Déjà le 16 novembre, déjà quinze jours que je suis rentré des Utopiales et toujours pas un mot sur ce blog...
Il est plus que temps de vous faire partager "mes Utos"
L'arrivée
Départ le vendredi 31 octobre en gare d'Arras, le tgv est à l'heure, il fait un temps gris... Après 4 heures de train (j'en ai marre, c'est long même si je dévore Cristal qui songe !), nous arrivons enfin à Nantes où il pleut.
Nous avons eu le temps de manger dans le tgv. Tout ce qu'il y a de plus déséquilibré mais ça, c'était couru d'avance...
Munis de nos bagages, nous traversons assez rapidement le pont près de la gare et débarquons à l'hôtel que j'avais réservé. Non loin, quelques SDF préparent leur campement pour la nuit dans des tentes. Saloperie d'époque que nous vivons.
Je reviens à du plus léger...
On notera que cette année, je ne m'étais pas encombré de bouquins à faire dédicacer et que cela nous a permis de filer allégés !
Nous prenons possession de la chambre et je noue une histoire d'amour avec un oreiller sympa que je quitte à regrets... (j'ai mal dormi la veille, le chauffage dans la maison était en rade... Bref j'ai une tête de zombie).
Nous arrivons ensuite aux Utopiales où je récupère mon badge d'entrée -c'est le sens du terme "invité" lorsque vous êtes un jeune auteur...
L'entrée est tout de même à 7 euros.
Puis nous nous dirigeons vers le bar, convaincus que nous allons rencontrer d'autres personnes... Le premier que nous rencontrons est Markus Leicht : il m'offre son recueil. Nous apercevons alors d'autres personnes et nous dirigeons vers elles...
Evidemment, il y a des nids d'auteurs près des bars.
On revoit les amis, les connaissances, on aperçoit des gens de la sf avec qui on n'ira pas parler...
Il y en a d'autres que l'on regrette : je pense en particulier à JD Breque car j'apprécie son travail de traducteur.
Bref ce sont les Utopiales.
Arrive Lucie Chenu qui nous présente Caroline l'une des auteurs de l'anthologie vampire... Et avec laquelle mon épouse et moi-même allons jouer à "tout le monde est John", un jdr très sympa.
D'ailleurs, je vous file le lien...
Puis nous retournons vers le bar... Je suis un peu tenté de demander si les canettes de coca et cie sont recyclées car nous voyons des sacs transparents remplis de canettes, de gobelets en plastique .... et mon côté écolo me titille...
Vive le développement durable !!!!!!!!!
J'ai eu le plaisir de croiser Aurélia, ma future éditrice qui, postée près du stand presence d'esprit présente les ouvrages de Mille Saisons. Elle se trouve à côté du magazine Black Mamba, un peu à l'écart malheureusement pour eux.
J'ai bavardé quelques minutes avec Ugo Bellagamba.
18 h, 19h, 19H30
Proclamation des prix... C'est la première fois que j'y assiste. Roland Wagner et JM Ligny chauffent la salle.
Jeanne Debats reçoit le Verlanger.
Arrive le GPI, (le grand prix de l'imaginaire...) beaucoup de catégories, des pronostics déjoués... Jeanne Debat le reçoit pour sa première oeuvre. Ca c'est de la mise sous pression :-)) Non je rigole.
Dommage que ce prix ne soit pas mieux connu du public au sens large...
Le soir, nous filons manger en dehors des utopiales, dans un restaurant très sympa.
Mon dieu, les Utopiales seront marquées par ces restaus sympas... Gare au budget !
Puis nous enchaînons avec une soirée Bras / Coudes / genoux. C'est à dire la lecture d'oeuvres honteusement mal traduites, véritable régal pour les oreilles et l'esprit...
Samedi.
Le matin, il n'y a rien à faire car le festival ouvre à 12h 30
Bref nous flanons sous la pluie dans le vieux Nantes en quête d'un cadeau pour le petit. Jour férié, mais comme partout, tous les magasins ou presque sont ouverts.
Cela nous arrange, cela nous invite aussi à méditer sur notre époque.
Nous terminons au restaurant San Marco où nous dégustons d'excellents plats... Un trio de fruits de mer et pâtes miam !!!
Puis retour aux Utopiales, errance entre la librairie, le bar, l'espace jeu...
Une rencontre privée pour un projet dont je vous reparlerai quand les choses se clarifieront.
Arrive Antoine, l'homme aux robots que j'ai honteusement exilé sur une affreuse planète dans l'une de nos nouvelles coécrites. Je suis ravi de le revoir.
Nous parlons de certains projets tels des conspirateurs.
Lucie, notre chef à tous, nous annonce alors qu'une rencontre avec les auteurs de l'éditeur Glyphe peut être organisée. Pas sur la table des dédicaces, mais on n'est pas à ça près !
Nous arrivons donc à l'espace SNCF, un peu à l'écart. Une horde d'auteurs, mais le public ne nous remarque pas vraiment. Roland Wagner prend les devants en venant lire un extrait de son roman. Lorsqu'il est parti, nous improvisons une lecture d'extraits d'anthologie de Glyphe et de Terre de Brume. D'abord Lionel Davoust...
Le théâtre aidant, l'effet d'émulation aidant, je lis du Sire Cédric.
Je me demande comment j'étais...
the night
Puis le soir arrive.
Il est marrant de voir les fans de Robin Hobb qui débarquent avec des tas de bouquins quand des auteurs se tournent les pouces en dédicace... Le talent, la mise en avant !!! Bref...
Pour ma part je me limite au Jeanne Debats, curiosité. A un Black Mamba pour faire dédicacer la nouvelle de mon Kanux dont j'ai oublié les livres à la maison. J'en profite pour faire signer celle de Thomas Day.
Nous finissons la soirée avec Antoine à papoter de projets et....
je pars me coucher vanné...
Dimanche.
Le départ, le train, le métro, de la lecture, le black mamba (Nantes : Paris), le Sturgeon, retour dans nos pénates... C'est tout de même cool de retrouver son petit bonhomme, ses chats et son cochon d'Inde.
Bilan : des jours bien remplis, des regrets : ne pas avoir assisté à certaines conférences. Ne pas avoir planifié ce que je devais faire...
Un coût ? oui financier mais nous l'avions anticipé en prévoyant ces dépenses à l'avance...