Tobe Hopper est le réalisateur de massacre à la tronçonneuse, un slasher movie qui rapporta un paquet de blé aux studios hollywoodiens. Fauché, il accepte d'assister à la projection d'un film qu'il tourna adolescent. Problème, il ne sait pas de quoi parle le film...
Après la projection, des spectateurs se trouvent affectés par un mal étrange. Certains baisent jusqu'à en mourir, d'autres deviennent des zombies, des labos de dope explosent à travers les States... Et s'il était l'unique responsable de ce carnage ?
Ecrit de manière familière, vulgaire quelquefois, Midnight Movie vaut surtout pour sa construction alternant les points de vue façon interview ou plans de film, des extraits de blog avec commentaires truculents, d'articles de journaux. De ce point de vue, c'est parfaitement réussi. Il y a aussi les persos, le Hopper capable d'autodérision... L'humour.
Si on est happés au début, l'intrigue tend néanmoins à s'épuiser et à tourner en rond jusqu'à la conclusion façon the ring.
Ca ressemble à l'antre de la folie de Carpenter, la grossièreté en plus, il y a un zeste de ring, un peu de zombie....
Perso, je reste très mitigé et je me dis que Hopper est tombé dans la facilité. Dommage.
Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Wednesday, August 29, 2012
Midnight Movie Tobe Hopper
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Batman : entre blockbuster et tentative de réflexion
Batman n'est plus. Huit ans après avoir affronté le joker et Double Face, le justicier masqué a cessé d'arpenter les rues de Gotham.
Hélas, lorsque Bane terroriste notoire débarque dans sa ville, Bruce Wayne se voit contraint de renfiler un costume devenu trop difficile à porter désormais.
J'étais impatient de voir le dernier volet de la trilogie de Batman. Rien à voir avec la première série mis en scène par des Burton, etc... Cette série qui fait carton pâte aujourd'hui. Nolan a su retrouver la noirceur du héros et transformer des blockbusters en films puissants. Le réalisateur a aussi tenté d'apporter un peu de réflexion à ces trois opus.
Concernant Dark Knight rises, Batman oscille entre forces et faiblesses.
Les forces :
des images choc,
de l'action,
du retournement de situation
une tentative pour élaborer une psychologie fouillée des personnages
une musique prenant aux tripes.
Et surtout une volonté de réflexion sur l'état de décrépitude des civilisations occidentales, notamment de l'Amérique.
D'un côté les puissants, les riches vivant à la surface, de l'autre, les pauvres engloutis par les égouts tels les Morlocks de HG Wells ou condamnés à vivoter. Comme un lien entre les deux mondes, se dresse Bane, le terroriste sans visage, l'homme qui n'a rien à perdre, la force brute. Le "révolutionnaire" qui va faire basculer Gotham en invitant les petits plus nombreux à prendre les armes et instaurer un régime digne de la Terreur de 1792.
On sent dans ce Batman, l'Amérique post subprimes, un pays où l'on enferme des milliers de délinquants, un pays où le régime policier n'est pas loin.
C'est de ce point de vue que Batman Dark Knight rises s'avère un film ambitieux en tentant de montrer un instantané d'une époque.
Malheureusement , il y a aussi les faiblesses;
C'est plutôt long à se mettre en place.
Il y a des bugs dans le scénario, des invraisemblances, notamment quand l'enfant sort de la prison et va chercher son père qui était parti.
Et il y aussi la mort de Marion Cotillard parodiée depuis
voir ici
Au final, ce dernier opus de Batman s'avère un bon spectacle pourvu que l'on se laisse happer.
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Monday, August 27, 2012
UN ROMAN DE FANTASY QUI FERA PARLER DE LUI...
Un bouquin évènement à paraître sous peu !
fans de fantasy, ruez vous !!!
Vous allez vous régaler...
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Thursday, August 23, 2012
FISSURES NUMERIQUE
Vous avez renoncé au format papier,?
vous possédez une liseuse.. ?
Vous avez envie de me lire ?
TANT MIEUX POUR VOUS
FISSURES EST DISPONIBLE AU FORMAT NUMERIQUE DEPUIS HIER
LE LIEN
Et pour votre culture perso, des photos de masque d'infamie. Ils étaient portés au Moyen âge par les personnes condamnées par l'église.
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Sunday, August 19, 2012
Nuit noire, étoiles mortes
Stephen King, prolifique auteur américain, n'est plus à présenter.
Si l'homme est un romancier éclectique, il est aussi un auteur de nouvelles de talent. Ont ainsi été adaptées pour le cinéma Mist (brumes), chambre 1408...
L'un de ses derniers recueils sortis en France est NUIT NOIRE, ETOILES MORTES.
Malheureusement, celui-ci ne fait pas partie du meilleur de sa production. Dommage car la couverture était assez engageante !
Explications.
4 textes composent ce recueil
1922 : nous ramène dans les USA agricoles du XXème siècle.
Un fermier tue son épouse pour une question de terre... Aidé par son fils, il jette le cadavre dans un puits à l'abandon, mais rien ne se passe comme prévu. Taraudés par la culpabilité et le fantôme de Mme, il sombrera..
Bien sûr, il y a le côté documentaire, la vie dans les états ruraux avant la grande crise, il y a l'écriture ciselée... MAIS le texte comporte quelques longueurs et n'offre pas une grande nouveauté. Les rats qui interviennent évoquent Lovecraft...
Grand Chauffeur Tess est une auteure qui intervient devant des clubs de lecture. Un jour elle donne l'une de ses conférences et repart par un raccourci préconisée par l'organisatrice de l'évènement. Malheureusement, celui-ci s'avère un traquenard. Violée, laissée pour morte, elle décide de se venger... Son parcours sera sanglant.
King est un ardent opposant à la peine de mort (voir la ligne verte), pourtant ici, il met en exergue la loi du talion comme il le fera dans la dernière nouvelle du recueil. Alors il faut être logique jusqu'au bout, soit on est pour la peine de mort institutionnalisée, soit on est contre. Mais la loi du Talion est à mon sens pire que d'exécuter un vrai coupable. Bref Tess est certes une femme courageuse, il y a certes un problème de violence envers les femmes que ce soit aux States et dans le monde, mais... Il manque de "subtilité" dans le texte.
Extension claire Une histoire de pacte avec le diable. Le héros cancéreux rencontre le diable sur un bord de route. Il obtient quinze ans de vie supplémentaire, mais en échange, il bousille la vie idyllique de son meilleur ami (lequel lui a piqué sa copine il y a quelques années). King traverse l'histoire américaine des dernières années avec jubilation (enfin pour lui). Mais le texte est archiclassique, long...
Bon ménageDarcellen découvre que son mari est un serial killer (prononcez seriaaaaaall killlller) et un cas de conscience l'envahit. Le dénoncer au risque de bousiller la vie de ses enfants, l'accepter et risquer la damnation... Finalement, elle va le trucider. Là encore loi du Talion mise en exergue. c'est un très bon texte avec de bonnes réflexions, un personnage froid... Mais ça ne marche pas à 100 %.
Notamment la conclusion trop "morale ?"
Outre le fait que beaucoup de ses personnages sont accidentés, King rend avec Nuit noire, étoiles mortes, un recueil moyennement satisfaisant. C'est toujours aussi bien écrit, prenant, mais c'est long et parfois trop convenu. Bien sûr, il y a la volonté de montrer des gens ordinaires confrontés à l'extraordinaire, d'ancrer dans un contexte social... Mais les considérations pro-démocrates commencent à devenir un peu trop pesantes et le bonhomme n'est pas à une contradiction près (cf ma remarque sur la peine de mort). King a mûri, il est plus impliqué dans la société qu'au début de sa carrière. Toutefois, ce recueil ne restera pas son meilleur opus par manque de textes hyper puissants.
Si l'homme est un romancier éclectique, il est aussi un auteur de nouvelles de talent. Ont ainsi été adaptées pour le cinéma Mist (brumes), chambre 1408...
L'un de ses derniers recueils sortis en France est NUIT NOIRE, ETOILES MORTES.
Malheureusement, celui-ci ne fait pas partie du meilleur de sa production. Dommage car la couverture était assez engageante !
Explications.
4 textes composent ce recueil
1922 : nous ramène dans les USA agricoles du XXème siècle.
Un fermier tue son épouse pour une question de terre... Aidé par son fils, il jette le cadavre dans un puits à l'abandon, mais rien ne se passe comme prévu. Taraudés par la culpabilité et le fantôme de Mme, il sombrera..
Bien sûr, il y a le côté documentaire, la vie dans les états ruraux avant la grande crise, il y a l'écriture ciselée... MAIS le texte comporte quelques longueurs et n'offre pas une grande nouveauté. Les rats qui interviennent évoquent Lovecraft...
Grand Chauffeur Tess est une auteure qui intervient devant des clubs de lecture. Un jour elle donne l'une de ses conférences et repart par un raccourci préconisée par l'organisatrice de l'évènement. Malheureusement, celui-ci s'avère un traquenard. Violée, laissée pour morte, elle décide de se venger... Son parcours sera sanglant.
King est un ardent opposant à la peine de mort (voir la ligne verte), pourtant ici, il met en exergue la loi du talion comme il le fera dans la dernière nouvelle du recueil. Alors il faut être logique jusqu'au bout, soit on est pour la peine de mort institutionnalisée, soit on est contre. Mais la loi du Talion est à mon sens pire que d'exécuter un vrai coupable. Bref Tess est certes une femme courageuse, il y a certes un problème de violence envers les femmes que ce soit aux States et dans le monde, mais... Il manque de "subtilité" dans le texte.
Extension claire Une histoire de pacte avec le diable. Le héros cancéreux rencontre le diable sur un bord de route. Il obtient quinze ans de vie supplémentaire, mais en échange, il bousille la vie idyllique de son meilleur ami (lequel lui a piqué sa copine il y a quelques années). King traverse l'histoire américaine des dernières années avec jubilation (enfin pour lui). Mais le texte est archiclassique, long...
Bon ménageDarcellen découvre que son mari est un serial killer (prononcez seriaaaaaall killlller) et un cas de conscience l'envahit. Le dénoncer au risque de bousiller la vie de ses enfants, l'accepter et risquer la damnation... Finalement, elle va le trucider. Là encore loi du Talion mise en exergue. c'est un très bon texte avec de bonnes réflexions, un personnage froid... Mais ça ne marche pas à 100 %.
Notamment la conclusion trop "morale ?"
Outre le fait que beaucoup de ses personnages sont accidentés, King rend avec Nuit noire, étoiles mortes, un recueil moyennement satisfaisant. C'est toujours aussi bien écrit, prenant, mais c'est long et parfois trop convenu. Bien sûr, il y a la volonté de montrer des gens ordinaires confrontés à l'extraordinaire, d'ancrer dans un contexte social... Mais les considérations pro-démocrates commencent à devenir un peu trop pesantes et le bonhomme n'est pas à une contradiction près (cf ma remarque sur la peine de mort). King a mûri, il est plus impliqué dans la société qu'au début de sa carrière. Toutefois, ce recueil ne restera pas son meilleur opus par manque de textes hyper puissants.
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Friday, August 10, 2012
BLACK SWAN
Aujourd'hui, je vais vous parler des 51 ere minutes de Black Swan...
Pourquoi 51 et pas 52, ni 53 ?
Car je ne suis pas allé plus loin, j'avais promis de faire un effort, mais je suis faibleeeeeeeeeee !
Donc Black Swan, c'est l'histoire de Nina, danseuse qui rêve d'interpréter la reine des cygnes après le départ (éviction) de la vedette de la troupe.
Sous la férule de Leroy, elle tente d'incarner le cygne blanc et le cygne noir, son double maléfique.
Tiens ça fait vaguement penser aux chevaliers du zodiaque (en plus Nina pleurniche autant que Yoga ???? Pourtant, elle n'est pas blonde et sa mère ne gît pas au fond de l'océan intacte dans un bateau coulé ???)
Bref c'est filmé près du corps, c'est tournoyant (moi ça me fait l'effet du grand huit à Dennlys Parc près de Fauquembergues), Nina saigne souvent.
Stressée ? Possédée ? Je n'en sais rien, je n'ai pas eu le courage d'approfondir.
Les filles sont garces entre elles... C'est convenu.
C'est théoriquement sensuel, destiné à être malsain.
Bon faut dire que les scènes de masturbation m'ont paru limite hors propos...
Et non définitivement, je n'ai pas accroché...
Alors si vous aimez les films oscarisés, foncez. Sinon, on peut zapper et se mettre des Kaamelott, c'est marrant, plus prenant.
Je sais, je suis un piètre critique parce que faire le parallèle avec les chevaliers du zodiaque...
SACHANT QUE JE VOUS AI DONNE L ENVIE DE LE COMMANDER VOUS AVEZ LE LIEN AU DESSUS...
Pourquoi 51 et pas 52, ni 53 ?
Car je ne suis pas allé plus loin, j'avais promis de faire un effort, mais je suis faibleeeeeeeeeee !
Donc Black Swan, c'est l'histoire de Nina, danseuse qui rêve d'interpréter la reine des cygnes après le départ (éviction) de la vedette de la troupe.
Sous la férule de Leroy, elle tente d'incarner le cygne blanc et le cygne noir, son double maléfique.
Tiens ça fait vaguement penser aux chevaliers du zodiaque (en plus Nina pleurniche autant que Yoga ???? Pourtant, elle n'est pas blonde et sa mère ne gît pas au fond de l'océan intacte dans un bateau coulé ???)
Bref c'est filmé près du corps, c'est tournoyant (moi ça me fait l'effet du grand huit à Dennlys Parc près de Fauquembergues), Nina saigne souvent.
Stressée ? Possédée ? Je n'en sais rien, je n'ai pas eu le courage d'approfondir.
Les filles sont garces entre elles... C'est convenu.
C'est théoriquement sensuel, destiné à être malsain.
Bon faut dire que les scènes de masturbation m'ont paru limite hors propos...
Et non définitivement, je n'ai pas accroché...
Alors si vous aimez les films oscarisés, foncez. Sinon, on peut zapper et se mettre des Kaamelott, c'est marrant, plus prenant.
Je sais, je suis un piètre critique parce que faire le parallèle avec les chevaliers du zodiaque...
SACHANT QUE JE VOUS AI DONNE L ENVIE DE LE COMMANDER VOUS AVEZ LE LIEN AU DESSUS...
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BLACK SWAN,
NATHALIE PORTMAN
Sunday, August 05, 2012
Après Fissures, et été studieux
Fissures est sorti en avril, un recueil inédit en poche, ça doit en perturber plus d'un ! Quelques critiques toutes positives, des dédicaces qui se sont bien passées et d'autres à venir à la rentrée...
Néanmoins, pas question de revivre l'après Dérobade où je pensais tout acquis, où je me suis presque mis à déprimer, faute de projets.
Fissures terminé, je me suis immédiatement attelé à d'autres projets.
En premier, un polar. Oui, c'est une bifurcation dans ma """"""carrière"""", mais il s'agit d'une commande pour une série à venir. J'avais peur au début. Pour l'heure, l'écriture avance plutôt bien. Je suis dans les temps ; l'intrigue est glauque et vicieuse.
J'ai soumis un roman jeunesse (enfin jeunesse pour moi c'est à partir de 15 ans avec l'envie de lire un truc qui dépote et non pas de la resucée politiquement-correct).
Et j'ai hâte de reprendre mon roman de genre fantastique avec beaucoup de remarques sociétales...
Bref vous l'avez compris, je ne m'ennuie pas.
Allez, il est temps que j'y aille !
Jess
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