Inutile de présenter Graham Masterton, maître incontesté de l'horreur et auteur phare de la défunte collection Terreur, auteur de fantastique qui sait marquer ses lecteurs durablement et ne pas les endormir.
Peut-être peut-on préciser pour un certain site de sf élitiste que la saga Manitou comporte 4 titres et non 3 !
Avec les Guerriers de la Nuit, Masterton s'amuse.
Tout commence par la découverte du cadavre d'une jolie jeune femme sur la plage... Très vite, il s'avère que celle-ci a été la victime d'anguilles qui l'ont dévorée de l'intérieur et voilà nos trois découvreurs de corps contactés par un être mystérieux qui leur révèle qu'ils sont en fait des guerriers de la nuit et que les anguilles sont les rejetons d'un démon.
Guerriers de la Nuit kézako ?
Comprenez par là qu'ils vont pénétrer le sommeil de leurs concitoyens pour y combattre le démon et ses émanations.
Devenus des sorte de super héros, possédant un armement ou des pouvoirs dignes d'un manga ou d'un comics, ils vont aller s'opposer aux desseins de cet être qui entend corrompre les hommes à travers leurs rêves et cauchemars.
Les ingrédients de Masterton
Un soupçon de violence déchaînée, des scènes efficaces, les Guerriers de la Nuit s'il reste agréable à lire n'est pas le meilleur Masterton que j'aie pu lire. Il n'atteint pas le sommet du Portrait du Mal ou de Manitou par exemple.
En effet, les scènes dans les rêves sont un peu répétitives et le côté comics/manga m'a un peu désarçonné.
Pourtant l'efficacité des scènes dans le réel contrebalance cette légéreté... Je pense ainsi à l'apparition des anguilles la seconde fois et à la violence qu'elle déchaîne...
Puissantes, suscitant l'empathie ou la répulsion, ces scènes nous offrent de purs moments de terreur...
Bref ce roman, premier de la trilogie est plutôt sympa...
Je vous reparle de la suite sous peu.
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