Il y a quelques semaines, je tombe sur un reportage télévisé parlant de Harlan Coben, grand auteur de polar.
Je ne connais que de nom ou pour avoir vu certains de ses ouvrages sur des présentoirs en librairie.
Selon les journalistes, ouvrir l'un de ces romans, c'est aller de fausse piste en fausse piste, on se demande comment il fait, mais l'intrigue est exceptionnelle.
Après un passage en bibliothèque municipale, je m'empresse donc de me procurer l'un des ouvrages de celui qui semble être un auteur de thriller haletant. J'aime en effet cette littérature adrénaline qui vous invite à tourner les pages pour connaître la suite de l'histoire.
Je bute un peu sur la première page et je repose l'ouvrage.
Puis je me force et hop, ni une ni deux, je m'enfile 50 pages de NE LE DIS A PERSONNE.
Le pitch est accrocheur, la femme du narrateur est prétendument morte, mais un jour (8 ans après), il reçoit un mail où elle lui apparaît en vie. Débute pour lui une enquête haletante sur les raisons l'ayant poussé à disparaître, sur ce que cache l'agression dont il a été victime lui aussi.
Bref, le livre se lit très bien. On a des indices, mais très vite pourtant, on sent venir le truc, le pourquoi du comment (enfin, là je parle pour moi), on en a d'abord une vague idée qui se confirme tandis que le héros se retrouve traqué de partout et fait alliance avec un dealer. Soit dit en passant, les films américains, c'est souvent l'histoire d'une traque.
Puis à mesure que l'intrigue se révèle, que l'on atteint le climax, on part dans le grand n'importe quoi final.
Avec des rebondissements à foison, trop à mon sens.
Alors verdict ?
Harlan Coben, ce n'est pas mal du tout. C'est du bon polar qui incite à tourner les pages. Il y a le pitch, l'intrigue qui est là, les persos plutôt intéressants, mais je vais m'en faire un ou deux autres, histoire de vérifier si l'on retrouve ce côté too much... qui m'a assez désolé à la fin.
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