Monday, December 24, 2007

Strange days !


HO HO HO !

Joyeux Noël à toutes et tous,


Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler non pas de l'excellent film de K Bigelow... Mais de séances de dédicaces qui constituent autant d'incursion dans la quatrième dimension (celle du paranormal, la cinquième étant réservée aux critiques frustrés...)


Bien qu'on ne m'ait jamais proposé de m'offrir une collection entière des video de Mad Max (cela est arrivé à une camarade auteure, une variante des estompes japonaises ????), il m'en est arrivé des vertes et des pas mûres.

D'ailleurs, désormais rôdé à ces pratiques, j'ai de quoi les lister


Evidemment, je tairai les lieux où ces histoires me sont arrivées...



Il m'arrive souvent d'être confondu avec l'un des employés du magasin, même si je suis à côté d'une pile de livres et d'une affiche indiquant Jess Kaan en dédicaces ...

On m'a ainsi demandé si je savais "Où il est le livre à Dalida ?"

(si les mortes connues se mettent à écrire... La sf n'a plus de raison d'être),

"si je pouvais garder le sac" (là dessus, j'ai rétorqué à condition qu'il soit plein ^-^)

"si on pouvait entrer avec le sac du commerçant voisin".


Bref dans ces moments, on se sent bien seul...


Mais attention, des fois la quatrième dimension vient à vous.

Je revois encore ce type dégingandé s'avançant vers moi et me demandant de quoi traite Réfractaires... Je lui parle du livre, mentionnant au passage qu'il se passe dans le pas de calais et là alors qu'il avait l'air absolument ordinaire, il me demande "ah bon donc c'est vrai ?"

Quelques explications plus tard sur la différence entre témoignage et fiction, il me demande "où a lieu la tombola ?"

Lâchement, je lui conseille alors d'aller voir au rayon du dessous ce qu'il s'empresse de faire (soit dit en passant je ne l'ai jamais vu remonter !!! Peut-être a-t-il gagné ???)


Mais ceci n'est rien comparé aux amis de la littérature

Durant mes dédicaces, j'ai ainsi rencontré un homme jovial aux allures de père Noel, barbe et bedaine... Il ne lui manquait que le costume. Après s'être très longuement entretenu avec mon voisin M Moslonka et moi -même (45 mn tout de même), après nous avoir dit combien il était difficile de percer dans ce métier et avoir témoigné de l'interet pour nos écrits, après nous avoir assuré de son soutien et de son envie d'encourager les jeunes auteurs, nous le vîmes arpenter la salle et en revenir les bras chargés des auteurs déjà connus qu'il avait longuement décriés et nous saluer en passant à la caisse...

Un moment magique, Noel je vous dis !

et je ne vous évoquerai que rapidement ces deux fans de Jimmy Guieu pour qui la litterature est morte avec la mort du maître... Dire que je les ai croisés 4 fois déjà !!!


Voilà, il est temps pour moi de vous laisser passer de bonnes fêtes de fin d'année...

A bientôt.


Jess

Thursday, November 08, 2007

Après Nantes (Utopiales)



Samedi et dimanche passés (3 & 4/11), avaient lieu les Utopiales à Nantes...

Une manifestation sympa pour les amateurs d'imaginaire avec possibilité de rencontrer leurs auteurs favoris (français et américains)

d'assister à des conférences...

Je ne reviendrai pas sur l'excellence de cette manifestation et ma rencontre avec John Scalzi dont je recommande vivement la lecture (le vieil homme et la guerre chez l'Atalante 2 tomes suivent, mais lisez celui-là vous serez ravis ! précisons que je n'ai pas d'action chez l'Atalante ni de bouquin à paraître chez eux !)

Bref, bien que parti avec dans ma poche des cartes de visite , je n'ai pas cherché l'opportunité de publication, d'invitation dans une antho ni rien... J'ai revu mes amis, Thomas Geha, Philippe Ward, Sylvie Miller, Lucie Chenu (etc)... Et qu'est ce qu'on s'est marrés ! On a eu le droit à la lecture d'une antho de textes de sf en provenance d'un pays de l'est et traduit vraiment spacement... POur tout vous dire, dans l'un des textes, une lettre d'un perso à sa copine, femme (on ne sait pas vraiment), se termine par "bras coude genou"...

J'ai aussi pu dire à Xavier Mauméjean et Johan Héliot, le bien que je pense de respectivement sa collection Club Van Helsing chez Baleine Editeur, de son bouquin Question de Mort dans ladite collection.

Beaucoup couru, vu beaucoup de monde... Et même signé des livres !

EN conclusion, un week end qui fait du bien et permet de décompresser... C'est vrai que j'ai des projets en cours...

je vais même m'y remettre de ce pas.

Allez à +

JK.

Tuesday, October 16, 2007

Après salon...


J'ai eu le plaisir de participer au salon de Lievin cette année et d'y rencontrer divers auteurs et lecteurs. Avec les premiers, ce fut l'occasion d'évoquer l'ambiance assez morose dans le domaine de nos littératures... Moins de fric à la fin du mois pour la plupart des gens, moins de temps, des loisirs chronophages, le livre souffre et les librairies avec...

Qu'on supprime donc les 5,5 % de TVA pour commencer !!!! Mais qu'on n'aille pas LIBERALISER la vente de bouquins, sinon nous finirons avec des livres vendus au kilo... :-))

Oh qu'il est beau votre Hugo, vous m'en mettrez cinq cent grammes, 50 de Proust...

La vente du dernier tome d'Harry Potter en anglais a fait beaucoup de mal à certaines petites librairies incapables de s'aligner sur les tarifs proposés par de très grosses enseignes...

Affaire à suivre.


Nos budgets communication explosent de toutes parts. Pourtant la Culture est en train de péricliter et ce ne sont pas quelques saupoudrages à base de subvention qui enrayeront le mouvement. Vous l'aurez compris je ne suis pas très favorable au système des bourses notamment pour les auteurs. Ok j'avoue, j'en ai sollicité et on me l'a refusé à l'époque car mon projet n'était pas assez littéraire... La réponse m'a d'abord mis en rogne, puis je me suis demandé mais qu'est-ce qu'un projet littéraire en fin de compte ? Tout sauf de l'imaginaire ?

Le pov type qui vit dans la capitale et qui gère ses douze maitresses. la pauvre fille célibataire racontant ses infortunes ?

Qui a le droit de décicer qu'un projet est littéraire ou non ?

J'avais sollicité la bourse pour un livre mêlant histoire européenne, thriller et culture, soit dit en passant...

Tant pis, il me faut bosser pour régler les factures et écrire après... Mais j'ai la chance d'avoir un boulot et de donner vie à ma passion.

Cette partie du blog était destinée à susciter la polémique !!!


Heureusement, il reste des lecteurs dévoreurs qui viennent vous demander si vos projets avancent.

Donc oui, mes projets avancent, quelques opportunités se sont présentées et j'essaie de les exploiter au mieux.


bientôt des nouvelles dans les librairies

et du retravail sur les romans !!!


continuons de rêver en bossant et rebossant....


Jess


Sunday, September 16, 2007

Quelques news...

J'ai supprimé mon compte myspace
Car ce moyen de communiquer ne me plaisait pas... Trop de gens qui vous contactent pour être vos amis et qui en fait n'attendent qu'une chose : que vous parliez d'eux...
Je me recentre donc sur le site, ce blog... Je me la joue perso !!!
De toute façon, en ce moment, je n'ai pas grand chose à raconter...
La semaine prochaine Lievin, l'occasion de voir les amis, mais peut-être aussi de s'inquiéter sur l'état de mes projets...
On en reparle d'ici là...
A bientôt.
Jess

Tuesday, August 07, 2007


PROMO


Cela faisait quelques temps que je n'avais pas écrit sur ce blog...
Manque de temps, à l'inverse du mys...., le machin où les amis sont souvent les personnes désireuses de se faire connaître :-)))
et où la lecture de votre blog peut être réservé à vos amis uniquement... SI SI ! ca me fait marrer... Envoyer un mail n'est-il pas plus simple ?

Je lisais l'autre jour que le m. s'apparentait à la recherche d'une vente à tout prix pour els auteurs nord américains... Et cela m'a dissuadé de continuer d'y écrire.

BREF
Aujourd'hui, je vais vous parler de promotion d'ouvrage.
Avec la sortie de Dérobade, je découvre que le plus dur n'est pas d'écrire un livre, ni de le publier (même si la marche est hauuuuuuuuute !!!), mais d'en faire parler...
Quelques rencontres avec des journalistes locaux me font d'ailleurs saisir l'ampleur de la tâche. En effet, on me présente des gens lassés de recevoir des services de presse alors qu'ils n'ont rien demandé... Y compris dans le plus petit journal local, les livres arrivent par dizaines...
Dégotter une critique pour un auteur n'est pas chose aisée... A fortiori dans les genres de l'imaginaire...
Mais on rencontre parfois des gens qui privilégient l'approche locale et là, il s'agit d'un rayon de soleil... On parle enfin de votre livre, même si cela ne va pas changer grand chose en terme de vente...

Puis vient le temps des itv... Eh oui, dans ce petit milieu, on m'en demande quelques-unes (cela donne d'ailleurs de l'urticaire à certains individus qui se présentent comme critiques, la bêtise en étendard... O temps, o moeurs).
Les itv, on en rêve, mais l'horreur se présentent car les questions se recoupent souvent... Très vite, ce jeu lasse et on n'aspire qu'à une chose : retourner devant son clavier !

c'est ce que je fais faire .. J'ai du boulot à préparer, si si celui qui paye la facture edf entre autres
et comme le prix de l'électricité va augmenter... Je vais abréger

bonnes vacances, on se voit à Lievin ?

Wednesday, June 13, 2007

Impression de sursis...

Bizarre,

Certains matins, on se lève plein d'entrain puis à mesure que la journée se déroule, on se retrouve là sans conviction.
Heureusement, il y a les petites choses qui vous rattachent à la catégorie des types ordinaires, les attaches qui vous rassurent parce que votre passion, elle, ne vous conforte que dans la sensation d'inutilité. Voire de vanité.
OH, quand on voit certains propos tenus à votre encontre sur des forums par exemple, cela s'estompe un peu et on se dit qu'on doit affecter quelques frustrés du clavier quand même... Mais bon, cela ne compense pas ce qu'il y en a vous.

On dénomme ces moments le spleen de l'écrivain... On remplit des pages, on élabore des histoires, mais la réalité vous explose à la g...
Elle est là omniprésente.
C'est dur en librairie, d'ailleurs c'est économiquement dur pour tout le monde ! bref; vos manuscrits s'empilent et vous vous demandez si cela vaut la peine de tuer la planète en usant de l'électricité, du papier...
Le plus difficile dans ces moments, c'est de ne pas heurter l'entourage, même si certaines choses vous restent en travers la gorge... Vous regrettez un peu de ne pas avoir certaines petites fées de l'édition qui vous chapeautent...

vous savez quoi, j'ai pensé à récrire des textes pour des fanzines, ca me trotte dans la tête, mais à quoi cela servirait-il ? Hm.. ???
bref, je suis dans une pleine phase de doute sur le pourquoi de tout ça...

on verra bien.
En attendant passez de bonnes vacances.

Jess

Thursday, May 17, 2007

Rencontres

Lorsqu'on ambitionne de devenir auteur, il est une chose dont l'on doit apprendre à se prémunir, ce sont les critiques, surtout lorsqu'elles sont mauvaises ou qu'elles visent à faire mal (par ex quand le "critique" commence par démolir l'auteur avant de s'attaquer au livre qu'il a écrit...)
Peu à peu, on se défie des critiques, on attend celles des lecteurs parce qu'eux n'ont pas d'arrière pensée, ils ont aimé ou non. basta !


Mais il y a une part magnifique lorsqu'on parvient à écrire un livre et à le publier surtout, ce sont les rencontres lors des dédicaces, les rencontres avec des gens qui ont aimé ce que vous avez écrit, des gens que vous avez touché... Le moment est magique lorsque quelqu'un s'approprie votre "oeuvre", vous en reparle comme s'il l'avait écrit parce qu'il est rentré dans l'univers et que vous l'avez transporté.
Ces rencontres, je les ai vécus, il y a peu. La première à Mons lors de trolls et légendes où D. est venue me parler de London Calling... Cela donne envie de se battre pour le roman écrit dans le même univers...

La seconde, je l'ai vécu à Lens, où G. est venue m'évoquer Dérobade notamment A modern and faery tale... London Calling encore...
Bref ces moments là compensent la méchanceté de certains...

Jess

Friday, April 13, 2007

La Foire à la Saucisse

Publier un livre ne suffit pas ! On l'a déjà vu... après il faut le faire connaître !!!
si vous n'avez pas fréquenté des cercles décideurs, si vous êtes timides ou las de faire amis amis avec certains pontes qui n'ont de ponte qu'une grande gueule, laquelle conditionne du pouvoir décisionnel... sachez que cela relève du parcours du combattant (pour les plus belliqueux), du chemin de croix (pour les plus pieux), du désespoir (pour les plus poètes suicidaires)

Parfois, vous connaissez des gens sympas qui se remuent dans votre genre de predilection et ils vous invitent à des festivals... Et là , attention !!!!!!!!!!!!!!!
ACHTUNG ! GAFFE ! ARGHH !
Vous risquez de tomber dans l'univers horrible de la foire à la saucisse (non pas que le cochon ne soit pas bon... Le cochon, miam !!! sauf le boudin), mais la foire à la saucisse est un travers guettant tout auteur qui en veut !
la Foire à la saucisse, c'est le truc minable où vous mettez les pieds et d'où vous ne ressortez pas indemne !
la mienne eut lieu , il y a quelques temps...
C'était une journée pluvieuse de mai, une fête médiévale (annoncée nulle part ou presque), dans le vent, sous un auvent de béton, au milieu de la boue et de figurants qui cherchaient plus à s'abriter qu'à capter un rare public...
Bien sûr certains esprits clairvoyants, m'avaient déconseillé de m'y rendre, mais ne voulant pas faire faux bond à l'ami qui avait pris les contacts, je me décidai à me pointer.
Bien sûr bis j'ignorai ce dont il s'agissait... J'endurai ainsi le froid, la boue, le parking à 300 m et horreur supreme un repas minable dans cet endroit... (je passe l'engueulade entre les figurants et les organisateurs peu polis. ma demi tranche de jambon avec trois petits pois de macedoine...)

DES HEURES ET DES HEURES , j'attendis le passionné d'imaginaire qui ne vint pas...
Puis le soir, enfin vers 17h, je me résolus à quitter les lieux, mes certitudes balayées...
me promettant de ne plus jamais tomber dans ces travers. Le moral dans les chaussettes.


Oui, on peut vouloir faire connaitre son livre, mais de là à accepter d'aller faire le beau, n'importe où niet. Parler sur des forums est parfois plus profitable,

Bon, voilà, je finirai juste en vous disant vive les cochons et lisez Refractaires, mon dernier né.
WWW.eons.fr

A bientôt.
Jess

Saturday, March 17, 2007

Les P.F.A

les P.F.A : qu'est-ce que c'est ?

Définir le P.F.A relève de la gageure car il s'avère indissociable d'un état d'esprit consécutif à sa réalisation...

Le P.F.A ou Projet Foireux Annuel est un mal affectant généralement les jeunes auteurs, aussi appelés auteurs en devenir. (comprendre par là ceux qui n'ont pas encore vendu leurs 10000 exs, qui n'ont pas filouté avec la loi interdisant la pub des livres à la télé mais qui passant dans certaines émissions la contournent. et qui ont gravité au début dans le monde du zine... )
Si vous cumulez les trois gaffe !!!!

Le P.F.A, c'est cette fâcheuse tendance à s'embarquer dans des projets parfois fumeux, quelquefois nébuleux, bref des projets gazeux (à opposer à l'invitation ferme et définitive à participer à un projet lambda chez un gros éditeur par exemple.)
On a entendu parler de vous dans le petit milieu, on vous veut dans un projet....

Le P.F.A bouffe du temps car l'aed (auteur en devenir) veut absolument le concrétiser pour ne pas avoir honte devant ses camarades... Il bosse, rebosse... s'active...
Puis il rend sa copie qui suscite l'enthousiasme et... Les mois passant, les mois passant, les mois passant (il y a beaucoup de mois qui passent), il apprend que le projet est tombé à l'eau...
En fait, le projet n'en était pas vraiment un, il partait de bonnes intentions et.... bref, rien ne se fait.

Et là, l'aed , le gaz lui sort par les trous de nez, il se dit "la prochaine fois, je ne serai pas aussi stupide"...

Conseil bête et méchant : fuyez les P.F.A (copyright Jess Kaan) tout en vous montrant aimable.

Bon, remarquez si l'on suit les P.F.A, c'est aussi parce que le PDS (projet en dur solide) ne se présente pas toujours comme on le voudrait....

Dur dur la vie d'auteur...
(euh soit dit en passant comme dirait un célèbre philosophe nommé André Manoukian dans la Nouvelle Star... C'est quoi ton plan B.?.)

Bonne journée.
Jess.

Wednesday, March 07, 2007

2005-2006 : désillusions ?

2005-2006 :
Ne jamais, jamais, jamais, absolument jamais, croire que vous avez fait le plus gros du chemin...
La sortie du recueil s'accompagne de quelques critiques, certaines plutôt bonnes, d'autres timorées... Des supports reçoivent des Derobade et n'en parlent pas. Il faut dire qu'ils en reçoivent tellement que cela est compréhensible, même si pour un auteur cette non visibilité est rageante.
Le plus difficile n'est pas d'écrire le livre, ni de le faire publier (même si de ce point de vue, publier est très difficile), le plus ardu est de faire connaître votre ouvrage dans une époque de surproduction. Et de parvenir à le vendre !
Je fais quelques séances de dédicaces sur mes Terres Nordistes, de Béthune à Boulogne en passant par Arras, Douai...
Puis comme lorsque j'avais eu le Merlin en 2003, j'espère des invitations dans des anthos qui se montent et dont j'ai entendu parler. Rien, que dalle !
(La seule invitation à participer à une antho que j'ai reçue viendra après une crasse que l'on m'a faite. Sur fnac.com, un ou une dégénéré d'humain poste des commentaires désobligeants sur Dérobade alors qu'il n'est pas sorti et cela m'affecte...)

2005, je reprends donc ma manie de répondre aux appels à textes, certains refus me restent en travers la gorge (l'emblemes Tresors... où Estelle me dit que j'étais dans les finalistes, un truc à ne jamais dire...), d'autant qu'ils ont tendance à s'accumuler, (une semaine , je reçois 3 jours suivants des refus, certains au bout de 6 mois avec comme remarque" j'ai pas aimé." youhouuu comme explication, on repassera), et je suis au bout du rouleau...
Je me plonge ensuite dans un roman qui se déroule dans l'univers de Londn Calling oubliant les mauvaises nouvelles, les nuits écourtées depuis l'arrivée de mon fils, le Merlin 2005 qui m'échappe ...
J'écris ce roman, sans autre idée que de passer ce cap désespérant...

2006 fait la soudure avec 2005, à ceci près que cette fois, Oxymore se casse la figure... Adieu la belle maison d'éditions ! La nouvelle est foudroyante (même si L.S m'a prévenu que l'oxy allait déposer le bilan, un peu avant de l'annoncer officiellement. Quelques jours avant, en privé...), surtout quand on a essayé d'aider comme d'autres, dans la mesure de ses moyens, l'entreprise à passer le cap... et que l'on reste sur un profond sentiment de clash.

Continue d'écrire ton roman, mon gars...
Pas le choix...
Voilà
moralité : ne rien croire figé, lutter, continuer... envers et contre tout.

J.K

Wednesday, February 21, 2007

2001- 2004 ...

Dès 2000, j'ai la chance de voir plusieurs de mes textes retenus par les Editions de l'Oxymore, notamment dans le cadre de la revue Emblemes
je dis bien "plusieurs"' et non pas tous mes textes car la réussite est de l'ordre de 40 à 50 % je pense... J'avoue ne pas avoir tenu un décompte...


En 2003, j'expérimente la codirection de l'anthologie sur le theme de la Route.
Ne me sentant pas capable de gérer la partie anglophone, je demande à G Silhol de me prêter main forte...

Beaucoup de textes reçus, des doutes, puis au final, je me rends compte que les textes français sont souvent imparfaits et que plein de bonne volonté ne suffit pas...
J'encourage parfois des auteurs comme PG Covell à soumettre leur prose ailleurs car je suis convaincu que leur texte mérite d'etre publié. C'est sympa de recevoir alors un message quelques temps plus tard et de voir qu'on ne s'est pas gourrés....
Finalement l'antho sur la route se bâtit , même si elle laisse à l'écart certains de mes amis à qui j'ai peut-être expliqué maladroitement le refus de leur texte... Une chose est sûre, je ne pense pas avoir fait de copinage, car je voulais construire une bonne antho.
Je suis fier d'avoir accepté le texte de J Noirez , de S Cédric... (à qui j'en voulais pour certains propos tenus sur une liste , mais j'ai dépassé cette considération et j'ai retenu son texte...).

Bien sûr, aujourd'hui quand je regarde le sommaire, je regrette peut être le texte de M Christian, mais pour les autres non !

L'antho sort, reçoit de bonnes critiques et... n'obtient pas un aussi bon accueil en librairie (euphémisme). Le thème n'a pas séduit, les ventes n'ont pas suivi, on peut le dire aujourd'hui...
Dommage, il y avait vraiment de bonnes choses dans cet emblemes...

2004 / C'est l'année de Derobade mon premier recueil...
je préfère ne rien dire à son sujet parce que je manque de recul encore.
Aujourd'hui, je me dis que reprendre "Quand lune saigne" était une mauvaise idée, même si ce texte a son public...
voilà tout...
Je me suis démené pour Derobade, faisant des tas de dédicaces, y compris deux pourries... dont je reparlerai ultérieurement.
A l'heure où je tape ces lignes Derobade est indisponible auprès des Belles Lettres son distributeur... Il s'est vendu à plus de 500 exemplaires... Mais il est sûr que j'aurais aimé le défendre davantage, Notamment en étant invité sur des gros salons... Mais ça, c'est une autre histoire.
to be continued.

Monday, February 12, 2007

Aiguillage

1999- 2000 : années fastes pour les litteratures de l'imaginaire.
De nombreuses anthologies se montent... J'hésite sur la conduite à adopter
Je suis si bien avec les fanzines auxquels je contribue.
Je vois avant tout la multiplicité des publications qui pourra m'aider plus tard... Enfin, c'est ce que je crois alors...

Je bâcle plusieurs textes pour les anthos montées par Daniel Conrad au fleuve noir,resultat, jamais de réponse, malgré relances...
Bref, je publie ici et là, dans des zines parce que ce sont des personnes que j'estime...

Mais aujourd'hui quand je regarde ces textes, enfin quand j'essaie, la déception esT là.
certes, je me suis fait plaisir avec eux, mais si j'avais bossé davantage mes textes destinés à des éditeurs pros, je galererai peut être moins qu'aujourd'hui...
On m'inviterait peut être dans des anthos...
Bref, je me dis que j'ai sans doute commis une erreur d'aiguillage...

Moralité : si vous ambitionnez de devenir auteur ayez un plan de carrière...

Jess

Monday, January 15, 2007

Après l'attente...

Voici la suite...

An 2000 a été publié et je me mets à scruter le web pour trouver des critiques...

Bon avouons que j'ai d'abord surveillé les librairies où j'allais me promener pour voir le livre en rayon...
Quelques semaines plus tard, ils sont là les an 2000, malheureusement semaine après semaine, ils restent là. Quant aux premières critiques, elles me déçoivent car elles sont trop vagues...

1999 / 2000, c'est aussi l'année où je commence à errer sur des listes de discussion, j'y bavarde avec Léa Silhol qui fonde les editions de l'oxymore avec une équipe de passionnés
L S lance des appels pour des anthos et j'y soumets des textes sans succès d'abord
Il me faudra un paquet de tentatives avant de placer quand lune saigne que mon maître de l'horreur Philippe Ward m'aura aidé à remanier;
merci Philippe !

to be continued !

Tuesday, January 02, 2007

Attente..

Suite de l'épisode précédent, ...
ma première nouvelle pro a été acceptée, j'en ai parlé à mon entourage, aux collègues, à des amis, bref tout le monde est au courant...

Hélas, une série de retards va venir quelque peu ternir ma joie.
Les mois passent et en décembre 1999, jour de l'an 2000 n'est pas sorti.
Plusieurs fois, je contacte Chrystelle de chez Nestiveqnen qui, m'explique de façon sympa*, les tuiles qui les accablent. Des retards en série chez l'imprimeur... puis en décembre un accident de camion qui fait que les livres ne seront pas disponibles à temps...
finalement jour de l'an 2000 ne sort qu'en juin, mais quel livre !
Durant ces mois, je me suis rongé les ongles, mais le résultat est sous mes yeux.
Mon précieux !!!!!!
Voilà j'ai attendu et il est enfin venu au monde sous une magnifique couverture de P Jozelon... Je crois que dans ce milieu, mon impatience risque de me jouer des tours...

Jess
* Chrystelle reste sympa malgré les nombreux appels d'auteurs inquiets... Merci à toi !