Chers visiteurs du blog,
deux chroniques de mes dernières lectures en date.
Tout d'abord, le second opus de l'embaumeur : Ainsi Fut-il, écrit par Hervé Sard.
Cette fois Luc Mandoline, l'embaumeur, que je ferai vivre dans un prochain tome est appelé par un châtelain hors normes pour enquêter sur la mort de son petit fils, lequel a été retrouvé écartelé, une pancarte marquée Ravaillac autour du cou. Le médecin de famille a conclu à une mort naturelle...
A l'inverse d'Harpicide qui faisait la part belle à l'action, Hervé Sard privilégie une approche plus san antonienne avec bons mots, personnages truculents (le royaliste communiste de presque 100 balais qui aimerait qu'on enterre fissa son débile de petit-fils est un personnage marquant) et étude de moeurs en milieu royaliste. Il y a un second degré bienvenu. Mandoline va se retrouver plongé dans un univers stupéfiant avec secrets de famille et tutti quanti.
De révélation en révélation, Mandoline apparaît sous un jour nouveau qui séduira les amateurs d'enquête à l'ancienne (je veux dire par là sans coup de feu, courses poursuite etc).
LA LA LALA LALALALA LALALA LALALALA LA (et ça c'est l'air que sifflote l'embaumeur en recousant ses patients !)
Le prochain opus sort en mars pour le salon du polar de Lens
Les Maléfices du Temps de Michel Rozenberg
5 nouvelles écrites par un auteur que je ne connaissais pas, un maître belge du fantastique, heureux gagnant du Masterton en 2007.
On sent l'influence des Maupassant, Thomas Owen etc chez Rozenberg...
Même si certains textes paraissent prévisibles, on se laisse happer par le style de Rozenberg, sa description de personnages, description réaliste et qui fait mouche... Rozenberg, à l'inverse d'autres auteurs, a des histoires à raconter et on se délecte de ses univers, de ces personnages si proches de nous...
La thématique du temps est une thématique fascinante et chaque fois, Rozenberg parvient à la renouveler avec un certain brio.
Malédiction, histoire d'amour, histoire de basculement : Les Maléfices du temps s'avère un bon petit recueil à un prix plus qu'abordable.
La couverture de Kerast est à se taper le derrière par terre !
No comments:
Post a Comment