Wednesday, March 07, 2007

2005-2006 : désillusions ?

2005-2006 :
Ne jamais, jamais, jamais, absolument jamais, croire que vous avez fait le plus gros du chemin...
La sortie du recueil s'accompagne de quelques critiques, certaines plutôt bonnes, d'autres timorées... Des supports reçoivent des Derobade et n'en parlent pas. Il faut dire qu'ils en reçoivent tellement que cela est compréhensible, même si pour un auteur cette non visibilité est rageante.
Le plus difficile n'est pas d'écrire le livre, ni de le faire publier (même si de ce point de vue, publier est très difficile), le plus ardu est de faire connaître votre ouvrage dans une époque de surproduction. Et de parvenir à le vendre !
Je fais quelques séances de dédicaces sur mes Terres Nordistes, de Béthune à Boulogne en passant par Arras, Douai...
Puis comme lorsque j'avais eu le Merlin en 2003, j'espère des invitations dans des anthos qui se montent et dont j'ai entendu parler. Rien, que dalle !
(La seule invitation à participer à une antho que j'ai reçue viendra après une crasse que l'on m'a faite. Sur fnac.com, un ou une dégénéré d'humain poste des commentaires désobligeants sur Dérobade alors qu'il n'est pas sorti et cela m'affecte...)

2005, je reprends donc ma manie de répondre aux appels à textes, certains refus me restent en travers la gorge (l'emblemes Tresors... où Estelle me dit que j'étais dans les finalistes, un truc à ne jamais dire...), d'autant qu'ils ont tendance à s'accumuler, (une semaine , je reçois 3 jours suivants des refus, certains au bout de 6 mois avec comme remarque" j'ai pas aimé." youhouuu comme explication, on repassera), et je suis au bout du rouleau...
Je me plonge ensuite dans un roman qui se déroule dans l'univers de Londn Calling oubliant les mauvaises nouvelles, les nuits écourtées depuis l'arrivée de mon fils, le Merlin 2005 qui m'échappe ...
J'écris ce roman, sans autre idée que de passer ce cap désespérant...

2006 fait la soudure avec 2005, à ceci près que cette fois, Oxymore se casse la figure... Adieu la belle maison d'éditions ! La nouvelle est foudroyante (même si L.S m'a prévenu que l'oxy allait déposer le bilan, un peu avant de l'annoncer officiellement. Quelques jours avant, en privé...), surtout quand on a essayé d'aider comme d'autres, dans la mesure de ses moyens, l'entreprise à passer le cap... et que l'on reste sur un profond sentiment de clash.

Continue d'écrire ton roman, mon gars...
Pas le choix...
Voilà
moralité : ne rien croire figé, lutter, continuer... envers et contre tout.

J.K

1 comment:

fablyrr-blog said...

¨Promis, des que je recoit ton roman et que je l'ai lu, je te fait un retour plus étoffer que "j'aime" "j'aime pas" ;)