Friday, May 23, 2014

BLACK RAIN / C DEBIEN

Adam est schizo, placé dans un centre dirigé par le docteur Grüber, il y est soigné à coup d'immersions dans un monde virtuel l'inside. Sauf que le centre n'est pas réellement ce qu'il semble être et que l'inside s'avère dangereux.



Voici en trois lignes le résumé du tome 1 de Black Rain et peut-être même l'intrigue développée par cet opus.

Tout d'abord commençons par évacuer d'éventuelles incompréhensions sur ma chronique. C Debien a un style fluide et direct (il mérite le statut d'auteur), mais....

Oui, le souci c'est que cet opus est carrément dilué.
Pendant environ un tiers du bouquin, Adam et son ami de descente dans l'inside sont traqués, sauvés grâce à l'intervention d'une Yuki Onna dont on apprendra très peu. Poursuivis par une flic psychopathe. Ok, il y a de l'inspiration Manga, matrix, etc... Mais franchement c'est long, on se demande où va le roman.


Quand enfin ils reprennent pied au centre, c'est pour découvrir que et d'une Grüber est sous la coupe d'une mystérieuse woman in black, on va dire, que le centre fait descendre dans l'inside des sociopathes ou des criminels pour les confondre. Que la Yuki Onna s'est incarnée. Une révélation sous forme de chanson en anglais que j'ai zappée, parce que le roman foisonne de citations en anglais qui me gavent au plus haut point.

Puis le roman va se conclure sur des faits survenus plus tôt et là, on (enfin le Jess Kaan) reste pantois, mitigé, dépité... Il se dit que le coup de coeur jeunesse rtl est une vaste fumisterie sur ce coup ! bLACK RAIN VA ESSORER LES 15:25 ANS et projeter leurs peurs sur l'écran noirs de leurs mémoires.... Ouais, tu parles d'un truc accrocheur. Ok, j'ai plus 25 balais, mais franchement je suis resté en dehors.

Maintenant, concluons.

Pourquoi ce tome I n'est pas allé plus loin ? Pourquoi n'a -t-on pas débroussaillé l'intrigue davantage ? On n'a pas le temps de s'attacher aux persos, ils sont plats, je trouve. Pas de passé ou si peu, de l'archétype...
Je ne lirai pas la suite. Au niveau du travail éditorial, c'est nickel par contre. Une coquille relevée, une superbe couv, une mise en page sympa... Mais quand on achète un bouquin, ce n'est pas comme un parfum. Le flacon compte moins que le contenu...

A présent, je sais que C Debien a une sacrée biblio et si l'occasion se présente, je retenterai car sa plume est sympa...


Saturday, May 03, 2014

INTENSITE / DEAN KOONTZ

A force de volonté, Chyna s'en est plutôt bien tiré dans la vie. Pourtant avec sa mère qui s'amourachait de cinglés, avec sa mère alcoolo, rien n'était gagné. Les ponts coupés, en pleines études, elle aspire à une vie tranquille. Sauf que le destin s'acharne parfois. Invitée chez son amie, Chyna assiste au massacre de la famille de celle-ci par un sociopathe. Montant dans le camping car de ce monstre humain, elle décide de faire face. Dès lors, une lutte va s'engager entre la jeune fille et le monstre, mais aussi entre la jeune fille et ses propres fêlures.

Ecrit dans les années 90, Intensité était l'un de ces romans que l'on trouvait dans la collection Terreur des Editions POcket avant qu'elles ne lâchent ce pan de littérature.
Intensité, c'est l'histoire d'une volonté intérieure, du doute, d'une femme qui veut survivre.
Intensité c'est aussi l'histoire d'un salaud qui cherche ses victimes et chasse, un prédateur humain.
Intensité, c'est la confrontation inéluctable...


Si au début, je me suis dit voilà du réchauffé, peu à peu je me suis pris au jeu. Les tourments de Chyna, sa lutte pour la survie fascine. Certes on n'est pas dans le fantastique, ni dans l'horreur, mais dans un certain genre de roman qui vous prend aux tripes.

Intensité est sans doute un roman mineur de Dean Koontz, mais il montre à quel point certains romanciers, même quand ils ne sont pas au sommet de leur forme, peuvent vous happer.

Thanx Mister Koontz !