Ceci explique sans doute que les éditions Jc Lattès aient décidé de publier un de ses recueils de nouvelles datant de 2005.
(bon ça c'est de l'accroche du lecteur de blog, c'est vachard, mais ca se comprend....)
Alors soyons clairs, la lecture de ce recueil me laisse mitigé car elle va du parfait, percutant, waouh, le mot juste, au "bon sang, pourquoi avoir coupé un arbre".
Travelling, passage en revue des nouvelles.
Dernier Cri, histoire d'un éditeur de revue d'horreur qui découvre un auteur inconnu, dénigré et pourtant génial.
Mal lui en prendra. Dans ce texte, Hill flingue le milieu de l'édition, le monde de l'horreur qui se complaît dans le "du cul, du sang" et se rétame... Les mots sont justes, le propos incisif. Bref chapeau bas.
La Belle au ciné hantant (oui, la traduction de titre ce n'est pas facile et je pardonne volontiers la traductrice, même si certains trucs m'ont fait tiquer comme collection pour recueil de nouvelles...)
bon, une histoire de fantôme dans un ciné... j'avoue que je me suis un peu ennuyé, j'avais l'impression de lire du...... XXXXXXXcensuréXXXX C'est de l'écriture de l'intime, c'est gonflant. Il n'y a guère de chute.
Bof à oublier.
Pop Art, l'histoire d'un garçon en ballon de baudruche, c'est beau c'est émouvant. C'est intimiste, mais c'est chouette et original. Comme quoi le fantastique peut encore surprendre avec une bonne idée...
Stridulations , une variation sur le thème de la métamorphose de Kafka, avec l'horreur de la bombe atomique, les séries B... sympa et un peu gore... Pas mal.
On a les mêmes textes dans Horrifique quelquefois...
Fils d'Abraham, ou une variation autour du thème de Dracula, et de Van Helsing.
Bon, moi les enfants perturbés, les pères autoritaires, ca marche quelquefois pour susciter l'empathie. Là, non...
Mieux qu'à la maison
Une histoire de base ball, c'est typiquement américain, je n'ai pas la sensibilité pour apprécier...
bref, j'ai trouvé ça ennuyeux... non, je n'ai pas dit ch...
le téléphone noir, une histoire d'enfant kidnappé par un pédophile, avec dans la cave un téléphone qui sonne alors qu'il n'est pas branché... c'est bien, mais la chute n'est pas à la hauteur de ce que l'on espère. mais cela reste un bon texte du recueil.
Dans la souricière
une histoire de lourdingue qui se fait virer et tombe sur une femme ayant buté ses gosses.
Oui, Joe Hill ne doit pas aimer les enfants... bon c'est pas mal, mais ce n'est pas non plus du Stephen King, il y a un super postulat, mais le fantastique, msieur dam,e, il est où ???
La cape :
un texte avec une cape magique, à découvrir absolument !!!
ca marche car c'est original...
Dernier souffle, un texte sympa dans un labo où l'on recueille le dernier souffle des condamnés !!
pas mal du tout.
Bois mort :
ce texte n'est guère prenant.
Un petit déjeuner : les années 30, la crise, les vagabonds en train, Joe Hill veut faire comme papa... C'est un texte gonflant, rien à faire dans un recueil plutôt teinté fantastique.
Bobby Conroy revient d'entre les morts.
ca se passe sur le tournage de la nuit des morts vivants, mais je ne m'en souviens plus...
oui, c'est tout dire !!!
le masque de papa : une histoire de père, de société secrète, et j'avoue avoir été largué... donc ca peut être bien...
ESCAMOTAGE : une histoire de eptit garçon qui bâtit des labyrinthes avec des cartons et fait disparaître les méchants.... sympa comme tout.
Comme vous venez de le lire, un recueil est un exercice difficile, mais dans le cas de Joe Hill, il y a le meilleur qui côtoie le médiocre... Quand il fait dans l'original, le brave Joe est percutant, cinglant, excellent, sinon il tombe dans le bas de gamme...
Auteur à suivre, je pense...
Bon, un recueil orienté fantastique chez Lattès, il a bien du bol l'ami Joe...
(pourquoi les pubs amazon ? pour subventionner les frais de site web...)
fantastique
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