Le dernier s'intitule Vegas Mytho et il m'a vraiment enthousiasmé.
Pourquoi ?
Pour vous situer l'action, si vous n'avez pas lu les autres critiques parues sur Internet, les dieux grecs ont fui Rome lors de sa chute et ils vont d'une ville à l'autre. Dernièrement, ils se sont installés à Las Vegas où ils dirigent un casino. Le seul hic, c'est qu'en face se trouve le casino tenu par les dieux egyptiens (Anubis, Horus and so on).. Le second hic, c'est qu'entre dieux on ne s'encadre pas forcément ! D'ailleurs on a même tendance à se dézinguer...
L'histoire est racontée à travers les yeux d'un romancier humain, amoureux d'Athéna.
Limite épave, en quête d'inspiration, mort en sursis potentiel, il assiste à ces luttes d'influence entre dieux has been... Lambert nous tient en haleine avec des chapitres courts, une intrigue sympathique. Ou plutôt des intrigues qui se croisent,
On apprécie de retrouver Zeus le queutard, Aphrodite en dealeuse... Bref les souvenirs de notre enfance et de la mythologie.
On apprécie également les flash backs judicieusement placés dans l'histoire (Lépante, l'Egypte et Napoléon). C'est un page turner que Lambert nous offre. On a envie de connaître la suite, on dévore le roman avec plaisir, délectation, on se prend d'empathie pour ces dieux hauts en couleur. Quelquefois l'humour se fait jour dans les dialogues (ah Zeus et ses divines couilles qu'il ne faut pas briser !)
Pas de temps mort, on a l'impression de voir un film fantastique mais vraiment dans le bon sens du terme et on se régale ! On visualise les scènes....
Jusqu'au dénouement digne du Parrain ! Une sorte d'opéra tragique...
La toute fin, elle, me semble assez française dans l'approche, je n'en dirai pas plus.
Lambert nous avait offert la Brèche qui tenait du soldat ryan (efficace, éprouvant) et aurait mérité à mon sens d'être développé pour que l'on apprécie davantage le background, il nous avait régalé du Zoulou Kingdom sur un sujet pas facile...
Avec Vegas Mytho, il montre qu'il est un auteur sur qui les amateurs de fantastique et d'action peuvent compter.
La couverture magnifique de Jean Sébastien Rossbach sert l'ouvrage.
Par contre, je ne puis m'empêcher de signaler au Fleuve noir qu'il aurait fallu relire le livre davantage car il subsiste des phrases tronquées... Et pas qu'une fois ! Faudra penser à relire pour la version poche !
Bref, lecture hautement recommandée !!!!
JK.
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