Elle s'appelle Meg, elle est venue vivre avec sa soeur Susan, chez sa tante Ruth.
Juste après le décès de ses parents dans un accident de voiture.
Elle est attirante.
Mais très vite la situation va tourner au cauchemar...
C'est ce que David le héros de ce roman pourrait nous confier.
Il est adolescent, il croise Meg, il la trouve à son goût et pourtant, IL va être l'un de ses bourreaux...
Car dans les années 50/60, on ferme vite les yeux.
Stephen King, c'est le conteur par excellence dans le genre fantastique.
J'ai enfin découvert Jack Ketchum et je peux dire que c'est le conteur dans le polar.
Polar ou roman noir ,
Une fille comme les autres, c'est une immersion totale dans une réalité détraquée, celle de Meg entre les pattes de sa tante et de ses cousins.
C'est le calvaire d'une adolescente prise comme souffre-douleur.
C'est l'évocation des lâchetés ordinaires, d'une époque où ce qui se passait chez le voisin lui appartenait.
Une fille comme les autres c'est un bouquin malsain et pourtant, on tourne les pages, on veut savoir.
On va de plus en plus loin dans la descente.
On se surprend à ne pas juger David quand nous-même devenons témoin, complice de cette folie du quotidien.
On se surprend à trembler pour Meg confrontee à cette tante, psychologiquement atteinte. Peut être malade d'une tumeur au cerveau.
Savoir que ce roman est inspiré d'un fait divers ne peut que nous faire réagir, briser la mer gelée en nous.
Oui ce roman c'est un coup de poing dans le ventre, dans les parties les plus sensibles de notre anatomie. C'st surtout un livre très bien écrit qui amène à s'interroger sur cette frontière ténue séparant le bourreau de son complice par passivité.
Un formidable roman noir.
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