Après les tentatives ratées chez Galaxies et j'ai lu, je reçois de S Nicot l'adresse de R Milési qui s'occupe de recenser les fanzines existants en France.
Dès lors, je prends contact, souvent sans réponse, quelquefois avec des mots sympas, puis je me décide à soumettre La grotte chez Miniature.
Chris Bernard va le retenir, puis je soumets d'autres textes à l'ods, et pareil Philippe Marlin me souhaite bievenue dans l'écurie, un mot qui me touchera profondément.
Encouragé par ces succès qui font guili guili à mon ego, je me lance dans l'écriture d'un recueil.
Conscient que les gros éditeurs n'en publient pas, je jette mon dévolu sur un éditeur qui fait de la pub dans un programme tv.
Là, quelques semaines plus tard, on accepte mon manuscrit.
Je saute au plafond, sur place, ça y est je suis auteur !...
Euh non, pas tout à fait, mon père, terre à terre, lit le contrat en entier et me montre que l'on me réclame la somme de 140 000 francs environ pour éditer 1500 exemplaires de mon livre.
Je me demande où je pourrai emprunter cet argent... Je réfléchis à qui je vais le vendre.
Finalement, une amie me met en contact avec Jean Daniel Brèque, un monsieur respectable, qui en plus d'être un excellent traducteur me remet du plomb dans la tête. JDB me dit que ce genre de contrat s'appelle du compte d'auteur, que ce contrat est très aléatoire, bref il m'incite à réfléchir et je renonce... la mort dans l'âme...
Dès lors, je vais guetter les appels à textes qui apparaissent sur le net....
Jess
1 comment:
Me voici à attendre la suite du récit ! Ton aventure dans le monde de l'édition fait écho à beaucoup de préoccupations de jeunes apprenti-écrivains, car elle reflète les questions qu'ils se posent souvent (comme on peut s'en rendre compte sur les divers forums d'écriture du net).
A bientôt pour la suite
Amitiés
Nicolas B. Wulf
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