Lorsque j'ai commencé à écrire, à la fin des années 90, il y avait encore un paquet d'appels à textes.
La conjoncture étant ce qu'elle était, des petites maisons d'édition osaient se lancer dans l'aventure éditoriale... La plupart d'entre elles se faisaient étriller par des gens installés, mais au final, ce sont ces petites maisons qui ont produit quelques auteurs de la jeune scène française de l'Imaginaire...
Répondre à un appel à textes n'est guère facile, a fortiori lorsque l'appel est consacré à un thème rebattu genre vampires, monstres etc...
A l'heure actuelle les appels ne sont pas légions, il subsiste quelques maisons courageuses, mais voici quelques bases.
1) Triturer l'appel à textes dans tous les sens, qu'est-ce qui a déjà été fait, qu'est ce que l'anthologiste désire / ne désire pas... ?
2) Laisser décanter.
3) se donner des délais, ne pas répondre à la toute fin. C'est une mauvaise stratégie que d'envoyer un texte le dernier jour de l'appel. En effet, si votre nouvelle est pas mal mais perfectible, l'anthologiste est coincé par son timing et il ne vous donnera pas forcément une seconde chance... Tandis que s'il lit au fur et à mesure, il vous demandera peut-être de reprendre votre texte.
4) la doc : on se débrouillera pour jouer les éponges, l'absorber et ne pas l'étaler.... Il n'y a rien de plus énervant qu'un savoir étalé au grand jour, débité comme un cours... Tandis que s'il s'insère dans le texte de façon naturelle, là vous aurez accompli votre boulot.
5 originalité ou non ? A vous de voir, écrivez un texte qui ne sent pas le faisandé, pas de déjà lu, déjà vu... Osez l'idée...
Bon, maintenant, à vous de jouer....
DERNIER TRUC : un texte refusé, c'est un texte refusé à un moment Alpha par un individu X.
Peut-être pouvez vous le soumettre ailleurs (n"hésitez pas à prévoir des plans B)
S'il ne passe pas plusieurs fois, ne vous entêtez pas comme un dingue, laissez le reposer, reprenez le et s'il le faut attendez quelques années...
Ne focalisez pas sur les refus, lisez, lisez, lisez, voyez pourquoi telle chose marche chez tel auteur...
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