Saturday, March 17, 2007

Les P.F.A

les P.F.A : qu'est-ce que c'est ?

Définir le P.F.A relève de la gageure car il s'avère indissociable d'un état d'esprit consécutif à sa réalisation...

Le P.F.A ou Projet Foireux Annuel est un mal affectant généralement les jeunes auteurs, aussi appelés auteurs en devenir. (comprendre par là ceux qui n'ont pas encore vendu leurs 10000 exs, qui n'ont pas filouté avec la loi interdisant la pub des livres à la télé mais qui passant dans certaines émissions la contournent. et qui ont gravité au début dans le monde du zine... )
Si vous cumulez les trois gaffe !!!!

Le P.F.A, c'est cette fâcheuse tendance à s'embarquer dans des projets parfois fumeux, quelquefois nébuleux, bref des projets gazeux (à opposer à l'invitation ferme et définitive à participer à un projet lambda chez un gros éditeur par exemple.)
On a entendu parler de vous dans le petit milieu, on vous veut dans un projet....

Le P.F.A bouffe du temps car l'aed (auteur en devenir) veut absolument le concrétiser pour ne pas avoir honte devant ses camarades... Il bosse, rebosse... s'active...
Puis il rend sa copie qui suscite l'enthousiasme et... Les mois passant, les mois passant, les mois passant (il y a beaucoup de mois qui passent), il apprend que le projet est tombé à l'eau...
En fait, le projet n'en était pas vraiment un, il partait de bonnes intentions et.... bref, rien ne se fait.

Et là, l'aed , le gaz lui sort par les trous de nez, il se dit "la prochaine fois, je ne serai pas aussi stupide"...

Conseil bête et méchant : fuyez les P.F.A (copyright Jess Kaan) tout en vous montrant aimable.

Bon, remarquez si l'on suit les P.F.A, c'est aussi parce que le PDS (projet en dur solide) ne se présente pas toujours comme on le voudrait....

Dur dur la vie d'auteur...
(euh soit dit en passant comme dirait un célèbre philosophe nommé André Manoukian dans la Nouvelle Star... C'est quoi ton plan B.?.)

Bonne journée.
Jess.

Wednesday, March 07, 2007

2005-2006 : désillusions ?

2005-2006 :
Ne jamais, jamais, jamais, absolument jamais, croire que vous avez fait le plus gros du chemin...
La sortie du recueil s'accompagne de quelques critiques, certaines plutôt bonnes, d'autres timorées... Des supports reçoivent des Derobade et n'en parlent pas. Il faut dire qu'ils en reçoivent tellement que cela est compréhensible, même si pour un auteur cette non visibilité est rageante.
Le plus difficile n'est pas d'écrire le livre, ni de le faire publier (même si de ce point de vue, publier est très difficile), le plus ardu est de faire connaître votre ouvrage dans une époque de surproduction. Et de parvenir à le vendre !
Je fais quelques séances de dédicaces sur mes Terres Nordistes, de Béthune à Boulogne en passant par Arras, Douai...
Puis comme lorsque j'avais eu le Merlin en 2003, j'espère des invitations dans des anthos qui se montent et dont j'ai entendu parler. Rien, que dalle !
(La seule invitation à participer à une antho que j'ai reçue viendra après une crasse que l'on m'a faite. Sur fnac.com, un ou une dégénéré d'humain poste des commentaires désobligeants sur Dérobade alors qu'il n'est pas sorti et cela m'affecte...)

2005, je reprends donc ma manie de répondre aux appels à textes, certains refus me restent en travers la gorge (l'emblemes Tresors... où Estelle me dit que j'étais dans les finalistes, un truc à ne jamais dire...), d'autant qu'ils ont tendance à s'accumuler, (une semaine , je reçois 3 jours suivants des refus, certains au bout de 6 mois avec comme remarque" j'ai pas aimé." youhouuu comme explication, on repassera), et je suis au bout du rouleau...
Je me plonge ensuite dans un roman qui se déroule dans l'univers de Londn Calling oubliant les mauvaises nouvelles, les nuits écourtées depuis l'arrivée de mon fils, le Merlin 2005 qui m'échappe ...
J'écris ce roman, sans autre idée que de passer ce cap désespérant...

2006 fait la soudure avec 2005, à ceci près que cette fois, Oxymore se casse la figure... Adieu la belle maison d'éditions ! La nouvelle est foudroyante (même si L.S m'a prévenu que l'oxy allait déposer le bilan, un peu avant de l'annoncer officiellement. Quelques jours avant, en privé...), surtout quand on a essayé d'aider comme d'autres, dans la mesure de ses moyens, l'entreprise à passer le cap... et que l'on reste sur un profond sentiment de clash.

Continue d'écrire ton roman, mon gars...
Pas le choix...
Voilà
moralité : ne rien croire figé, lutter, continuer... envers et contre tout.

J.K