Saturday, March 24, 2012

Bientôt... VIMY

LE 14 AVRIL, ce sera le salon du livre de Vimy !


Sunday, March 11, 2012

FISSURES

Bientôt les élections et la sortie de Fissures, mon nouveau recueil aux editions LOKOMODO
Fissures, c'est 15 textes dont la plupart s'avèrent des inédits.

la 4EME DE COUVERTURE
Étrange, morcelée, craquelée, notre réalité se délite et nous entraîne dans son sillage. Les certitudes vacillent, les idéaux s’estompent et l’on contemple les fissures de ce monde que l’on croyait inébranlable. Il est plus tard que vous ne pensez, votre quotidien a déjà basculé.
Hiroshima : des rêves devenus réalité.
New-York : la dramatique attente d’un père confronté au coma de son fils unique.
Londres : devenir trader, une revanche sociale ?
Londres again : une enquête qui ouvre de nouvelles perspectives.
Dunkerque : et si le carnaval révélait l’âme véritable d’une ville ? Sauver ce monde… Ou l’accepter ?
Au fil de quinze récits, Jess Kaan vous convie à partager son univers, ses peurs, ses espoirs aussi…
Venez.

http://www.amazon.fr/Fissures-Jess-Kaan/dp/2359000934/ref=as_li_tf_sw?&linkCode=wsw&tag=petitehorreur-21

Sunday, March 04, 2012

Le territoire des loups



Le Grand Nord, les exploitations de pétrole : des ouvriers qui vivent à la dure...
Un territoire encore sauvage...

C'est dans ce milieu hostile que vont échouer plusieurs rescapés d'une catastrophe aérienne...
Très vite, ils vont se rendre compte qu'ils ne sont plus au sommet de la chaîne alimentaire, que les loups, véritables mastodontes, ont faim...

Liam Neeson dégage une part d'animalité dans ce film où le héros est l'homme qui tente de survivre... L'homme qui tente de réapprendre à vivre.
Les loups, prodigieux animaux à la société si fascinante, sont une menace omniprésente.
Ils traquent, tuent, chassent...

Malgré quelques temps morts, ce film réservé à un public plutôt averti est un hymne à la camaraderie, à l'humanité, à la nature.
Un bon petit film au climat anxiogène.

Bon il paraît qu'il se passe un truc après le générique final, mouais ben moi ce procédé à la noix, désolé  je n'y souscris pas. Je ne reste jamais jusqu'au bout pour voir le nom du cadreur, assureur...  etc...

Thursday, March 01, 2012

DEVIL INSIDE

La maman d'Isabella a trucidé trois personnes, il y a de cela vingt ans. C'était d'un dégueu, vous ne pouvez pas imaginer le calvaire pour la femme de ménage ! Sans compter qu'avant de tuer tous ces gens, elle avait mis la pagaille dans la baraque !!!
Bon à sa décharge, cela se passait lors d'un exorcisme pas autorisé par l'église...

Vingt ans plus tard, Isabelle flanqué de son compagnon Michael partent ,caméra au poing, comme dans Blair witch, comme dans Cloverfield faire un reportage sur l'école de l'exorcisme au Vatican. Ils rencontrent deux prêtres pratiquant des exorcismes clandestins et les convainquent d'aller rendre visite à la dinguotte... maman d'Isabella !




Alors que dire ?
Bon, c'est filmé comme Cloverfield, le seul film où on comprend l'histoire en regardant les bonus (ou dois-je dire Bonii ?), comme dans Blair Witch.
Pour les ignorants on rappellera que ces films sont anti caméramens... Et vivement contre-attaqués par les fabricants de camescopes...
Bref c'est filmé d'une manière qui se veut efficace... Perso, je trouve cela assez ch... dommageable.
Un gars a eu une idée, les autres la lui repompent, sympa les nazes !
Les dialogues sont montés pour faire croire que les protagonistes se répondent...
Et l'histoire ?
ben disons que si vous avez vu l'exorciste (le tome I), pas les suivants, vous ne serez pas surpris...
Niveau sursaut, ce n'est pas le top. Niveau sang, il y en a.
Et la moralité, n'emmenez jamais un démon en bagnole... comprenne qui pourra...

En conclusion, un film classique, qui ne renouvelle pas le genre.
Perso, ma plus grande peur liée à la possession, je l'ai ressentie en lisant l'histoire d'Anneliese Michel, laquelle a inspiré un film en 2005 et un autre en 2006...

CORNES de JOE HILL

Du fantastique traduit par un grand éditeur français ?
Euh oui car Joe Hill n'est pas n'importe qui, c'est le fils de Stephen King.
Pour l'heure les éditions JC Lattès ont traduit deux de ses romans Le Costume du Mort et Cornes, et un recueil de nouvelles Fantômes, lequel avait été publié auparavant par une maison de small press.





Jusqu'ici je m'étais plutôt montré réservé sur les ouvrages de Hill. Le Costume du mort virait bondieuserie et Fantômes ne recelait que quelques pépites dont l'histoire de cet enfant ballon.

A l'inverse Cornes m'a transporté et plutôt emballé dans l'ensemble.

L'histoire. Merrin et Ig vivaient heureux depuis leur adolescence, ils avaient même prévu de se marier... Jusqu'à ce que Merrin propose à Ig de coucher avec d'autres filles le temps qu'il aille en Angleterre. Quant à elle restée aux States, elle voulait connaître d'autres garçons.
Mais Merrin est morte. Violée, assassinée le soir où ils se sont disputés à ce propos...
Depuis Ig traîne son désespoir entre non amour et alcool...
Et un matin des cornes lui poussent.
Des cornes qui lui permettent de capter les pensées des autres... Des pensées plutôt sombres.

Et en un chapitre très court, Hill nous plonge dans une histoire dingue. Car Ig va s'en prendre plein la figure. Les gens qui l'aident le pensent coupables, lui disent ce qu'ils ressentent à son égard. Et en même temps que Hill, on perçoit ces faux semblants, ces coups de poing dans la tronche... Cette famille qui soutient en façade mais n'en pense pas moins. 
On ressent de l'empathie pour ce héros qui va découvrir l'incroyable vérité sur le meurtre de celle qu'il a aimée.

Hill utilise des flash backs très bien placés. Il nous fait pénétrer l'intimité de Ig, de Merrin. On y croit. C'est de l'histoire banale d'un couple qui s'est aimé trop tôt  et dont la fille a peur... Peur de perdre l'autre parce que dans notre société la comparaison et le temps ne sont pas compatibles, peur d'autres évènements... Les révélations, les coups de théâtre s'enchaînent. On reste pantois et terrifié pour le héros. Et puis il y a Lee, le soi-disant bon copain qui traîne autour du couple parce qu'il ne pense qu'à sauter Merrin. C'est le genre de serpent que l'on ne voudrait pas avoir près de soi, mais qui existe, le genre de faux amis dont on se débarrasse volontiers car ils sont la fausseté incarnée. Lee est en outre un sociopathe et le tour de force de Hill, c'est de nous faire pénétrer dans son esprit d'ordure...
De nous faire douter des évènements, sur la façon dont ils se sont produits...
Merrin l'a -t-elle allumé ? Se fait-il un film ? 

Je pourrais aussi vous parler des magnifiques scènes avec les serpents... Des scènes visuelles et gracieuses.
Mais je concluerai sur la fin qui est soudain devenue un peu trop fantastique. Peut-être ne l'ai-je pas totalement comprise, peut-être suis je passé à côté de symboles... 

Pourtant, en comparaison du costume du mort qui démarrait bien , Cornes est un ouvrage que je vous recommande vraiment...
Une très bonne lecture. 

(livre acheté en librairie)

Prochaine lecture : DOME TOME 1, de Stephen King.