Sunday, January 16, 2011

Ecrire une histoire (la réponse à l'appel à textes)

Lorsque j'ai commencé à écrire, à la fin des années 90, il y avait encore un paquet d'appels à textes.
La conjoncture étant ce qu'elle était, des petites maisons d'édition osaient se lancer dans l'aventure éditoriale... La plupart d'entre elles se faisaient étriller par des gens installés, mais au final, ce sont ces petites maisons qui ont produit quelques auteurs de la jeune scène française de l'Imaginaire...

Répondre à un appel à textes n'est guère facile, a fortiori lorsque l'appel est consacré à un thème rebattu genre vampires, monstres etc...

A l'heure actuelle les appels ne sont pas légions, il subsiste quelques maisons courageuses, mais voici quelques bases.

1) Triturer l'appel à textes dans tous les sens, qu'est-ce qui a déjà été fait, qu'est ce que l'anthologiste désire / ne désire pas... ?
2) Laisser décanter.
3) se donner des délais, ne pas répondre à la toute fin. C'est une mauvaise stratégie que d'envoyer un texte le dernier jour de l'appel. En effet, si votre nouvelle est pas mal mais perfectible, l'anthologiste est coincé par son timing et il ne vous donnera pas forcément une seconde chance... Tandis que s'il lit au fur et à mesure, il vous demandera peut-être de reprendre votre texte.
4) la doc : on se débrouillera pour jouer les éponges, l'absorber et ne pas l'étaler.... Il n'y a rien de plus énervant qu'un savoir étalé au grand jour, débité comme un cours... Tandis que s'il s'insère dans le texte de façon naturelle, là vous aurez accompli votre boulot.
5 originalité ou non ? A vous de voir, écrivez un texte qui ne sent pas le faisandé, pas de déjà lu, déjà vu... Osez l'idée...

Bon, maintenant, à vous de jouer....
DERNIER TRUC : un texte refusé, c'est un texte refusé à un moment Alpha par un individu X.
Peut-être pouvez vous le soumettre ailleurs (n"hésitez pas à prévoir des plans B)
S'il ne passe pas plusieurs fois, ne vous entêtez pas comme un dingue, laissez le reposer, reprenez le et s'il le faut attendez quelques années...

Ne focalisez pas sur les refus, lisez, lisez, lisez, voyez pourquoi telle chose marche chez tel auteur...

Saturday, January 08, 2011

Les voeux sont faits.

Chères Lectrices, chers Lecteurs,


Janvier, la traditionnelle période des voeux...


Tandis que certains vous souhaitent une bonne année sur leur mur facebook, que d'autres vous éssémisent, que d'autres vous newsletterisent, j'ai choisi de vous poster un simple message ici sur ce blog.
Si vous l'avez trouvé tant mieux, c'est que vous appréciez ce que j'écris ou que vous êtes curieux. Disons dans ce second cas que je ne vous laisse pas indifférent en tant qu'être humain.
Sinon...


On ne peut pas être l'ami de tout le monde et je préfère vous accorder quelques minutes pour vous souhaiter de la santé, de la joie, du bonheur, les choses traditionnelles, vieillotes diront les esprits les plus je ne sais quoi, que de vous englober dans la masse.


On est nombreux à souhaiter un monde plus humain, plus juste mais Internet fait de nous des instantanéistes forcenés, des membres d'un groupe virtuel, d'une communauté capable de s'étirer sans fin. On est souvent les premiers à se fondre dans la masse. A être l'ami de tout le monde. 
Or on est humains parce qu'on est capable de faire un effort de réflexion, de se concentrer.
Je ne me leurre pas.
Les amis, ce sont les gens que l'on va prendre le temps de contacter pour leur dire un petit mot, pour leur envoyer une carte. Leur passer un coup de fil. Ce sont ceux que l'on soutiendra quand ils iront mal. Ceux dont on connait l'anniversaire sans qu'un mur virtuel ait besoin de nous le rappeler.


J'ai plus de 500 amis facebook, mais je ne connais pas autant de personnes... 
Et si chacun avait acheté mes derniers livres, je le saurais eh eh :-)


Bref, vous qui avez lu ce message, soyez heureux, essayez de changer les choses à votre humble niveau et on verra ce qu'il adviendra !!!


BONNE ANNEE 2011.

Jess.