Des genres de l'imaginaire au policier, ne laissez pas la vilenie et la bassesse du monde vous contaminer, ouvrez votre esprit, votre âme.
Wednesday, May 16, 2012
Dédicaces... instants privilégiés ou pas ?
Allez aujourd'hui, un petit billet sur les dédicaces...
Pourquoi ? Parce que j'en ai envie tout simplement.
Parce qu'il faut aussi briser les mythes...
Lorsqu'on est un auteur inconnu du grand public, (comprendre ni Musso, ni Levy), on ne peut compter que sur quelques opportunités pour être différencié de la surproduction littéraire
ambiante.
a) avoir des critiques qui parleront de votre livre. Pour ce faire, on peut entretenir des relations avec des gens influents (sexuelles ou morales à vous de choisir, n'oubliez pas que les corps flétrissent et que les gens qui comptent cessent un jour de compter.), les solliciter, les harceler, bref il faut être un mec ou une nana sympa à la personnalité remarquable (à défaut que ce soit vos écrits). L'auteur peut aussi avoir un gosier à la pente raide et une opinion politique qui penche du bon côté...
Quoi qu'il en soit, tous les supports vous le confirmeront, ils reçoivent chaque jour des tonnes de service de presse et il n'est pas possible de tout chroniquer. Ne vous offusquez pas d'être écarté.
b) avoir créer le buzz sur le net... Alors là, il faut l'idée, des moyens, des compétences ou le corps parfait... Rien à voir avec vos écrits encore une fois, mais nous sommes dans une société du spectacle. C'est un peu comme avec les chanteurs qui autrefois chantaient et désormais doivent en plus savoir danser. vOUS IMAGINEZ Piaf de nos jours ???
c) compter sur le bouche à oreille... Euh oui...
Pour générer ce bouche à oreille, il n'y a pas dix mille façons de faire !
Il faut occuper le terrain amis ZAUTEURS / ZAUTRICES...
Comment ?
1) l'homme ou la femme sandwich... très mauvaise technique.
2) le salon du livre : tu veilleras à le sélectionner sinon tu vas vite t'y faire suer.
3) La dédicace
La dédicace est un moment particulier, l'opportunité d'aller à la rencontre d'un public qui ne vous aurait pas forcément remarquer parmi la masse de livres (et le dernier Musso ou Levy oui je sais, j'insiste), c'est l'occasion de présenter ce que vous écrivez... VOS UNIVERS.
Une haleine correcte, la vessie vidée, et les tripes...
Il faut tout donner, même si souvent les gens entrent dans la librairie et vous regardent comme un sdf que l'on aurait assis là pour occuper l'espace (tiens il n'a pas de chien celui là)... Même si désormais les clients de la librairie entrent, prennent ce qu'ils sont venus chercher et s'en vont, faute de moyens, faute d'envie aussi.
On les comprend, ils n'osent pas trop prendre ce livre dont ils n'ont pas entendu parler.
Il faut tout donner, même si l'on vient vous demander la dernière biographie de Dalida, même si l'on vous confond avec un vendeur.
Il faut tout donner pour que l'on consente à vous écouter.
Il faut donner, se faire jeter souvent et parfois, il se passe un truc.
Un je vais essayer par curiosité...
Merci à ces curieux qui osent, à ces curieux qui nous rendent un avis.
Sachez vous qui découvrirez ce blog qu'un auteur en dédicace est seul avec lui-même, mais il n'a qu'une envie c'est de vous parler de ce qu'il fait. Alors la prochaine fois, n'hésitez pas à aller causer quelques minutes avec lui...
EH Messieurs Musso et Levy, vous avez vu, j'ai mis des liens vers vos livres... :-)
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