Ah les transformers, ces petits robots transformables qui ont bercé mon enfance au même titre que les GO-bots (d'ailleurs je n'avais que des go-bots)... Des moments de pur plaisir, d'excellents souvenirs, un peu de nostalgie aussi...
bREF les transformers ce sont désormais 3 films, 3 blockbusters avec force effets speciaux, bandes originales efficaces...
Si le premier opus avait vraiment enthousiasmé les fans des jouets Hasbro, le second les avait paraît-il laissés mitigés... Bon, c'est vrai que le second était un poil en dessous notamment avec les scènes en Egypte, mais retrouver le passé ça n'a pas de prix !
Parlons un peu du troisième opus.
Tout commence dans les années 60 avec une course à l'espace, réponse au crash d'un vaisseau sur la lune...
Tout continue de nos jours avec l'émergence de Décepticons, un Sam Withwicky décoré par Obama mais toujours au chômage, entretenu par sa nouvelle copine... Tout se poursuit avec une histoire sombre, complots et tutti quanti
Je n'entrerai pas dans le détail du scenar, mais transformers 3 est vraiment un film pour les grands adolescents épris de sfx et de nobles causes à défendre.
Dans un premier temps, le film joue avec l'histoire, intégrant images d'archives et images tournées, un vrai tour de force... Puis l'histoire se déroule, assez complexe au début, alternant les moments de bravoure (le passage à Tchernobyl avec de nouveaux méchants Decepticons, l'attaque d'une centrale nucléaire au moyen orient...) et l'humour par le biais de Shia Labeouf, à l'aise dans son rôle de grand adolescent. Une jolie fille comme compagne (un accessoire à longues jambes ai-je envie de dire tant cette pauvre actrice est sous exploitée), il incarne cette génération en quête de stabilité... Trouvant difficilement sa place dans notre société actuelle aux jolis discours bien rodés, mais ingrate comme pas deux.
Et tandis que les motivations de chacun se font jour, on bascule de l'humour au tragique, avec cette vision apocalyptique de l'attaque Decepticon sur Chicago.
Des morts humains par centaines, massacrés, pulvérisés sous nos yeux effarés, le réalisateur a choisi la carte d'un certain realisme de la guerre. D'ailleurs les robots aussi regorgent désormais de fluide rouge sang.. Comme pour rappeler leur caractère vivant.
Des pertes inattendues, des scenes d'action à couper le souffle, quelques-unes too much cependant (je pense à l'immeuble qui aurait gagné à un peu de sobriété)
le saut entre les tours...
Les 2H et quelques que dure le film filent à toute vitesse, sans temps mort... Avec une implication des spectateurs, pas de simples bouffeurs de pop-corn.
Vous l'aurez donc compris, cet opus des transformers m'a emballé, parce que j'y ai trouvé un cinéma de distraction avec des grands moments de bravoure, un film dans la veine d'ID 4 où les personnages se retrouvent magnifiés... C'est aussi cela la magie du cinéma.
Ah dernière chose, j'ai eu la chance de le voir sans 3D, merci l'AMC de Dunkerque. J'espère vraiment que vous ne vous équiperez pas, car sans 3D, j'ai vraiment savouré ce film...
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