUK KOVASEVIC / Jean Luc Bizien / atelier Mosesu
Bonjour,
Aujourd'hui, j'ai invité un personnage de roman à s'exprimer sur le blog. J'essaie de faire n'importe quoi histoire que vous commandiez des livres sur amazon en cliquant sur le bas de page...
COPYRIGHT ATELIER MOSESU
- Alors Vuk, tu es un ex milicien serbe.
- Tu l'as lu ou pas mon bouquin ? Jamais entendu une question aussi débile en guise d'intro. On se croirait sur France ....
- T'es pas du genre à causer toi.
- Toi tu me casses les.... BEEEEEEEEEEP
- Ok, ok. Alors le vampire de Belgrade, à l'atelier Mosesu, ça me rappelle un peu ton époque Club van helsing.
- Le passé, c'est le passé. Je suis Vuk, j'ai une vie, je vais de l'avant, je m'encombre pas de fioritures. L'atelier m'a filé une opportunité de raconter ma life, je le fais et basta. Si ça te déplaît , je te ..... BEEPP
- Basta ou plutôt bastos.
- Humour à la con. T'as envie de te faire dégommer Kaan ?
- Comme les vampires et ceux qui te reviennent pas.
- Monsieur a saisi. Bon soit dit en passant, tu me les brises et...
(sort sa kalash...)
Je ne sais pas comment j'évite la rafale.
Vuk, vous l'avez compris n'est pas un tendre. On est venu le chercher lors de la guerre en Serbie, il y a tout perdu. Même ses compagnons aimeraient le voir clamser. Sauf que rien n'est simple dans cette fichue guerre. Et puis il y a ces créatures qui errent non loin du champ de bataille. Vuk, c'est du très bon roman d'action où tu dévores 80 pages comme un rien, où tu te marres parce que le perso t'interpelle. Parfois un peu trop (Ayé, Bizien va croire que je le provoque. Déjà qu'on s'est pris la tête sur une ancienne couv' de la série). Vuk aimerait avoir les lectrices de Marc Levy surtout dans sa ligne de mire ou dans son plumard. C'est un salaud de première qui ne s'encombre pas de moralité. Mais on en redemande, Vuk c'est efficace, c'est une série qui gagne à être connue.
Bravo à l'auteur et à l'éditeur.
Bravo aussi pour la mise en page super agréable...
Vivement la suite !
Aujourd'hui, j'ai invité un personnage de roman à s'exprimer sur le blog. J'essaie de faire n'importe quoi histoire que vous commandiez des livres sur amazon en cliquant sur le bas de page...
COPYRIGHT ATELIER MOSESU
- Alors Vuk, tu es un ex milicien serbe.
- Tu l'as lu ou pas mon bouquin ? Jamais entendu une question aussi débile en guise d'intro. On se croirait sur France ....
- T'es pas du genre à causer toi.
- Toi tu me casses les.... BEEEEEEEEEEP
- Ok, ok. Alors le vampire de Belgrade, à l'atelier Mosesu, ça me rappelle un peu ton époque Club van helsing.
- Le passé, c'est le passé. Je suis Vuk, j'ai une vie, je vais de l'avant, je m'encombre pas de fioritures. L'atelier m'a filé une opportunité de raconter ma life, je le fais et basta. Si ça te déplaît , je te ..... BEEPP
- Basta ou plutôt bastos.
- Humour à la con. T'as envie de te faire dégommer Kaan ?
- Comme les vampires et ceux qui te reviennent pas.
- Monsieur a saisi. Bon soit dit en passant, tu me les brises et...
(sort sa kalash...)
Je ne sais pas comment j'évite la rafale.
Vuk, vous l'avez compris n'est pas un tendre. On est venu le chercher lors de la guerre en Serbie, il y a tout perdu. Même ses compagnons aimeraient le voir clamser. Sauf que rien n'est simple dans cette fichue guerre. Et puis il y a ces créatures qui errent non loin du champ de bataille. Vuk, c'est du très bon roman d'action où tu dévores 80 pages comme un rien, où tu te marres parce que le perso t'interpelle. Parfois un peu trop (Ayé, Bizien va croire que je le provoque. Déjà qu'on s'est pris la tête sur une ancienne couv' de la série). Vuk aimerait avoir les lectrices de Marc Levy surtout dans sa ligne de mire ou dans son plumard. C'est un salaud de première qui ne s'encombre pas de moralité. Mais on en redemande, Vuk c'est efficace, c'est une série qui gagne à être connue.
Bravo à l'auteur et à l'éditeur.
Bravo aussi pour la mise en page super agréable...
Vivement la suite !
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Wednesday, March 26, 2014
Sire de Jean Raspail
Jean Raspail, né en 1925, est l'auteur du sulfureux Camp des Saints.
Dans Sire, il met en scène le retour du descendant des rois de France et son couronnement à Reims.
Tout d'abord, je précise que le régime monarchique n'est certainement pas mon préféré, car confier le pouvoir aux héritiers d'une même famille me paraît un mauvais choix. La démocratie devrait normalement mener aux marches du pouvoir des gens compétents... (Mais avouons le, dès qu'il y a de l'humain...)
Donc Sire, c'est l'histoire de Philippe Pharamond de Bourbon. Jeune homme plein d'espoir, convaincu d'être le représentant de Dieu sur Terre, il va chevaucher en compagnie de sa soeur et d'amis fidèles à travers ce qui fut le royaume de France afin d'être sacré à Reims. Sur sa route, il trouvera un ministre de l'intérieur retors et sournois, bien décidé à le contrer.
Sire, c'est aussi le retour sur des événements peu glorieux de l'histoire de France comme le saccage des tombes des rois à la Révolution, etc, mais c'est aussi et surtout un roman qui entend mettre en valeur la vision d'Un homme au service du peuple de France, quitte à occulter les travers royaux. Peu à peu, subrepticement, Jean Raspail parvient à instiller du romantisme dans le personnage de Philippe Pharamond de Bourbon. Il le fait douter, le confronte aux vrais gens car le royaume n'est pas que cet ensemble de forêts séculaires. Peu à peu aussi, l'ombre de Dieu va planer, le roi proposant à un jeune malade de le guérir par l'imposition des mains ; des faits inexpliqués survenant...
Magnifiquement écrit, bien documenté, Sire est un roman qui offre une vision "romantique" de la fonction royale. Il est juste dommage que la 4 de couverture révèle l'intégralité de l'intrigue, peu s'en faut.
Dans Sire, il met en scène le retour du descendant des rois de France et son couronnement à Reims.
Tout d'abord, je précise que le régime monarchique n'est certainement pas mon préféré, car confier le pouvoir aux héritiers d'une même famille me paraît un mauvais choix. La démocratie devrait normalement mener aux marches du pouvoir des gens compétents... (Mais avouons le, dès qu'il y a de l'humain...)
Donc Sire, c'est l'histoire de Philippe Pharamond de Bourbon. Jeune homme plein d'espoir, convaincu d'être le représentant de Dieu sur Terre, il va chevaucher en compagnie de sa soeur et d'amis fidèles à travers ce qui fut le royaume de France afin d'être sacré à Reims. Sur sa route, il trouvera un ministre de l'intérieur retors et sournois, bien décidé à le contrer.
Sire, c'est aussi le retour sur des événements peu glorieux de l'histoire de France comme le saccage des tombes des rois à la Révolution, etc, mais c'est aussi et surtout un roman qui entend mettre en valeur la vision d'Un homme au service du peuple de France, quitte à occulter les travers royaux. Peu à peu, subrepticement, Jean Raspail parvient à instiller du romantisme dans le personnage de Philippe Pharamond de Bourbon. Il le fait douter, le confronte aux vrais gens car le royaume n'est pas que cet ensemble de forêts séculaires. Peu à peu aussi, l'ombre de Dieu va planer, le roi proposant à un jeune malade de le guérir par l'imposition des mains ; des faits inexpliqués survenant...
Magnifiquement écrit, bien documenté, Sire est un roman qui offre une vision "romantique" de la fonction royale. Il est juste dommage que la 4 de couverture révèle l'intégralité de l'intrigue, peu s'en faut.
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Tuesday, March 04, 2014
PRIX MASTERTON POUR CREATURE DU MIROIR
Bonjour à toutes et tous,
Je viens de découvrir avec un immense plaisir que mon CREATURE DU MIROIR a obtenu le PRIX MASTERTON, categorie meilleur roman francophone.
Je ne puis que remercier toutes les personnes qui m'ont aidé dans cette entreprise
Sandrine Chuchana, Hervé Roux, Peggy Van Peteghem, ma muse, la coca cola company...
CREATURE DU MIROIR c'est un peu tout ça
Et si vous avez de vous le procurer, allez chez votre libraire ou
pour le kindle
pour la version papier
Je viens de découvrir avec un immense plaisir que mon CREATURE DU MIROIR a obtenu le PRIX MASTERTON, categorie meilleur roman francophone.
Je ne puis que remercier toutes les personnes qui m'ont aidé dans cette entreprise
Sandrine Chuchana, Hervé Roux, Peggy Van Peteghem, ma muse, la coca cola company...
CREATURE DU MIROIR c'est un peu tout ça
Et si vous avez de vous le procurer, allez chez votre libraire ou
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Friday, February 28, 2014
Démons Intimes de Dean Koontz
En guise de préambule, non je ne suis pas mort.
Je vends ma maison (4 chambres, cuisine aménagée, grand terrain 1100 m2 dans le Pas de Calais oops), je suis sur le déménagement et je découvre qu'il y a vraiment plusieurs France en matière d'immobilier, que les clichés ont la vie dure. Bref, un peu de moins de temps pour alimenter ce blog, mais en parallèle j'écris : un roman de littérature générale, je peaufine deux recueils de nouvelles et...
Je suis ici pour réaliser une chronique de Démons Intimes de Dean Koontz.
Dean Koontz fut l'un des auteurs phare de la collection Terreur, une collection qui permit à des lecteurs avides de découvrir de formidables bouquins de littérature fantastique voire d'horreur.
Démons Intimes est présenté comme un roman mettant en scène un vétéran du Viet Nam qui empêche un meurtre et se retrouve ensuite confronté aux appels du tueur. Mais ce tueur existe-t-il vraiment ?
Tout d'abord, disons le clairement Démons INTIMES N EST PAS UN ROMAN. C'est un recueil de nouvelles, la seconde partie d'étranges détours pour être exact. Si le procédé employé par l'éditeur est carrément puant, on lui pardonnera toutefois car il va vous permettre de découvrir des nouvelles de Koontz.
CHASE : la novella avec le vétéran. Bon disons le clairement, elle a vieilli, elle sent le réchauffé et on va dans le sens du politiquement correct avec un vilain pédophile qui a intégré une fraternité aryenne. Personnellement s'il y a de bons morceaux, elle n'est pas excellente. Elle permet cependant d'évoquer le cas des anciens combattants et de leur dure réadaptation à la vie civile.
BRUNO : Un enquêteur se retrouve aidé par un ours géant venu d'un monde parallèle pour arrêter un tueur venant lui aussi d'un monde parallèle... Vous savez que deux parallèles ne se rencontrent jamais. Dans mon cas, l'humour déployé par l'auteur ne m'a pas touché et j'étais à deux doigts de reposer le recueil.
NOUS, TROIS : Des mutants avec de supers pouvoirs confrontés aux hommes. C'est court, ça vient des tripes, c'est viscéral, c'est super efficace. Et la chute waouh §
LE DUR / histoire de poursuite entre un flic et un serial killer, la nuit dans un entrepôt. Un traitement à l'adrénaline, pas de fioritures, juste de l'efficacité, de l'action. Un très bon texte.
LES CHATONS : une nouvelle de jeunesse Pourquoi Dieu vient-il toujours chercher les petits chats de Marnie ? Pourquoi les siens ? C'est une nouvelle du quotidien d'où sa redoutable efficacité et même si la chute est prévisible c'est un très bon texte à mon sens sur la fausseté des adultes, sur la dureté du monde.
LA NUIT DE LA TEMPETE : Koontz écrit aussi de la sf, mais pas de la hard science à laquelle on ne pane que dalle. Ici nous sommes dans un monde de robots, pas d'humains hormis dans les légendes. Mais les robots s'emm... parfois et ils ont besoin de sensations fortes. Et quoi de mieux alors que d'aller dans les terres sauvages pour une partie de chasse ? Pas pour tuer les animaux, juste pour les tirer avec un somnifère, et ensuite emmagasiner des infos sur les sensations éprouvées... Sauf que... BRILLANT D UN BOUT A L AUTRE. Prenant.
LE CREPUSCULE DE L'AUBE / peut on vivre sans avoir la foi ? Et ensuite comment survivre lorsque ceux que vous aimez sont morts ? Koontz joue sur le registre des émotions avec un personnage froid en apparence. Après être entrés dans l'intimité de cette famille, vous éprouvez une réelle empathie quand le destin la frappe !
brillant encore.
Bon, maintenant vous l'aurez compris en lisant cette critique, ce recueil m'a séduit, même si toutes les nouvelles ne sont pas du même niveau. La postface de Koontz permet de mieux comprendre sa conception de l'écriture. A présent, est ce que je saurai convaincre des lecteurs de roman de tenter la nouvelle ? je ne me fais pas trop d'illusion...
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article, à plus... Et si vous le commandez sur amazon, il est à moins de deux euros en occase, foncez !!!
Jess
Je vends ma maison (4 chambres, cuisine aménagée, grand terrain 1100 m2 dans le Pas de Calais oops), je suis sur le déménagement et je découvre qu'il y a vraiment plusieurs France en matière d'immobilier, que les clichés ont la vie dure. Bref, un peu de moins de temps pour alimenter ce blog, mais en parallèle j'écris : un roman de littérature générale, je peaufine deux recueils de nouvelles et...
Je suis ici pour réaliser une chronique de Démons Intimes de Dean Koontz.
Dean Koontz fut l'un des auteurs phare de la collection Terreur, une collection qui permit à des lecteurs avides de découvrir de formidables bouquins de littérature fantastique voire d'horreur.
Démons Intimes est présenté comme un roman mettant en scène un vétéran du Viet Nam qui empêche un meurtre et se retrouve ensuite confronté aux appels du tueur. Mais ce tueur existe-t-il vraiment ?
Tout d'abord, disons le clairement Démons INTIMES N EST PAS UN ROMAN. C'est un recueil de nouvelles, la seconde partie d'étranges détours pour être exact. Si le procédé employé par l'éditeur est carrément puant, on lui pardonnera toutefois car il va vous permettre de découvrir des nouvelles de Koontz.
CHASE : la novella avec le vétéran. Bon disons le clairement, elle a vieilli, elle sent le réchauffé et on va dans le sens du politiquement correct avec un vilain pédophile qui a intégré une fraternité aryenne. Personnellement s'il y a de bons morceaux, elle n'est pas excellente. Elle permet cependant d'évoquer le cas des anciens combattants et de leur dure réadaptation à la vie civile.
BRUNO : Un enquêteur se retrouve aidé par un ours géant venu d'un monde parallèle pour arrêter un tueur venant lui aussi d'un monde parallèle... Vous savez que deux parallèles ne se rencontrent jamais. Dans mon cas, l'humour déployé par l'auteur ne m'a pas touché et j'étais à deux doigts de reposer le recueil.
NOUS, TROIS : Des mutants avec de supers pouvoirs confrontés aux hommes. C'est court, ça vient des tripes, c'est viscéral, c'est super efficace. Et la chute waouh §
LE DUR / histoire de poursuite entre un flic et un serial killer, la nuit dans un entrepôt. Un traitement à l'adrénaline, pas de fioritures, juste de l'efficacité, de l'action. Un très bon texte.
LES CHATONS : une nouvelle de jeunesse Pourquoi Dieu vient-il toujours chercher les petits chats de Marnie ? Pourquoi les siens ? C'est une nouvelle du quotidien d'où sa redoutable efficacité et même si la chute est prévisible c'est un très bon texte à mon sens sur la fausseté des adultes, sur la dureté du monde.
LA NUIT DE LA TEMPETE : Koontz écrit aussi de la sf, mais pas de la hard science à laquelle on ne pane que dalle. Ici nous sommes dans un monde de robots, pas d'humains hormis dans les légendes. Mais les robots s'emm... parfois et ils ont besoin de sensations fortes. Et quoi de mieux alors que d'aller dans les terres sauvages pour une partie de chasse ? Pas pour tuer les animaux, juste pour les tirer avec un somnifère, et ensuite emmagasiner des infos sur les sensations éprouvées... Sauf que... BRILLANT D UN BOUT A L AUTRE. Prenant.
LE CREPUSCULE DE L'AUBE / peut on vivre sans avoir la foi ? Et ensuite comment survivre lorsque ceux que vous aimez sont morts ? Koontz joue sur le registre des émotions avec un personnage froid en apparence. Après être entrés dans l'intimité de cette famille, vous éprouvez une réelle empathie quand le destin la frappe !
brillant encore.
Bon, maintenant vous l'aurez compris en lisant cette critique, ce recueil m'a séduit, même si toutes les nouvelles ne sont pas du même niveau. La postface de Koontz permet de mieux comprendre sa conception de l'écriture. A présent, est ce que je saurai convaincre des lecteurs de roman de tenter la nouvelle ? je ne me fais pas trop d'illusion...
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article, à plus... Et si vous le commandez sur amazon, il est à moins de deux euros en occase, foncez !!!
Jess
Tuesday, February 04, 2014
en ligne LOKOMODO
Bonjour à toutes et tous,
j'ai le plaisir de vous annoncer que vous pourrez retrouver mes ouvrages sur la librairie en ligne de mon éditeur
CLIQUEZ ICI
AMATEURS D IMAGINAIRE EMBARQUEMENT IMMEDIAT.
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Wednesday, January 01, 2014
2014
L'année 2013 fut sans doute la plus productive de mes années au niveau des écrits.
Jugez donc deux romans CREATURE DU MIROIR editions Les Lucioles en mai / LE LABEL N ATELIER MOSESU en décembre
Chatoyants portraits d'autrefois un album pour les enfants et les gagas des chats. EDITION DU BOUT DE LA RUE
J'aimerais vous dire que 2014 sera aussi productive, mais ce serait m'avancer. J'attends toujours une réponse pour le techno thriller et des nouvelles, ainsi que pour un recueil.
Le roman de littérature générale avance et je pense à 4 autres projets dont une suite pour Créature du Miroir et 2 collaborations.
Maintenant je sacrifie à la tradition car elle a parfois du bon quoi qu'en disent certains esprits chagrins.
Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2014. De la santé, de la joie, de la réussite...
Mais pas seulement
Que cette année vous apporte le bonheur, des gens pour vous aider les jours où le moral est bas, soyez des appuis pour ceux qui ont besoin de vous. Dépassez-vous, innovez, inventez, osez, réalisez, n'attendez pas qu'on vienne vous chercher. Soyez vous, soyez fiers ! AVANCEZ... ET FAITES AVANCER LE MONDE.
Arrêtez de vous indigner comme des moutons, soyez l'avenir par vos actes...
Jess Kaan.
Et on ne commence pas l'année sans Green Day !!!!!!!!!!!!!!!!
Jugez donc deux romans CREATURE DU MIROIR editions Les Lucioles en mai / LE LABEL N ATELIER MOSESU en décembre
Chatoyants portraits d'autrefois un album pour les enfants et les gagas des chats. EDITION DU BOUT DE LA RUE
J'aimerais vous dire que 2014 sera aussi productive, mais ce serait m'avancer. J'attends toujours une réponse pour le techno thriller et des nouvelles, ainsi que pour un recueil.
Le roman de littérature générale avance et je pense à 4 autres projets dont une suite pour Créature du Miroir et 2 collaborations.
Maintenant je sacrifie à la tradition car elle a parfois du bon quoi qu'en disent certains esprits chagrins.
Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2014. De la santé, de la joie, de la réussite...
Mais pas seulement
Que cette année vous apporte le bonheur, des gens pour vous aider les jours où le moral est bas, soyez des appuis pour ceux qui ont besoin de vous. Dépassez-vous, innovez, inventez, osez, réalisez, n'attendez pas qu'on vienne vous chercher. Soyez vous, soyez fiers ! AVANCEZ... ET FAITES AVANCER LE MONDE.
Arrêtez de vous indigner comme des moutons, soyez l'avenir par vos actes...
Jess Kaan.
Et on ne commence pas l'année sans Green Day !!!!!!!!!!!!!!!!
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