Sunday, July 31, 2011

ZOMBIEWALK A DUNKERQUE

Hier avait lieu à Dunkerque la première zombiewalk ou marche des zombies organisée par l'association Nanaz Productions.
Pour les ignorants, il s'agit de se déguiser en mort-vivants et de défiler en réclamant de la cervelle (certains élus ou financiers pourraient/devraient y participer...), de protester contre sa décrépitude, de maudire ses congénères qui lâchent des gaz de putréfaction, etc...
Bref de se marrer en côtoyant des amateurs de films d'horreur.
(Jess Kaan et son trou de balle ! Oui, dis comme cela...)

Pour une première, ce fut une vraie réussite, avec des centaines de personnes grimées, certaines superbement, une ambiance bon enfant (on n'est pas des loup-garous que diable !), un public intrigué, prenant des photos.
Les Nanaz se sont démenés afin d'offrir des maquillages dignes de ce nom aux participants !
Après une longue marche, une flash mob sur la musique de thriller de Michael Jackson a conclu la manifestation.
Donc en toute honnêteté, bravo les morts et zombies, les photos ici diffusées sont là pour être montrées, n'hésitez pas à vous servir, vous pouvez aussi prolonger les frissons en allant lire certains de mes textes en ligne, voyez mon humble site
Sinon les Nanaz vont organiser sur Dunkerque une gore night, on en reparlera à l'occasion !!!
Et on se donne rendez vous l'année prochaine pour la marche des zombies 2 ????????????????
MIAM LA CERVELLE !!! 
manger le photographe !
le stand des Nanaz, devant c'est l'affluence pour être grimé !
le cracheur de feu va finir en côtelettes !!!!

l'ombre de l'Umbrella Corp ?
cerveeaauuuuux !!!
Mortel carnaval !
L'oeil brillant, la zombie guette sa proie !
même rafale !
Bon, je mettrai d'autres photos en ligne sous peu,
et voici un court extrait de la flash mob....
(Amis de l'horreur, c'était super, quelle ambiance ! J'espère que vous avez fait de doux cauchemars !!!)

Tuesday, July 26, 2011

Ils avaient tout compris...

Dur d'être des individus isolés, normaux, moyens, à l'heure actuelle...
Internet et les medias aidant, on aspire à une gloire ou plutôt de la reconnaissance...
Pourtant plus dure sera la chute, le refus...
Voici une inscription qui vous donnera à réfléchir en ces temps de surexposition. Relativisons !
bonne journée.
Jess

Je n'existais pas, j'ai existé, je n'existe plus, je n'en ai cure.

Monday, July 25, 2011

Accidentogenèse

La route, un endroit fascinant et dangereux aussi. 

Objet de toutes les attentions depuis JC (comprendre Jacques Chirac), lieu de multiplication des radars automatiques, des contrôles avec radars cachés, embarqués etc, la route est un sujet de préoccupation constante de nos gouvernements successifs, une nouvelle preuve que la civilisation occidentale refuse de s'accommoder de la dangerosité du monde.

Quelques jours dans la France profonde où l'on trouve ce genre de panneaux et j'en reviens avec le sentiment que si la sécurité routière est importante, il faudrait aussi penser à améliorer la sécurité sur certains points spécifiques.
En voici trois qui m'ont frappé.

1) Le repos. Avez-vous déjà éprouvé une envie pressante en roulant sur une départementale ? Avez-vous déjà entendu vos enfants quémander des toilettes à l'arrière alors que vous vous rendez dans un zoo par exemple ?
Si la réponse est non, tant mieux pour vous...
Si oui, vous partagerez mon tourment. En effet, il est difficile de se garer, faute de parkings. A l'inverse de certaines autoroutes bien pourvues en aire de repos, nos routes manquent cruellement d'endroits où stationner pour soulager un besoin pressant par exemple. Combien de fois des panneaux accotements non stabilisés vous rappellent-ils qu'il vous faut rouler impérativement ?
Alors à quand des aires de relaxation à intervalles réguliers ? Tous les 5 kms par exemple ?

2) La signalétique : Vous roulez, vous cherchez une direction et arrivés à un carrefour, vous vous croyez sauvés, mais non !! Les panneaux sont à l'envers, vous ne voyez qu'un joli bandeau de métal gris... Horreur et damnation, vous avez peut-être loupé votre route. Non, tout le monde ne roule pas avec un gps !!


3) la vitesse, vous roulez à 90 et soudain, vous voyez un panneau indiquant 70 rappel. Moment d'inattention ?
Peut-être, mais si les vitesses étaient peintes de façon plus ou moins régulières sur la route, vous n'auriez plus cette trouille de dépasser les limitations  et de vous faire prendre au radar.

Bref, vous l'avez compris... Il y a la vitesse, il y a les comportements des usagers sur la route, mais il y a aussi des endroits dangereux, des points qui gagneraient à être améliorés. Aussi soyez prudents

Friday, July 15, 2011

RIEN A DECLARER de D BOON

Eh oui, on se fait prêter une comédie, on se dit on va la regarder parce qu'on aura peut-être la même bonne surprise qu'avec Tais toi.




Ben non. Rien à cirer déclarer, la comédie de Dany Boon est franchement très très moyenne.
L'histoire ?
A la veille de l'abolition des frontières, deux douaniers un Français (Boon) et un Belge francophobe campé par Poelvoorde se voient contraints de patrouiller ensemble...




Disons le tout de go, dans ce film, le scenar ne compense pas le jeu des acteurs entre un Poelvoorde hyperactif, outrancier (on regrette ton jeu dans c'est arrivé près de chez vous Benoît parce que là au moins il se justifiait) et un Boon, apathique, jouant les Candide de service...
Quelques scènes rattrapent un peu le tout, notamment la livraison du véhicule de service ou le dealer se demandant ce que les boulettes de drogue font dans son anus.
Si les chtis avaient l'intelligence, l'opportunisme de jouer avec les traditions régionales, Rien à déclarer n'a pas ce relief...
Bref, je fais court, ce film est hautement dispensable.

Tuesday, July 12, 2011

La maison de Chair (G Masterton)

Le minimum syndical par ce bon Graham.





Une maison qui respire, un employé de l'hygiène qui vient pour rassurer le locataire et Graham Masterton vous embarque dans une nouvelle histoire de démon indien.
Quelques scènes gore assez efficaces agrémentent ce récit où un démon séparé en 4 morceaux décide de s''extirper de sa prison pour venir semer la terreur aux USA.
Pourtant, à l'inverse de Manitou où règne un certain humour dès lors qu'intervient l'anti héros Erskine, La maison de Chair est peu efficace, peu prenant à mon sens. Peut-être aurait-il mérité davantage de développement...
Graham Masterton se sert des recettes habituelles et déçoit (enfin, je parle en mon humble nom).
En conclusion, ce livre n'est pas son pire ouvrage, mais ce n'est pas son meilleur...

Vous avez vu il est à moins de deux euros en occase, vous voulez y goûter ?
La Couv est celle de la version parue en 94 chez Pocket... Elle est de P.O Templier...

Tuesday, July 05, 2011

Transformers 3

Ah les transformers, ces petits robots transformables qui ont bercé mon enfance au même titre que les GO-bots (d'ailleurs je n'avais que des go-bots)... Des moments de pur plaisir, d'excellents souvenirs, un peu de nostalgie aussi...
bREF les transformers ce sont désormais 3 films, 3 blockbusters avec force effets speciaux, bandes originales efficaces...
Si le premier opus avait vraiment enthousiasmé les fans des jouets Hasbro, le second les avait paraît-il laissés mitigés... Bon, c'est vrai que le second était un poil en dessous notamment avec les scènes en Egypte, mais retrouver le passé ça n'a pas de prix !


Parlons un peu du troisième opus.
Tout commence dans les années 60 avec une course à l'espace, réponse au crash d'un vaisseau sur la lune...
Tout continue de nos jours avec l'émergence de Décepticons, un Sam Withwicky décoré par Obama mais toujours au chômage, entretenu par sa nouvelle copine... Tout se poursuit avec une histoire sombre, complots et tutti quanti

Je n'entrerai pas dans le détail du scenar, mais transformers 3 est vraiment un film pour les grands adolescents épris de sfx et de nobles causes à défendre. 


Dans un premier temps, le film joue avec l'histoire, intégrant images d'archives et images tournées, un vrai tour de force... Puis l'histoire se déroule, assez complexe au début, alternant les moments de bravoure (le passage à Tchernobyl avec de nouveaux méchants Decepticons, l'attaque d'une centrale nucléaire au moyen orient...) et l'humour par le biais de Shia Labeouf, à l'aise dans son rôle de grand adolescent. Une jolie fille comme compagne (un accessoire à longues jambes ai-je envie de dire tant cette pauvre actrice est sous exploitée), il incarne cette génération en quête de stabilité... Trouvant difficilement sa place dans notre société actuelle aux jolis discours bien rodés, mais ingrate comme pas deux.
Et tandis que les motivations de chacun se font jour, on bascule de l'humour au tragique, avec cette vision apocalyptique de l'attaque Decepticon sur Chicago.
Des morts humains par centaines, massacrés, pulvérisés sous nos yeux effarés, le réalisateur a choisi la carte d'un certain realisme de la guerre. D'ailleurs les robots aussi regorgent désormais de fluide rouge sang.. Comme pour rappeler leur caractère vivant.
Des pertes inattendues, des scenes d'action à couper le souffle, quelques-unes too much cependant (je pense à l'immeuble qui aurait gagné à un peu de sobriété)
le saut entre les tours...
Les 2H et quelques que dure le film filent à toute vitesse, sans temps mort... Avec une implication des spectateurs, pas de simples bouffeurs de pop-corn.
Vous l'aurez donc compris, cet opus des transformers m'a emballé, parce que j'y ai trouvé un cinéma de distraction avec des grands moments de bravoure, un film dans la veine d'ID 4 où les personnages se retrouvent magnifiés... C'est aussi cela la magie du cinéma.
Ah dernière chose, j'ai eu la chance de le voir sans 3D, merci l'AMC de Dunkerque. J'espère vraiment que vous ne vous équiperez pas, car sans 3D, j'ai vraiment savouré ce film...

Saturday, July 02, 2011

L'inspiration

A plusieurs reprises j'ai déclaré que je m'inspirais de ce qui m'entoure, des faits divers, de ce que je côtoie, de ce que des amis vivent, m'expliquent, traversent dans leur vie privée ou leur profession au contact avec le public... Et je l'assume !
L'inspiration, ce n'est pas donné dans le politiquement correct qui nous pourrit la vie chaque jour pour satisfaire quelques personnes ; ce n'est pas non plus entrer dans le voyeurisme malsain et s'y complaire. L'inspiration n'est pas là pour satisfaire l'ego, que ce soit celui de l'auteur, d'une cour quelconque ou de personnages dits éminents.

S'inspirer et montrer la réalité sont des credo.
Mes credo en tant qu'auteur.
Ce n'est pas parce qu'on tait des faits sordides qu'ils cessent d'exister. Ce n'est pas parce qu'on en parle qu'ils vont se multiplier. Les narrer, c'est espérer amener à une prise de conscience, à une réflexion du lecteur, apporter un humble témoignage sur son époque. Autant dire prêcher à une minorité.
Croire qu'il arrivera un sauveur extérieur.
Mon recueil à venir en 2012 sera basé sur cette volonté de montrer. Ce sera du sombre, mais parce que ce sombre existe, qu'il est à la frontière entre la réalité doucereuse à laquelle chacun aspire et le mensonge, le non dit...
Sur ce, bonnes vacances si vous en avez.